«Pour une fois, voyageur, sois imprudent et détourne-toi de ton chemin. Bien qu'éveillé, sois comme le jour captif d'un filet de brouillard.
N'évite pas le jardin des cœurs égarés, là-bas, au terme de la mauvaise route ; là-bas où l'herbe est jonchée de fleurs rouges poussant à l'abandon, où des eaux mélancoliques sombrent dans la mer houleuse.
Longtemps, sans repos, tu as veillé sur le butin des années inutiles ; qu'il soit enfin dissipé ! Il te restera le triomphe désespéré d'avoir tout perdu.»