Description:Tout le monde sait qu’après la révolution de 1830, il y eut, en Bretagne, une sorte de renouvellement de la chouannerie. J’étais alors bien jeune, et je ne pouvais avoir en politique que dés instincts et des sentiments. D’ailleurs mon père était républicain, et je l’étais aussi par obéissance, en attendant de le devenir par l’étude et la réflexion. Mes opinions me rendaient l’impartialité facile. Elles ne me faisaient pas d’ennemis ; on me permettait d’être républicain comme on permet à un poëte de rêver.