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La gouvernance affecte la qualité de la croissance PDF

314 Pages·2007·5.81 MB·French
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BANQUE MONDIALE dd ee zz oriori 20924 hh utut AA e e rr uu ss oo clcl ss DiDi c c blibli 1A CROISSANCE uu PP dd ee zz riri S^s oo hh utut AA e e rr uu ss oo # clcl ss DiDi c c blibli uu PP dd ee zz riri oo hh utut AA e e rr uu ss oo clcl ss DiDi c c blibli uu PP dd ee zz riri oo hh utut AA e e rr uu De Boeck Université ss oo clcl ss DiDi c c blibli uu PP QUALITÉ DE LA CROISSANCE BANQUE MONDIALE QUALITÉ DE LA CROISSANCE Vinod Thomas, Mansoor Dailami, Ashok Dhareshwar, Daniel Kaufmann, Nalin Kishor, Ramôn Lôpez, Yan Wang Traduit de l'anglais Révision scientifique par Olivier Ferrier, maître de conférences en économie et consultant De Boeck ZH Université The Quality ofGrowth Copyright © 2000 by The International Bank for Reconstruction and Development/The World Bank Qualité de la croissance Copyright © 2002 by The International Bank for Reconstruction and Development/The World Bank 1818 H Street, N.W., Washington, D.C. 20433, U.S.A. This work was originally published by the World Bank in English as The Quality of Growth in 2000. This French language édition is not an officiai World Bank translation. The World Bank does not guarantee the accuracy of the licensed work and accepts no responsibility whatsoever for any conséquence of its interprétation or use. L'édition originale de cet ouvrage a été publiée en anglais, en 2000, par la Banque mondiale sous le titre The Quality of Growth. Cette édition française ne constitue pas une traduction officielle de la Banque mondiale. La Banque mondiale a autorisé cette traduction mais ne peut en garantir la fidélité ni accepter d'endosser une quelconque responsabilité relevant de son interprétation ou de son utilisation. Les constatations, interprétations et conclusions exprimées dans cette étude appartiennent à l'auteur et ne peuvent en aucun cas être attribuées à la Banque mondiale, à des organismes qui y sont liés, ou encore à des membres de son Conseil de direction ou aux pays qu'ils représentent. Illustration de couverture : L'avenir : Clair ou sombre ? par Maja Sasek, 12 ans, Skopje, Macédoine (ancienne république de Yougoslavie). L'avenir est une chance qu'il faut saisir. C'est une création et chacun en a sa propre vision. Il prendra l'aspect que nous lui donnerons. Maja Sasek Plus de 5000 enfants et étudiants d'Albanie, de Bosnie-Herzégovine, de Bulgarie, de Macédoine (ancienne république de Yougoslavie) et de Roumanie ont participé à un concours d'art et de rédaction sur leur vision de l'avenir pour eux-mêmes, leurs villes, leurs pays et leurs régions. Une sélection de leurs peintures a figuré dans une exposition intitulée «Les Enfants regardent à l'Horizon», organisée à la Banque mondiale à Washington D.C. en avril 1999, à Vienne en septembre 1999 et à Florence en octobre 1999. Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web : http://www.deboeck.be © De Boeck & Larder s.a., 2002 1" édition Éditions De Boeck Université rue des Minimes 39, B-1000 Bruxelles Pour la traduction et l'adaptation française Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit. Imprimé en Belgique Dépôt légal : 2002/0074/123 ISBN 2-8041-3844-5 Avant-propos Les raisons ne manquent pas de pavoiser à l'aube de ce nouveau millé­ naire. Un enfant né aujourd'hui dans un pays en développement peut espérer vivre vingt-cinq ans de plus et jouir d'une meilleure santé et d'une meilleure éducation qu'un enfant né il y a cinquante ans, tout en assurant une meilleure productivité. L'essor de la démocratie a conféré de nouvelles libertés et des opportunités sans précédent à de nombreu­ ses personnes sur toute la surface du globe. Et la révolution des commu­ nications tient ses promesses concernant l'accès universel au savoir. Mais un regard plus attentif sur la situation ne saurait laisser échap­ per certaines sources d'inquiétude. Dans les pays en développement, à l'exception de la Chine, au moins 100 millions de personnes de plus qu'il y a dix ans vivent dans la pauvreté. Et l'écart entre les riches et les pau­ vres ne cesse de s'accroître. Dans de nombreux pays, le fléau du SIDA réduit cruellement l'espérance de vie (cette réduction atteignant même dix ans dans certains pays d'Afrique). Plus d'un milliard d'êtres humains n'ont toujours pas accès à une source sûre d'approvisionnement en eau, si bien que 32,4 millions d'enfants meurent annuellement de maladies d'origine hydrique. Un milliard de personnes est entré dans le 21e siècle sans savoir lire ou écrire. Près d'1,8 million de personnes meurt chaque année de la pollution atmosphérique dans les seules régions rurales. Les forêts sont détruites au rythme d'un demi-hectare par seconde, ce qui provoque des ravages inimaginables sur la biodiversité. Ces divers exemples illustrent nos carences : malgré la prospérité de quelques-uns, la qualité de la vie est demeurée médiocre pour le plus ■ ANCE grand nombre. Alors que certains pays viennent de connaître deux décennies de croissance économique rapide, d'autres n'ont pas bénéficié d'une telle manne. Dans de nombreux endroits, les politiques adoptées ont favorisé les intérêts personnels de l'élite sans promouvoir les investissements adéquats dans les ressources humaines et naturelles : un ingrédient indispensable à une croissance à grande échelle. La qualité des facteurs contribuant à la croissance requiert beaucoup d'attention si l'on désire réduire la pauvreté et améliorer la qualité de la vie de tous. Tel est le thème central du présent rapport. Une meilleure qualité de vie pour les pauvres appelle une augmenta­ tion des revenus : un objectif qui ne peut être atteint que sur la base de politiques économiques et d'institutions à la fois solides et propices à une croissance soutenue. Assurer des revenus plus élevés et une meilleure qualité de vie au plus grand nombre requiert bien davantage : des chances accrues et plus équitables de recevoir une éducation, de trouver un emploi, de bénéficier de meilleurs soins de santé et d'une meilleure alimentation, de vivre dans un environnement plus propre, de bénéficier d'un système juridique et judiciaire impartial et de jouir de libertés civiles et politiques accrues, ainsi que d'institutions dignes de confiance et transparentes et d'une vie culturelle riche et diversifiée. Le récent ouvrage de la Banque mondiale intitulé Voices ofthe Poor : Can Anyone Hear Us ? renforce ce message. Les femmes et les hommes démunis de par le monde ont nettement fait ressortir l'importance que revêtaient à leurs yeux, en plus du bien-être matériel, les questions de la dignité, du respect, de la sécurité, de la problématique hommes-fem­ mes, de l'environnement, de la santé et de l'insertion sociale. Les revenus par tête augmentant, plusieurs aspects de la qualité de vie progressent également, mais pas tous, pas au même rythme et pas de manière inéluctable. Dans différents pays, le même espace de crois­ sance économique est associé à des degrés très divers de progrès dans le temps en matière d'éducation, de santé, de libertés civiles, de partici­ pation des citoyens aux décisions affectant leur vie, de lutte contre la corruption et de qualité de l'environnement. Le présent rapport démontre que la manière dont la croissance est générée, ainsi que sa durabilité, revêtent une importance cruciale pour la qualité de vie de chacun. La stratégie de la Banque mondiale consiste à concevoir et à évaluer ses activités en privilégiant la réduction de la pauvreté : une vision ins­ pirant le Comprehensive Development Framework (cadre pour un développement complet) que nous avons lancé dans les pays où nous œuvrons. Ce programme encourage les pays à adopter une approche équilibrée en matière de développement et à tenter d'augmenter simul­ tanément ses dimensions humaine, sociale, naturelle et physique. Ce n'est qu'à ce prix que les fruits du développement seront largement par- tagés et durables. En alignant ces dimensions complémentaires, le cadre intégré essaie également de réunir les acteurs-clés du développement. Il place sur un pied d'égalité la responsabilité des institutions, des gou­ vernants et des entreprises, ainsi que les questions d'intégration, de liberté d'expression et de participation, d'une part, et les contraintes inhérentes à l'économie conventionnelle et à la formulation d'une politi­ que, d'autre part. En s'attaquant simultanément à ces questions connexes, le cadre fait ressortir le besoin d'une direction, ainsi que d'un partenariat en matière de développement entre le gouvernement, le secteur privé, la société civile et la communauté internationale. Nous sommes résolus à soutenir ce cadre non seulement financièrement mais aussi à l'aide de program­ mes éducatifs et d'apprentissage reposant sur des données, des jeux d'outils et des méthodologies, et exploitant les techniques d'information et de communication les plus récentes. De fait, lors de mes déplacements sur tous les continents, je rencon­ tre constamment des personnes - que ce soit dans les villages ruraux ou les centres urbains surpeuplés - pour me rappeler que la qualité de vie est plus importante à leurs yeux qu'une aide uniquement financière. Cette qualité passe par l'accès des jeunes des deux sexes à l'éducation puis à un travail. Elle passe par l'accès de la population rurale pauvre à la médecine de base dans le dispensaire local. Elle passe par un air et une eau purs et par la protection de la précieuse biodiversité. Elle passe par la dignité éventuellement conférée aux plus démunis et par leur sécurité. Elle passe par la participation du peuple, aux côtés des réfor­ mateurs du gouvernement, à la mise en œuvre d'un programme de lutte anticorruption. Elle passe par la lutte contre les intérêts égoïstes d'une élite économique exerçant une influence disproportionnée sur la politi­ que, la réglementation et la législation de l'État, qu'il lui arrive parfois même d'acheter. Le présent ouvrage représente un plaidoyer en faveur de la prise en compte de ces facteurs politiques et institutionnels dans le cadre d'une appropriation du processus de développement par les intéressés et de leur participation à l'entreprise commune. Il démontre qu'en investis­ sant dans les ressources humaines, en préservant les ressources natu­ relles, en gérant les risques et en améliorant les méthodes de gouvernement, il est possible de générer une croissance qualitative. C'est précisément ce type de croissance qui est le mieux à même de favoriser la réduction de la pauvreté, un développement durable respec­ tant l'environnement et la justice sociale, ainsi qu'une amélioration de la qualité de la vie pour tous. James D. WOLFENSOHN Président du groupe Banque mondiale V Les années 1990 - qui marquèrent la fin d'un siècle et d'un millénaire - furent une période d'inventaire des progrès en matière de développe­ ment. Diverses études réexaminèrent et évaluèrent certains dogmes fondamentaux du développement. On réaffirma le rôle crucial de la croissance économique durable dans la réduction de la pauvreté. Et les résultats en matière de développement confirmèrent l'efficacité de cer­ taines réformes dans le maintien de la croissance, à la fois dans les pays en développement et dans les pays industrialisés : investir davantage et plus efficacement dans l'éducation et la santé, réduire les barrières au commerce et aux investissements, mettre fin au contrôle des prix domestiques dans l'agriculture et l'industrie et réduire les déficits fis­ caux. Une efficacité qui ne fut même pas remise en question par les fluc­ tuations économiques enregistrées au cours de cette décennie. Les études révélèrent aussi de graves lacunes. Les politiques natio­ nales mises en place, de même que les conseils, les conditions et les financements accordés par des entités externes, n'accordèrent pas une attention suffisante à la qualité et à la durabilité de la croissance. Sans cette approche, cependant, il est impossible de tirer tout le parti possi­ ble des réformes appliquées. Les études dévoilèrent aussi une évolution profonde des mentalités dans le domaine du développement au cours des cinquante dernières années, dans la mesure où nous comprenons désormais mieux les pro­ cessus concernés grâce à l'expérience acquise. Certes, les interpréta­ tions sont loin d'être unanimes. Par exemple, certains n'ont vu dans le

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