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Le discours second en allemand et en français: analyse contrastive et traductologique PDF

352 Pages·2017·1.63 MB·French
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Le discours second en allemand et en français: analyse contrastive et traductologique Caroline Pernot To cite this version: CarolinePernot. Lediscourssecondenallemandetenfrançais: analysecontrastiveettraductologique. Linguistique. Université Nancy 2, 2007. Français. ￿NNT: 2007NAN21022￿. ￿tel-01752860￿ HAL Id: tel-01752860 https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01752860 Submitted on 29 Mar 2018 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur. Ceci implique une obligation de citation et de référencement lors de l’utilisation de ce document. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite encourt une poursuite pénale. Contact : [email protected] LIENS Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4 Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10 http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm UNIVERSITE NANCY 2 UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE DE LANGUES ET CULTURES ETRANGERES ATILF (UMR 7118 Université Nancy 2 / CNRS) Le discours second en allemand et en français : analyse contrastive et traductologique Die Rededarstellung im Deutschen und im Französischen : eine kontrastive und übersetzungswissenschaftliche Untersuchung Thèse en cotutelle présentée en vue de l’obtention du Doctorat en Etudes Germaniques (arrêté du 7 août 2006) par Caroline PERNOT sous la direction de Monsieur René METRICH, Professeur à l’Université Nancy 2 et de Monsieur Jörn ALBRECHT, Professeur à la Ruprecht-Karls-Universität de Heidelberg soutenue le 30 novembre 2007 devant un jury composé de : Monsieur Jörn ALBRECHT, Professeur à la Ruprecht-Karls-Universität de Heidelberg (co-directeur allemand) Madame Heidi ASCHENBERG, Maître de conférences habilitée à l’Eberhard-Karls- Universität de Tübingen Monsieur René METRICH, Professeur à l’Université Nancy 2 (co-directeur français) Madame Marie-Hélène PERENNEC, Professeur à l’Université Lumière Lyon 2 Monsieur Marcel VUILLAUME, Professeur à l’Université de Nice Sophia Antipolis Monsieur Raymund WILHELM, Professeur à la Ruprecht-Karls-Universität de Heidelberg - 1 - Remerciements Je souhaite exprimer ma gratitude aux personnes qui m’ont accompagnée tout au long de ce travail, et plus particulièrement à Monsieur René Métrich, pour sa disponibilité, sa critique bienveillante et son soutien, Monsieur Jörn Albrecht, pour son accueil à l’Institut de Traduction et d’Interprétariat, ses conseils et ses encouragements, Anna Körkel, Sarah Schimke, Anneliese Vonbank et Katrin Zuschlag, qui ont patiemment répondu à mes questions, Marie-Madeleine Leroy, qui a relu ce travail, mes collègues du lycée Yourcenar d’Erstein, de l’Université Nancy 2 et de l’Université de Haute-Alsace pour leur accueil chaleureux, l’ATILF et le DAAD pour leur aide. Mes pensées vont à Emmanuel, qui a réalisé avec moi ce projet, à mes parents, pour leur affection et leur soutien, à ma sœur, à ma belle-famille, à ma grand-mère et à mes amis. Il ne m’est pas possible de nommer ici toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont une place dans ce parcours. - 2 - Sommaire INTRODUCTION ___________________________________________________ 6 SECTION I : DEFINITIONS, OBJECTIFS ET METHODOLOGIE_____________ 14 1 Le discours rapporté____________________________________________________14 1.1 Aperçu historique____________________________________________________14 1.1.1 L’héritage de l’Antiquité___________________________________________15 1.1.2 Les grammaires classiques _________________________________________17 1.2 La linguistique de l’énonciation_________________________________________19 1.2.1 L’énonciation____________________________________________________19 1.2.2 La proximité du discours rapporté avec d’autres constructions énonciatives___25 1.3 Le cadre d’analyse du discours rapporté __________________________________26 1.3.1 Approches morpho-syntaxiques _____________________________________27 1.3.2 Approches énonciatives d’Authier-Revuz et de Ducrot ___________________28 1.4 Schémas énonciatifs des principaux genres________________________________38 1.4.1 Le mode direct___________________________________________________39 1.4.1.1 Le discours direct introduit______________________________________42 1.4.1.2 Le discours direct libre_________________________________________44 1.4.1.3 Le discours direct : un corps étranger ? ____________________________46 1.4.2 Le discours introducteur ___________________________________________48 1.4.3 Le mode indirect _________________________________________________53 1.4.3.1 Le discours narrativisé _________________________________________53 1.4.3.2 Le discours indirect régi________________________________________55 1.4.3.2.1 L’indirekte Rede sans subjoncteur ____________________________59 1.4.3.2.2 La place de la subjectivité de l’énonciateur rapporté ______________60 1.4.3.3 L’einführungslose indirekte Rede ________________________________64 1.4.3.4 Le discours indirect libre _______________________________________71 1.4.3.4.1 L’épistémologie du discours indirect libre ______________________71 1.4.3.4.2 L’hybridité_______________________________________________72 1.4.3.4.3 La personne et le temps_____________________________________75 1.4.3.4.4 Les situations de discours ___________________________________80 1.4.3.5 Les frontières du discours rapporté : le point de vue __________________82 1.5 L’approche narratologique_____________________________________________85 1.5.1 Le modèle de Genette _____________________________________________85 1.5.2 Le modèle de Stanzel _____________________________________________89 1.5.3 Bilan des deux modèles____________________________________________91 1.6 Le métadiscours _____________________________________________________92 1.6.1 La terminologie__________________________________________________92 1.6.2 Le continuum du discours rapporté___________________________________94 2 Le cadre contrastif et traductologique _____________________________________99 2.1 L’équivalence de la traduction__________________________________________99 2.2 Les objectifs de la linguistique contrastive _______________________________101 2.3 Les objectifs de la traductologie________________________________________105 2.4 L’interdisciplinarité _________________________________________________109 2.4.1 Les travaux pionniers ____________________________________________110 2.4.2 La complémentarité des deux disciplines _____________________________113 - 3 - 2.4.2.1 La thèse de l’intraduisibilité linguistique__________________________114 2.4.2.2 Langue, discours et texte ______________________________________118 2.4.2.3 L’objectif traductologique, entre prospection et rétrospection _________119 2.5 Conclusion ________________________________________________________121 SECTION II : ANALYSE CONTRASTIVE______________________________ 123 3 Les séquences introductrices ____________________________________________124 3.1 L’effacement énonciatif______________________________________________124 3.2 Les verbes introducteurs primaires______________________________________127 3.3 L’introducteur averbal so_____________________________________________130 3.3.1 Caractéristiques de so N __________________________________________130 3.3.2 Les emplois de so N _____________________________________________131 3.3.3 Les introducteurs averbaux du français_______________________________133 3.4 L’intégration syntaxique______________________________________________136 4 Le mode direct________________________________________________________138 5 Les discours indirects __________________________________________________140 5.1 Les discours indirects introduits________________________________________141 5.1.1 Le choix des modes allemands et des temps français____________________141 5.1.2 L’intégration de la subjectivité de l’énonciateur second__________________146 5.2 Les discours indirects libres___________________________________________147 5.2.1 La compatibilité du discours indirect libre avec le passé simple ___________147 5.2.2 L’intégration dans le discours premier _______________________________156 5.2.3 L’interprétation des discours_______________________________________157 5.3 L’einführungslose indirekte Rede ______________________________________163 5.3.1 L’einführungslose indirekte Rede : un discours indirect libre ? ____________166 5.3.2 Le discours indirect elliptique______________________________________170 5.3.3 Le conditionnel _________________________________________________172 SECTION III : ANALYSE TRADUCTOLOGIQUE________________________ 175 6 Introduction à l’analyse traductologique __________________________________175 6.1 Objectifs__________________________________________________________175 6.2 Le choix et la constitution des corpus ___________________________________176 6.3 Démarche _________________________________________________________180 7 L’inscription des énonciateurs dans le discours introducteur _________________182 7.1 La plurivocalité du discours introducteur_________________________________182 7.1.1 La voix de l’énonciateur premier ___________________________________184 7.1.2 La voix de l’énonciateur second ____________________________________185 7.2 L’introduction du discours second par so N_______________________________187 7.2.1 L’effacement réalisé par so N______________________________________187 7.2.2 Corpus et démarche______________________________________________188 7.2.3 Les différentes équivalences de so N ________________________________190 7.2.3.1 Les gloses__________________________________________________193 7.2.3.2 Les introducteurs de cadre de discours____________________________194 7.2.3.3 Les verbes introducteurs_______________________________________197 7.2.3.4 Les verbes introducteurs avec anaphore et phrase clivée______________203 - 4 - 7.2.3.5 La traduction non lexicale _____________________________________204 7.2.4 Bilan _________________________________________________________205 8 Les discours indirects interprétatifs ______________________________________207 8.1 L’erlebte Rede et le discours indirect libre _______________________________207 8.1.1 L’invariance de l’interprétation_____________________________________208 8.1.2 L’équivalence de la coénonciation __________________________________210 8.2 Discours indirect libre, passé simple et point de vue________________________214 8.2.1 Description des discours indirects libres embryonnaires_________________214 8.2.2 Problématique de traduction _______________________________________217 8.2.3 L’équivalence du discours indirect libre embryonnaire__________________219 9 L’einführungslose indirekte Rede_________________________________________222 9.1 Analyse de corpus littéraires __________________________________________223 9.1.1 Approfondissement de l’équivalence avec le discours indirect libre ________223 9.1.1.1 L’einführungslose indirekte Rede dans le texte cible_________________223 9.1.1.2 L’einführungslose indirekte Rede dans le texte source _______________230 9.1.2 L’équivalence avec le discours indirect elliptique ______________________232 9.1.3 La variation situationnelle et diaphasique_____________________________236 9.1.4 L’einführungslose indirekte Rede partiel _____________________________242 9.2 Analyse d’un corpus journalistique _____________________________________249 9.2.1 Constitution et exploitation du corpus________________________________251 9.2.2 Les genres introduits_____________________________________________255 9.2.3 Le discours direct non introduit et l’îlot textuel ________________________258 9.2.4 Le discours indirect libre__________________________________________261 9.2.5 Le conditionnel _________________________________________________265 9.2.6 Autres ________________________________________________________267 9.2.7 Bilan _________________________________________________________269 10 Bilan de l’analyse traductologique des genres indirects sans introduction______271 CONCLUSION___________________________________________________ 277 BIBLIOGRAPHIE_________________________________________________ 282 I Sources du corpus _____________________________________________________282 II Ouvrages consultés____________________________________________________288 ANNEXES ______________________________________________________ 310 I Corpus traduit de so N _________________________________________________310 II Corpus traduit de discours indirect libre embryonnaire ______________________321 III Corpus traduit d’einführungslose indirekte Rede __________________________323 Th. Mann, Der Tod in Venedig ____________________________________________323 J. Arjouni, Ein Mann, ein Mord et Happy birthday, Türke !______________________325 Le Monde diplomatique__________________________________________________329 - 5 - Introduction La représentation de discours est un acte que la fonction autoréférentielle du langage permet de réaliser dans toutes les langues naturelles. Toutefois, cette caractéristique commune n’exclut pas des manifestations différentes selon les langues (Coulmas 1986 : 2 ; von Roncador 1988 : 4ss). Le présent travail de linguistique contrastive et de traductologie est consacré au discours rapporté en allemand et en français et à sa traduction dans l’une comme dans l’autre langue. Notre but est d’étudier, notamment à partir de l’étude contrastive des systèmes du discours rapporté dans ces deux langues, quelles sont les réalités, possibilités et limites de sa traduction. Quelques aspects de la traduction du discours rapporté ont déjà été problématisés ou étudiés dans la recherche en linguistique et en littérature, mais des caractéristiques et des difficultés restent ignorées. Ce travail se compose de trois parties : la première, théorique et méthodologique, sert de cadre général au travail ; la deuxième correspond à l’étude contrastive du discours rapporté en allemand et en français ; la troisième se nourrit de la précédente et procède à l’étude des textes et de leurs traductions. Avant de détailler notre démarche et d’exposer le cadre d’analyse dans lequel nous nous situons, nous décrirons dans cette introduction l’état de la recherche contrastive et traductologique pour l’allemand et le français sur le discours rapporté1. La comparaison des discours rapportés en allemand et en français a déjà une longue tradition, puisque les premiers travaux remontent à la fin du 19ème siècle. De cette époque date la découverte linguistique du discours indirect libre français, qui s’est faite conjointement à une description des formes de l’allemand, de sorte que l’épistémologie du discours indirect libre et la linguistique contrastive allemand-français sont intimement liées. L’évolution du 20ème siècle montre qu’après une phase initiale où les débats sont intenses et nourris, la fréquence des travaux diminue et les orientations conceptuelles, les visées et les méthodologiques changent. Les cadres conceptuels ont suivi les évolutions de la linguistique moderne. Dans leur première phase, les travaux ont deux orientations différentes : ceux des auteurs allemands A. Tobler, Th. Kalepky, E. Lerch, E. Lorck, de l’Ecole de Munich, témoignent d’une influence de l’idéalisme de Vossler - influence également présente chez W. Günther - tandis que ceux 1 Pour une vue d’ensemble de la recherche contrastive allemand-français, cf. Gréciano (2001). - 6 - des linguistes suisses Ch. Bally et M. Lips, son élève, s’inscrivent dans le structuralisme développé par Saussure. Lips formule cette différence en ces termes : « Les recherches faites en France ne peuvent se comparer à celles des grammairiens allemands ; peu nombreuses, elles sont aussi plus dispersées […]. En Allemagne le problème psychologique et génétique préoccupe les esprits, en France on observe le fonctionnement au sein du système » (1926 : 230). Dans la deuxième phase en revanche – soit la seconde moitié du 20ème siècle -, les travaux s’articulent fondamentalement autour de la notion d’énonciation, s’interrogent sur les frontières du discours rapporté de même qu’ils explicitent ou théorisent la distinction entre l’approche contrastive et l’approche traductologique. Les visées de la recherche ont également évolué. Dans les premiers temps, la comparaison entre les discours rapportés de deux langues servait prioritairement la description d’une forme d’une des langues – le plus souvent le discours indirect libre et dans une moindre mesure l’erlebte Rede. A partir des années 1970, la comparaison des langues n’est plus un outil heuristique tourné vers la description du fonctionnement d’une langue mais est mise au service de la traductologie. Le fait que la traductologie se soit constituée comme discipline et ait affirmé sa spécificité et sa légitimité a contribué à ce changement et s’est répercuté dans les méthodologies employées : si les travaux du début du siècle s’appuient majoritairement sur des auto-traductions et rarement sur des traductions existantes (Günther 1928 et Bally 1912 mentionnent sporadiquement des traductions publiées), à partir des années 1970, les travaux sont fondés sur des études systématiques de traductions et de pluritraductions authentiques. Nous avons distingué quatre types d’objectifs dans les travaux réalisés : traductologique, contrastif, contrastif et traductologique, auquel s’ajoute enfin un objectif de comparaison de discours. Le premier type de travaux, illustré par Kalepky (1899), se caractérise par une approche heuristique de la traduction : la comparaison avec une autre langue à travers la traduction sert de révélateur des particularités de la langue étudiée. Afin de montrer que le discours indirect libre français n’est pas dérivé du discours indirect régi, Kalepky affirme que l’équivalent du discours indirect libre est un discours au Präteritum, et non pas au Konjunktiv (1899 : 505). Son propos est sous-tendu par l’idée d’une relation de bivalence entre le texte cible et le texte source, qui relève d’une conception de la traduction propre à cette époque. - 7 - Un deuxième groupe de travaux, représenté par M. Lips (1926) et A. Sabban (1978), adopte une approche exclusivement contrastive. Lips, dans une partie de son ouvrage consacré au style indirect libre français, le décrit comme un « procédé interlinguistique » (1926 : 216), qui existe en allemand, anglais, italien, suédois, espagnol et russe ; les échanges entre langues et littératures ont abouti à la « propagation […] d’une langue à l’autre » de ce procédé littéraire, devenu un « procédé européen » (1926 : 219). L’approche contrastive est également adoptée par Sabban (1978), qui propose une analyse valencielle de quelques verbes introducteurs de discours direct, discours indirect, direkte Rede et indirekte Rede. Un troisième type d’approche, formant le groupe le plus nombreux, allie une approche contrastive et traductologique. Ch. Bally (1912 ; 1914) et E. Lorck (1921 : 30ss) font les premières tentatives pour formuler des équivalences traductologiques sur des bases contrastives, et W. Günther (1928) propose l’étude traductologique prospective la plus poussée de cette époque en s’appuyant sur un corpus important de textes allemands, français et italiens. Son autre particularité est d’adopter une vue globale du discours rapporté (du moins dans ses formes écrites conventionnelles) et d’en étudier tous les types. La rupture méthodologique est visible avec G. Steinberg (1971) qui fournit une étude approfondie de l’erlebte Rede, du discours indirect libre et de l’einführungslose indirekte Rede dans la prose narrative allemande, française et anglaise, en articulant clairement le versant contrastif au versant traductologique. Les travaux de D. Kullmann (1992a, 1995a, 1995b) étudient la traduction du discours indirect libre en allemand dans des œuvres de Flaubert et de Zola et l’article de J. Albrecht (1999) analyse la traduction du discours indirect libre dans plusieurs versions allemandes de L’assommoir. Le point de vue de ces deux auteurs est partiellement diachronique, à la différence de celui adopté par M. Gehnen et H. Kleineidam (1988), qui interrogent l’équivalence synchronique des trois genres non introduits, à savoir l’erlebte Rede, le discours indirect libre et l’einführungslose indirekte Rede. L’article de M. Gehnen (1992) aborde la question de la compréhension et de l’équivalence du discours indirect libre et de l’erlebte Rede à travers une problématique grammaticographique ; P. Stein (1993) et Y. Keromnes (2000) analysent de manière isolée quelques variations dans les traductions ; de manière plus systématique, D. Maingueneau / J. Albrecht (2000) et surtout K. Zuschlag (2002) analysent plusieurs pierres d’achoppement des traducteurs. Enfin, les deux travaux les plus récents témoignent d’une évolution quant au type de corpus et quant au champ d’analyse du discours rapporté. A partir d’un corpus de textes journalistiques, A. Celle (2004) étudie la traduction du conditionnel français en allemand et anglais ; à partir du même - 8 -

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Le fil rouge de Platon à Paul est la bipartition en deux catégories. Ainsi, la « chute » des interjections, des appréciatifs, des 49 La question des modes en allemand et des temps en français est traitée dans la section Eckbert le Blond, Le fidèle Eckart et le Tannenhäuser, Amour et Magi
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