ebook img

Le genre Tetramorium au Maroc (Hymenoptera: Formicidae): cle et catalogue des especes. PDF

12 Pages·1997·0.45 MB·English
by  CagniantH.
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Le genre Tetramorium au Maroc (Hymenoptera: Formicidae): cle et catalogue des especes.

: Ann. Soc. Entomol. Fr. (N.S.), 1997, 33 (1) : 89-100. 89 LE GENRE TETRAMORIUM AU MAROC (HYMENOPTERA FORMICIDAE) : CLE ET CATALOGUE DES ESPECES CAGNIANT Henri Laboratoired'Entomologie,UniversitePaulSabatier, 118 routedeNarbonne,F-31062,ToulouseCedex. Resume.-AuMaroc,legenreTetramoriumrassemble7taxoasprincipaux: T. seri- ceiventre, T. caldarium, T. exasperatum, T. ruginode. T. (supersp. caespitum), T. biskrenseetT. (supersp. semilaeve). Unecledesespecesestpresentee,suivied'un aper9U de la distribution geographique, des variations entre les populations et de I'ecologie des taxons. Abstract. - The ant genus Tetramorium (Hymenoptera : Formicidae) in Mceoirvoenctcroe..-T.IcnaMlodraroicucmo,,Tt.heexanatspgeernautsumT,etTr.armuogriinuomdei,ncTl.ud(essup7ermsap.incateasxpai:tTu.m)s,eriT- biskrenseand T. (supersp. semilaeve). Akeyofspecies ispresentedandalsoasur- vey ofgeographical distribution, variations between populations and ecology of taxa. Les Tetramorium sont des fourmis frequentes au Maroc, surtoutcommunes dans les milieux anthropises. Leur determination est grandement facilitee par la connaissance des reinesquisetiennentgeneralementaumilieuducouvain.justesouslapierreabritantlacolo- nie certaines especes sontpolygynes, cequi accroit les chances de decouvrirI'une d'entre ; elles. Les genitalia des males offrent de bons caracteres systematiques ; ils restent remar- quablement constants a I'interieur d'une meme espece ; les valves extemes presentent sur leur bord supero-inteme une «apophyse» de forme caracteristique (Kutter, 1977 : 150- 159, fig. 231). Les males n'apparaissent qu'enjuin-juillet dans les localites de montagne, plustotdanscelles debassealtitude ; onpeutaussi lesobtenirparelevage maisil arriveque certaines colonies ne produisent que des reines. Pourune meme espece, la variabilite interindividuelle (intracoloniale) ou intraspeci- fique (d'une colonic ou d'une localite a I'autre), peut soulever des problemes de determi- nation ou de validite des taxons (Lopez, 1991a, b).J/ivant dans des milieux modifies par I'homme et le paturage, done ecologiquement instables, les populations subissentdes pres- sions de selection changeantes dans I'espace et le temps, qui se traduisent sur le plan mor- phologique par une grande variabilite des caracteres exteiTies comme la sculpture du tegu- mentou sacoloration. En regie generale, les populations de milieux froids et humides sont plusrobustes etoffrentun aspectplus sombre, plus matetplus fortementsculpte, avec sou- vent un surdeveloppement de la reticulafion, des rides et meme des epines, que celles des lieuxaridesetchaudsquipresententaucontraire untegumentplus lisse, plus luisantetsou- ventde teinte plus claire. A cette microvariation ecogenetique s'ajoute la variation geogra- phique a large echelle qui permet de definir les sous-especes (groupes de populations peu- plant une aire definie). Manuscritacceptele 12-XI-1996. 90 H.CAGNIANT - CLE DES TAXONS I. Les numeros entre parentheses places avant les noms renvoient aux taxons du cata- logue. Abreviations utilisees : Long. : longueurcorporelle totale ; lat : largeur maximum de la tete emnaxaririmeuremddeusyneouexud;LpsetciAoaltai:relovnugudeeurdedsusussc/alpaet//;aIfpp;/Lltaet/l:alta:rgleounrgudeuurpodsetpleatitoeitee//llaatt;; IIpned/leapt.::lianrdgiecuer desepines(rapportlongueurdeI'epinedustigmatepropodealaI'extremitedeTepine/distancedustig- mateaubordposterieurdupropodeum,selonBuschinger, 1966) ;Indoc. : indicedesocelles(males) (diametre de I'ocelle anterieur/distance entre lesocelles posterieurs). Pourchaque rapportpresente, on a mesure au minimum 15 individus dans lecasd'ouvrieres et 6 pour les males ou reines (saufindication contraire). De meme, saufindication contraire, les caracteres presentesdans lacle concementles ouvrieres. Cle de determination des Tetramorium du Maroc 1. Ssocyaepuex,desptarsioslaentenlelbonogrd(foicgc.ip1i3t,al14;).noLeoundg,peotuivorlaiierreep:l2u,s8-l3o,n5gmqume.lTaorguet;Ig'aasvtarnet corpsetlesappendicesrougebrunatre, seul legastreestnoiravecune mincebor- dureposterieuredes segment, doree (\)T. sericeiventre - Scape n'atteignant pas le bord occipital ; noeud petiolaire plus large ou aussi largeque long (fig. 4 a 12). Colorationjamais franchementrouge 2 2 . T2a,i5l-l2e,6pemtimte.{lLaotnign,feoruiveruireerae0:,16,9m-2m,)1 m; mmal(eav:e2c,4l-at2,i5nfmermi.eurCeheaz0,l5esmomu)vri:erreeisneet: lesreines. les aretes frontalesdepassentle niveaudes yeux(fig. 1) ; noeud petio- laire apeu prescubique.Colorationgenerale brunjaunatre, lemilieuducorpsun peuplusclairque lateteetlegastre. Malebrunnoir. appendicesjaunes premier : article du funicule ovo'ide ; tete peu ridee (2) T. caldarium - Taille plus grande. Long, des ouvrieres generalement superieure a 2.2 mm (avec latplusgrandeque0,6 mm) : reines (avec latsuperieurea0.7mm)etmales plus grands que 3.5 mm. Aretes frontales ne depassantpas le niveau des yeux (fig. 2. 3). Premierarticle du funicule des males peu ou pas renfle ; surla tete. des rides qui convergent vers lesocelles 3 3. Reines petites (Long. : 4,0-4,2 mm ; lat inferieure a0,8 mm), noires : en vue de dessus, le scutum laisse lesepauleset Favantdu pronotum adecouvert (fig. 16). Tete des ouvrieres avec une dizaine de rides etroites entre les aretes frontales : petioleplusou moinsconvexeenavant(fig.4.5,6). Malepetit(Long. 3.7 mm). noeudpetiolaire massifetarrondi (fig. 22) : 0)T. exasperatum - Reinesplusgrandes(Long, superieurea4,5 mm :latsuperieurea0,8mm),brunes omuenmoeirse'si:llleasiscsuetluemsreepcauoluevsreatdoeucjoouurvserltep(friog.no1t5)u.mTeenteavdaenstoduavnrsiesraepsapnoieuvmaendtieatnree en partie lisse ouentierement ridee (mais dans ce derniercas. les rides sont nom- breusessurlefrontoubienlatailleestsuperieurea3mm).Malesplusgrands Lons. depassant6mm), noeudpetiolaire plusou moins anguleuxdeprofil (fig. 23( a 26) 4 4. Ouvrieres et reines sombres, pouvant depasser une taille de 4 et 6 mm respecti- vement.Ouvrieresasculpture forteenridesepaissesetregulieres.basedu gastre reficulee (majorite des populations marocaines) : epines bien developpees. un peupluslonguesqueleurintervallealabase(fig. 19).Indep. 1,65-1.75 noeuds : ; tendant a etre larges (fig. 10). Chez les reines ils sont distinctement rides (fig. 17). sansespacemedianlisse surlepostpetiole : basedugastresuperficiellement ridee-reticulee. Premier article du funicule des males brievement triangulaire. a peineplus long qu'epais (4) j. ruginode ; 1 Les TetramoriumduMaroc 9 - Pascescaracteresreunis.Silasculpturedesouvrieresparaitforte,leurtaillegrande (Long, depassant 3 mm) et leurteinte sombre, les epines sontalors plus courtes quelamoitiedeleurintervaljebasal(fig. 20, 21),Indep.:\,\0-\,40;dessusdes noeuds generalement pourvu d'une plage lisse ou reticulee mais sans rides dis- tinctes basedugastre toujours lisse. Reines brunesounoires, noeudsdu petiole ; pouvantetre larges maisconfusement sculptesou milieudupostpetioleenpartie lisse(fig. 18). Premierarticle du funiculedes males nettement plus long qu'epais 5 5. Ouvrieres depassant 3 mm ; tete avec 12-15 rides entre les aretes frontales ; dos du thorax couvert de rides longitudinales a peu pres droites, sans anastomoses ; noeud du petiole plus ou moins convexe devant, 1,5 fois plus large que long au maximum dessusdesnoeudsreticuleouavec uneplage lisserestreintealapar- ; tie mediane (fig. 7, 8, 9). Chez les reines (especes connues) le scutum recouvre presquetotalementlesepaules.Plaquesous-genitaledesmales(especesconnues) avec une pointeausommet(fig. 38) (5) T. (supersp.caespitum) - Ouvrieresnedepassantguere3 mm(siellessontplusgrandes, lateteesttoujours lisse en arriere) ; sur le thorax, les rides sont attenuees et la reticulation domine ou s'efface ; avantdu f)etiole peuconvexe, plan, voire unpeuconcaveet 1,7 a2 foispluslargequelong ;dessusdesnoeudslisse,seulementreticulesurlesbords (fig. 11,12).Chezlesreines,lescutumlaisselesepaulesadecouvert-Plaquesous- genitale des malesarrondie ausommet(fig. 39et40) 6 6. Tete des ouvrieres avec surle front, une vingtaine de rides longitudinales recti- lignes qui ne s'attenuent pratiquement pas en allant vers I'occiput ; thorax fine- mentrideenlongetreticule,pouvantdevenirlisseau milieududos. Reinesavec la tete un peu plus longue que large (Lte/lat : 1,03-1,07) : scutum ride enmlmong saufen avant. scutellum ride lateralement ; assez petites (Long. : 4.8-5,8 ; lat 0,90-0,96 mm). Valve exteme des males pourvue d'une apophyse denti- : forme (fig. 35) ; scutum plus ou moins strie en long dans sapartie mediane (6) T. biskrense - Tetedesouvrieres avec unequinzainederidessurle front, s'ecartanteneventail versI'occiputoilelless'attenuentoudisparaissent,laissantI'arrieredelatetelisse thorax plus ou moins ride en mailles et reticule, pouvantparfoisdevenirenpar- tie lisse. Tete des reines en general plus large que longue {Lte/lat : 0.93-1,01) : scutumfaiblementride,I'avantetlescotesrestantlisses.scutellumlisse :petioles peusculptesdessus(fig. 18) : Long. : 6.2-7,0(to: 1,00-1.12 mm). Valveexteme des males sans apophyse dentiforme (fig. 37) (vues par i'arriere, les deux valves ont I'aspectdes mords d'une tenaille) scutum en grande panic lisse, seulement ; quelques stries dans saregion medio-basale (7) T. (supersp.semilaeve) Remarques. - T. exasperatum, T. biskrense et T. (supersp. semilaeve) sont les trois pluscommunes. En ['absencede sexues, on reconnaitrasemilaeveparsatete plusou moins lisseaI'occiput,alorsque lesridesnes'attenuentpasenarrierechezlesdeuxautresespeces. T. exasperatum n"aqu'unedizainede ridesespacees etdivergentes surle front ; T. biskrense en a une vingtaine. serrees et paralleles. -CATALOGUE SYSTEMATIQUE, II. REPARTITION GEOGRAPHIQUE ET POPULATIONS, MILIEUX DE VIE. 1) Tetramorium sericeiventre Emery, 1877. Repandu dans toute I'Afrique. surtout communau suddu Sahara,jusqu'auTransvaal Madagascar Abyssinie Arabie. Kairouan ; ; ; (= T. sericeiventrearenaria Santschi. 1918) et autres localites de Tunisie. Biskra ; retrouve pres de Tiznit et au sud de Goulimine (Delye. com. person.). 2) Tetramorium caldarium (Roger, 1857). Outre ceux de la cle. cette espece se dis- tingue par les caracteres suivants : chez les ouvrieres, la tete estfmementridee-reticulee, la pilosite du dos fine ; les reines ont le scutum et le scutellum rides en long, la base du gastre : CAGNIANT H. superficiellement reticulee chez les males, les rides sont rares sur le tete ou la reticulation ; domine, alitronc at noeuds lisses. Espececosmopolite,introduitedanslesvilles(Marrakech,Agadir) ;jardins,terrasses, bacs a fleurs. 3)TetramoriumexasperatumEmery, 1891 (=r zahraeSantschi, 1923).Lesouvrieres se reconnaissentaux rides de latete assez ecartees les unes des autres (10 a 12 surle front), s'ecartanteneventailjusqu'aI'occiput ; lethoraxestsinueusementrideen mailles avec une forte reticulationdanslesinterridesetsansespacedorsal lisse ; surlepropodeum, de petites rides descendentjusqu'entre les epines qui sont courtes mais aigues (fig. 5) ; milieu des noeuds lisse. Les reines ont la tete et Falitronc entierement rides en long, la reticulation n'apparaissantbienqu'entrelesepinesauniveaudupropodeum;noeudspeuelargis(LpeAat: 0,38-0,43 IppAat 0,49-0,54), lisses dessus. ; : Variations.-Lesouvrieresdespopulationsmarocainesdelieuxplutotseesetchauds (= ssp. acutiseta Santschi, 1921a, decrite de Larache et Essaouira) ont la tete et le gastre n0oo,'i35r08s-,0ml,ma3)4m.i;-LIceposprAppasotpruo:lu0ag,te3ia8ot-nr0se,4od3ue)jl;aoulcanaaltitatrieelsle;plrleeussstnehoupeemutididsteess(onLetotn/pgol.uutpo:lt2u,gs2l-of2br,ou5ildemeusmxo(n:ftilga.lte6m)cao(xrLippsmeaAblaretun: noir (comme dans la «forme typique») ou noir avec les pattesjaunatres (cas de la popula- tion du Sirwa) ; le neudpetiolaire tend adevenirplus large et moins convexe en avmanmt (fig. 5) (LpeAat : 0,33-0.37 ; IppAat : 0,40-0,44) ; taille plus forte (Long. : 2.3-2,7 ; lat jusqu'a0,65 mm). Descriptiondumale(inedit). -Long. : 3,7 mm [un seulexemplaireconnu (macollection)] : longueurde I'aile anterieure : 3.2 mm. Tete. alitronc et noeuds noirs, mats, densement rides-reticu- les dbias, tarses et gastre d'un brun plus clair, luisants. Sur la tete. les rides de trace irregulier. conv;ergentverslesocellesquisonttrespetits(Indoc. :0,2).Encontrepartie.lescapeestgrand(Lsc/lat: 0,78) premierarticle du funicule presque deux fois plus longqu'epais, un peucupuliforme. second a'pein;e plus grand que les deux suivants. Propodeum anguleux.fortement carene a sa courbure ; noeuddupetiolegros, arrondidessus (fig. 22)etpresqueaussi largequele postpetiole. lequelest 1.8 fois plus large que long. Plaque sous-genitale triangulaire : stipes de la valve externe replie vers I'interieuretretoume vers le haut (fig. 36) : digitus de lavalve moyenne tres arrondi (tig. 28). Repartitionetmilieuxdevie.-Decritd'AinDraham(Tunisie) ;Atlastellien(Kabym- ldiaen,sAllgeeMrooiyse),nAAutrlaesseettleAtHlaaustsAathlaarsi,ejnuesnquA'lag2er6i0e0.mAuauMSairrowca,.dCehefmOicnes,anbojrudssqud'eac2ul0t0u0res, paturages. matorrals, lisieres etclairieres des forets. steppes d'altitude ; rare ou absent sous les arbres. Niche generalement dans des microbiotopes assez humides ou dans le sable et assez profondement dans le sol. En automne, le nid contient beaucoup de petites graines. 4) Tetramorium ruginode Stit?, 1917 Tetramoriumruginodemarocana Santschi, 1921, stat.n. (7; caespitiim st./ero.vvar. marocana Santschi 1921b : T.ferox si.forte var. marocanum Santschi, 1936 : noms non valides). Redescription. -Ouvrieres. Long. : 2.8-4.7 mm. Base du gastre reticule : reticulaUon bien visible entre les rides (lesquelles de ce fait, ressortent moins) sur la tete et le thorax: pilosite abon- dante, fine blanche, pointue au bout (fig. 19). Chez les plus grands individus. les noeuds peuvent devenirpresque deux fois plus larges que longs (Lpe/lat : 0.34-0.43 ; Ipp/lat : 0.41-0.49) ; ils portent des soies incurvees. longues (jusqu'a0.2 mm) etnombreuses (unedouzaine surle petiole, une ving- taine surle postpetiole en vue dedessus). tete et aRleiitnreo.ncLonnegt.te:m5e.n9t-6r,i2demsmen: llaotng:,1,re1t0i-c1u,l2a0timomn.enNtorierel,esfurniidceuslemoetintasrsdeisstjianucntaetrqesu,elcuhiseazntlees; ouvrieres. Noeuds petiolaires tres elargis, gamis de grandes soies : le premieren ecaille epaisse. le second 2.6 fois plus large que long (Lpe/lat : 0,51-0,57 : IppAat : 0,62-0.69) : dessus, les rides sont Les TetramoriumduMaroc 93 confuses,plusoumoinscirculaires.Basedugastreridee-reticulee.Ocellespetits(Indoc. :0,3);epines triangulaires, assez fortes iindep. : 1,45). NoiraveMcallees,a[pupnensdeuilceesxepmlpuslacilariers(.mlauicsoalnlt.ecStiuorn)l]a.teLtoe,ngle.s:r5id,e1s2emnmmai;l(lleosngc,ondfeluI'eanitlevaenrts.l:es5,o4cemlmle)s.. Scutum ride en V sur sa partie mediane, les bords restant lisses ; scutellum et propodeum confuse- amiennsitqruideesl-ersetciacpuele(sLs;cn/olaetud:s0,s4u2r)to;uptrreemtiiceurleasr,tircildeesdufafiubnliecsu:legatsrtiraengluislsaei.reO,cegluleerseppeltuitssl(oInngdoqcu.'ep:a0i,s4,) second aussi grand que les trois suivants reunis. Petiole anguleux, a peu pres triangulaire de profil (fig.24),asseznettementpedoncule;postpetioleunpeumoinsdedeuxfoispluslargequelong.Plaque msoouysengenneitbarlieetvreimaenngtuldaiigriete(efig(.fig4.1)27);.valve exteme lobee au niveau de I'apophyse (fig. 34) ; valve Fig. 1 a 3. tetes d'ouvrieres vues de face. - 1. Tetramorium calclariiim. - 2. T. caespitum. - 3. T. semilaeve atlante. -Fig.4. T. exasperatum. profiide I'ouvriere.-Fig. 5 a 13. petiolesd'ouvrieres.-5, T. exaspe- trautmuma.ltefronramnes.«-ty1p0i.qTuer..u.g-in6o.dTe.meaxraoscpaenraa.tu-m11a.c7u"t.isebtiask.re-ns7.e.T.-fo1r2t.e.T.-s8e.miT.laceaveespaitllaunmt.e.--9.13T.. cT.aesseprii-- ceivenire. - 14. 7". sericeiventre. profilde Touvriere. Echelle : 1 mm. Variations. - Les populations de lieux froids et humides (par exemple au Mischlif- fen, volcanpres d'Ifrane. 2000 m) sont sombresetsculptees ; lareticulation s'etend surtout le tiers anterieurdupremiertergite du gastre des ouvrieres. En climatplus sec ou plusdoux. Fomementation s"attenue. la teinte devient plus brune, la reticulation se restreint au som- met du gastre (parexemple pres de Larache, Santschi. 1921b : 170 et obs. person.), surtout en milieu ouvert. Milieux de vie. - Niche plutot en milieux forestiers pres du littoral (comme a la Mamora. 12(3m)oudanslaMeseta(regiond'Oulmes, 800m). AssezcommundansleMoyen m Atlasjusqu'a 2000 : clairieres, matorrals, steppes a xerophytes epineux, ermes et patu- rages. Plus localise dans le Haut Atlas (plateau du Yagourt. au sudd'Asni. 2100 m) et dans rAtlas de Midelt(cirquede Jaffar, 1800 m). Niden dome dedebris vegetaux, toujoursdans des micromilieux pas trop sees. 94 H. CAGNIANT Tetramorium ruginoderuginode Stitz. Base du gastre plus ou moins striee, parfois presque lisse, chez les ouvrieres et les reines ; reticulation peu marquee entre le rides qui apparaissentfortes etepaisses ; pilositejaune. Comme chez lasous-especemarocana , pre- sente des variationsde sculpture, carEspadaleratrouveenCastille (Province de Palencia) des exemplaires avec le gastre aussi fortement strie que ceux du Moyen Atlas (com. per- son.) ; Lopez (1991a : 35 fig.2) signale des variations individuelles dans la striation du gastre chez les reines et les ouvrieres d'une meme colonie. Repartition, milieux de vie. - Espagne meridionale, orientale et centralejusqu'a Badajoz, Madrid et Burgos, Catalogne, Portugal lieux humides en Andalousie (Tinaut, ; 1991). On le rencontre dans toutes sortes de milieux modifies par Fhomme, commun dans les cultures de cereales (Tinaut, 1991 Cammel etai, 1996). Catalogne fran9aise region de Banyuls, Perpignan, Corbieres orien;tales (Sommer & Cagniant, 1988). Tanger:(terrain vague, en ville) et Ceuta (bordde route) au Maroc, probablement a la suite d'une introduc- tion. 5) Tetramorium (supersp. caespitum). Rassemble les especes de la region holarc- tique : T. caespitum, T.forte, T. impurum (Foerster, 1850) et une nouvelle espece a decrire de la region rhenane (Schulz, com. person.), morphologiquement tres voisines. Tetramorium caespitum alternans Santschi, 1929, stat. n. (T. caespitum var. alter- nans Santschi). -Ouvrieres. Long. : 3,0-3,4 mm. Lareticulation tegumentaire est tres mar- quee entre les rides, ce qui donne un aspect mat a tout Favant-corps dessus des noeuds ; reticule, ride surles bords, sansplage lisse nettedessus(fig. 9). Teteetgastre brun noir, mi- corps brun rouge, pattes et antennes brunjaune, la moitie apicale des femurs et des scapes devenant presque noire. Sexues inconnus. Nous considerons cette forme comme une sous- espece de caespitum, endemique du Maroc. Decrite de Rabat. Retrouvee dans la region dTfrane (1500-1600 m) et au col du Zad (2100 m) en pelouses au niveau de lacedraie, mais aussi a Beni Mellai (jardin, 520 m), aux cascadesd'Ouzoud(presd'Azilal, 750m)etdanslaregiondeKhenifra(1450m)endiverses formations herbacees. Tetramoriumcaespitumcaespitum (L., 1758)(Caracteresrelevessurdesexemplaires provenant uniquement du Maroc). - Ouvrieres. Long. : 2,6-3,5 mm. Reticulation peu dis- tincte entre les rides, aspect luisant ; dessus des noeuds avec une grande plage lisse. seuls les marges sont reticulees avec quelques ridules (fig. 8). Corps brun rougeatre a brun noi- ratre, pattes et antennes roussatres. - Reines. Long. 7,8-8,5 mm lat 1.20-1,40 mm. Le : : : mesonotum en grande partie lisse, de faibles rides a la base du scutum et sur les bords du scutellum. -Males. Long. : 6,8-7.4 mm. Dos en grande partie lisse. Ocelles assez gros find oc. : 0.55-0,62). Petiole mousse etallonge (fig. 23). Apophyse de lavalve exteme en pointe tres nette (fig. 33) ; valve moyenne epaisse. le digitus un peu detache (fig. 31). L'espece est repandue aujourd'hui dans tout I'Hemisphere nord. Introduit au Maroc dans les ports de I'Atlantique et a Tanger. Certaines souches marocaines proviennent peut etre des USA (« tramp species ») carcette fourmietaittres abondante surlesquais de Casa- blanca(etaussideTunis)apreslesdebarquementsamericainsdurantlasecondeguerre(Ber- nard, com. person.). Omnivore et envahissante, constitue des societes tres populeuses et probablement monogynes. Populationde Talassemtane. -Ouvrieres. Long. 3,0-3.4 mm. Corps brun rougeatre : clair ; pattes et antennesjaunes. Une quinzaine de rides assez etroites entre les aretes fon- tales (environ douze chez caespitum typique) sur le thorax, la sculpture s"attenuejusqua ; laisser une petite plage lisse en arriere du mesonotum des plus grandes ouvrieres (pas de plage hsse sauftres rares excepfions. meme si Tomementation s'efface un peuen arrieredu m8,e0smonmo.tSucmucthuemzrceaceosupvirtaunmttleyppirqouen)ot;udmescsousmmdeescnhoeezucdaseslpairtguemm.enTtoulitsslee.m-eRseoinnoe.tuLmonlgis.se: LesTetramoriumduMaroc 95 et luisant ; dessus des petioles confusement rugeux, avec une petite zone mediane lisse. - Male inconnu, ce qui laisse ladetermination incertaine. LeJbelTalassemtane (sommet a 1940 m) forme Tune des cretes de ladorsalerifaine et porte une foret de « Sapins du Maroc » (une sous-espece d'Abiespinsapo ou une espece a part entiere, selon les auteurs). Cet arbre qui n'existe pas ailleurs que dans le Rif, repre- sente laformeendemique marocaine d'un groupe de sapinsrepartis surunegrande airedis- loquee, vestigede laperiode glaciaire, autourde laMediterranee (Metro, 1958). Le Tetra- morium est relativement abondant vers 1750 m (sous-etage frais-humide Germani & M'HiRiT, 1980ou froid-humide : Barbero & Quezel, 1975), dans lesclairier:es de la sapi- niere d'ailleurs assezclairsemee. Vu le caractere original et I'acces difficile de I'endroit, sa presence ne semble pas resulter d'une introduction (du moins recente) mais representerait plutot une forme endemique (peut etre vestige de I'aire glaciaire comme la sapiniere qui 1'abrite),ayantalorsvaleurdesous-espece.Sonexistenceseraitaconfirmerend'autresloca- litesduRifcommeleJbelTissouka(sommeta2122m)dominantChaoueneouleJbelTazout (au dessus de Talembote, sommet a 1725 m) qui portentegalement des sapins. Fig. 15et 16,aiitroncetpetiolesdesreines.- 15. T. biskrense.- 16. T.exasperatum. -Fig. 17et 18.petiolesdes reines.- 17. T. ruginodemarocana. - 18. T. semilaeveatlante. -Fig. 19a21. protllsd'ouvrieres.- 19. T. ruginodemarocana. -20. T. caespitum. -21. T. semilaevedepressa. Echelle : 1 mm. TetramoriumforteForel, 1904. Selonlesauteurs,estconsideresoitcommeunebonne espece, soitcomme une sous-espece regroupantlespopulationsd'Europe meridionale de T. caespitum (Casevitz-Weulersse, 1990 : 420). Le caractere distinctifchez les ouvrieres se troumvemsur les noeuds oil la plage lisse est reduite a la ligne mediane (fig. 7) ; Long. : 2,9- 3,8 (surdes exemplaires de laregion toulousaine). Chez les males, les valves extemes sont semblables a celles de caespitum et les valves moyennes restent assez similaires (fig. 30). Signale de Tanger (Santschi, 1921b : 170) 1 ouvriere, tout a fait semblable au type de Forel ». Non retrouve depuis. 6) Tetramorium biskrense Forel, 1904. (= T. caespitum var. oxyomma Karawajew, 1912). - Ouvrieres. Long. 2,5-3,0 mm yeux developpes (grand diametre de VoexVLte : ; : . 96 H. CAGNIANT 0Ip,p2/1l-a0t,2:20),3;9p-e0t,i4o4l.e-geRneeirnaelsemaevnetculnespenuoecuodnsveasxseezenlaarvgaenst((ffiigg.. 1151));;LLppee/Alaatt:: 00,,4302--00,,5348 ;; Ipp/lat 0,53-0,66. : Complement a la description du male. Long. : 5,6-6,3 mm. Brun noir a noir, appendices jaunes, assez luisant. Rides de latete bien dessinees, convergentes vers les ocelles, interrides reticu- les ; scutum faiblement ride en long dans sa partie mediane, scutellum de meme, propodeum avec quelques ridules ou lisse ; noeuds plus ou moins rides reticules mais avec une plage lisse sur le devant, gastre lisse. Ocelles assez gros findoc. : 0,40-0,46) ; scape court (Lsc/lat : 0,42-0,45), pre- mierarticledufuniculeunpeurenfle,secondaussi longquelestroissuivants. Noeuddupetioleassez has, anguleux (fig. 25) ; postpetiole a peu pres deux fois plus large que long. Plaque sous-genitale presque semi-circulaire a Tapex (fig. 39) ; valve exteme pourvue d'une apophyse dentiforme (fig. 35) ; valve moyennepresquepas decoupee (fig. 29). Fig. 22. prot'il du male de T. exasperatum. - Fig. 23 a 26. petiolesdes males. - 23. T. caespitum. -24, T. mgi- fnmooortydeee.nmn-ae3rs1o..c-aT.n2ac7..ae-Ts.p2in5ti.ugmTi..nc-bdi3es2k.mreaTnr.soesc.eam-inial2a6ie.dvieT.:adtsilegaminittules.a)e.Evce-hea2lt8ll.aenTt.:e0.e.x5Eacsmhpmeel.rlaetu:m.1 m-m2.9.-T.Fibgi.sk2r7enase3.1-. 3v0a.lvTes Repartition. - Tunisie, introduit dans I'lle de Lampedusa Sicile (a confirmer) : ; Hautes Plaines et Atlas Saharien algeriens. Surtoutdans le Haut Atlas au Maroc, de 10{X)a m 2200 : plus raredans 1'Atlas de Beni Mellal etle Moyen Atlas, plutoten milieux sees, sur calcaire ou sable, entre 800 et 2000 m ; peut descendre jusqu'au littoral sur la cote atlan- tique (environs d'Agadir). Variations. - L'espece apparait comme assez variable tout au long de son aire de distribution qui s"etend sur des zones bioclimatiques bien differentes les divers morpho- ; typesnecorrespondentpasadeszonesgeographiquesdeterminees,aussineretiendronsnous pas de sous-especes. Les populations vivant en bioclimat aride sont semblables a la forme typique decrite de Biskra (Algerie). Les TetramoriumduMaroc 97 -Lacoloration peutdevenirplus claire, brunjaunatre, et I'aspect plus lisse [rides de la tete plus faibles, plage dorsale plus etendue (= T. biskrense ssp.jarbas Cagniant, 1970, syn. n. ; decrit de Kairouan = T. caespitum st. punicum \ar.jarbas Santschi, 1921c, non valide)]. Nous I'avons trouvee sur la cote atlantique au sud d'Agadir, vers Taroudannt (260 m) mais aussi sur le versant oriental du Sirwa (1700 m) et au Saghro (1600 m) ; Atlas d'Ain Sefra en Algerie (Cagniant, 1970 430). : -Enbioclimatsaharienet/ousursable,ontrouvedesexemplairespratiquementnoirs, luisants, plus fortement sculptes (mais la plage dorsale lisse persiste) (= T. biskrensis var. kahenae Menozzi, 1934, syn. n. ; T. caespitum st. biskrensis var. kahenae Sanstschi, 1918, deKairouan,non valide) ;regiond'Ouarzazat, 1100m,ErRachidia(1050m),routed'Erfoud (1000 m), vallee du Draa (1300 m), mais aussi littoral atlantique pres d'Essaouira. Fig. 33 a 37. valvesexternes des genitalia males. - 33. T. caespitum [ap : apophyse). - 34, T. ruginode inaro- cana. - 35. T. biskrense. " 36. T. exasperatum. - 37. T. semilaeve atlame. Fig. 38 a41. plaques sous- genitales.-38. T. caespitum. -39. T. biskrense. -40. T. semilaeveatlame. -41.T. ruginodemarocana. - En bioclimat semi-aride, lacoloration devient generalement brun sombre et le dos entierementreticule ouconservant une petite plage lisse (= T. mauriim. st. tingitanum Sant- schi. 1929, syn. n. : T. caespitum st. maura var. tingitana Santschi. 1921c, decrit de Rabat, non valide) : environs de Rabat (embouchure du Bou Regreg). environs de Safi et de Fes ; ces morphotvpes se maintiennent sans grandes variations en montagne humide ou subhu- mide environs d'Ifrane (1500 m), Tizi-n-Test (1900 m), Sirwa occidental (2100 m), Haut : Atlas central (2200 m). Milieuxde vie. - T. biskrense habite les paturages, matorrals. forets claires, steppes : nids polygynes. avec seulementquelques centaines d"ouvrieres, etroits etprofonds sous les pierres. II ramasse des graines qui sont entassees dans les chambres superficielles, mais depece aussi les cadavres d'insectes ou butine le nectar des fleurs. Sexues des le mois de mai en biotopes chauds apres I'essaimage enjuin. on a trouve en .Algerie, des reines iso- ; 98 H.CAGNIANT lees sous las pierres, mais aussi pargroupes de 3 ou 4, accompagnees ou non de quelques ouvrieres, ce qui suggere differents modes de fondation des nouvelles colonies. 7) Tetramorium (supersp. semilaeve). Rassemble diverses especes reparties surtout le pourtour mediterraneen, en particulier au Moyen Orient et en Asie Mineure qui seraient I'aire ancestrale du taxon (les caracteres de la cle et ceux notes ci-dessous ne conceraent que les formes existantau Maroc). Ouvrieres Long. 2,4-3,2 mm. Yeux plus petitsquechez biskrense (diam. OQxVLte : : : 0,18-0,20). Noeuds plus ou moins elargis (Lpe/lat 0,30-0,35 Ipp/lat 0,36-0,41), celuidu : ; : pIeptpiAoalte:g0e,n4e4r-a0l,e5m6.en-tMpallaensou: Lsounbgc.on:c5a,9v-e6,d6evmamnt;(fpiegt.io1l2e).co-urRteietnemsou:sLspeeA(afitg.: 206,)3.6-V0a,l4v2es; moyennes petites et ramassees (fig. 32). T. semilaeve semilaeve Andre, 1883 (decrit des Pyrenees Orientales) se retrouve 5a et la au Maghreb, introduitdans les villes (Santschi, 1921c 428-429) nous I'avons note : ; a Marrakech, identique aux exemplaires de Banyuls (RO., France). Sur la dorsale riffaine (Talassemtane, Ketama, entre 1500et 1800m), on rencontre uneformerappelantbeaucoup le semilaeve de Banyuls, mais presquejaune (a rapprocher de ce qui a ete obser.e pour T. caespitum). Outre la forme nominale, on distingue au Maroc trois sous-especes, chacune tres variable autourd'un morphotype « moyen ». T.semilaeveatlante Cagniant. 1970(T. caespitum st.punicum var. atlantis Santschi, 1918, non valide) rassemble les populations des Atlas algero-tunisiens (Cagniant, 1970 : 430)etmarocains. Lesouvrieres sontbrun-jaune, avecdes rides frontalesencoredistinctes, s'effa^anten divergeantversI'occiput ; les genitaliamales ne differentpas sensiblementde ceuxdu semilaeved'Europe. Surlesexemplaires provenantde localites de haute montagne froide, les rides de la tete sontplus fortes, atteignant presque I'occiputet lateinte s'assom- brit un peu (Haut Atlas central, 2300 m Atlas de Midelt, 2050 m Anti Atlas d'Irherm, ; ; 1900 m). T. semilaevejugurtha Menozzi, 1934(T. caespitum st. semilaeve var.jugurtha Sant- schi, 1921c, non valide ) (= T. semilaeve var. gaetulum Santschi, 1936, syn. n., decrite de Dar el Hamri, entre Sidi Kacem et Kenitra, 50 m), occupe le littoral nord-africain et les plaines, 1' ile de Pantelleriaet Palerme (Baroni Urbani, 1971 143). La tete des ouvrieres : est a peine striee ridee sur le front et lisse sur la moitie, voire les deux-tiers posterieurs ; le troncestfinementride reticule, mais sansplagedorsale lisse lacouleurvadubrunjaunatre ; au brun rougeatre. Ce morphotype se rencontre communement sur le littoral tangerois et mediterraneen. Chez les populations habitanten bioclimat semi-aride chaudou tempere de laregion cotiere oceanique, surtout en milieux sees (parexemple le sable dunaire de plage) lateteredevientplusoumoins ridee"'(maisavec toujours I'occiputlisse), brun rouge sombre ainsi que le gastre, la mi-corps restantjaunatre, plus claire. T. semilaeve depressa Forel, 1892. Decrite des Canaries une forme tres similaire ; retrouvee sur la cote atlantique au sud d'Agadirjusque dans la basse vallee du Draa occi- ; put, promesonotum et dessus des noeuds lisses, epines petites (fig. 21). Nous maintenons cette forme dans semilaeve, les males n'en etant pas encore connus. Milieuxdevie.- T. semilaeveesttres frequentpres des cultures, dansles lieux patu- res, matorrals et partout ou s'exerce Faction des hommes et des troupeaux (generalement en compagnie de Pheidolepallidula (Nyl., 1848) et de divers Messor, Tapinoma ou Mono- morium). En foret, il ne s'installe que dans les parcelles deboisees et ne peut penetrer sous un couvert dense. Les societes sont generalement polygynes et peuvent devenir tres popu- leuses omnivores, prenant graines. fetus, cadavres d'insectes etmeme des proies vivantes ; peu mobiles comme des chenilles ou des termites, ou lechant le nectar des fleurs ou les

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.