Géo Paquet, affalé dans le fauteuil de sangle, la tête inclinée sur son pectoral droit, pareil à un ours joufflu, reposait.
En face de lui, un animal de la même espèce, mais du sexe féminin, était occupé à lire un journal bilingue. Mme Géo Paquet, la femme du Gorille, dite Chaboute, s’étonnait de comprendre plus facilement la partie anglaise du texte que la partie française.
Autour d’eux, le revêtement de métal de la gare refuge tremblait, craquait, parce que dehors circulait un petit vent de cent à cent vingt kilomètre-heure.
M. Géo Paquet oscillait autour des cent douze, cent treize kilos ; il approchait la quarantaine ; un caractère paisible, inoffensif dans la vie privée, mais