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La notion de personne en Afrique Noire PDF

616 Pages·2002·21.78 MB·French
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8 5 1: 2 à 2 1 0 2 ril v a 8 2 - ) m o c ail. m g @ n n o s r e d LA NOTION DE PERSONNE n a w ( o EN AFRIQUE NOIRE nt e m ci s a n o d r o n fl o s r e d n a w e d e v si u cl x e é ét ri p o r p a st l e nt me Editions L'Hannattan u 5-7 rue del'Ecole-Polytechnique c o 75 ()()5Paris d e C 8 5 1: 2 à 2 1 0 2 ril v a 8 2 - ) m o c ail. m g @ n n o s r e d n a w ( o nt e m ci s a n o d r o n fl o s r e d n a w e d e v si u cl x e é ét ri p o r p a st l e nt e m u c o d e C 8 5 1: 2 à 2 1 0 2 ril v a 8 2 LISTE DES PARTICIPANTS - ) m o c ail. m Participants étrangers: g @ n M. Wa,nde ABIMBOLA,Professeur à l'Université de Lagos (Nigéria). n y o M. oussouf CISSÉ, Institut des Sciences Humaines, Bamako (Mali). s Mmp, er Agnès DIARRA,Institut Fondamental d'Afrique Noire, Dakar (Sénégal). d n M. Deoscoredes M. Dos SANTOS,Salvador, Bahia (Brésil). a MmeJuana Dos SANTOS-ELBEIN,Salvador, Bahia (Brésil). w ( o M. Meyer FORTES,Professeur à l'Université de Calnbridge (Grande-Breta- nt gne). e m Son Excellence M. Amadou HAMPATÉBA, Ancien Ambassadeur du Mali sci en Côte d'Ivoire, Abidjan (Côte d'Ivoire). a n M. Luc de HEUSCH,Professeur à l'Université Libre de Bruxelles (Belgique). o D. Diouldé LAYA,Directeur du Centre Nigérien de Recherches en Sciences d r Hunlaines, Niarney (Niger). o n fl M. John MIDDLETON,Professeur à la «School of Oriental and African o Studies », Londres (Grande-Bretagne). s er M. G.K. NUKUNYAU, niversity of Ghana, Department of Sociology, Accra d n (Ghana). a w e d ve Participants français: si u cl M. Marc AUGÉ, Sous-Directeur d'Etudes à l'Ecole Pratique des Hautes x e Etudes, 6e Section, Paris. é ét M. Roger BASTIDE, Professeur honoraire à la Sorbonne, Directeur d'Etudes ri à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, 6(' Section" Paris. p ro MilitoJeanne BISILLIAT, Paris. p a M. J. BROUSTRA,neuropsychiatre, Bordeaux. st l M. Michel CARTRY,Chargé- de Recherche au C.N.R.S., Paris. e MnwGermaine DIETERLEN,Directeur de Recherche au C.N.R.S., Directeur ent d'Etudes à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes" Se Section, Paris. m M. Otto GOLLNHOFER,Attaché de Recherche au C.N.R.S., Paris. u c Mm.>Françoise HÉRITIER-IzARD, Chargée de Recherche au C.N.R.S., Paris. o d e C 8 8 5 1: à 2 MIHPAnnie M.D. LEBEUF~Maître de Recherche au C.N.R.S., Paris. 2 M. Jean-Paul LEBEUF, Directeur de Recherche au C.N.R.S., Paris. 1 0 M. Paul MARTINO,neuropsychiatre, Bordeaux. 2 ril M. Guy LE MOAL,Chargé de Recherche au C.N.R.S., Paris. v MIlleJacqueline MONFOUGAA~ttachée de Recherche au C.N.R.S., Bordeaux. a 8 M. Albert NÉRONDESURGY,Chargé de Recherche au C.N.R.S., Paris. 2 - M. Jean-Pierre OLIVIER DE SARDAN,Attaché de Recherche au C.N.R.S., ) m Paris. o c M. Edmond ORTIGUES,Professeur à la Faculté des Lettres de Rennes. ail. MIIIPMontserrat PALAUMARTI, Chargée de Recherche au C.N.R.S., Paris. m M. Marc PIAULT, Chargé de Recherche au C.N.R.S., Paris. g @ M. Jean ROUCH,Directeur de Recherche au C.N.R.S., Paris. n n M. Lajos SAGHY,Paris. o s M. Roger SILLANS,Chargé de Recherche au C.N.R.S., Paris. r e d M. M. SIMON,neuropsychiatre~ Bordeaux. n a M Pierre SMITH,Chargé de Recherche au C.N.R.S., Paris. w ( M. L.V. THOMAS,Professeur à l'Université de Paris 5. nto M. Roger VERDIER,Chargé de Recherche au C.N.R.S., Paris. e M. Pierre VERGER,Ancien Directeur de Recherche au C.N.R.S., Salvador, m ci Bahia (Brésil). s a n o d r o n fl o s r e d n a w e d e v si u cl x e é ét ri p o r p a st l e nt e m u c o d e C 8 5 1: 2 à 2 1 0 2 ril v a 28 ALLOCUTION D'OUVERTURE - ) m o c ail. m Monsieur le Directeur Général, Mesdanlcs, Messieurs g @ et chers coIlègues~ n n o s Je dois tout d'abord remercier le C.N.R.S. et sa direction qui ont bien r e voulu accueillir notre Colloque et l'ont inscrit dans leur programme, éga- d an lement les membres de la commission dont relèvent nos travaux qui ont w tous approuvé le projet que nous avions formé de cette réunion; adresser ( o nos remerciements aux coHègues qui ont travaillé sur ce thème au sein nt e du GR 11 et au séminaire de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, enfin à m ci tous nos collègues français et étrangers qui se sont intéressés au sujet et s qui ont bien voulu nous apporter leur participation. Je les remercie de nous a n o avoir envoyé des communications et d'être venus pour nous assister dans d ce travai1. r o on fl ches Jqeu'dilésiare svuoscuistéeesn.treCteenirComIJaoinqtueenanetst dlue sruéjseutltaltui-mdeêmteraveatuxdesarnecciheners-, rs dans une certaine mesure~ il a bien entendu pour but - c'est un truisme - e d de prom-ouvoir une recherche future. Un rapide historique nle paraît utile. n a Pour nombre d'entre nous et pour moi-même - je m'excuse d'en parler - w e cette recherche a débuté il y a longtemps au cours des missions dirigées d e par Marcel GriauJe. Elle n'a pas été systématique dès le départ, mais eHe siv s'est développée assez rapidement pour deux raisons principales. Nous u étions tous, à l'époque~ élèves de Marcel Mauss; je n'ai pas besoin de cl x rappeler ici aux participants ce qu'a été son enseignement; l'un des premiers e é articles qui ait traité du sujet fut une contribution célèbre de notre maître ét intitulée: «Une catégorie de l'esprit humain~ la notion de personne~ celle opri de moi » f1,. r p a Marcel Mauss n'a cessé, pendant ses cours et quelle que soit la st l nlatière de ses conférences, aussi hien au Collège de France, à la Sorbonne e et à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. de souligner à quel point ce sujet nt e m u (1) M. MAUSS. Jourllul of lhe ROYal Anthropological Institute, LXVIII. 1938. c o p. 263-81. d e C 8 10 5 1: 2 à était important. Bien qu'il n'ait pas fait de sa part l'objet d'un questionnaire 2 systématique, il faisait partie de son enseignement, riche foisonnement de 1 0 renseignements ethnographiques, de culture occidentale, en même temps que 2 ril des produits de sa curiosité d'esprit. v a Ce problème a été, vous le savez, également abordé par son successeur, 8 2 le professeur Maurice Leenhardt, qui a publié un ouvrage traitant de la - notion de personne chez les Canaques {~). ) m Donc, nous étions déjà amenés à penser que les problèmes qui nous o mail.c esenrvaiiseangtéepsoséàsl'séuproqleueterr-ain c-ompmoêrtmereaieenntregcaerrdtaindeems eqnutestilo'enxsampelnus cdleassdiqivueerss g aspects de la notion de personne, même si nous n'y étions qu'accessoire- @ n ment préparés. Pendant les enquêtes la chose s'est présentée de façon paral- n o lèle. Elle s'est imposée progressivement à nous. Il faut ici rappeler que s r les missions dirigées par M. Griaule ont été confrontées, dès le début, avec e d les cérémonies spectaculaires des Dogon: il y a peu de populations où les n a sorties de masques, les funérailles et cérémonies qui entourent la mort w o ( soient aussi démonstratives. Il ne faut donc pas s'étonner que les premiers nt travaux aient consisté justement à analyser les cultes funéraires, les sociétés e m de masques et parallèlement le culte des ancêtres, en même temps qu'étaient ci étudiées l'implantation territoriale, l'organisation sociale, les techniques, la s a langue, etc. n o Dès le début se sont posées des questions relatives au sujet: il a d r été abordé dans tous les articles et les ouvrages consacrés aux Dogon, o n fl dans des chapitres plus ou moins longs, avec des développements plus ou o moins grands. Naturellement l'étude s'est poursuivie au fur et à mesure s er du déroulement des enquêtes: toutes les premières publications qui ont d n suivi les missions d'avant-guerre et même d'après-guerre ont abordé la a w notion de personne: Marcel Griaule, Solange de Ganay, Denise Paulme, e Deborah Lifchitz, Michel Leiris, J.P. Lebeuf, Dominique Zahan, Gene- d e viève Calame, etc. v si D'autres articles ont ensuite paru sur des sujets spécifiques: l'impu- u cl reté, le sacrifice, le matériel rituel ou profane, la cosmologie, etc. Plus x e tard, ceci s'est encore développé lorsque les missions Griaule ont abordé é ét l'étude des Bambara, des Bozo, des Malinké, des Kouroumba, et ont mené pri leurs enquêtes jusqu'au Tchad. Bien entendu cela s'est enrichi, au fur et o r à mesure, de lectures d'articles et d'ouvrages réalisés par d'autres cher- p a cheurs travaillant en Afrique Noire qui avaient reconnu, eux aussL l'intérêt st l du sujet. Il s'est ainsi révélé de plus en plus important. e nt Je vous ai apporté une note manuscrite que j'ai trouvée dans les docu- e ments inédits de Marcel Griaule, pour conclure la première partie de ce m u c o (2) M. LEENHARDT.Do Kan1o. La perSO/lne et le f11\'the dans le f1u)llde 111éla- d e Ilésien, Paris. Gallimard, 1947. 259 p. C 8 Il 5 1: 2 à que j'avais à vous dire. Elle n'a pas encore été publiée: «La personne 2 - ce sont des notes prises au courant de la plume - problème central: 1 0 l'étude de toutes les populations de la Terre ramène finalement à une 2 ril étude de la personne. Quelle que soit J'idée que l'on se fasse d'une société, av quels que soient les rapports réels ou imaginés que soutiennent les indi- 8 vidus ou les communautés, il n'en reste pas moins qu.e la notion de personne 2 - est centrale, qu'elle est présente dans toutes les institutions, représentations ) m et rites et qu'elle en est même souvent l'objet principal. Il se peut que cette o c proposition aille à l'encontre des idées reçues concernant l'individu et son ail. indépendance à l'intérieur des sociétés «primitives» e~). Le développe- m ment de cette indépendance paraît impossible dans le climat de solidarité g @ constaté actuellement dans ces milieux. On suppose, peut-être gratuite- n n ment, qu'il faut des moments exceptionnels pour créer des conditions de o s fonnation d'individualités, par exemple comme celles des chefs. Et encore, r e d ne voit-on là que la projection, dans un contenant rare, de tous les éléments n a formant la communauté. Le chef serait le vicaire ou le substitut du groupe w ( ce qui revient à ne reconnaître sa personne que comme une somme indi- nto visible, exactement comme on conçoit le groupe. Il faudrait attendre un e élargissement des perspectives tribales pour observer les premières mani- m ci festations de l'individualité: migrations qui mettent le groupe de migrants as dans l'obligation de se concevoir autre que le noyau dont il se sépare; n o formation des agglomérations; apparition de classes qui constituent des d fractions de plus en plus différenciées obéissant à des règles remaniées. Le r o développement des techniques contribue aussi à précipiter ces phénomènes. n fl Elevage, agriculture, artisanat. ~rout cela est possible et au demeurant je o s me suis défendu d'aborder le problème historique pour le moment. II r e d nous suffira de constater que dans les sociétés de ce type, dont la structure n a ne semble pas avoir été sérieusement modifiée, la notion de personne est w e d'une importance capitale». d e Le problème que je viens d'évoquer dans le passé, nous l'avons vécu v si au sein du Groupe de recherche Il du C.N.R.S. qui s'intéresse aux reli- clu gions d'Afrique Noire. Un très grand nombre de nos collègues ont été ex confrontés aux conceptions reJatÎves à la personne dans les ethnies où ils é poursuivaient leurs enquêtes, exactement comn1e nous l'avions été autrefois. ét ri Nombre d'entre eux exposèrent le problème au cours des séminaires qui p o se tenaient à l'Ecole des Hautes Etudes. Je ne peux que souligner à que] r p point ces séminaires ont été utHes~ car le problèn1e de la personne a a st l été évoqué très souvent et commenté par des-auditeurs dont les compétences, e ne se IÏmitant pas à l'aire culturelle que je viens d'évoquer, débordaient nt largement rAfrique. Ils ont apporté leur optique, leurs renseignements~ leurs e m u c o (3) Cf. J. MURPHY, The development of individuality in the ancient civilizations. d e /\1élallges F. CU11101ld,11. C 8 ]2 5 1: 2 à hypothèses, enrichissant constamment le débat. Ce développement qui ne 2 s'est pas réalisé de façon systématique, mais empiriquement, peut-on dire, 1 0 a finalement conduit l'un de nos collègues, Michel Cartry, à établir 2 ril un questionnaire sur la notion de personne qui a été distribué à tous les av chercheurs qui s'intéressaient au problème et qui devaient se rendre sur 8 leur terrain de travail; également à ceux qui, venant d'Afrique, et assis- 2 - taient aux conférences de l'E.P.H.E., désiraient traiter divers aspects du ) m sujet en partant des connaissances acquises dans leurs ethnies respectives. o c mail. au seiEnnfdinu,Gà.Rl.a IsuI,itededperécpeasrertravuanuxc,oll]oaqudeé.cisNioonus aavéotnésppriesneséenquc'eonmmefufnet,, g après des débats qui restaient non coordonnés, dans lesquels les différents @ aspects de la notion de personne étaient abordés sous des angles divers, il n n o serait très utile d'essayer de cerner davantage ce problème et par consé- s r quent de le confronter avec les apports de tous ceux qui voudraient bien e d s'intéresser à ce sujet. L'exemple nous avait été donné par l'organisation, n a la préparation et la tenue du Colloque sur 1es phénomènes de possession w o ( organisé par notre coIJègue Jean Rouch, et au cours duquel, justement, nt les participants s'étaient tous heurtés à ce problème. On peut dire que e m J'un des résultats intéressants du Colloque sur la possession - et il y en ci a eu plusieurs - a été de souligner la nécessité d'un examen approfondi s a de l'état de la recherche sur la notion de personne. De qui, de quoi n o parle-t-on quand on parle de crise de possession? Quels sont les éléments de d r la personne qui entrent en jeu? Quels sont les facteurs déterminants qui o n fl interviennent? Tous les aspects du problème avaient plus ou moins été o évoqués par divers participants Jars du Colloque. La question a donc été s r reprise par ceux-là n1ên1esqui avaient contribué à cette manifestation. Pen- e nd dant plus d'un an, depuis le printemps 1970 exactement, des réunions a w hebdomadaires ont eu lieu et nous avons tous travaillé ensemble à la e préparation du Colloque qui se tient aujourd'hui. Vous avez pu lire les d e résultats de ces débats qui ont été envoyés à ceux d'entre vous qui ont bien v si voulu aujourd'hui nous honorer de leur présence f-tI. u cl Nous avions même pensé examiner le sujet en débordant l'aire géo- x e graphique qui nous occupe aujourd'hui, sur deux points principaux: é ét 1)Qu'est-ce que la notion de personne au sein de notre propre culture? pri Nous avons réalisé qu'il serait bon de rechercher nos propres sources pour o r savoir si, en abordant le problème en Afrique, nous employons des termes p a adéquats - il Ya là une question de terminologie fort importante. En Occi- st l dent, la notion de personne qui avait été exposée de façon si intéressante e nt par Marcel Mauss dans rarticle déjà cité. est liée à deux traditions: la e m u (4) Nalls reIllercions tout particulièrement MIlII' C. Cartry. M. K. Szendy et c o ]\;1111M". L. Ramanoelina qui ont contribué avec efficacité et dévouement à la prépa- d e ration et à la tenue de ce colloque. C 8 13 5 1: 2 à tradition gréco-latine d'une part. la tradition judéo-chrétienne d'autre part. 2 L'une d'elles a été partieHement examinée au cours des séminaires de 1 0 l'E.P.H.E. Le ten1ps nous a manqué pour poursuivre (et ce n'était pas là 2 ril notre sujet stricto sensu), mais je tenais à dire que ce point particulier av avait fait partie de nos préoccupations. 8 2) Le second point envisagé et traité également partieUement au cours 2 - des séminaires de l'E.P.H.E., concernait J'exan1en des théories ethnologiques ) m publiées par des auteurs anciens. que vous connaissez tous, et qui avaient o c traité de la notion de personne: Frazer, Taylor, Durkhein1, Lévy-Bruhl, ail. Mauss, etc. Ceci sera repris dans une certaine n1csure, le dernier jour de m ce Colloque, par notre collègue M. L. Saghy, qui a bien voulu s'y inté- g @ resser et qui nous apportera ses observations. Je pense que les échanges n n que nous devons avoir, ici, pendant la semaine qui va s'écouler, nous o s permettront d'aborder pendant quelques instants - ce sera certainement r de trop court - certains aspects des problèmes théoriques. n a Je n'ai plus qu'à vous remercier encore, souhaiter que ces échanges w o ( soient fructueux et renouveler à tous nlCSmeiJleurs voeux de travai]. nt e m Germaine DIETERLEN. ci s a n o d r o n fl o s r e d n a w e d e v si u cl x e é ét ri p o r p a st l e nt e m u c o d e C 8 5 1: 2 à 2 1 0 2 ril v a 8 2 - ) m o c ail. m g @ n n o s r e d n a w ( o nt e m ci s a n o d r o n fl o s r e d n a w e d e v si u cl x e é ét ri p o r p a st l e nt e m u c o d e C

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