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Le Cinquième Congrès National du Parti Démocratique de Guinée (R. D. A.) tenu À Conakry les 14, 15, 16 et 17 Septembre 1959 PDF

356 Pages·1959·23.853 MB·French
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Preview Le Cinquième Congrès National du Parti Démocratique de Guinée (R. D. A.) tenu À Conakry les 14, 15, 16 et 17 Septembre 1959

RÉPUBLIQUE DE GUINÉE TRAVAIL JUSTICE SOLIDARITÉ LE CINQUIÈME CONGRÈS NATIONAL DU PARTI DÉMOCRATIQUE DE GUINÉE (R. D. A.) Tenu à Conakry les 14, 15, 16 et 17 Septembre 1959 JQ 3381 A98P2 A3 1959 Tome IV S E I R DA RR AOB TI HOSTOLVER INSTIT TION 1 1 1 1 1 I i 1 1 Pour que, non seulement soit pleinement réhabilité l'homme noir, mais aussi pour que cette réhabilitation serve au développement de l'ordre universel et permette à l'huma nité de diriger et de développer le destin solidaire de la société universelle. » SEKOU TOURE. PRÉFACE RÉUNI, jour pour jour, un an après avoir fait le choix de l'indépendance, le Congrès du P.D.G.-R.D.A. devait dresser le bilan de cette première et décisive étape, en tirer toutes les leçons et fixer les objectifs et la direction de l'action ultérieure. L'objet même de ce Congrès ne se limitait pas aux seules perspectives guinéennes, puisque le choix de l'indépendance fait le 14 septembre 1958 par le P.D.G.-R.D.A. était la conséquence d'une volonté de lutte affirmée en faveur de l'indépendance réelle et de l'unité effective de l’Afrique. Tandis que l'indépendance guinéenne faisait naître les réactions les plus diverses, les unes favorables, les autres délibérément hostiles à la « survie » de la souveraineté du neuvième Etat indépendant d'Afrique, le peuple de Guinée entendait assumer, par l'emploi de son indépendance, toutes les responsabilités qu'impliquait un programme de lutte établi au niveau de la libération effective des populations africaines encore assujetties à de multiples formes de domi nation éirangère. Il n'y avait donc aucune commune mesure entre les diverses interprétations faites, hors de Guinée, de son vote négatif au référendum et la signification réelle que le peuple guinéen lui avait donnée. Le V Congrès du P.D.G.-R.D.A. a marqué, sans contredit, l'indépendance guinéenne comme étant des éléments un dynamiques de l'indépendance et de l'unité africaines. A ce titre, le V° Congrès a constitué une des phases impor lantes de la lutte anti-colonialiste et anti-impérialiste dont dépend la libération de l'Afrique et c'est bien l’Afrique qui s'est exprimée à travers les nombreuses déclarations des délégations sæurs, présentes à ce Congrès. 1 6 Sur le plan national, les résultats positifs de l'action révolutionnaire du P.D.G.-R.D.A. sont patents : Consolidation de l'indépendance ; Décolonisation accélérée des structures, des habitudes et des mentalités ; 1 Modifications fondamentales des conditions économiques, sociales et politiques en fonction des objectifs révolutionnaires de l'action nationale ; Unité et adhésion totale des masses au programme politique du P. D. G. Pour beaucoup d'observateurs, le niveau auquel les débats des congressistes se sont élevés fut une surprise. Il n'était pourtant que le reflet de la prise de conscience très précise des masses, conséquence logique de l'éducation politique 1 ininterrompue qu'implique l'exercice fondamental de la démo. cratie dans le développement de l'action révolutionnaire. Certains avaient parié la ruine économique du nouvel Etat guinéen. Pari perdu, en dépit des efforts faits pour que l'économie guinéenne soit détruite par l'isolement. La com préhension, ou la juste appréciation de ce que représentaient à la fois l'avenir de la Guinée, l'amitié, la solidarité agissante 1 des peuples frères d'Afrique a réduit ce pari stupide à sa propre inutilité. Une année à peine d'indépendance, c'est un temps relative ment court pour passer d'un stade inférieur à un stade supérieur,,certes, mais cette année était décisive pour le peuple de Guinée, qui n'avait d'autre alternative que de réussir et vivre ou d'échouer et périr. En une année ont été créées de nouvelles conditions et obtenus de nombreux nouveaux moyens qui permettent à l'entreprise révolutionnaire du P. D. G. de développer, dès maintenant, son action de libératior et d'émancipation. C'est à notre camarade DIALLO ABDOURAHMANE, doyen du Bureau Politique National, que devait revenir le soin d'ouvrir le IV Congrès National du P. D. G. dont les assises, tenues les 14, 15, 16 et 17 septembre 1959, devaient illustrer le caractère africain de l'action menée par le Parti.

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