Description:Au tranquille trot de son lourd cheval, suivi de deux gendarmes, Jacques Jozon, brigadier à la résidence de Montchevrier, rentrait au logis, ce soir-là, vers sept heures. Éreinté, le brave Pandore. Depuis le matin, il battait la montagne à la poursuite des malandrins. De son inutile promenade, il rapportait, en même temps qu’un peu de dépit, beaucoup do fatigue et un creux profond dans l’estomac. Le cheval, un grand diable d’alezan, haut sur jambes, n’était ni moins affamé, ni moins las que le cavalier.