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Le Délit religieux dans la cité antique PDF

193 Pages·1981·3.9 MB·French
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PRÉFACE L'histoire des religions s'attache de préférence aux aspects positifs, aux manifestations normales et régulières de la piété. C'est en effet l'ensemble des renseignements sur la pratique religieuse, la distribution sociale des cultes, les mythes ou la théologie qui permettent aux spécialistes de consti tuerp our les différentes religions une somme de traits caractéristiques qui passent pour définir leur essence et servent à établir des comparaisons générales. Cette méthode dont les apports mêmes ne sont pas discutables se fonde toutefois, quand il s'agit de définir l'essence d'une religion antique donnée, sur un a priori qui a déjà été dénoncé, voici un siècle et demi, par K. O. Müller. On sait en effet que l'analyse religieuse repose souvent sur la présomption, consciente ou non, que le sentiment religieux est un fait immuable et par conséquent connu ou connaissable a priori. En d'autres mots, l'historien moderne court toujours le risque d'admettre que le sent iment religieux grec et romain par exemple, recouvrait dans ses aspects les plus caractéristiques la psychologie religieuse moderne. Or il suffit d'ouvrir les traités des apologistes chrétiens pour constater que les chrétiens des premiers temps rejetaient en bloc les cultes traditionnels et dénonçaient leur incompatibilité radicale avec le sentiment religieux chrétien. D'autre part on est souvent surpris de constater que les historiens des religions antiques dénient aux cultes païens toute profondeur, toute efficacité. L'his toire de la religion romaine, par exemple, est articulée fréquemment en deux périodes, une époque archaïque dont l'exotisme primitif suffit à expliquer l'altérité choquante, et une période interminable de décadence, où seuls sont reçus comme phénomènes religieux au plein sens du terme, les croyances philosophiques et les cultes orientaux, qui passent, à tort ou à raison, pour opérer la transition entre un paganisme décevant et le «vrai» sentiment religieux, universel et immuable. Maintes fois dénoncé, ce contre-sens historique provient en grande partie de la démarche suivie et de la nature même des faits analysés. Quelques rites, quelques mythes scandaleux mis à part, mis au compte des survivances bizarres, l'ensemble des faits religieux positifs du culte grec ou VI PRÉFACE romain peut en effet se réduire aisément aux liturgies et aux croyances occidentales modernes. C'est que les pratiques régulières s'offrent la plu part du temps sous un habillage neutre et assez froid pour permettre des interprétations « réductivistes ». Les sources écrites et archéologiques ne donnent jamais directement de renseignements précis sur le sentiment qui animait les acteurs des scènes religieuses, elles sont, pourrait-on dire, muettes. Le malaise que l'historien ressent devant les interprétations qui meub lent le silence des sources nous a engagé à aborder les faits sous un autre angle, d'un point de vue complémentaire. Pour échapper au piège ou à l'impasse qu'ouvre l'étude prédominante des faits religieux positifs, l'analyse de la piété, nous nous sommes proposé d'envisager la question sous l'angle de l'impiété. Ce point de vue insolite qui consiste à définir la piété antique en étudiant son contraire promet d'être fertile, car on peut observer que nos informateurs, si froids et silencieux quand ils nous décrivent les aspects réguliers de la piété, s'émeuvent violemment quand ils constatent la faute religieuse, le délit religieux. Et quand les esprits s'échauffent, des propos sont échangés, des raisons invoquées, des principes énoncés. Ne serait-ce pas là une des voies, sinon la voie vers la connaissance du sentiment religieux antique? N'est-ce pas à travers le scandale, l'impiété et sa répres sionqu e les religions antiques peuvent livrer leur essence, leur psychologie à l'historien moderne? Pour vérifier cette hypothèse, nous avons réduit notre investigation aux religions de l'Italie antique préchrétienne. Il est toutefois évident que l'analyse des faits étrusques, italiques et romains peut aisément donner lieu à une confrontation plus large. La comparaison des données concernant diverses cités, diverses époques de l'Italie antique montre, par delà certai nesd ifférences, certaines évolutions, que les réactions devant le délit religieux et la conception même de celui-ci sont en gros identiques dans le temps et l'espace, et se caractérisent notamment par la prédominance dans l'impiété comme de la piété de la médiation de la cité. Cette relative permanence des réactions devant l'impiété nous engage à réhabiliter le culte public romain en lui assignant une spécificité et une efficacité qu'une approche de type « réductiviste » lui refusait. Sans parler du bénéfice qui découle d'une confrontation de spécialistes venus d'horizons différents et trop souvent séparés, ces résultats plaident en faveur d'un comparatisme limité à un problème précis, et il reste à souhaiter que ce genre d'expérien cse ereno uvelle. John Scheid A MARIO TORELLI DELITTO RELIGIOSO QUALCHE INDIZIO SULLA SITUAZIONE IN ETRURIA La nostra documentazione sul «delitto religioso» in Etruria, per lo stato in cui ci sono pervenute le fonti dirette, etnische, e indirette, greche e romane, è quanto mai lacunosa, povera, discontinua: lo stesso concetto di delitto religioso (quale che ne sia l'accezione) solo con difficoltà emerge da questa documentazione, cui non sono estranee incomprensioni reali degli antichi e dei moderni. Perché i pochissimi fatti conosciuti acquistino un valore, non dico assoluto, ma almeno comparativo, occorrerà, dopo aver quei fatti ricordato, tentare di inserirli entro un abbozzo ricostruttivo complessivo dell'evoluzio ndell'eideolo gia in rapporto alle trasformazioni strutturali di lungo perio do. Sceglierò per questo uno specifico istituto e cercherò in primo luogo di riassumere i fatti noti. Per tale specifico istituto, che tenterò di definire in seguito, la più antica notizia storica conosciuta è quella, universalmente famosa, dell'uccisione dei prigionieri focei all'indomani della battaglia di Alalia. La vicenda, tramandataci da Erodoto (I, 167), con particolari assai scarni, può iscriversi nell'ambito del concetto di delitto religioso, se non altro per l'espiazione ordinatane dalla divinità delfica. I pochi particolari di tale vicenda sono ben noti: dopo la vittoria «cadmea» dei Focei, gli sventurati greci presi prigionieri sarebbero stati massacrati dai Ceriti, ma una pestilenza sorta ben presto nella città avrebbe consigliato agli abitanti di Caere la consultazione dell'oracolo di Delfi. Apollo avrebbe allora indica tcoom e espiazione del delitto l'istituzione di agoni ginnici ed equestri, che Erodoto ci dice sarebbero stati conservati fino ai suoi giorni. Vale la pena sottolineare che le ricerche di G. Colonna tra il 1965 et il 19671 hanno portato alla luce un gigantesco tempio, sembrerebbe del tipo 1 G. Colonna, in St. Etr. XXXI, 1963, p. 135 ss.; id., in Boll. d'Arte LI, 1965, p. 107. 2 MARIO TORELLI canonico a tre celle, edificato negli ultimi decenni del VI sec. a. C. e ridecorato fino agli inizi del III sec. a. C, in località Monte Tosto, a qualche distanza dall'abitato di Caere, sulla strada che Caere stessa recava a Pyrgi. Con buoni argomenti, Colonna2 ha sostenuto che possa trattarsi di un santuario eretto in connessione con le pratiche di espiazione per la strage dei prigionieri focei. Se lo scheletro umano trovato nello scavo dei terrapie ndii r iempimento può essere interpretato come i resti di uno schiavo perito nel corso dei lavori, e quindi non avere a che fare né con il massacro dei prigionieri né con la pestilenza, un altro dettaglio, in apparenza trascu rabile e finora, a quanto io so, trascurato, mi sembra invece di enorme interesse: voglio alludere al fatto che il tempio sorge a contatto quasi immediato con l'enorme tomba a tumulo che dalla stessa località ha preso il nome di tumulo di Monte Tosto. È questo un sepolcro principesco eretto nel VII sec. a. C, esplorato da R. Mengarelli e rimasto purtroppo virtua lmente inedito : le scarse informazioni in nostro possesso3 indicano che del tumulo si è rinvenuta soltanto una sepoltura, ricchissima, a quanto pare usato per più di una deposizione nel corso del VII sec, confrontabile alla celebre tomba principesca Regolini-Galassi per cronologia e livello di fasto. Tutti gli altri grandi sepolcri a tumulo di Caere, e in primis quello testé ricordato Regolini-Galassi, dimostrano che i tumuli ceretani sono normal mente serviti per più generazioni, in genere dal VII fino a buona parte del V sec. a. C; è dunque verosimile che lo scavo di Monte Tosto non abbia rivelato altre sepolture a causa della grande difficoltà dello scavo, messa in luce dalle scarne notizie di Mengarelli, dal momento che questo particolare dell'unica sepoltura ne farebbe un caso praticamente isolato fra i grandi tumuli di Cerveteri. Sia ο no proseguito l'uso di seppellire nel tumulo di Monte Tosto oltre i limiti del VII sec. a. C, la relazione tra questo sepolcro monumentale e il santuario è chiara e indubbia: la strada Caere - Pyrgi, un hamaxitos monumentale di oltre 10 m. di larghezza, esemplarmente indagata dallo stesso Colonna4, lambiva tumulo e tempio, costituendo addirittura un «corridoio»5 tra le due strutture e condizionando l'orientamento del santua- 2 Id., in St. Etr. XXXI cit., p. 146 s. 3 R. Mengarelli, in St. Etr. I, 1927, p. 170 s. 4 G. Colonna, in Quad Ist. Top. Ant. Univ. Roma, IV, 1968, p. 75 ss. 5 Ibid., p. 83. QUALCHE INDIZIO SULLA SITUAZIONE IN ETRURIA 3 rio medesimo. Dai dati topografici e archeologici si ricava così la seguente cronologia : - prima metà del VII sec. a. C. : tumulo di Monte Tosto; - prima metà del VI sec. a. C. : strada Caere-Pyrgi; - ultimo quarto del VI sec. a. C. : santuario di Monte Tosto. L'intima relazione cronologica e strutturale fra questi manufatti, come si vedrà, non può non essere densa di significato. Un secondo episodio storico molto simile a quello del massacro di Caere viene registrato dalle nostre fonti a proposito della guerra romano- tarquiniese del 358-51 a. C.6 I prigionieri romani caduti in mano etrusca dopo la prima battaglia del conflitto vengono trucidati dai vincitori, narra Livio, (VII, 15, 10) nel foro di Tarquinia : il loro numero, 306, identico a quello dei Fabii caduti al Cremerà nello sfortunato bellum privatum contro Veio, unito al fatto che il comandante romano sconfitto era un Q. Fabius Ambustus, ha indotto molti storici, e J. Beloch fra i primi, a ritenere l'episodio del tutto inventato dalle fonti romane, per evidenti motivi di partigianeria, volta a un tempo ad accusare di atrocità il nemico e a far ricadere sulla gens Fabia la responsabilità dell'accaduto, minimizzando così gli aspetti di una indubbia rotta delle armi romane. Ma due documenti di parte etrusca vengono a confermarci l'infondatez zdi aquest a visione ipercritica. L'elogium di Aulus Spurinna, comandante delle forze etrusche di quella stessa guerra, che ho avuto la ventura di ricomporre ed illustrare di recente, ci assicura in primo luogo che almeno le battute iniziali del conflitto sono state favorevoli alla parte tarquiniese : la sconfitta romana non può dunque essere revocata in dubbio. L'altro docu mento etrusco, all'incirca coevo alla guerra, databile com'è attorno al 340-30 a. C, è invece un documento archeologico, la tomba François di Vulci7. Negli affreschi di questa celebre tomba, è stato da tempo riconosciut oesi,ste una sottile trama di allusioni e di rispondenze fra i soggetti raffigurati sulle varie pareti : tra le più evidenti di queste trame allusive, vi è la corrispondenza tra i due soggetti narrativi più complessi, l'uccisione dei prigionieri troiani da parte di Achille e il celebre ciclo «storico» di Macstrna. 6 Sui problemi relativi a questi eventi, v. quanto ho esposto in Elogia Tarquiniemia, Firenze 1975, p. 82 ss. 7 Ancora valida l'edizione di F. Messerschmidt, Die Nekropolen von Vulci, in Jahrb. Erg., XII, 1930, con M. Cristofani, in Dial, di Arch., I, 1967, p. 186 ss. 4 MARIO TORELLI I piani di rispondenza sono molteplici e sottilmente intrecciati e mi limiterò qui a metterne in luce solo alcuni fra i più evidenti e carichi di significato. Un'età eroica, quella dell'epos troiano, fa riscontro ad un'età storica (ancor cheés sa stessa intrisa di mito), quella delle avventure dei fratelli Vibenna e di Macstrna; i Troiani-Romani sono destinati nelle due età a sicura sconfitta, i Greci-Etruschi a sicuro trionfo, a quel trionfo cui peraltro torna ad alludere la toga pietà del proprietario della tomba Vel Saties, il quale, con un corto circuito logico teso ad enfatizzarne la figura e i destini, pur trionfatore, si accinge a rinnovare l'auspicium, mediante l'ausilio dell'inser vientAer nza. In siffatto delicato giuoco di richiami tra passato e presente, mi preme in questa sede, più di ogni altro dettaglio, far rilevare che l'illustrazione dello specifico mito iliaco non solo non è casuale, ma appare altamente pregnante. La scelta del soggetto è tutt'altro che fortuita : per un'allusione più vaga e superficiale, per una rispondenza diretta con il mito etrusco di Macstrna, si sarebbero potuti evocare i molti episodi di combattimento tra Greci vittoriosi e Troiani soccombenti, laddove qui si è prescelto un momento specifico e significativo dell'epos, quello del sacrificio dei prigio nierii n presenza dell'ombra di Patroclo. Vi è, in altre parole, una successio nloegica delle figurazioni : la sala in cui è l'immagine del trionfatore- auspicante Vel Saties e della consorte di questi Thanchvil Verati corrispon dpleanim etricamente e concettualmente alle alae della casa etnisca e romana e ripropone in maniera concreta l'evidenza del noto passo vitruvia- no (VI, 3,6) «imagines item alte cum suis ornamentis ad latitudinem alarum (atrii) sint constitutae». Di lì si dipana un «ordine di lettura» e viene ad incontrarne un secondo (mostrato con chiari argomenti da F. Coarelli3): dalle alae, nell'epiphanéstatos tópos tes oikias, per ripetere le parole di un notissimo luogo polibiano (VI, 53, 4) è la serie delle imagines maiorum con i referenti mitici sia di ordine genealogico che di destino privato ο di funzione (Nestore e Fenice, Eteocle e Polinice, Sisifo e Anfiarao, Aiace e Cassandra); nel fondo della tomba si affrontano i paradigmi mitistorici delle res gestae. Vel Saties, già trionfatore, rinnova l'auspicium; di lì la promessa di guerra vittoriosa (il ciclo di Macstrna) e di trionfo (il ciclo troiano) in una significativa inversione dei tempi (più vicina la guerra, più lontano il trionfo), che sottende una visione per cicli della storia ed una concezione 8 F. Coarelli, in Dial di Arch, (in corso di stampa). QUALCHE INDIZIO SULLA SITUAZIONE IN ETRURIA 5 profetica della storiografia, esattamente come ha congetturato E. Gabba per la storiografia etnisca9. La scelta del soggetto del sacrificio dei prigionieri troiani per la conclu sionet rionfale di quella che potremmo chiamare la profezia ciclica dell'au- spicio di Vel Saties non è dunque casuale, ma affonda le radici in una ben precisa pratica locale di antichissima tradizione, il sacrificio di prigionieri di guerra a fini espiatori per la morte di guerrieri membri del gruppo gentili zioe in particolare per onorarne il capo. Questa pratica ha a sua volta rapporti stretti con l'uso dei giochi gladiatori a scopo funerario, che vedia moco sì ampiamente illustrato nell'iconografia delle tombe tarquiniesi di epoca arcaica. I due istituti anzi si intrecciano reciprocamente nella loro storia e a loro volta si condizionano a vicenda in una con la pratica dei giochi e delle rappresentazioni ludiche, a tal punto che è impossibile dissociarli. L'episodio successivo ad Alalia e la localizzazione del massacro presso il sepolcro principesco di Monte Tosto sono le spie di una realtà molto antica, preistorica: la relazione tra tomba e sacrificio mette a nudo le ragioni profonde e la genesi dell'istituto. Si uccidono i prigionieri di guerra per placare i mani dei caduti ceriti e ciò avviene presso la tomba del pater gentis (non importa se la tradizione della sepoltura gentilizia si sia perpetuata ο meno nell'ambito del tumulo di Monte Tosto, come pur sembra probabile) : la solidarietà gentilizia, nella sua realtà di espressione di un'ideologia legata a rapporti di produzione storicamente determinati, agisce ancora con forza sufficiente a far localizzare il rito là dove la mentalità dominante situa l'elemento legante di quella solidarietà, la tomba appunto del pater gentis. Ma la successiva espiazione comandata dalla Pizia non è solo, come si è sovente ripetuto, espressione della particolare ellenizzazione della polis ceretana, ellenizzazione che è peraltro vera e innegabile, ma costituisce soprattutto l'affiorare di una diversa e più profonda realtà strutturale, della lenta, inesorabile trasformazione dei rapporti sociali di produzione basati sull'istituto della clientela10. Nella fase per cosi dire classica (cronologica menptroeto storica) dell'istituto, la sorte del vinto è duplice : gli sconfitti che hanno un legame produttivo con terre prossime a quelle dei vincitori e da questi annesse, possono essere asserviti con il vincolo della clientela 9 E. Gabba, ree. a W. V. Harris, Rome in Etmria and Umbria, in Riv. FU. Istr. Ci CI, 1973, p. 143 s. 10 Sul problema, v. Dial, di Arch. Vili, 1974-75, p. 33 ss. 6 MARIO TORELLI (soprattutto se vi è stata una resa, una deditio in jidem)', gli altri, specie se non collegati alla terra conquistata e quindi non direttamente reimpiegabili nella produzione, sono considerati preda bellica ed eventualmente destinati al sacrificio. La purificazione richiesta ed eseguita dai Ceriti rivela l'evidente allentamento di un'ideologia di antichissima origine e perciò stesso dei rapporti di produzione a quell'ideologia sottesi : da qui il varco a quegli specifici caratteri di ellenizzazione denunziati daW enagismos delfico. Parallelamente a questo fenomeno, nella rappresentazione dei giuochi funebri delle tombe dipinte tarquiniesi si osservano due fatti. Innanzi tutto la posizione per così dire progressivamente marginale, a partire dagli ultimi decenni del VI sec. a. C. dei giochi di tipo gladiatorio, a tutto beneficio di agoni di tipo greco : alludo ad esempio alla scomparsa dalle pareti delle tombe, dopo il 510 a. C, del sanguinoso giuoco del Phersu, presente ancora nelle tombe degli Auguri del 530 a. C, delle Olimpiadi e del Pulcinella del 510 a. C.11. In secondo luogo, in queste raffigurazioni di giochi cruenti si insinuano immagini emblematiche di una realtà nuova e diversa : penso qui alla lastra dipinta da Ceri del 520 a. C.12 (a torto da alcuni ritenuta non genuina), nella quale compare la figura isolata di un guerriero con elmo, lancia e kardiophylax di tipo italico, evidentemente un sannita proveniente da un'area tra il Piceno meridionale e il Sannio. È difficile non vedere in questa figura l'immagine-prototipo di quello che sarà il gladiatore della storia più tarda della penisola, il Sannita (o il Gallo) reclutato fra i «barbar i»dell a periferia italica. Infine, dopo la metà del V sec. a. C, le tombe non presenteranno più tra i soggetti che ne costituiscono la decorazione giochi gladiatori ο agoni ginnici. Torniamo ora al secondo episodio della nostra esposizione, quello della guerra romano-tarquiniese. Il contrasto con quello precedente è molto significativo. Il sacrificio dei prigionieri focei viene consumato fuori della città, presso un grande tumulo gentilizio; il sacrificio dei prigionieri romani avviene dentro la città, presso i segni di una nuova concezione del politico e del sociale, nel foro. L'opposizione tra i due luoghi del sacrificio, se da un lato denuncia, come si è visto, un modo differente di concepire i rapporti sociali, illustra anche un processo di recupero e un trasferimento di un fatto 11 G. Becatti-F. Magi, in Mon. Pitt. Ant. scop, in Italia, fase. Ill- IV, Roma 1955 (tombe degli Auguri e del Pulcinella); M. Moretti, Nuovi monumenti della pittura etnisca, Milano 1966, p. 103 ss. (tomba delle Olimpiadi). 12 L. Ricci Portoghesi, in Arch. CI XVIII, 1966, p. 16 ss.

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