Description:L’ÉTÉ de 184... est un des plus beaux dont les parisiens aient gardé le souvenir. — Ce fut le plus malheureux temps de ma vie. Captif dans un appartement charmant dont j’avais été le maître, au milieu d’un mobilier élégant qui m’avait appartenu et dont je n’étais plus que le gardien juré et responsable, je voyais s’envoler les heures avec indifférence. Tout espoir m’avait abandonné ; cette foi qui se conserve la dernière au cœur du désespéré, la foi an hasard, je l’avais perdue ; et j’assistais à ma vie comme à un spectacle ennuyeux et triste, dont il ne dépendait pas de moi de presser la catastrophe.