Divers tant dans leurs modes de production que dans leurs propositions esthétiques, les documentaires politiques analysés dans l’ouvrage proposent de nouvelles formes d’engagement qui les inscrivent de facto dans la longue tradition du cinéma à vocation politique. Douze textes et trois rencontres avec des cinéastes (Maria Kourkouta, Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval, Mila Turajlic) répartis en trois parties respectivement axées sur la parole politique, le déracinement de populations et des processus d’appropriation d’images et de sons, s’emploient ainsi à démontrer la grande vitalité de l’art documentaire qui, à défaut de changer le monde, l’inscrit et le réfléchit.