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LE GRAND GLOSSAIRE DES ANGLICISMES PDF

498 Pages·2011·68.352 MB·French
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LE GRAND GLOSSAIRE DES ANGLICISMES DU QUÉBEC Glossaire final3.indd 3 23/09/11 10:32:13 Catalogage avant publication de BAnQ et Bibliothèque et Archives Canada Forest, Jean Le Grand Glossaire des anglicismes du Québec 2 e éd. Comprend des réf. bibliogr. ISBN 978-2-89031-733-8 1. Français (Langue) - Québec (Province) - Emprunts anglais. 2. Anglais (Langue) - Influence sur le français. I. Titre. PC2582.E5F672 2011 442’.421 C2011-941923-8 Nous remercions le Conseil des Arts du Canada ainsi que la Société de développement des entreprises culturelles du Québec de l’aide apportée à notre programme de publication. Nous reconnaissons également l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC __________________________ Mise en pages: Marcel Provencher Maquette de la couverture: Raymond Martin Distribution Canada Europe francophone Dimedia Librairie du Québec / D.N.M. 539, boul. Lebeau 30, rue Gay Lussac Saint-Laurent (Québec) 75005 Paris H4N 1S2 France Tél.: 514 336-3941 Tél.: (1) 43 54 49 02 Téléc.: 514 331-3916 Téléc.: (1) 43 54 39 15 [email protected] [email protected] Dépôt légal: B.N.Q. et B.N.C, 3er trimestre 2011 Imprimé au Canada © Copyright 2008 et 2011 Les Éditions Triptyque 2200, rue Marie-Anne Est Montréal (Québec) H2H 1N1 Canada Tél. et téléc.: 514 597-1666 Courriel: [email protected] Site Internet: www.triptyque.qc.ca Glossaire final3.indd 4 23/09/11 10:32:13 JEAN FOREST LE GRAND GLOSSAIRE DES ANGLICISMES DU QUÉBEC TRIPTYQUE Glossaire final3.indd 5 23/09/11 10:32:13 Du même auteur Anatomie du parler québécois, Montréal, Triptyque, 1999 (épuisé) Anatomie du québécois, Montréal, Triptyque, 1996 (épuisé) Bible et psychanalyse, sœurs ennemies ?, Montréal, Triptyque, collection Controverses, 1999 Chronologie du québécois, Montréal, Triptyque, 1998 (épuisé) Comme c’est curieux l’Espagne !, Montréal, Triptyque, 1996 Des femmes de Balzac, Montréal, PUM, 1984 Des fleurs pour Harlequin, Montréal, Triptyque, 1985 Dis-moi papa, c’est quoi un père ?, Montréal, Triptyque, collection Controverses, 2002 Jean Forest chez les Anglais, Montréal, Triptyque, 1999 L’affaire Maigret, Montréal, PUM, 1994 L’aristocratie balzacienne, Paris, Corti, 1973 L’aube de Suse, Montréal, Quinze, 1985 L’incroyable aventure de la langue française, Montréal, Triptyque, 2003 La Terreur à l’occidentale. Oradour-sur-Glane ou l’ère chrétienne et la diabolisation de l’autre, collection Controverses, Montréal, Triptyque, 2004 La Terreur à l’occidentale. Dresde ou le XXe siècle et la diabolisation de l’Allemagne, collection Controverses, Montréal, Triptyque, 2005 Le Grand Glossaire des anglicismes du Québec, Montréal, Triptyque, 1re édition, 2008 Le Grand Glossaire du français de France, Montréal, Triptyque, 2010 Le mur de Berlin P.Q., Montréal, Quinze, 1983 Les anglicismes de la vie quotidienne des Québécois, Montréal, Triptyque, collection Controverses, 2006 Les archives Maigret, Montréal, PUM, 1994 Nourrice ! Nourrice !, Montréal, Quinze, 1983 Pamphlet pour les décrocheurs, Montréal, Triptyque, collection Controverses, 2006 Psychanalyse Littérature Enseignement, collection Controverses, Montréal, Triptyque, 2001 Tessons poèmes, Paris, Saint-Germain des Prés, 1975 Glossaire final3.indd 6 23/09/11 10:32:13 Les Québécois malades de la Peste Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom) Faisait aux Québécois la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés… C’est à nous tous collectivement que je dédie cet ouvrage. Remerciements To Rachel Jolin, my favourite and ever so lovable All-American girl, dont l’aide généreuse m’a été si précieuse, a million thanks indeed ! Sans oublier Guy Gonnin, Michel Drouet et Jean Zukowski, le trio de cousins de France dont l’apport a été inestimable. Glossaire final3.indd 7 23/09/11 10:32:13 Glossaire final3.indd 8 23/09/11 10:32:13 in t r o d u c t io n INTRODUCTION Dans Les anglicismes de la vie quotidienne des Québécois, paru en 2006, nous présentions le phé nomène de l’anglicisation de notre langue et en exposions les mécanismes essentiels sans pouvoir présenter la masse beaucoup trop imposante de nos emprunts. C’est cette lacune inévitable que nous souhaitons combler maintenant. ANGLICISME Par anglicisme, il faut ici entendre tout fait de langue dont l’existence ou la survivance, indépendamment de son origine, doit être attribuée à l’influence directe ou indirecte de l’anglais. Il peut alors s’agir… • de l’emprunt d’un terme (chum, break, tough…), ou d’une expression (all aboard!, go Habs go!…), • du calque d’une expression susceptible de contenir ou non un mot anglais  (avoir une screw de lousse, bibitte à patates, pas d’admission sans affaire…), • d’une traduction erronée (tiles devenant tuiles plutôt que carreaux ou carrelage, laundry devenant buanderie plutôt que blanchisserie…), 9 Glossaire final3.indd 9 23/09/11 10:32:13 • d’une traduction servile (damn donnant maudit plutôt que foutu…), n o it cu • de la confusion des niveaux de langue (le tutoiement, le recours sys- d o tématique aux prénoms ainsi que la prédominance du niveau de lan- r t n gue familier en des circonstances où il serait formellement banni en i Europe, • des abréviations ou signes typographiques américains (no. pour N°, ave. pour av., 3:30 p.m. pour 15 h 30, i.e. pour c.-à-d.), • des néologismes engendrés en cours de traduction (bécosses au lieu de latrines, mordée au lieu de bouchée, drave au lieu de flottage…), • de faux amis (détour pour déviation, change pour monnaie, item pour article…), • d’emprunts de culture…  a. difficilement traduisibles (Boxing Day, Halloween, tic tac toe…), b. sans équivalents stricts (ceinture fléchée, gâteau des anges, danse carrée…), c. inscrits dans… la toponymie (Valleyfield, Thetford Mines, Windsor, etc.), les voies publiques (Crescent, Circle, Drive, etc.), les prénoms de filles (Audrey, Jennifer, Ruth, etc.), les prénoms de garçons (Brian, Christopher, Kevin, etc.), les grades des forces armées comme ceux de la police, les mesures anciennes (pouce, pied, acre, boisseau, etc.), la structure de notre réseau scolaire comme celle de notre enseignement… • d’à peu près toutes nos exclamations, hélas (wow!, shit!, fuck!…), • de prononciations anglicisées même dans le cas de mots sans rapport  avec l’anglais (zoo aboutissant à zou plutôt qu’à zo, Ohio à o-aï-o et non à o-i-o, Zeller à zell-eux-r plutôt qu’à zèl-air…), 10 Glossaire final3.indd 10 23/09/11 10:32:13 • de morphologie (pretzel pour bretzel, Rock pour Roch, hey! pour hé!…), in t r o • du  maintien  de  mots  devenus  vétustes  ailleurs  dans  la  francopho- du c nie (barbier pour coiffeur, liqueur forte pour alcool, bourse pour sac à tio n main…), • de façons de parler traitées non sans raison d’anglicismes en vertu de  leur apparence anglaise trompeuse (la fille que je sors avec, boules à mites, ça urge, moi itou…), leur vitalité étant certainement étayée par cette similitude même, en dépit de leur caractère français, • de marques en guise de substantifs (Presto pour cocotte-minute ou auto- cuiseur, Scott towel pour essuie-tout, Cutex pour vernis à ongles…), • d’emprunts vieillis (spittoon, breeches, crew cut…) qui méritent mieux que l’oubli, les plus vieux d’entre nous ne les ayant d’ailleurs nullement oubliés, • de privations diverses, l’anglais de par son omniprésence nous ayant  empêchés d’entrer en contact avec le français populaire qui naissait en France, ce qui se vérifie excellemment dans l’appartenance infaillible de tous nos argots à l’anglais, celui de la prison, de l’école, de l’armée, de toute forme de marginalité, etc. Au risque de paraître exagérer, je mettrais au compte de l’anglais les innombrables et si exaspérantes ribambelles de euh… euh… euh… qui hachent tout discours québécois, dès lors qu’on se trouve devant un auditoire, un micro ou une caméra, un phénomène absolument absent des autres langues européennes dont le débit n’est pas ainsi sans cesse interrompu soit par le mot manquant ou le mot anglais imp ro nonçable en pareille circonstance. N’est-il pas instructif de constater que ce flux ne trouve son régime normal que dans les circonstances où l’on ne fait appel qu’au vocabulaire que possédaient nos ancêtres au moment de la Conquête ? D’autre part, on ne trouvera pas ici les anglicismes de France, quand nous les partageons, à moins qu’un équivalent n’existe parallèlement, tel étant le cas de parking et de parc de stationnement. On ne trouvera pas davantage les expressions ou termes proprement québécois destinés à écarter certains anglicismes, quelle que soit par ailleurs 11 Glossaire final3.indd 11 23/09/11 10:32:13

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