Description:C’était avant le premier baiser ! j’en tends avant le premier des baisers définitifs. Pour ce qui est des lèvres qui furtivement se frôlent ou des haleines qui, pas de tout près, se convoitent, ces deux amants étaient allés, en leurs flirtations mondaines, aussi loin que possible ; mais leurs vies ne s’étaient pas confondues encore, infiniment, en une suprême aspiration commune de bouches acharnées ! Et, dans la chambre où moururent des roses pour que la visiteuse en respirât l’âme vaporisée, dans l’obscurité très profonde, — car Lise de Belvelize, tant elle a de pudeur, exigea toutes les lumières éteintes !