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La region de la mer Noire reste encore aujourd'hui, seize annees après les premiers efforts officiels PDF

134 Pages·2009·1.27 MB·French
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Université Paris I Panthéon Sorbonne UFR de Science Politique Master 2 Recherche Relations Internationales 2007 – 2008 MEMOIRE Le régionalisme dans la mer Noire et l’approfondissement de l’engagement européen ANGELOPOULOU GEORGIA Directeur : Yves Viltard 1 Je tiens à remercier Mr. Yves Viltard pour la confiance qu’il m’a accordée, ainsi que pour ses conseils précieux pendant ma recherche, ma famille et mes amis pour leur soutien constant durant mon séjour à Paris, de même que les responsables de mes stages, qui m’ont suscité l’intérêt à la Russie et la région de la mer Noire. Sans eux ce mémoire n’aurait pas pu être effectué. 2 Introduction Cadrage théorique ………..p.1 Eléments méthodologiques ……….p.6 Chapitre I La construction progressive de la région de la mer Noire Partie 1 L’identité régionale dans un lent processus de formation A) En quête de caractéristiques identitaires inhérentes à la région ……….p.7 B) Promotion d’un profil régional pour l’accomplissement d’objectifs politiques ……….p.10 Partie 2 Problèmes et défis régionaux captivant l’attention internationale A) L’énorme importance stratégique de la région pour les intérêts occidentaux ……….p.13 B) Situations régionales problématiques empêchant la réalisation des objectifs ……….p.16 Partie 3 Les acteurs - clefs du régionalisme dans la mer Noire A) Approches nationales des pays de la mer Noire au processus régionaliste ……….p.20 B) La région à travers le prisme des intérêts américains ……….p.28 3 Chapitre II L’évolution graduelle de la coopération régionale Partie 4 Les racines de l’approche régionale dans l’espace post-soviétique ………..p.31 Partie 5 Divers cadres régionaux de motivation interne ainsi qu’externe ……….p.32 A) La Coopération Economique de la mer Noire ……….p.32 B) La coopération thématique ……….p.36 C) D’autres initiatives non-institutionnalisées ……….p.42 Chapitre III L’Union Européenne face au voisinage de l’est : le dilemme d’intégration Partie 6 Etablissement initial de relations avec les pays de la région de la mer Noire A) De l’assistance technique aux accords de partenariat ……….p.46 B) L’impasse des politiques européennes et la nécessité d’une innovation ……….p.48 4 Partie 7 Conceptualisation et justification de l’intérêt européen accru A) Elaboration du cadre conceptuel de l’engagement de l’Union Européenne ……….p.51 B) Objectifs poursuivis par l’Union Européenne dans la région de la mer Noire ……….p.55 Partie 8 La Politique Européenne de Voisinage, réponse à la saturation de la méthode d’élargissement……….p.58 A) Contribution du soft-power européen à la transition réussie des pays voisins ……….p.59 B) Restriction de l’influence européenne manque de l’outil de l’adhésion ……….p.60 Partie 9 Multitude d’empêchements aux initiatives européennes A) Limites intra-européennes empêchant l’élaboration d’une politique transformative a)Préoccupations sécuritaires ne permettant pas un véritable rôle transformatif ………p.65 b) Désaccords intra-européens sur les relations avec la Russie et le voisinage de l’est ……….p.68 c) Priorités divergentes des pays membres concernant les relations avec les diverses périphéries……….p.70 B) Le défi du voisinage commun au sein de la relation concurrentielle euro-russe ……….p.73 5 Chapitre IV Instrumentalisation de la coopération régionale au sein de la Politique Européenne de Voisinage renforcée Partie 10 La nécessité de renforcer la Politique Européenne de Voisinage……….p.78 A) Les domaines du grand désillusionnement des pays partenaires……….p.79 B) Recherche d’incitations améliorées capables de surmonter les sentiments d’exclusion……….p.84 Partie 11 L’importance de l’approche régionale pour la coopération entre l’Union Européenne et les pays de la mer Noire……….p.88 A) La position de l’Union Européenne face au régionalisme……….p.89 B)La contribution de facto thématique de l’UE à la coopération régionale ……….p.93 C) Vers l’émergence de la dimension de la mer Noire a)Caractéristiques de la Dimension de la mer Noire inspirées d’initiatives précédentes ……….p.94 b) Options possibles d’organisation du nouveau cadre régional: L’initiative roumaine versus le renforcement de la CEMN……….p.96 c) La géométrie variable de la nouvelle dimension……….p.103 Partie 12 Le développement d’une stratégie régionale inclusive 6 A)Débat sur la convenance d’une telle initiative……….p.109 B)La marginalisation des nouveaux cadres et l’actualité persistante de la CEMN……….p.111 C)Caractéristiques et faiblesses de la Synergie de la mer Noire……….p.112 Conclusion ……….p.116 7 Abréviations BEAC : Barents Euro-Arctic Council CBSS : Council of Baltic Sea States CEFTA : Central European Free Trade Area CEI : Central European Initiative CEI : Communauté des Etats Indépendants / CIS : Commonwealth of Independant States CEMN : Coopération Economique de la mer Noire / BSEC : Black Sea Economique Cooperation NEI : Nouveaux Etats Indépendants OMC : Organisation Mondiale de Commerce OTAN : Organisation du Traité de l’Atlantique du Nord OSCE : Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe PEV : Politique Européenne de Voisinage PESC : Politique Etrangère et de Sécurité Commune PESD : Politique Européenne de Sécurité et de Défense UE : Union Européenne 8 Introduction Cadrage théorique Dans l’ère d’après-guerre froide l’architecture de sécurité européenne a évolué autour d’un cadre dense d’institutions internationales et régionales. Malgré les approches parfois divergentes, même contradictoires, des pays européens quant à la structure et le futur de cette architecture, qui ont souvent entraîné un fort manque de consensus entre les différentes bureaucraties européennes, un système assez efficace de partage des responsabilités a peu à peu émergé entre l’UE, l’OTAN, l’OSCE, ainsi que le Conseil d’Europe. Toutefois, en parallèle avec la maturation du système des institutions pan-européennes, de groupes sous-régionaux ont fait leur apparition en demandant également un rôle substantiel dans l’architecture européenne de sécurité. Les organisations développées l’une après l’autre dans une zone européenne périphérique cruciale pour la sécurité du continent, dès la mer de Barents jusqu'à la mer Noire (Barents Euro-Arctic Council, Council of Baltic Sea States, Central European Free Trade Area, Central European Initiative, Coopération de la Mer Noire), ont mis l’accent sur les relations entre les grandes institutions européennes d’un côté et les nouveaux groupes sous-régionaux de l’autre côté. La nature particulière de cette zone post-soviétique, à l’ancienne frontière entre l’Est et l’Ouest, augmente l’importance de ces groupes sous-régionaux étant donné qu’ils sont mieux préparés que les institutions pan-européennes à faire face aux besoins spécifiques de la région et à éliminer les divisions créées par les ankyloses idéologiques de la guerre froide d’un côté et celles entrainées par le processus actuel d’intégration européenne de l’autre côté. En fait, le projet intégrateur européen s’étend vers l’Est du continent en provoquant de nouvelles lignes de démarcation entre les pays y inclus et ceux en exclus. La capacité croisée des groupes sous-régionaux d’émousser les divisions régionales est due au mélange de leurs participants - d’états membres des institutions euro-atlantiques, de pays candidats à l’adhésion, de pays ayant exprimé leur intérêt à l’adhésion, qui pourtant n’ont pas une forte probabilité d’y arriver dans le futur proche, ainsi que d’états, qui n’ont aucun tel désir. De cette façon, d’états avec de statuts et d’intérêts divergents se rapprochent l’un de l’autre au sein d’un cadre coopératif, loin de la logique du jeu à somme nulle. Il est vrai que cette logique, fondée sur le modèle de réalisme classique, a très longtemps régné dans cette périphérie européenne. Toutefois, elle ne peut plus fournir de 9 solutions efficaces dans un environnement mondialisé, dans lequel les menaces principales sont d’ordre transnational. Les états, de même que les organisations intergouvernementales traditionnelles deviennent de plus en plus faibles face à ce type de menaces. Ainsi, il y a eu en Europe une reconnaissance de plus en plus intensive de la contribution importante des groupes sous-régionaux à la sécurité et la stabilité du continent. Pendant la période 1996-97, leur rôle crucial a commencé à devenir évident en ce qui concerne l’apaisement des tensions créées par le processus d’élargissement des institutions euro-atlantiques vers l’Est. Cependant, en maîtrisant ces tensions la coopération sous-régionale ne peut dans aucun cas être considérée comme une alternative à l’adhésion dans les institutions euro-atlantiques. En fait, le sous-régionalisme est poursuivi puisqu’il est aperçu comme capable de traiter quelques problèmes sécuritaires – la plupart des fois de nature non-militaire («soft») – que les grandes organisations pan-européennes tendent souvent à marginaliser, mais sous la stricte condition qu’il ne vienne pas en contradiction avec l’objectif stratégique principal, celui de l’intégration européenne réussie. C’est pourquoi la plus grande faiblesse de la coopération sous-régionale vient la plupart des fois du champ interne, ça veut dire de la volonté restreinte des états régionaux eux-mêmes. Ils ne veulent pas mettre en risque leur progrès individuel concernant le rapprochement des institutions euro-atlantiques à cause de leur engagement dans la coopération régionale qui les obligera d’adapter leur rythme à celui de leurs partenaires régionaux plus lents. Il est important alors que les grandes organisations pan-européennes, l’adhésion auxquelles constitue le but central des pays régionaux, puissent elles-mêmes reconnaître le potentiel crucial des groupes sous-régionaux en ce qui concerne la contribution à la sécurité et la stabilité européenne, et qu’elles puissent promouvoir pratiquement la coopération sous- régionale. Parmi les organisations euro-atlantiques l’UE a été celle qui a dépensé le capital le plus substantiel politiquement et économiquement pour conduire le processus de coopération sous-régionale. Malgré le fait que dans la plupart des cas le rôle d’inspirateur de l’établissement d’un groupe sous-régional, ainsi que celui d’investisseur principal, ont été assumés par de pays membres individuels1 ou même par de pays non-membres2, l’UE a accueilli ces initiatives très favorablement. Premièrement, elle leurs a fourni de signes importants de soutien politique en approuvant la coopération sous-régionale pendant les sommets du Conseil de l’UE. De plus, dans le cas du BEAC et du CBSS, dans lesquels l’UE a été le plus active à travers la 1 Dans le cas du CBSS l’Allemagne, le Danemark et la Suède, dans le cas de la CEI l’Italie et l’Autriche. 2 Dans le cas de la CEMN la Turquie, dans le cas du BEAC la Norvège. 10

Description:
l'approfondissement de l'engagement européen servir comme bases de projection de la force militaire de l'OTAN. 234 Lettre de Jack Straw, Ministre des Affaires Etrangeres britannique, a Josep Piquet, Ministre des Affaires.
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