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Latin vulgaire - latin tardif I PDF

276 Pages·1987·6.328 MB·French
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Latin vulgaire - latin tardif Latin vulgaire — latin tardif Actes du Ier Colloque international sur le latin vulgaire et tardif (Pécs, 2-5 septembre 1985) Édités par Jôzsef Herman Max Niemeyer Verlag Tübingen 1987 CIP-Kurztüeiaufnahme der Deutschen Bibliothek Latin vulgaire — latin tardif : actes du 1. Colloque Internat, sur le Latin Vulgaire et Tardif, (Pécs, 2 - S septembre 1985) / éd. par Jôzsef Herman. - Tübingen : Niemeyer, 1987. NE: Herman, Jôzsef (Hrsg.); Colloque Internationa! sur le Latin Vulgaire et Tardif (Oi, 1985, Pécs) ISBN 3-484-50218-5 Max Niemeyer Verlag Tübingen 1987 Alle Rechte Vorbehalten. Ohne Genehmigung des Verlages ist es nicht gestattet, dieses Buch oder Teile daraus photomechanisch zu vervielfältigen. Printed in Germany. Druck: Weihert-Druck GmbH, Darmstadt. Table des matières Préface ................................................................................................................................. I Abréviations ....................................................................................................................... Vil Tamas ADAMIK: foraania/ie vivat (Bemerkungen zum Gebrauch des Vokativs und zur afrikanischen Utinität) .....................*........................................... 1 Istvän B0RZSÂK: Schreibfehler in Klassikerhandschriften als Quelle für das Vulgärlatein ................................................................................................... 11 Gualtiero CALBOLI: Aspects du latin mérovingien ................................................... 19 Robert COLEMAN: Vulgar Latin and the diversity of Christian Latin ............. 37 Eugenio COSERIU: Le latin vulgaire et le type linguistique roman ............... 53 Robert de DARDEL: Pour une meilleure intégration des études latines et romanes ............................................................................................................... 65 Paul A. GAENG: Variétés régionales du latin parlé: le témoignage des inscriptions ....................................................................... 77 Jänos HARMATTA: Contribution aux antécédents locaux du latin vulgaire en Pannonie ............................................................................................................. 87 Jôzsef HERMAN: La disparition de -s et la morphologie dialectale du latin parlé ............................................................................................................. 97 Maria ILIESCU: Ce que nous apprend le vocabulaire de base du latin sur la diversification lexicale des langues romanes .................................... 109 Sandor KISS: La conception de la morphologie verbale chez les grammairiens latins ....................................................................................................................... 1ZÎ Vivien LAW: Grammars and language change: An eigth-century case ............ 133 Bengt LÖFSTEDT: Zum lateinischen Kommentar von Galens Tld G Ian con em .... 145 Leena LÖFSTEDT: Les suffixes -ardus et ~/atJor en français ......................... 153 Yakov MALKIEL: Le dernier épanouissement des verbes en -ère...................... 167 Witold MANCZAK: Origine des langues romanes: dogme et faits ...................... 181 Ernst PULGRAM: The role of redundancies in the history of Latin-Romance morphology ........................................................................................................... 189 Natalia VASILIEVA: Semiological notes on Dearie coquinaria by Apicius ..................................................................................................................... 199 Veikko VÄÄNÄNEN: Aspects 1ittéraires/code scriptural vs aspects populaire/code oral. Diasystème éclairé par 1 ' It inerarium Egeriae ..................................................................................................................... 207 Dieter WANNER: Le latin vulgaire comme documentation du proto-roman ........ 215 Jakob WÜEST: Unité du latin ou unification du latin? ....................................... 235 I. Index des auteurs modernes ...................................................................................... 251 II. Index des auteurs anciens ........................................................................................ 259 î Préface Le Colloque international sur le latin vulgaire et tardif, dont les Actes paraissent dans le présent volume, a été organisé au Centre de conférences du Conseil académique de la ville de Pécs, du 2 au 5 septembre 1985. C'était là une initiative en quelque sorte expérimentale, il n'est donc sans doute pas in­ utile - entre autres choses pour expliquer certaines particularités de ce vo­ lume - de consacrer quelques lignes à l'historique de cette réunion et aux con­ ditions dans lesquelles elle s'est déroulée. Si latinistes - et en général spé­ cialistes de la philologie classique - d'un côté, chercheurs engagés dans la linguistique et philologie romanes de l'autre, disposent depuis de longues dé­ cennies d'organisations internationales et même d'organismes nationaux soli­ dement établis, s'ils organisent traditionnellement conférences, colloques et séminaires nationaux et internationaux dans leurs spécialités respectives, il n'y a rien de tel - ou presque - dans le domaine de transition que constitue l'étude de la latinité tardive et du latin dit vulgaire. Cet état de choses s’explique aisément: il s'agit d'un domaine trop vaguement délimité, le nombre des spécialistes qui s’y consacrent est peu élevé et certains concepts qui devrai­ ent permettre de préciser le champ des recherches - tel celui du latin “vulgai­ re" - sont et resteront sans doute mal définis. Pourtant, l'importance des questions qui sont traitées dans ces cadres mal déterminés n’échappe à personne et n'a jamais été mise en doute: la période qui entre en jeu (dans la mesure où il s'agit d'une période circonscrite) est celle de la désintégration terri­ toriale du latin et de sa transformation en plusieurs langues distinctes, pro­ cessus à la fois crucial et insuffisamment élucidé, et les textes soumis à exa­ men (dans la mesure où il s’agit d’une catégorie plus ou moins déterminée de textes) sont ceux qui présentent les problèmes linguistiques et philologiques les plus ardus et les plus révélateurs. Au cours de Congrès successifs de linguistique et philologie romanes - et notamment à Aix-en-Provence, en 1983 - il a été plusieurs fois question, parmi quelques-uns des participants, de l'intérêt que présenterait une réunion spécia­ lement consacrée aux questions des étapes de transition entre latin et roman, qui, dans le cadre des Congrès de linguistique et philologie romanes, de plus en plus complexes, vastes et multidisciplinaires, n'occupent par la force des choses qu'une place marginale. Forts de l'encouragement que nous ont apporté ces échanges de vue, nous avons expédié - de concert avec J. Harmatta, de l'Académie hongroise, dîrec- II teur de la Chaire de linguistique indo-européenne à l'Université de Budapest - une première circulaire à quelques dizaines de collègues de par le monde, afin de sonder l'intérêt que pourrait susciter une telle initiative. Le résultat a été concluant: des chercheurs connus, des personnalités parmi les plus éminentes de nos disciplines ont manifesté leur intention de venir au Colloque, et nous avons eu l'adhésion d'un nombre de jeunes attirés par les recherches sur la latinité tardive. Il y a certes eu des failles dans la préparation du Colloque: à la suite, notamment, de notre manque d'expérience et des lacunes de notre documentation, des collègues qui auraient dû figurer sur nos listes n'ont pas été avertis ou ne l'ont été que trop tard. D'autres - comme J. Fischer, A. Roncaglia, 6. Stra- ka, P. Tekavcic, pour évoquer des noms presque au hasard - ayant répondu posi­ tivement à une première invitation, ont dû renoncer à venir en raison de leur état de santé ou d'autres circonstances malencontreuses et contraignantes. C'est la mort qui a empêché H. Mihäescu de venir nous retrouver à Pécs. Mous avons sincèrement regretté ces absences, - néanmoins, comme le montre la liste des auteurs de ce volume, le Colloque a été représentatif à plusieurs égards: il a réuni 23 chercheurs venus de 13 pays, romanisants aussi bien que latinistes, adeptes de courants linguistiques modernes et représentants de tendances tra­ ditionnelles, porteurs de noms prestigieux et d'autres dont la présence a pu être considérée corme un gage d’avenir pour nos études. Les conférences ont été groupées en quatre ensembles thématiques, se succé­ dant durant les quatre journées de travail (bien qu'en raison de contraintes pratiques et d'absences imprévues - celle notamment de L. Löfstedt qui, tout en ayant fait parvenir son texte aux organisateurs, a dû renoncer en dernière mi­ nute à son voyage -, ce groupement n'ait pu être observé que partiellement}. Les exposés de D. Wanner, de G. Ivanescu, de R. de Darde!, de P.A. Gaeng, de W. Manczak et de E. Coseriu (dans cet ordre) avaient été prévus comme consti­ tuant un premier groupe, celui des problèmes généraux et théoriques; les tra­ vaux de V. Law, de B. Löfstedt, de H. Vasilieva, de V, Väänänen et de I. Bor- zsâk devaient former un deuxième groupe, celui des examens philologiques por­ tant sur des textes déterminés; un troisième ensemble (R. Coleman, G. Calboli, J. Wüest, J. Harmatta, M. Iliescu) était en principe consacré aux examens con­ cernant la question de l’unité et de la diversité du latin tardif; enfin, les conférences de T. Adamik, de Y, Mal kiel, de S. Kiss, de L. Löfstedt, d'E. Puîgram et de J. Herman avaient été programmées comme éléments d'un quatri­ ème groupe thématique, relatif aux problèmes morphologiques de la latinité “vulgaire". ni Les discussions, toujours amicales et constructives, quoique le cas éché­ ant non sans mordant, ont permis de dégager, à la fin de ce programme a la fois concentré et composite, une conclusion essentielle: à savoir que le domaine du latin tardif et vulgaire est plus que jamais un domaine vivant, en effervescen­ ce même, qui continue à alimenter des recherches ambitieuses et à susciter une réflexion créatrice, et qu'il est par conséquent dans l'intérêt de la linguis­ tique latine, de la linguistique romane et de la linguistique tout court, que ces études aient leur place reconnue dans l'ensemble des disciplines de la grammaire historique et de la philologie. Et effectivement, il est désormais permis d'espérer que la réunion de Pécs, malgré une organisation tâtonnante, aura au moins eu le mérite - grâce surtout à la qualité des contributions - d'avoir été le Premier colloque international de latin vulgaire et tardif: à la table ronde de clôture, les participants ont décidé de désigner un comité international - composé de G. Calboli, E. Coseriu, P. Gaeng, J. Herman, B. Löf- stedt, V. Vaänänen - chargé de prévoir un deuxième colloque de la même série qui, organisé par G. Calboli, aura sans doute lieu à Bologne, en 1988. A la même occasion, en tant qu'organisateur du colloque de Pécs, l'auteur de ces lignes a été encouragé à réunir et à publier les exposés de cette première ré­ union consacrée au latin vulgaire et tardif. # # # En préparant ce volume à l'édition, je me suis tenu, en ce qui concerne la substance de la publication, à deux principes qui me semblaient essentiels. Premièrement, il s'agissait pour moi de publier les textes des contribu­ tions sans, de ma part, opérer un tri ou un choix. Non seulement parce que, malgré leur diversité, ces exposés me semblaient refléter, sans exception, un travail respectable et aboutissant à des résultats dignes d'attention, une pensée de haute qualité, mais aussi parce que, en tant qu'ensemble, ils reflè­ tent fidèlement le "paysage" que constituent dans la période actuelle les re­ cherches relatives au latin tardif et vulgaire. Cela vaut également pour les vues qui peuvent sembler discutables à la plupart d'entre nous, pour les pro­ blèmes qui paraîtront marginaux aux yeux de certains, pour les cadres concep­ tuels dont l'application à la latinité tardive peut soulever quelques doutes. Je n'ai pas cru pouvoir m'arroger le droit de retrancher quoi que ce soit de cette image d’ensemble - et un comité, à ma place, n'aurait sans doute pas agi autrement. Je n'ai dérogé à ce principe que dans un seul cas, et cela pour des raisons purement techniques: le très intéressant exposé de G. Ivânescu IV ("Les traits caractéristiques du latin vulgaire tardif“} était, dans sa forme écrite, d'un volume tel que sa publication aurait sensiblement déséquilibré ce livre, et il était techniquement impossible de l'abréger en coopération avec l'illustre auteur; une possibilité sera recherchée pour le publier dans un autre cadre. Le deuxième principe, plus technique en apparence, n’a peut-être pas moins d'importance: au lieu de présenter les exposés conformément aux groupes thé­ matiques établis au Colloque et dans l ’ordre dans lequel ils ont été pronon­ cés, j'ai choisi de les arranger ici dans l'ordre alphabétique des noms de famille des auteurs. C'est là un ordre indifférent qui, par son caractère pure­ ment arbitraire, efface toute classification qu'on pourrait être tenté d'éta­ blir, et tel était bien mon dessein. Il est en effet apparu au Colloque que, dans le cas de nombreux travaux présentés, et qui n'étaient pas parmi les moins intéressants, les cadres constitués par les groupes thématiques ne correspon­ daient pas à grand'chose: tel article présentant des considérations méthodo­ logiques générales apportait, en outre, une contribution fort concrète con­ cernant quelque question de morphosyntaxe, tel autre, apparemment consacré à des questions de morphologie, soulevait des problèmes concernant la diversi­ fication territoriale du latin ou inversement, tel examen philologique d’un texte "vulgaire" renfermait de précieux apports grammaticaux. Tout cela tient sans doute aux caractéristiques profondes de ce domaine de la recherche. Mieux nous semblait donc de laisser au lecteur le soin de définir, selon ses propres centres d'intérêt, la gamme thématique des articles, plutôt que de le dérouter par une classification qui ne saurait être que plus ou moins fausse. # » # Quelques remarques, enfin, au sujet de la présentation technique des tex­ tes. Sur ce plan - notamment en ce qui concerne la présentation des renvois bibliographiques - ce volume est moins homogène qu'il n'est de coutume dans des publications de ce type. Le lecteur a donc droit à des explications. Com­ me, à la fin du Colloque, le problème de la publication des actes était resté en suspens et que la plupart des auteurs nous avaient laissé leurs textes dans l'état même dans lequel ils les avaient apportés, nous disposions d'emblée de travaux dont la présentation technique était disparate et suivait des tradi­ tions et des habitudes individuelles ou nationales diverses. Lorsque, au bout de plusieurs mois, il était apparu qu’il était à la fois très souhaitable et parfaitement possible de publier les "Actes de Pécs", nous avons procédé nous-

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