Description: Dès la première image, Boris Corentin, l’as des as de la Brigade Mondaine, se raidit comme un chien de chasse qui vient de flairer son gibier : tournée dans un décor somptueux qui apparemment était celui d’un luxueux salon meublé dans le style provençal, la bande vidéo montrait une fille d’une vingtaine d’années à peine, agenouillée, les mains menottées au-dessus de la tête et accrochées à un tuyau de radiateur. De longs plans fixes révélaient son visage torturé par la douleur. Révolté, Boris pressa le défilement accéléré et s’arrêta sur la dernière image : la fille était morte.- Le pire, gronda Boris, c’est qu’on a pas le moindre indice qui nous permette de remonter jusqu’à l’auteur de ces saloperies.- Moi j’en ai un… murmura son coéquipier, Aimé Brichot, qui assistait, muait d’horreur lui aussi, à cette insoutenable projection. Le décor de cette saloperie, comme tu dis, est exactement celui du feuilleton que je regarde à la télé avec mes filles tous les dimanches après-midi !