« Le mot d’ordre "La honte doit changer de camp" peut paraître violent, mais il faut comprendre qu’il correspond à la violence que la victime a subie, et aussi à la violence de la colère qui lui a permis de survivre aux traumatismes de honte.
Car la honte ne tue pas toutes les émotions qui ont accompagné la situation traumatique inaugurale, comme je l’avais initialement pensé. Il existe au moins une émotion qui non seulement n’est pas tuée par elle, mais qui au contraire s’en nourrit, c’est la rage. »
Serge Tisseron