Description:Quatrième de couverture :
Pétrifiés par ces deux êtres qui les dévisageaient de leurs yeux de glace, les deux spationautes s'étaient immobilisés.
— On dirait des vieillards... Voyons, c'est impossible ! On ne vieillit plus après la mort.
Critique Jean-Pierre ANDREVON :
Un autre de ces ouvrages spatiaux et technologiques, où Legay donne le meilleur de son talent. Ici l'exploration d'un monde terrestraforme, où les cités sont désertes, où une étrange forme de vie rôde, et qui se révèle assez vite mortel pour l'équipe au sol, qui est sacrifiée. Encore un roman vite écrit, vite lu, vite critiqué. Mais ce n'est pas forcément une tare, encore que l'on puisse ici regretter que l'auteur ne développe pas plus son sujet, riche de potentialités (on peut penser au Stanislas Lem d'Eden ou de L'invincible — ou plutôt à ce que le Lem de cette époque aurait pu tirer du sujet). Mais c'est plutôt Campbell qui est le maître à écrire de Legay, et ce n'est pas si mal : de bonnes impressions visuelles, un sentiment d'angoisse diffus sous-tendent son équipée planétaire et font oublier les traditionnels conflits psychologiques et hiérarchiques entre ses héros coupés dans la right stuff.