ebook img

La pratique des séries télévisées PDF

418 Pages·2017·6.54 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview La pratique des séries télévisées

La pratique des séries télévisées: une sociologie de l’activité spectatorielle Clément Combes To cite this version: Clément Combes. La pratique des séries télévisées: une sociologie de l’activité spectatorielle. Economies et finances. Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, 2013. Français. ￿NNT: 2013ENMP0010￿. ￿pastel-00873713￿ HAL Id: pastel-00873713 https://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00873713 Submitted on 16 Oct 2013 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. École doctorale n° 396 : Economie, Organisations, Société Mines ParisTech Centre de Sociologie de l’Innovation 60 Boulevard Saint Michel, 75006 Paris, France À la mémoire de Marcelle qui, chaque matin installée devant son poste, regardait "Amour, Gloire et Beauté" ! — 2 — Remerciements Éminemment solitaire, l’expérience de la thèse est aussi paradoxalement très collective. Le temps des remerciements est là pour rappeler que l’on ne pense jamais seul, mais toujours avec d’autres et grâce à d’autres. Il rappelle encore que l’épreuve que constitue une thèse ne peut être menée à bien que parce que l’on est épaulé, soutenu et parfois même rattrapé par d’autres. La liste est longue des personnes auxquelles je pense alors que j’écris ces lignes, des personnes qui ont, de près ou loin, sans toujours le savoir, contribué à l’accomplissement de cette thèse. Je pense en premier lieu à celles et ceux, amateurs de séries télé, que j’ai rencontrés, qui ont non seulement accepté de se prêter au jeu de l’entretien mais aussi, parfois, toléré que j’inspecte jusqu’au disque dur de leur ordinateur. Ils n’en ont probablement pas conscience mais à travers leur voix et leurs mots, ils m’ont accompagné pendant toutes ces années. Je remercie Cécile Méadel qui a activement et patiemment dirigé ce travail. Je la remercie pour sa grande disponibilité et son exigence, pour les centaines de pages qu’elle a lues, corrigées et discutées avec moi des heures durant. Je la remercie pour ses conseils et remarques avisés… dont la pertinence bien souvent ne m’apparaissait clairement que plusieurs mois après. Je la remercie enfin d’avoir su trouver le temps et les mots dans les moments de doute. Je suis aussi particulièrement reconnaissant à Fabien Granjon qui a contribué à ce que cette thèse existe en acceptant de m’encadrer à Orange Labs. Je le remercie pour le soutien qu’il m’a toujours apporté, pour sa disponibilité, pour sa présence bienveillante et amicale. Auprès de lui et au gré des recherches que nous avons menées ensemble, j’ai énormément appris du métier de sociologue. Je le remercie enfin d’avoir bien voulu faire partie de mon jury. Josiane Jouët, Jean-Pierre Esquenazi, Hervé Glevarec et Antoine Hennion ont accepté de lire et discuter ce travail. C’est un honneur qu’ils me font de faire partie de mon jury de soutenance et je les en remercie. Je remercie l’ensemble des membres du Centre de Sociologie de l’Innovation de l’École des Mines. À commencer par Antoine Hennion, vers qui je me suis tourné il y a de ça plusieurs années alors que je travaillais sur la musique. Il a répondu présent à mes nombreuses sollicitations, avec exigence et enthousiasme. Avec Madeleine Akrich, ils m’ont offert d’intégrer le CSI, lequel a représenté à bien des égards un environnement de travail exceptionnel. Ma thèse est chargée de l’esprit de ce laboratoire, des nombreux échanges formels et informels avec ses membres, notamment au cours des ateliers doctoraux animés par Antoine Hennion, Dominique Linhardt puis Fabien Muniesa et Alexandre Mallard. Merci aussi à Michel Callon, Vololona Rabeharisoa, David Pontille, Yannick Barthe et Catherine Rémy, sans oublier Florence Javoy, Annalivia Lacoste, Florence Paterson et Frédéric Vergnaud. Je remercie Catherine Lucas dont l’efficacité et la bonne humeur m’ont permis de traverser sans trop de difficulté les épreuves administratives. Un grand merci aux doctorants et postdocs du CSI qui m’ont accompagné durant ces années aussi bien professionnellement qu’amicalement : Francesca Musiani, Liliana Doganova, Morgan Meyer, Brice Laurent, Benjamin Lemoine, Cyrille Bertin, Alaric Bourgoin, Guillaume Yon, Pierre-André Juven, Basak Sarac, Alvaro Pina-Stranger, Kathleen Zoonekindt et les autres. Sans oublier évidemment les camarades du J002 : Véra « fidèle-au-poste » Ehrenstein, Julien « parti-trop-tôt » Gauthey, Julien « le bleu » Merlin et Martin « en-libre-service » Tironi. — 3 — Cette thèse n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien d’Orange Labs, et en particulier de Yohann Couvreur et de Frédérique Legrand, respectivement directeurs de l’OR Content Distribution et du laboratoire SENSE qui m’a accueilli. À l’instar du CSI – et comme si un ne suffisait pas –, SENSE a été un cadre intellectuel et relationnel formidable et m’a offert des conditions idéales pour réaliser ma thèse. Je tiens à remercier l’ensemble de ses membres pour leur disponibilité et leur prévenance, les retours et les conseils innombrables qu’ils ont pu me prodiguer, au cours des séminaires ou entre deux portes. Une pensée particulière pour Jean- Pierre Bacot, Thomas Beauvisage, Jean-Samuel Beuscart, Dominique Cardon, Fabienne Gire, Emmanuel Kessous, Benoît Lelong, Kévin Mellet, Jean-Marc Raibaud, Mathieu Sannié, Marie Trespeuch, Julia Velkovska et Moustafa Zouinar ; Maryse Piart pour sa disponibilité et son efficacité ; Sandrine Ville-Eber, la « Rennaise », avec qui j’ai eu la chance de mener deux études ; Armelle Bergé qui m’a autorisé à utiliser le fruit de son labeur. Je salue amicalement mes compagnons « éphémères » : ceux des premiers jours Martin Aranguren, Caroline Jullien et Julien Mésangeau ; les collègues de bureau Talayeh Aledavood, Franck Bessis et Fabrice Clochard ; et les autres : Marjorie Bied, Julie Fen-Chong, Émile Gayoso, Silsey Maillard, Alina Mihaela Stocia, Alan Ouakrat, Elodie Raymond, Virginie Sonet et Bruno Vettel. Cette thèse a une dette importante envers Pierre Le Quéau, pour son enthousiasme et sa confiance envers le jeune étudiant que j’étais. Il n’a pas compté son temps et m’a communiqué le goût de la sociologie. Il m’a permis de faire mes premières armes de jeune chercheur. Avec lui, je remercie l’ensemble des enseignants du département de sociologie de l’UPMF de Grenoble, et en particulier Barbara Michel, sa directrice de l’époque. Je remercie enfin la fine équipe de CEnS, les amis et complices Laurence Creton-Cazanave, Martin Julier, Olivier Gratacap et Émilie Vialatte ; l’une des plus belles expériences professionnelles, intellectuelles et amicales que j’ai eu à vivre. Merci pour tous les moments et toutes les épreuves partagés, pour les envolées lyriques, merci enfin pour votre soutien et votre présence, et pour tout le reste. Merci aussi aux autres amis et partenaires intellectuels grenoblois et chambériens : à Julien Grange, Marie-Laure Guilland, Julien Joanny et Aude Nessi, à Caroline Touraut, Nastassia Martin et Matthieu Rech. Un grand merci aux (autres) amis, pour leur présence et leur compréhension : Arthur, Claire, Jean-Luc, Julien, Loïc, Magali, Mélanie, Nono, Romain, Thomas, Ulysse, Vincent et les autres. J’ai hâte de rattraper tout ce temps « perdu », passé loin de vous, affairé sur cette thèse si envahissante. Une pensée pour la famille Dubois, et notamment Elisabeth, Jean-Daniel et Chloé, pour leur accueil et leur générosité. Merci à ma famille, à mes parents, pour leur confiance et leur soutien indéfectible. Je remercie enfin Natacha Dubois, pour sa présence et sa grande patience, pour ses conseils et ses encouragements, pour avoir toujours su trouver les mots, notamment dans les moments de doutes. Ces mêmes mots me manquent aujourd’hui pour dire ma gratitude. — 4 — S OMMAIRE Remerciements ........................................................................................... 3 TABLE DES ILLUSTRATIONS .......................................................................................... 9 INTRODUCTION ....................................................................................................... 11 Préambule ............................................................................................... 11 Des séries en vue : un « âge d’or » venu d’Amérique ........................................... 15 Les séries sous le regard de la recherche française ................................................ 20 De la réception aux pratiques de consommation ................................................. 26 De la série programme télévisuel à la série contenu audiovisuel : la progressive autonomisation des séries vis-à-vis de la télévision ............................................ 29 Vers une pragmatique de l’attachement sériel .................................................... 36 L’attention aux pratiques des sériphiles : méthodologie et matériaux empiriques ...... 41 Organisation de la réflexion .......................................................................... 45 CHAPITRE 1 - LES SERIES TELEVISEES AU PRISME DE LA SOCIOLOGIE : UN ETAT DE L’ART ... 49 1.1 – La série télévisée : un (mauvais) objet sociologique ? .................................... 51 1.1.1 - De quoi parle-t-on ? ....................................................................... 51 1.2.2 - La série comme mauvais genre culturel ? .............................................. 55 1.2.3 - La série à la croisée des mondes ......................................................... 57 1.2.4 - Prédominance des théories de la légitimité culturelle ............................... 58 1.2 – L’émergence d’un nouveau paradigme : les Reception Studies ........................... 60 1.2.1 - Un triple héritage .......................................................................... 61 1.2.2 - En résumé ................................................................................... 64 1.3 – Les ressorts du plaisir sériel ................................................................... 65 1.3.1 - Le plaisir de se faire « avoir » : entre implication et distanciation ................ 69 1.3.2 - De l’impression de réalisme à l’effet de réel .......................................... 72 1.4 – Regarder une série : entre activité individuelle et pratique collective ................. 76 1.4. 1 - La série comme forme contemporaine du récit populaire séculaire ............. 78 1.5 – Séries et études de fans ........................................................................ 80 1.5.1 - Vers une prise au sérieux du fan : du fanatisme au fandomisme ................... 80 1.5.2 – Fandomisme et travail identitaire ...................................................... 84 1.6 – Sites, blogs et forums internet : les nouveaux espaces du plaisir sériel ................ 88 1.6.1 - Le Web 2.0. et la reconfiguration des rapports producteurs/publics ............ 91 1.7 – La sériphilie : nouvelle forme passionnelle ? ............................................... 95 Conclusion du chapitre 1 ............................................................................. 99 CHAPITRE 2 - DE L’ELABORATION DE LA FORME SERIELLE ........................................... 101 2.1 – Du roman-feuilleton au feuilleton radiophonique, ou l’avènement de la fiction sérialisée ................................................................................................ 103 2.1.1 - De la rubrique au genre : l’essor de la sérialité dans la presse française ......... 105 2.1.2 – Les premiers pas du cinématographe et du serial ................................... 108 — 5 — 2.1.3 - Le feuilleton radiophonique ............................................................ 111 2.2 – Les ressorts de la narration sérielle ........................................................ 114 2.2.1 - De l’élaboration des genres sériels .................................................... 114 Du genre à la formule ...................................................................................... 116 2.2.2 - Structure narrative rhizomique contre formula show ................................ 119 D’un récit l’autre : le spin off ou la transfictionnalité .............................................. 122 2.2.3 - Entre retour du même et innovation .................................................. 126 2.3 – La figure du héros romanesque ............................................................. 130 2.3.1 - Les visages multiples du héros roman feuilletonnesque ............................ 132 2.3.2 - Du héros de roman-feuilleton au héros téléfictionnel .............................. 134 2.3.3 - Le héros sériel : une personne comme une autre ? ................................. 140 Conclusion du chapitre 2 ............................................................................ 144 CHAPITRE 3 - VISIONNER : LES SERIES COMME ART DU TEMPS ..................................... 147 3.1 – Du rendez-vous télévisuel à la télévision à la carte, et retour .......................... 149 3.1.1 – Réflexion préalable sur le concept williamsien de « flux » télévisuel ........... 149 3.1.2 – Avoir rendez-vous avec des programmes : se ranger au tempo du flux télévisuel ........................................................................................................ 153 3.1.3 – Aménager ses rendez-vous sériels selon ses propres temporalités et envies ... 157 3.1.4 – Le maintien d’un effet d’agenda télévisuel .......................................... 161 Des sériphiles au diapason de l’agenda télévisuel étatsunien : la préservation de la logique du rendez-vous .................................................................................................. 163 3.1.5 – Visionner en accéléré et « ramasser » l’horizon temporel sériel ................. 168 Écho aux formes et pratiques filmiques .................................................................. 170 3.1.6 – Laisser le temps faire son office ....................................................... 173 3.1.7 – En guise de synthèse : être (trop) attaché, se détacher, ou le fragile équilibre du plaisir sériel ......................................................................................... 177 3.3 – Les styles de relation aux séries ............................................................. 180 3.3.1 – La spectature sérielle : un plaisir intime et délassant .............................. 182 3.3.2 – De l’écoute flottante à l’attention focalisée ......................................... 186 Multi-activité et attention flottante ..................................................................... 186 L’attention focalisée peu ou prou techniquement assistée ............................................ 188 De l’importance de la version : la montée de la VOST .............................................. 193 3.3.3 – La série « addictive » : .................................................................. 197 Une formule rhétorique… ................................................................................ 197 …et un trait caractéristique du genre .................................................................. 200 Conclusion du chapitre 3 ............................................................................ 204 CHAPITRE 4 - DECOUVRIR ET S’INFORMER : LES RELAIS MEDIATIQUES DU GOUT SERIEL . 207 4.1 – Actualiser ses connaissances avec la télévision ............................................ 208 4.1.1 – Forcer le hasard : les stratégies éditoriales des chaînes télévisées ............... 210 4.1.2 – L’évolution du traitement des séries par la télévision ............................. 216 4.2 – Le réveil tardif de la presse imprimée ...................................................... 224 4.2.1 – Les journaux de programmes .......................................................... 224 4.2.2 – Les années 1990 et l’essor de la presse thématique ................................ 229 4.3 – Le passage de relais (médiatique) à Internet .............................................. 233 — 6 — 4.3.1 – L’effervescence en ligne : entre webzines professionnels et initiatives amateurs ........................................................................................................ 234 4.3.2 – Les démarches informationnelles sur le Web ....................................... 243 De la veille informationnelle à la sérendipité .......................................................... 245 4.4 – Les systèmes de recommandation sur Internet ........................................... 247 4.4.1 – La recommandation éditoriale ......................................................... 247 4.4.2 – La recommandation sociale ............................................................ 251 Du produit recommandé… ............................................................................... 251 …à l’internaute qui recommande : affinité et réputation ......................................... 256 4.4.3 – La recommandation contextuelle ..................................................... 262 4.4.4 – La recommandation personnalisée .................................................... 267 Conclusion du chapitre 4 ............................................................................ 270 CHAPITRE 5 - S’APPROVISIONNER ET CONSERVER DES SERIES ....................................... 273 5.1 – L’essor des supports et services vidéo : de la cassette VHS au Blu-ray en passant par le replay TV ............................................................................................ 275 5.1.1 – Les enseignes de distribution culturelle .............................................. 275 5.1.2 – Le développement timide des services de VOD et de replay TV ................ 277 L’offre VOD de séries ....................................................................................... 277 L’offre de séries par la télévision de rattrapage ........................................................ 282 5.2 – Téléchargement et streaming : débordements sur Internet ............................ 285 5.2.1 – Différents modes d’approvisionnement en ligne ................................... 287 Les réseaux pair-à-pair .................................................................................... 287 Le téléchargement direct ................................................................................... 294 5.2.2 - Les pratiques sériphiles de téléchargement et streaming .......................... 301 Le téléchargement comme arrangement éthico-pratique .............................................. 301 Entre logique de rattrapage et logique de suivi ........................................................ 304 5.3 – Vers la fin des supports physiques ? ......................................................... 308 5.4 – Au-delà de la consommation : disposer et collectionner des séries ................... 312 5.4.1 - Consommer n’est pas conserver ....................................................... 313 5.4.2 - Conserver des séries pour en disposer ................................................ 315 5.4.3 - Conserver des séries, élaborer sa collection ......................................... 319 5.5 – De la DVDthèque à la vidéothèque numérique ........................................... 324 5.5.1 - L’ordonnancement et le classement de sa DVDthèque ............................ 324 5.5.2 - Des DivX dans la DVDthèque .......................................................... 326 5.5.3 - L’essor de la vidéothèque numérique ................................................. 328 Conclusion du chapitre 5 : des modes de disponibilité des séries ............................. 331 CHAPITRE 6 - PARTAGER : ENTRE PLAISIR INTIME ET ACTIVITE COLLECTIVE .................. 333 6.1 – Partager l’expérience de visionnage ........................................................ 336 6.2 – Partager son attachement : échanges et conversations .................................. 338 6.1.1 – Partager ses informations et émotions ............................................... 342 6.2.2 – Partager ses appréciations et interprétations ........................................ 344 6.2.3 – Partager ses créations : focus sur le fansubbing ...................................... 349 Le fansubbing, ou la création et le partage de sous-titres ............................................ 350 6.2.4 – Partager ses compétences .............................................................. 355 6.3 – La spectature sérielle et son horizon de communication ................................ 359 — 7 — 6.3.1 – Un rapport aux séries renouvelé au contact des autres fans ...................... 359 6.3.2 – Visionnage et partage : deux activités entrelacées .................................. 362 6.3.3 – La pratique des séries au risque des spoilers .......................................... 364 Conclusion du chapitre 6 ............................................................................ 372 CONCLUSION ......................................................................................................... 375 La pratique des séries ................................................................................. 375 Figures de la sériphilie : esquisse de typologie ................................................... 380 BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................... 391 ANNEXE LISTE DES ENTRETIENS ................................................................................ 413 — 8 — Table des illustrations Figure 0.1 - Répartition des recherches doctorales sur les séries selon les disciplines ........ 22 Figure 3.2 – Un écran de projection associé à un vidéoprojecteur, disposé en face du canapé du salon. Lorsqu’il n’est pas utilisé, il est enroulé sur lui-même et « disparaît ». ...... 191 Figure 3.3 – Femme visionnant un épisode de Grey’s Anatomy sur son smartphone dans le métro parisien (novembre 2012) ........................................................................ 191 Figure 4.4 - Captures d'écran de bandes-annonces : TF1, France2, Arte, Canal+, M6 ..... 213 Figure 4.5 - Spots promotionnels consacrés à la série Dr House précédant la diffusion télévisée du 21 février 2012 sur TF1 ...................................................................... 214 Figure 4.6 - Spots promotionnels consacrés aux séries Une Femme d’honneur (gauche) et Urgences (droite) précédant leur première diffusion télévisée : le 21 novembre 1996 sur TF1 pour Une Femme d’honneur ; le 27 juin 1996 sur France 2 pour Urgences ............ 220 Figure 4.7 - Spots promotionnels consacrés à la série Nicolas Le Floch précédant sa première diffusion télévisée le 28 octobre 2008 sur France 2 .......................................... 221 Figure 4.8 - Spots promotionnels consacrés à la série Le Mentalist précédant sa première diffusion télévisée le 6 janvier 2010 sur TF1 .................................................. 221 Figure 4.9 - Campagnes d’affichage dans le métro parisien: Canal+ (2009) et Arte (2012) 222 Figure 4.10 - Campagnes d’affichages de Showtime pour la saison 3 de Dexter (sept. 2008 – Los Angeles) et de HBO pour Boardwalk Empire (févr. 2011 – New York) .............. 222 Figure 4.11 - Un zombie à Manhattan pour la saison 2 de The Walking dead ; une rame de métro « relookée » façon Boardwalk Empire (sept. 2011 – New York) .................... 223 Figure 4.12 - Couvertures consacrées aux séries de six journaux de programmes français . 227 Figure 4.13 - Couvertures de six magazines thématiques français ............................... 232 Figure 4.14 - Dernières actualités de la rubrique "séries" de Télé-Loisirs.fr ..................... 235 Figure 4.15 - Fiche de Cold Case sur le site Télé Magazine .......................................... 236 Figure 4.16 - Pages d’accueil des sites SeriesAddict (amateur) et SeriesLive (professionnel). Sous une barre d’onglets horizontale, à gauche un encart réservé aux actualités en Une, à droite l’annonce des diffusions TV à venir. Dessous, un fil d’actualité. Les parties inférieures hors-champ dévoilent divers liens vers des articles critiques, des galeries de photos, des fiches séries… ....................................................................... 239 Figure 4.17 - Hauts des pages d’accueil de Scrubs et Californication sur le réseau Hypnoweb 241 Figure 4.18 - Exemple de recommandation éditoriale : la page d’accueil d’Allociné-séries 249 Figure 4.19 - Différents classements des séries proposés sur Allociné-série ................... 250 Figure 4.20 - Trois dispositifs de mise en exergue de séries en page d’accueil: Dpstream .. 250 Figure 4.21 - Système d’évaluation de séries sur Allociné ........................................ 252 Figure 4.22 - Fiche de Breaking Bad sur Spin-off ................................................... 253 Figure 4.23 - Audiences télévisées et notes attribuées par les membres de Spin-off à la saison 4 de Breaking Bad ........................................................................... 254 Figure 4.24 - Dispositif d’évaluation sur le site Forom.com ...................................... 254 Mines ParisTech Centre de Sociologie de l’Innovation 60 Boulevard Saint Michel, 75006 Paris, France

Description:
de lui et au gré des recherches que nous avons menées ensemble, j'ai énormément appris du métier de financières, cette association lutte pour une télévision de qualité qui ne soit pas assujettie aux .. une analyse de la réception des séries par les adolescents et la façon dont « ils l
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.