La grammaire est l'ensemble des règles qui permettent de mieux comprendre, de mieux écrire la ...

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Ecole élémentaire Louis Pergaud | La Motte-Servolex [page 4]
A QUOI SERT LA GRAMMAIRE ?
La grammaire est l'ensemble des règles qui permettent de mieux
comprendre, de mieux écrire la langue française.
La grammaire nous apprend que l'ordre des mots est très important dans une phrase.
● Si on place les mots n'importe comment, la phrase ne veut plus rien dire.
► Dans, un beau concert, l'auditorium a été donné.
● Si on change l'ordre des mots, on peut même changer complètement le sens de la phrase.
► Paul tape Pierre.  Pierre tape Paul.
● Parfois, on peut changer l'ordre des mots sans changer le sens de la phrase.
2
E.
C. ► Hier, j'ai vu un lapin.  J'ai vu un lapin, hier.

La grammaire nous apprend que les accords sont très importants pour comprendre une phrase.
► Camille est très gentil.  Camille est donc un garçon.
Camille est très gentille. Ici, Camille est une fille.
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G L
A PHRASE
1
Une phrase est une suite de mots qui a un sens. A l'écrit, elle commence par une majuscule et se termine par
un point (voir paragraphe « A la fin d'une phrase... » dans la leçon G ).
2 2
E. ► Mes voisins organisent une grande fête chez eux. C'est une phrase.
C. Je pars montagne à bientôt. Ce n'est pas une phrase.

A l'oral, seule l'intonation de la phrase permet de distinguer la fin de celle-ci.
G L
A PONCTUATION
2
La ponctuation sert à comprendre un texte. Elle peut d'ailleurs changer le sens de la phrase.
► Pierre hurle : « Eliot est un imbécile ! » « Pierre, hurle Eliot, est un imbécile ! »
A la fin d'une phrase, on peut utiliser quatre points différents :
- le point d'interrogation ? Il permet de poser une question.
- le point d'exclamation ! Il permet d'exprimer (de montrer) de l'émotion, l'étonnement...
- les points de suspension … Ils permettent de montrer qu'on n'a pas tout dit ou qu'on réfléchit.
- le point . Il s'utilise pour toutes les autres phrases.
A l'intérieur d'une phrase, on peut utiliser :
2
E. - la virgule , pour indiquer une courte pause.
C. - les deux points : pour annoncer des paroles ou énumérer une liste de mots.

- le point-virgule ; pour indiquer une pause un peu plus longue.
- les parenthèses ( ) pour indiquer quelque chose de moins important.
Dans un dialogue, on peut utiliser :
- les guillemets « » qui encadrent le dialogue.
- le tiret – pour indiquer un changement de la personne qui parle.
G L
A PONCTUATION DANS UN DIALOGUE
3
Un dialogue est une conversation entre plusieurs personnages. Les signes de ponctuation permettent au lecteur
de mieux comprendre quel personnage parle et de quelle manière.
► En le voyant arriver, les 267 marchandes (qui étaient la Les deux points :
Les guillemets : sorcière) se mirent à crier : Ils préviennent le lecteur
« Ils indiquent le début « Où vas-tu comme ça, Bachir ? » qu'un dialogue va com-
et la fin du dialogue. Bachir ferma les yeux et répondit : mencer.
« Je suis un pauvre musicien aveugle et je voudrais
Le tiret : chanter une petite chanson pour gagner quelques sous.
Il prévient le lecteur - Quelle chanson ? demandèrent les marchandes.
2
E. qu'il y a un change- - Je veux chanter une chanson qui s'appelle Nadia, où es-
C. ment de personnage. tu ? »

La sorcière de la rue Mouffetard, Pierre Gripari
Le narrateur peut intervenir dans le dialogue pour donner des précisions sur la façon de Une incise.
parler du personnage, ou sur le personnage lui-même. On appelle cela des incises.
On ne met pas de guillemets de part et d'autre de l'incise.
Lorsque la ponctuation à la fin de la phrase dite par le personnage est un point (.), alors on la remplace par une
virgule (,). Les autres points ( ? ou ! ou …) restent inchangés.
Quelque soit la ponctuation du dialogue, l'incise ne commence jamais par une majuscule.
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G P
HRASE MINIMALE – PHRASE NOMINALE (ou phrase non verbale)
4
La phrase nominale (ou phrase non verbale)
De nombreuses phrases possèdent un verbe conjugué. Mais certaines n'en ont pas : on les appelle phrase
2
E. nominale (nominal vient du mot nom, qui est le mot le plus important après le verbe).
C.
► Quel tintamarre, ce concert !
La phrase minimale
C'est une phrase qui ne possède que les éléments (compléments) essentiels permettant sa compréhension.
► Près du toboggan, quelques enfants jouent aux billes, en riant.  Quelques enfants jouent aux billes.
G L
ES FORMES DE PHRASE
5
Une phrase négative possède une négation.
► Je ne vais jamais au cinéma. Il n'aime pas les glaces.
Une phrase affirmative ne possède pas de négation.
La négation est constituée de
La phrase affirmative La phrase négative
deux mots qui encadrent le verbe
J'aime lire des romans. Je n'aime pas lire des romans.
conjugué : avant le verbe, on
trouve ne ou n' ; après le verbe, Il va toujours au cinéma. Il ne va jamais au cinéma.
on peut trouver : pas, plus, rien,
Je vois quelqu'un. Je ne vois personne.
jamais, rien, guère...
Il range tout. Il ne range rien.
- Chaque négation a un sens
2
E. particulier (voir le tableau ci- Tu en veux encore. Tu n'en veux plus.
C. contre). J'aime la viande et le poisson. Je n'aime ni la viande ni le poisson.
- Seule la négation ni est com-
Je vais souvent au théâtre. Je ne vais guère au théâtre.
posée de 3 mots (ou plus) :
► Il n'aime ni les pâtes, ni les Il n'apprend aucune langue.
Il apprend plusieurs langues.
pizzas, ni les glaces. Il n'apprend qu'une langue. (restriction)
G L
ES TYPES DE PHRASE
6
La phrase interrogative La phrase déclarative
Elle sert à poser une question. Elle se termine Elle permet de déclarer quelque chose (sans
2
E. toujours par un point d'interrogation. intention particulière). Elle se termine par un point.
C. ► Est-ce que tu es prêt ? Es-tu prêt ? Tu es prêt ? ►Les cyclistes parcourent le circuit dix fois.

La phrase exclamative La phrase impérative
Elle sert à marquer un sentiment fort : joie, peur, Elle sert à donner un ordre ou un conseil et se termine
colère, étonnement... Elle se termine toujours par parfois par un point d'exclamation. Le verbe est tou-
un point d'exclamation. jours conjugué au présent de l'impératif (voir leçon
► C'est délicieux ! Quel délice ! Que c'est C ).
8
délicieux ! ► Mets-toi en rang ! Ne cours pas.
Comment construire une phrase interrogative ?
On peut poser une question de trois manières différentes :
- en inversant le sujet et le verbe - en utilisant est-ce que (langue - en utilisant une phrase décla-
(langue correcte – leçon V ) : familière – leçon V ) : rative avec un ? (langue orale –
2 10 10
E. ► Ne prends-tu pas le train ? ► Est-ce que tu prends le train ? leçon V ) :
C. 10
► Tu prends le train ?
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G L
ES VOIX ACTIVES ET PASSIVES
7
Une phrase à la voix active qui possède un C.O.D. (voir leçon G ) peut généralement se transformer en
28
phrase à la voix passive.
Dans une phrase à la voix active (une phrase active), c'est le sujet qui fait l'action :
► Le chat attrape la souris. (c'est bien le chat qui fait l'action d'attraper)
S V
Dans une phrase à la voix passive (une phrase passive), ce n'est pas le sujet qui fait l'action, c'est le
complément d'agent :
► La souris est attrapée par le chat. (ce n'est pas la souris qui fait l'action d'attraper)
S V
Pour transformer une phrase active en phrase passive :
Phrase active Le facteur distribue le courrier.
sujet verbe à la voix active C.O.D.
Phrase passive Le courrier est distribué par le facteur.
sujet verbe à la voix passive Complément d'agent
1. Le sujet de la phrase active devient le complément d'agent (agent = celui qui agit, qui fait l'action) de la
phrase passive.
2. Le C.O.D. (voir leçon G ) de la phrase active devient le sujet de la phrase passive.
28
3. Le verbe passe à la voix passive, c'est-à-dire conjugué avec l'auxiliaire être.
 1. Certains verbes avec C.O.D ne permettent jamais la transformation à la voix passive : avoir, posséder,
!
coûter...
► Ces volets ont une belle couleur.  Une belle couleur est eue par ces volets.
2. Certaines phrases passives sont sans complément d'agent ou il est sous-entendu :
► On distribue le courrier.  Le courrier est distribué. (le courrier est distribué par on : ça ne se dit pas).
Voix active Voix passive
Les temps de conjugaison à la voix passive :
Lorsqu'on écrit une phrase à la voix passive, le verbe se conjugue avec l'auxiliaire être (au même temps que le
verbe de la voix active) + le verbe au participe passé (voir leçon O13) :
► Les enfants chantent ce refrain (voix active).  Ce refrain est chanté par les enfants (voix passive).
V. au présent auxiliaire être au présent
+ participe passé du verbe chanter.
Les enfants chantaient ce refrain (voix active).  Ce refrain était chanté par les enfants (voix passive).
V. à l'imparfait auxiliaire être à l'imparfait
+ participe passé du verbe chanter.
Les enfants ont chanté ce refrain (voix active).  Ce refrain a été chanté par les enfants (voix passive).
V. au passé composé auxiliaire être au passé composé
+ participe passé du verbe chanter.
Les enfants chanteront ce refrain (voix active).  Ce refrain sera chanté par les enfants (voix passive).
V. au futur auxiliaire être au futur
+ participe passé du verbe chanter.
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G L
A PHRASE SIMPLE – LA PHRASE COMPLEXE
8
Une phrase peut contenir un seul verbe conjugué : c'est une phrase simple.
► Que regardes-tu ? Souffler n'est pas jouer.
Une phrase peut contenir plusieurs verbes conjugués : c'est une phrase complexe.
► Quand j'apprends mes leçons de grammaire, je comprends mieux en classe.
Parfois on peut réunir deux phrases simples en une seule phrase complexe :
► Je cours après ma casquette. Le vent emporte ma casquette.
Je cours après ma casquette que le vent emporte.
G U
NE PROPOSITION
9
Une proposition est un ensemble de mots organisés autour d'un verbe conjugué : sujet – verbe – compléments.
A chaque verbe conjugué, correspond une proposition.
Une phrase simple (voir leçon G ) est donc une proposition puisqu'elle ne contient qu'un verbe conjugué.
8
Dans une phrase complexe (voir leçon G ), il y a autant de proposition que de verbes conjugués :
8
► Mon chien montre les crocs dès que quelqu'un s'approche.
1ère prop. Verbe 1 2e prop. Verbe 2
G L
ES PROPOSITIONS INDÉPENDANTES
10
Une proposition indépendante peut « fonctionner » seule.
Une phrase simple (voir leçon G ) est considérée comme une proposition indépendante :
8
► Le dimanche, papa tond le gazon.
Plusieurs propositions indépendantes peuvent être regroupées en une phrase complexe :
► Le dimanche, papa tond le gazon. / Maman soigne les fleurs. / Les enfants jouent au foot.
Le dimanche, papa tond le gazon, maman soigne les fleurs et les enfants jouent au foot.

Proposition indépendante Proposition indépendante Proposition indépendante
juxtaposée (à la première) coordonnée (à la première)
juxtaposée veut dire posée à côté (juxt) : ici grâce à la virgule
coordonnée veut dire liée par une conjonction de coordination : ici et
Les conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car (voir leçon G )
21
G L
A PROPOSITION PRINCIPALE ET LA PROPOSITION SUBORDONNÉE
11
La proposition principale pourrait « fonctionner » seule (on pourrait en faire une phrase simple), mais elle est
complétée par une (ou plusieurs) proposition(s) subordonnée(s).
► J'adore les gâteaux que fait maman.  J'adore les gâteaux (cela pourrait faire une phrase simple).
prop. principale
La proposition subordonnée ne peut pas « fonctionner » seule : elle a besoin de la proposition principale
pour garder un sens. Elle lui est reliée par un mot de liaison.
► J'adore les gâteaux que fait maman.  Fait maman. (Cette phrase ne « fonctionne » pas toute seule ; elle
doit
prop. subordonnée être « attachée » à la principale par un mot, ici que).
Voici quelques mots de liaison reliant une proposition subordonnée à une principale  : que, qui, quand, si,
lorsque, dès que, pour que...
► Les enfants jouent avec la balle que le maître leur a donnée. Quand tu auras fini, nous irons jouer.
prop. principale mot prop. subordonnée mot prop. subordonnée prop. principale
de liaison de liaison
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G L
A PROPOSITION SUBORDONNÉE RELATIVE
12
Un groupe nominal (G.N., voir leçon G ) possède un nom (voir leçon G ) et souvent des éléments qui
16 13
renseignent sur le nom : un adjectif (un grand garçon), un autre groupe nominal (la fille de ma voisine).
Le nom peut être aussi complété par une expression qui comporte un verbe conjugué :
► Les gâteaux que fait maman sont délicieux.
Cette expression, puisqu'elle contient un verbe conjugué, est une proposition (voir leçon G ) ; on l'appelle une
9
proposition subordonnée relative :
proposition car c'est un ensemble de mots contenant un verbe conjugué.
subordonnée car elle dépend de la proposition principale pour avoir un sens.
relative car elle a une relation avec le nom qu'elle complète.
Les propositions subordonnées relatives commencent par un pronom relatif (voir leçon G ) : qui, que, dont,
19
où, auquel...
► Le lac où nous nous sommes baignés est magnifique.
Mon père a utilisé un outil qui est tranchant .
La personne dont je te parle est charmante.
Le club de judo auquel tu es inscrit est réputé.
Chacun de ces pronoms relatifs a une fonction dans la proposition subordonnée relative :
- où est complément circonstanciel de lieu ou de temps (voir leçon G )
30
- dont est souvent C.O.I. (voir leçon G ) ou complément du nom (voir leçon G )
29 31
- qui est sujet (voir leçon G )
25
- que est C.O.D. (voir leçon G )
28
G N
OM PROPRE – NOM COMMUN
13
Pour désigner des personnes, des animaux, des choses, des lieux... on utilise des mots qui s'appellent des noms.
Il y a deux catégories de noms :
- les noms communs : ils désignent une personne, un animal, une chose en général. On peut toujours
placer un déterminant (voir leçon G ) devant :
14
► un chien, la table, mon père, cette maison
- les noms propres : ils peuvent désigner une personne, un lieu, un cours d'eau... Ils commencent
2
E. toujours par une majuscule. Il est rarement possible de placer un déterminant devant :
C. ► Lyon, Chambéry, Pierre, Molière, Charlemagne mais la Motte-Servolex, le Rhône.
G L
ES DÉTERMINANTS
14
Dans un groupe nominal (voir leçon G16), un nom est précédé d'un mot : un déterminant.
Le déterminant indique le nombre du nom (singulier ou pluriel).
► un rêve (un annonce que rêve est au singulier) ;
des cauchemars (des annonce que cauchemars est au pluriel).
Il s'accorde au genre du nom (masculin ou féminin) :
► une fleur (on met une car fleur est un mot féminin) ;
un coquelicot (on met un car coquelicot est un mot masculin).
2
E. En français, il y a 7 catégories de déterminants :
C.
- les articles définis et indéfinis (voir ci-dessous)

- les adjectifs possessifs : ils donnent une information sur la personne qui possède ce dont au parle :
► J'ai pris ma guitare (c'est la guitare qui m'appartient).
- les adjectifs démonstratifs : ils annoncent le nom, comme si on montrait ce dont on parle :
► Tu prends ce livre (le livre que je montre).
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- les adjectifs indéfinis : ils ne donnent pas de renseignements précis, au contraire :
► Nous avons pris plusieurs gâteaux (on ne sait pas combien).
- les adjectifs numéraux : ils donnent avec précision le nombre :
► J'ai trois chiens (exactement trois).
- les adjectifs interrogatifs : ils sont utilisés dans une phrase interrogative (voir leçon G ) :
6
► Quel tableau préfères-tu ?
- les adjectifs exclamatifs : ils sont utilisés dans une phrase exclamative (voir leçon G ) :
6
► Quel tableau magnifique !
Les adjectifs interrogatifs et exclamatifs sont identiques.
Déterminants
Articles Adjectifs
définis indéfinis possessifs démonstratifs indéfinis numéraux interrogatifs exclamatifs
mon, ton, aucun, tout
Masculin
le, l'* un son, notre, ce, cet* certain, un quel quel
singulier
votre, leur chaque
aucune,
ma, ta, sa,
Féminin toute,
la, l'* une notre, votre, cette une quelle quelle
singulier chaque,
leur
certaine
Pluriel mes, tes, ses, tous,
deux, dix, quels, quels,
(masculin et les des nos, ces certain(e)s,
cent... quelles quelles
féminin) vos, leurs plusieurs
Certains noms désignent des choses que l'on ne peut pas quantifier. L'article qui les annonce, s'appelle un article
partitif :
► Pour mon goûter, je prends du pain et du chocolat.
 Parfois, l'article défini peut se combiner avec une préposition (voir leçon G ) pour ne former qu'un seul
! 20
mot qu'on appelle article contracté.
- à + le = au : Vous parlez au voisin (à le voisin).
- à + les = aux : Vous parlez aux voisins (à les voisins).
- de + le = du : Il a mis la chemise du père (de le père).
- de + les = des : Le bord des chemins (de les chemins) est bien entretenu.
G L
'ADJECTIF QUALIFICATIF : ÉPITHÈTE, APPOSÉ OU ATTRIBUT DU SUJET
15
L'adjectif qualificatif est un mot qui se rapporte à un nom (ou un pronom) pour le qualifier, c'est-à-dire qu'il
donne des précisions sur celui-ci.
La plupart des adjectifs s'accordent en genre (masculin et féminin, voir leçon O ) et en nombre (singulier et
10
pluriel, voir leçon O ) avec le nom (ou le pronom) qu'ils qualifient.
11
► Ma petite sœur est gentille. Elle a de drôles de mimiques.
L'adjectif qualificatif a trois fonctions principales. Il peut être :
E.2 - épithète lorsqu'il est situé directement avant ou après le nom :
C. ► Ma petite sœur s'appelle Marie.
- apposé lorsqu'il est séparé du nom par une virgule :
► Mon frère, souriant, ouvrait ses cadeaux.
- attribut du sujet quand il est utilisé avec un verbe d'état (voir leçon G ) et qu'il se rapporte au sujet :
17
► Mon frère est gentil.
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G L
E GROUPE NOMINAL (G.N.)
16
Le nom peut être précédé d'un déterminant et complété par un (des) adjectif(s), un (des) complément(s) du nom,
une (des) proposition(s) subordonnée(s).
Ce groupe de mots complétant le nom s'appelle un groupe nominal.
► La Motte-Servolex Un déterminant et un nom propre
dét. N. P.
Le cheval Un déterminant et un nom commun
dét. N. C.
2
E. Le cheval blanc Un déterminant, un nom et un adjectif
C. dét. N. C. adj.
Le cheval du cirque Un déterminant, un nom et un complément du nom
dét. N. C. Compl. du N.
Le cheval blanc du cirque Un déterminant, un nom, un adjectif et un complément du nom
dét. N. C. adj. Compl. du N.
Le cheval (blanc) qui galope dans le pré Un déterminant, un nom, (un adjectif) et une prop. sub. relative
dét. N. C. (adj.) prop. sub. relative
Rappe l   : il existe des leçons sur le nom (voir leçon G ), le déterminant (voir leçon G ), l'adjectif (voir leçon
13 14
G ), le complément du nom (voir leçon G ) et la proposition subordonnée (voir leçon G ).
15 31 12
G L
E VERBE
17
Le verbe est une catégorie de mots qui permet de désigner :
- une action: courir, manger, sauter, parler...
► Pierre dévale la pente.
- un état : être, sembler, devenir, paraître, demeurer, avoir l'air...
► Pierre est un garçon.
Pour repérer un verbe, il suffit de changer le temps de la phrase.
2
E. ► Les garçons jouent au foot.
C. Les garçons joueront au foot.

Le verbe change donc en fonction des temps mais aussi de la personne de son sujet :
► Les garçons jouent au foot.
Les garçons jouaient aux cartes hier.
Une fille joue à la corde à sauter.
Les compléments obligatoires (voir leçons G , G , G ) et les compléments circonstanciels (voir leçon G ) sont
27 28 29 30
reliés au verbe. Il est le noyau de la phrase.
Il est impossible d'écrire une phrase sans verbe, sauf dans le cas (très rare) d'une phrase nominale (voir G ).
4
G L
'ADVERBE
18
L'adverbe est (ad-verbe = avec le verbe) un mot invariable qui peut :
- compléter un verbe ; il est alors complément circonstanciel (voir leçon G ) de temps (souvent,
30
maintenant, hier...), de manière (rapidement, mieux, sereinement...), de lieu (ici, ailleurs, devant...) :
► Hier, Charlotte a joué calmement.
- modifier le sens d'un verbe ; il est alors adverbe de négation (ne … pas, ne … rien, ne … jamais...),
d'affirmation (sûrement, certes, certainement...), de quantité (beaucoup, peu, trop...), de doute (peut-
2
E. être, sans doute...) :
C.
► Tu as certainement beaucoup grandi.
- modifier le sens d'un autre adverbe :
► Tu es très souvent malade.
- modifier le sens d'un adjectif :
► Il est très gentil.
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G L
ES PRONOMS
19
On emploie un pronom (pro-nom = à la place du nom) pour ne pas répéter un nom ou un Groupe Nominal
(voir leçon G ).
16
Quelque soit le pronom utilisé, on doit être certain que la personne qui va lire ou écouter la phrase, pourra
comprendre de qui on parle.
Les pronoms personnels je – tu – nous – vous
Sujet désignent le sujet.
► Je parle.
2 D'autres pronoms personnels il – elle – on – ils – elles
E.
C. s Sujet remplacent le sujet. ► Pierre entre. Il est en sueur.
el Ils remplacent ou dési-
n gnent des personnes Les pronoms personnels le – la – les – l' – lui – leur – eux, elles...
n
o (= personnel), des C.O.D. et C.O.I remplacent le me (m') – te (t') – se (s')
s
er êtres ou des objets. C.O.D. ou le C.O.I. (voir leçons nous – vous – leur
p G et G ).
28 29 ► Léa sort sa bague. Elle la regarde et te la donne.
Les pronoms personnels me (m') – te (t') – se (s')
réfléchis (avec les verbes nous – vous – leur
pronominaux) sont C.O.D.
► Je me lave (se laver). Elle s'habille (s'habiller).
le mien – le tien – le sien – le nôtre –
Ils permettent de dési-
fs Ils remplacent un G.N. (voir le vôtre – le leur – la mienne... –
i gner un être ou un
ess objet en indiquant à leçon G16) formé d'un détermi- les miens... les miennes... –
s nant possessif (voir leçon G ) les nôtres – les vôtres – les leurs
s qui celui-ci appartient 14
o et d'un nom (voir leçon G ).
p (= possessifs). 13 Mon livre ► Le mien (c'est le livre qui
s m'appartient)
m
o s celui – celle – ceux– celui-ci – celui-là –
n if Ils désignent un être Ils remplacent un G.N. (voir
o at ou un objet sans leçon G ) formé d'un dé- celle-ci – celle-là – ceux-ci – ceux-là –
r r 16
s p nst utiliser son nom terminant démonstratif (voir celles-ci – celles-là – ceci – ça
e o (démonstratif = en le leçon G ) et d'un nom (voir ce garçon ► celui-ci
L m 14
é montrant). leçon G13).
d
Ils permettent de dési- chacun – chacune – tous – toutes – aucun –
s
ni gner tous les éléments, aucune – certains – certaines – les uns – les
Ils apportent peu de précisions
fi certains éléments ou autres...
é sur les êtres ou les choses.
d aucun élément d'un
n ► Voici mes timbres : je garde les uns et vends les
i groupe. autres.
Ils permettent de ne qui – que – quoi – dont – où – lequel –
pas répéter le nom laquelle – lesquelles – duquel – auquel – à
s Ils relient les propositions
if qu'ils remplacent dans laquelle – desquels – auxquels...
t subordonnées relatives aux
a une proposition subor-
el propositions principales. ► L'acteur saluait le public qui l'applaudissait.
r donnée relative (voir
G ).
12
s qui – que – où – lequel – laquelle –
f
i
at On ne peut pas les confondre lesquelles – duquel – auquel – à laquelle –
g Ils servent à poser des
o avec les pronoms relatifs car ils desquels – auxquels
r questions.
er introduisent une question. ► Qui viendra te voir ? Lequel de ces deux
nt chanteurs préfères-tu ?
i
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G L
ES PRÉPOSITIONS
20
La préposition permet de relier des mots ou des groupes de mots ayant des fonctions différentes. Elle relie, par
exemple :
- un complément d'objet indirect (voir leçon G ) au verbe de la phrase
29
►Laure répond à sa sœur.  à sa sœur est le C.O.I. du verbe répondre.
- un complément circonstanciel (voir leçon G ) au verbe de la phrase :
30
►Thomas traverse la rue avec précaution.  avec précaution est le C.C.(M.). du verbe traverser.
- un complément du nom (voir leçon G ) (au nom) :
31
►Le papa de Paul nous a emmenés à la piscine.  de Paul est le complément du nom « papa ».
Les prépositions sont invariables.
2
E.
C.
Prépositions à, de, pour, avec, dans, sur, contre, sous...
Locutions (= groupe de mot) prépositives avant de, près de, afin de, loin de, en raison de...
G L
ES CONJONCTIONS DE COORDINATION
21
La conjonction de coordination sert à réunir des éléments de même nature : deux noms (voir leçon G ), deux
13
adjectifs (voir leçon G ), deux verbes (voir leçon G ) ou deux propositions indépendantes (voir leçon G ).
15 17 10
► Pierre et Paul sont frères.  « et » réunit deux noms.
Le vent se levait donc les feuilles s'envolaient.  « donc » réunit deux propositions indépendantes.
Les conjonctions de coordination sont invariables.
Conjonction de coordination - A ne pas orthographier comme la phrase mais, ou, et, donc, or, ni, car
mnémotechnique (= pour s'en rappeler) : Mais où est donc Ornicar ?
G L
ES INTERJECTIONS ET LES ONOMATOPÉES
22
Les interjections sont des mots qui permettent d'exprimer la surprise, la peur, la colère. Ils sont très souvent
suivis d'un point d'exclamation :
► Ah ! Quelle bonne surprise. Hi, hi, hi ! Tu es vraiment drôle. Diantre ! Que me voulez-vous ?
Les onomatopées sont des mots reproduisant le son provoqué par une personne ou un objet. Elles sont très
souvent suivies d'un point d'exclamation :
► Pfft ! L'oiseau s'envola. Crac ! La planche céda sous son poids.
G L
ES CLASSES DE MOT (récapitulatif)
23
Classe Rôle et exemple
Nom Il désigne les êtres humains, les animaux, les choses, les idées, les sentiments...
(leçon G ) ► Le clown rit.
13
Déterminant Il introduit le nom.
(leçon G ) ► Le clown rit.
14
2
E. Adjectif Il précise le sens du nom.
C. (leçon G ) ► Le vieux clown rit.
15