Devant les membres ahuris de son club, le duc d’Eversleigh annonce qu’il renoncera bientôt au célibat.
— Une épouse est un mal nécessaire. La première débutante venue fera l’affaire. Dans un mois, l’affaire sera bouclée.
— Un mois ? Impossible ! assurent ses amis.
— Pari tenu, réplique le duc, très sûr de lui.
Il ignore que, pour faire taire les mauvaises langues qui la traitent de garçon manqué, Mlle Henrietta Tallant a parié qu’elle décrocherait une demande en mariage dans les plus brefs délais ‒ proposition qu’elle n’a pas du tout l’inten¬tion d’accepter. D’autant qu’elle a choisi l’inaccessible duc d’Eversleigh, ce paon vaniteux qu’elle va se faire une joie de ridiculiser…