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La preuve augustinienne de l’existence de Dieu PDF

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LA P;.F,UW. AUUBRTÏHI'vNî.L DE L ' V.XIï:- il>.hG K m DIEU Par P oadon, o.r..1, Tnês© présentée a le vacuité de Philosophie de l'Université d'vtta «r» pour l'obtention de 1« maîtrise en philosophie, Ctte»a, Canada, 1950. UMI Number: EC55645 INFORMATION TO USERS The quality of this reproduction is dépendent upon the quality of the copy submitted. Broken or indistinct print, colored or poor quality illustrations and photographs, print bleed-through, substandard margins, and improper alignment can adversely affect reproduction. In the unlikely event that the author did not send a complète manuscript and there are missing pages, thèse will be noted. AIso, if unauthorized copyright material had to be removed, a note will indicate the deletion. UMI® UMI Microform EC55645 Copyright 2011 by ProQuest LLC AN rights reserved. This microform édition is protected against unauthorized copying underTitle 17, United States Code. ProQuest LLC 789 East Eisenhower Parkway P.O. Box 1346 AnnArbor, Ml 48106-1346 il TAjeLfc DES MATIERE . , p«g«s matière . . . . . s » . . . . . . . . . . . . .* * ** SOURCES . . . . iv KOTES BIBLIOGRAPHIQUE V INTRODUCTION vl PREMIER?, PARTIE : Relevé de textes Praenota , 2 1. de diversis quaeationifcus LXXXIII, q.46, n.l . 2 2. de ordine, 1. XI, c. XVIll, n,48-61 4 3. d© llbero artoitrio, 1. IT, c. II, n.& 8 4• de muaica, 1 • VI ., . » . « . , , „ . ,. . 21 f 6. d© vera religion©, c. XXIX . . . . < , . . . .• $0 6. de divereis queestiorslbus LXXXIII, i|. 9 . . . 43 7. de dlveraia quaestionibus LXXXIII, f. 54 • • 4S H, de doctrine chrlstlana, 1* I, c. VII, n.7 . . . 46 9, de r'octrina ehï»l«ti*m®, 1. ïï, ©. X^VÎT* ,*»,#6. 49* 10. Confeesionee, 1. VII,.c, X . , . . • 51 11. Confeaaionea, 1* IX, o. X , n.25 . . . . . . .. $4 12. Confeesiones, 1. X, c. VI . . . . . . . . .. , 57 18. de Trlnitato, 1. IX, 0. VI, n. 11 64 14. d© Trlnltote, i. XIV, 0, XV, n. 20 €8 15. Enarratlonee in Ps, 41, 6-8 72 111 LEUXTEM^ PARTIE : Valeur d© la preuve Praenote * . . . • 77 Préliminaires » quid noxalnia de Pieu . . . . . .. 77 1* Une preuve rationnelle 73 2m L'évidence rationnelle . , , . , . . . . . , .« 32 5. Le monde externe . . . . . * , « . . . . . . .. 83 4* L'intériorisai© , 9!§ 6. Etre - vivre - connaître . . . . . . . . . . .. 94 6. Ksison et vérités .. • » . . * . . .. 100 7. vérités et Vérité . . . . . . . . . . . . . . .. IIS 8. Vérité et Dî©u . , • * « . • » . . .. . . . .. 119 9* Vérité ©t Varie de Dieu . , 126 10. Comparaison avec d'autre® prs-vse ; 3t-XnOi»as (4a via), St-»Aaa©lir.«, Lescartee, Lalbais . . .. 1S4 Réanaié de la preuve . , . , 144 COMCL0SIJλ : Caractères généraux de 1© doctrine d'anrêa la preuve . . . .. . .. 14b 0 0 00 0 00 0 0 o SOURCES N«u© «oaspilona aoua o©tte rubrique lea propres écrit© d© Saint Augustin. Petractatlonum librl II, P.L. 82, col. 683. Cocfeeslonum libri XIII, P.L. 92, col. 65». ftollloqulorum libri II, P.L. 82, ©ol. 869. Contra Acadamlooe librl II, P.L. 82, col. 906. De B©©t© Vit© liber unua, P.L. 92, col. 959. D© Ordlne lib»i II, P,L« 82, col. 977 D© tfuslca librl VI, P.L. 82, col. 1031. fc© Ub©ro Arbltrlo librl III, P.L. 32, ©ol. 1*21. gplatola 4a, n.2, P.L. 88, col. 66. Kplatol© 147s, c l, n.S, P.L. 88, col. 697-8. P© î^ootrlna Ohrlatlana llbri IV, P.L. 84, ©ol. 16. De Vera Religion© liber unus, r.L* S4, col. 121. t I?© Qeneal «d littoral libri XII, P.L. 84, col. 246. Knarr. in P». 41 P.L. 86, ©ol. 464. ijiarr. In Ps. 144 P.L. 87, ©Ol. 1669. Snarr. la Pa. 146 P.L. 357, col. 1807. 8© givrai a Quaeetlonlbus octoglnte tribus liber unue, YX~~ib, col. il. D© Clvltat© Pal librl XXII, P.L. 41, col. 18. D© Triait© t© Ubri XV, P.L. 42, ©ol. 31». MOTES BIBLIOGRAPHIQUES Houe compilons sous cette rubrique 1© littérature eur 1© sujet. BOYKK, Charles, Essais sur ls doctrine d© sslnt Augustin. Paria, 1982, pTï«=W7 ~~ BOYER, Charles,"La pr©uve d© Li©u auguetinlenne", d©na Ay- chlvs d© Philosophie, vol. fil, cahier IT, p. 105-141. BOYER, Charlaa, L'Idée de vérité dan© la philosophie d© saint AuguatlïT; Paris, 1*40, 9lO p« CAÏBS, Fulb©rt, Initiettlon à la philo a opale de aalnt Au gustin. Paris, D©solde à© brouwer'êl Cie, 1Ô477 314 p. CAYRE, Fulbert,"Le point de départ de la philosophie augua- tlal©Bn«. La pr©uv© noologlqu© d© l1©xlst©nc© d© Di«u", dans tt©vue de philosophie. 19SÔ, p. 806-32**. QkRDKIL, Aabrols©, La structure de l'Ame et l'expérience a n t l w, t. I. p. xxiK-xxx {~l. i i, appanoioe. (lAftiiI00u-LA6ftAXG*s., Dieu, aon existence, aa nature,5e éd., p. 296-302. GILSOM, Etienne, Introduction P l'étude de saint Au,, un tin. Paris, 1929, 85srp^ r : — JOLIVII, tu. Saint Augustin ©t 1© néo-plstoals»© atoétlen. Parla, 19SST, 276 p T— ' """ JOLIVET, R., Pieu, s i a il des eaprlts. Paria, 1084, 220 p. MARITAIH, Jacquea, Lea de&réa dm savoir, p. 677-616. MOHDADOH, Louis d©, "D© 1© connalsssnc© de soi-meaae o la connalssano© d© Blau", dans K©©hereb©s d© aslanc© r»Il- gleuse, mers-©vril 1918, p. 148-67. • * MOKDADON, Louis d©, "Du dout© méthodique eh«s sslnt Augus tin", dans Aecherchée da eclan©© aallaleuec. janvier«fé vrier 1918, p. 76-78. PORTALIE, E., Dictionnaire d© Théologie Catholique. Augus tin (saint), ©al. 2544. T*-~* * ~' THONAAitD, F.J., Oeuvres de saint Augustin - VI j de Msgls- tro, d© Libero âroxtrio. raria, 1*41. THOHBARD, F.J., 0©uvr©a de saint Augustin -VII t d© Musl- ©a, Psris, 1947. PRODUCTION Saint Augustin, Sslnt Thomaa, incarnations d© deux cou rants de pensée antique, platonisme ou mieux néo-platonisme et aristotéllsme. Cea courants toutefois ne sont p$s oppo sés comme il semblerait de premier abord. Csr, s'il est vrai, su dir© du P. Osrdell qu'on "y substitue la dominant© srlstotélloo-thomiste et de la Causalité efficiente è la do minant© augustinlenn© de la participation", il n'en reste pas moins qu'won peut compter les positions sur lesquelles ils diffèrent t 11 est impossible de compter celles où lia s'entendent (...). Le Boeuf muet a dévoré toute la subs tance spirituelle de l'aigle d'nippon© (••*) il en a fait ©utant que d'Ariatôt© la propre substance de son esprit (1)". Et d© commenter M. Maritain t "Si l'on considère dans Leur intégrité le© valeurs essentielles de la pensée de Sslnt Augustin, il faut dire, que la seule systématisation métaphysique d© cette pensé© qui reste essentiellement augus- tinlenn©, c'eet la synthèse thomiste (2)". C'est fort d© ces pensées que nous n'hésitons pss è présenter un travail sur Saint Augustin dans un milieu thomiste, assuré qu'un des moy©ns las plus efficaces de comprendre l'Aqulnate reste •noor© d'entrer en contact avec l'évoque d'Mppone. liais d© priai© ©bord, 11 est aaaez déconcertant d'en treprendre un© étude philosophique ches Saint Augustin. (1) oard©il. A., L© structure d» l'âme et l'expérience mya- tique, t. Il, Aopend. TX» (2) JA»rit©in, J., D©feçréa du Savoir, p. 607. vil Nous ivone oertea affaira I un philosophe, mal© â un philw- aoph© fui n'a paa fait d© système philosophique proprement dir. "Au contralto, les préoccupations philosophiques s© su bordonnent constamment ohea lui à la constitution d'un© doc trine spécifiquement chrétienne... fout dans sa penné© eat orienté vers las fins meralea at surnaturelles... XI faut donc s© résigner a abatraire la phlloaophl© d'Augustin d© l'ena^mble de a© doctrine, aala ©n a© gardant aoigs«us©mant d© l'isoler du contexte théologique qui lui donne ©en© ©t val©ur... On p©ut donc proposer un© philosophie qui restera al l'on vaut du point d© 1'histoire une abstraction, ^ala ©n tout cas un© abstraction fondé© (1)". L© problème que n^us allons considérer ensemble sombl© d'un© Importance capital© dans 1© système euguatinlen. c'est 1© coeur de cette doctrine, 1© sommet, la clef d© voûte. Tel le semble être du moine l'opinion da M. (ttlaoa s "Cstt© dé monstration eugustinieane d© Dieu n'est ni un argument ni u- n© suit© d'argument©, mais une métaphysique complète, plus un© morsle, avec la mystiqu© même qui la couronne (...) Em- brsss©r l'enaembl© d© 1© démonstrstion augustinlenn© (...) r©vient è embrasser l'ensemble de la doctrine d'Auguetln (2)". nîM philosophie ainai comprise, débouche sur la contemplation •t s'achève dans la charité. Il s'agit moins, pour Augustin, d© prouver Ll«u, qu© de le trouver et d'expérimenter a© pré sence comme une promesse de joie éternelle (8)n« 1) Jolivet, pieu, soleil des•apri ta. p. xv-jrvil. 2) Cilson, 1.,* introduction a l'étude de S. Augustin, Paris, Win, 1881, prwr—-—~~—-*—~~ (8) Jolivet, op. cit., p. atviil. vili Posons d'abord exactement le problème. "Etablir qu« Lieu est, ce n'est pes expliquer comment nous connaîsons Dieu, ni cor ent il sglt sur notre intelligence$ ni quel rap port 11 soutient avec les autres êtres, ni mime codent il est. ±-ea théories de la vision de Lieu, de l'illumination, de la participation, de l'essence divine, se rencontrent sou vent, soit toutes ensembles, soit l'une ou l'autre d'entre elles, dsns la même page que la preuve de Inexistence de Dieu. Parce qu'elles sont connexes on est tenté de les con fondre. Sans doute «lies s'éclairent l'une l'autre, mais seulement quand chsuune a été rendue lumineuse pour sa part. Sinon la synthèse est trouble et le système eneorabré de dif ficultés (1)*. H importe surtout de bien distinguer 1© problème de ltillumlnation de celui de l'exlatence de Dieu. "Certes, on peut affirmer que 1'illumination n'est qu'une vaste preuv© de l'existence de Dieu fondée sur l'analyse de l'acte de connaî tre et de tout ce qu'il comporte de conséquences métaphysi ques (2)*. A n'en pes douter, les deux problèmes sont connexes i "on gsisit aisément que l'intelligence du mode de ls con naissance, l.e. l'Intelligence de l'illumination dugusti- nlenne, soit obscurcie psr les discussions et les hésita tions sur l'objet de la connalsssnce. L'illumination se rapporte directement è 1© manière dont s'opère la cornais- (1) Boyer, Idée de vérité, p. 68. (2) Jollvet, op. oltrr p. xviii. ix ssnce et non su terme qu'elle ettelnt. Msls si l'on comprend mal la doctrine quant su terme qu'elle esal^e â notre con naissance, on aéra forcément amené s modifier en proportion Is théorie des csuses qui nous conduisent è ce terme. Plus on fsit aboutir ls connaissance proche d'une vision intuiti ve, et plus on tend è faire cette connaissance passive, a reatrelndre l'activité de l'intelligence. Et réciproquement, plus on limite l'activité d© notre intellect pour la sup pléer en tout ou en partie par l'action divine, et plus du moins en bonne logique, on doit tendre ;à faire de Dieu lui- même, è quelque degré du moins, l'objet immédiat de la con- nsl sssnce naturelle (1)". Nous avons dlffiSé notre travail en deux parties t la premier© a été cons .crée a un relevé de textes. ?ne quin zaine d© passages sont cités,du moins dana leur substance, afin d© nous permettre d'entrer en contact avec la p&xmê* même de l'auteur. L» seconde partie reprend la preuv© avec toutes ses articulations et discute des problèmes qui se po sent au passage ; elle s® termine par une brève comparaison avec d'autres preuves voisines. o o o o o o (1) Boyer, Ch,, Arch. de philosophie, p. 108.

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