En 1794 la terreur est à son paroxysme en France, l'ennemi menace aux frontières de toutes parts. A Strasbourg, c'est le général Pichegru que nous suivons dans ses victoires sur les Prussiens. À Toulon, c'est un jeune colonel du nom de Bonaparte qui reprend la ville aux Anglais. En 1795, la constitution de l'an III met fin à la terreur, mais l'insurrection royaliste menace. Dans les provinces, notamment dans les régions de Bourg en Bresse et d'Avignon, une bande de bandits, les «Compagnons de Jéhu», menée par le comte de Saint-Hermine volent l'argent de la république pour le faire passer aux chouans de Bretagne commandés par Cadoudal. Dans ce roman, Dumas se veut avant tout historien et ne cède pas à son imagination parfois débridée : foin des inventions historiques, ici, c'est du sérieux... mais écrit avec la plume de Dumas, toujours aussi passionnante. Bien qu'écrit après «Les Compagnons de Jehu», ce roman se situe juste avant dans la chronologie de l'histoire. Et il s'agit en fait d'une trilogie qui se conclut avec «Le chevalier de Sainte-Hermine», publié pour la première fois en 2005, et que vous ne pourrez donc lire qu'en édition papier...