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La conversion de Gaza au christianisme : la vie de S. Porphyre de Gaza par Marc le Diacre PDF

149 Pages·2016·21.069 MB·French
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Preview La conversion de Gaza au christianisme : la vie de S. Porphyre de Gaza par Marc le Diacre

Subsihdaigai ographica Lac onverdseiG oanz a auc hristianisme 95 LaV idee S .P orphdyerG ea za paMra rlceD iacre (BH1G5 70) Editciroint- iTqruaed uction Commentaire paArn na Lampadaridi , ''',C, - SocideetBseo llandistes SocideeBtsoe l landistes Bruxe2l0l1e6s Bruxe2l0l1e6s AVANT-PROPOS À mes parents, CTTTJV EÀÉvr,, awv I'uXVVrJ Comment raconter la christianisation de la ville païenne de Gaza ? En guise de réponse à la question posée, la Vie de Porphyre (VSP) propose un récit qui emprunte un canevas littéraire bien connu, la Vie d'un saint évêque, mais qui résiste à tout classement typologique. La VSP brosse le tableau d'un monde qui trébuche, déchiré entre deux religions qui oppo sent leurs adeptes. Pour décrire cet affrontement, l'auteur, qui se prétend le disciple de Porphyre, a composé un long texte, où la narration progresse par soubresauts, ce qui tient le lecteur en haleine. L'Histoire a sans doute inspiré quelques-uns des personnages principaux. Néanmoins, dans cette évocation ballottée entre fiction et réalité, se tissent les fils ténus d'une autre histoire qui nourrit l'imaginaire collectif d'une cité qui tourne le dos à l 'Antiquité. Grâce aux travaux d'un Grégoire et d'un Peeters, l'érudition belge du siècle passé a durablement marqué de son empreinte le dossier de Por phyre de Gaza. Ce livre, qui s'inscrit dans la poursuite de leurs investi gations, constitue l'aboutissement d'une entreprise entamée une dizaine d'années auparavant. En effet, une première version de ce travail a fait l'objet d'une thèse de doctorat soutenue à l'Université de Paris IV - Sorbonne, en juin 2011. Cette nouvelle édition critique de la VSP, assortie d'une traduction originale et d'un commentaire substantiel, vise à fournir une base plus solide pour l'étude d'un texte qui n'a cessé de susciter le débat depuis plusieurs siècles. Je voudrais exprimer ma gratitude à mon directeur de thèse, Bernard Flusin, pour m'avoir présentée à Porphyre de Gaza. Sans ses conseils avisés, cette recherche n'aurait pas pu être menée à son terme. Mes remer ciements vont également à deux membres de la Société des Bollandistes: à © 2016, Société des Bollandistes Xavier Lequeux, pour m'avoir aidée à métamorphoser une thèse en mono graphie, et à François De Vriendt pour la réalisation concrète de ce livre. All rights reserved. No part ofthis publication may be reproduced, J'exprime ma reconnaissance à Vincent Déroche, qui n'a pas ménagé ses stored in a retrieval system, or transmitted in any form or by any means, relectures enrichissantes avant et après la soutenance. Les autres membres electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise, du jury, Jean Gascou, Denis Feissel et Athanasios Markopoulos, par leurs without the prior permission of the Publisher. remarques diverses, ont substantiellement étoffé mon propos: qu'ils soient remerciés. Il en va de même pour Brigitte Mondrain et Cécile Morrisson ISSN 0777-8112 qui ont partagé sans compter leurs compétences. Je n'oublie pas ceux qui, ISBN 978-2-87365-032-2 en Grèce, m'ont formée à la philologie, notamment Photios Dimitrako D/2016/0524/01 poulos, professeur à l'Université d'Athènes. Imprimé en Belgique VI AVANT-PROPOS Je tiens également à remercier tous ceux qui m'ont apporté leur con cours, ces derniers temps: je pense d'une part, à Vivien Prigent, André Binggeli et Olivier Delouis, qui ont accepté de relire des parties de cet ouvrage, et d'autre part, à Brigitte Pitarakis, Catherine Saliou et Vincent INTRODUCTION Michel, pour m'avoir éclairée sur de nombreux détails. Un grand merci à mes collègues de la Section grecque de l'Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT/CNRS): c'est dans ce cadre exceptionnel que l'aventure a débuté pour aboutir, quelques années plus tard, à la publication d~ la VSP. Mes pensées les plus profondes vont enfin à mes parents et à mon frère, mon havre de paix, auxquels j'associe Kyriaki Papachristodoulou, une Bruxelloise d'adoption qui a rendu encore plus agréables mes visites à la bibliothèque des Bollandistes. Sans oublier le goût de mots et celui qui m'a fait découvrir que ces mots nous rendent toujours l'affection qu'on leur porte. Paris, le 29 février 2016 !.SOMMAIRE 1. En ce qui concerne les hauts faits des saints, la vue est plus accessible à la persuasion que l'ouïe, mais les récits procurés par des hommes fiables peuvent également contribuer à l'édification. Pourtant, comme le temps risque de dénaturer le caractère véridique des récits, il convient de rédiger cet ouvrage pour éviter que les exploits de Porphyre ne tombent dans l'oubli. 2. Il serait honteux de ne pas mettre par écrit les luttes du saint homme contre les idolâtres. Tel l'apôtre, Porphyre se revêtit de l'armure pour combattre, guidé par la grâce divine. La victoire qu'il remporta après maintes souffrances fut couronnée par la construction d'une église au mi lieu de Gaza. 3. Comme il est impossible de tout exposer en détail, le narrateur, qui a longtemps vécu aux côtés du saint, se bornera à raconter, dans un style sobre, quelques-unes des actions dont il garde le souvenir, et demande aux lecteurs de lui accorder leur confiance. 4. Porphyre, issu d'une famille en vue à Thessalonique, embrasse la vie monastique à Scété pendant cinq ans, puis part pour les Lieux Saints. Dans la région du Jourdain, il habite une caverne durant cinq ans. Souf frant d'une induration du foie, il gagne ensuite Jérusalem. 5. Alors, Marc, qui exerce le métier de copiste à Jérusalem, fait la connaissance de Porphyre, souffrant, sur les marches du Martyrion; il lui propose son aide, que l'autre décline dans un premier temps. 6. Porphyre envoie son nouvel ami à Thessalonique pour régler le partage de la fortune familiale. Marc s'acquitte de la tâche avec succès, et de retour à Gaza, il trouve Porphyre en pleine santé. 7. Porphyre lui raconte la cause de sa guérison: lors de la vigile de dimanche, étendu à côté du Calvaire, il a vu le Seigneur sur la croix, ainsi qu'un des larrons. Sur l'ordre du Seigneur, ce dernier embrasse Porphyre, le relève et lui indique de se rendre auprès du Seigneur, qui lui confie le bois de la Croix. La douleur disparaît aussitôt. 8. Impressionné par la personne de Porphyre, le narrateur se met à son service. Le saint, en effet, était un homme irréprochable, doux de ca ractère, sachant interpréter }' Écriture, aimant les pauvres et exempt de co lère, sauf à l'encontre des ennemis de la foi. 4 INTRODUCTION SOMMAIRE 5 9. Après avoir donné aux indigents la fortune rapportée de Thessalo 20. Le matin venu, Porphyre organise la procession, qui sort de la nique, Porphyre est contraint de travailler comme cordonnier pour survivre, ville. Mais les païens ferment les portes et empêchent le cortège de rentrer tout en refusant l'aide proposée par Marc. dans Gaza. Le soir, la pluie tombe, exauçant les vœux des chrétiens. 10. Praylios, l'évêque de Jérusalem, mande Porphyre, qui avait alors 21. Le miracle provoque la conversion de cent vingt-sept idolâtres. quarante-cinq ans; il lui impose le sacerdoce et le prépose à la garde de la La pluie continue de tomber pendant deux jours. La même année, trente sainte Croix. Porphyre ne change pas sa conduite, mais persévère dans cinq autres païens se convertissent au christianisme, alors que les idolâtres l'ascétisme. ne cessent de soudoyer les magistrats pour qu'ils importunent les chrétiens. 11. Trois années plus tard, meurt Aineias, l'évêque de Gaza. Ses 22. Barochas, chargé de percevoir le revenu d'une église, est violenté ouailles, qui ne parviennent à s'entendre sur le choix d'un successeur, re par les villageois et abandonné inconscient. Il est reconnu par le diacre quièrent le concours de Jean, le métropolite de Césarée. Cornèlios et deux autres chrétiens, qui décident de le rapatrier à Gaza. 12. L'archevêque de Césarée songe à Porphyre et écrit à Praylios 23. Les idolâtres, croyant que Barochas était mort, interdisent que pour qu'il l'envoie à Césarée sous prétexte de résoudre une question tou l'on introduise son cadavre dans la ville. S'en suit une bagarre générale. chant l'Écriture Sainte. Les chrétiens profitent de la situation pour transférer Barochas à l'église. 13. La réquisition de Jean perturbe Porphyre, à qui le Christ vient de 24. Les chrétiens passent la nuit à prier. Barochas reprend ses esprits révéler en songe son prochain mariage avec une cousine germaine. et, à l'invitation de Porphyre, se met à raconter sa mésaventure. 14. Après avoir déposé le bois précieux de la Croix dans le coffre, 25. Tandis que les païens sont venus reprocher aux chrétiens d'avoir Porphyre se met en route en compagnie de Marc et de trois autres, parmi introduit en ville un cadavre, Barochas les frappe à coups de gourdin et les lesquels le serviteur Barochas, qui est victime, chemin faisant, d'une at poursuit jusqu'au temple du Marneion. Peu après, Barochas et Marc sont taque menée par les idolâtres. Le groupe est chaleureusement accueilli à ordonnés diacres. Césarée. 26. Porphyre envoie Marc à Byzance pour obtenir des empereurs la 15. Le soir de leur arrivée, c'était un samedi, Porphyre et Marc sont destruction des temples de Gaza. Grâce à l'intervention de Jean Chryso conviés à dîner chez l'archevêque de Césarée. Après un court sommeil, ils stome qui sollicite l'influent cubiculaire Eutrope, un (premier) écrit impé vont assister à la vigile du dimanche. rial ordonnant la fermeture des temples est publié; le haut fonctionnaire Hilarios est chargé de son exécution. 16. Le dimanche, l'archevêque Jean invite les gens de Gaza à ac cueillir leur nouvel évêque, lesquels s'emparent de Porphyre, qui accède à 27. De retour à Gaza, sept jours avant l'arrivée d'Hilarios, Marc re l'épiscopat contre son gré. met la réponse de Jean à Porphyre, lequel, malade, recouvre aussitôt la santé. Corrompu au moyen d'une somme d'argent, Hilarios laisse le Mar 17. Les Gaziotes et leur évêque ne s'attardent pas à Césarée. Ils pas neion fonctionner clandestinement. sent une nuit à Diospolis. Le jour suivant, ils subissent l'hostilité des ha bitants des bourgades qu'ils traversent, et parviennent enfin à Gaza, vers 28. Une femme païenne dénommée Ailias doit donner naissance à la troisième heure de la nuit. un enfant, mais l'accouchement se complique, au point que les médecins déclarent la mère et l'enfant à naître condamnés. 18. Porphyre se précipite dans la demeure épiscopale construite par l'évêque Irenion en même temps que l'église de la Paix. Le sanctuaire tire 29. Porphyre rencontre à l'église l'une des nourrices de la femme en son nom soit du fait que, lorsqu'Alexandre le Grand s'empara de la ville, couches, qui l'informe du triste sort de sa maîtresse. Il lui apprend qu'un la guerre s'arrêta en cet endroit, soit du nom de son fondateur. excellent médecin est prêt à sauver cette dernière à certaines conditions. 19. Les chrétiens, au nombre de quatre-vingt, demandent à Porphyre 30. La nourrice rentre chez ses maîtres et leur demande de ne pas d'organiser une procession pour obtenir de Dieu que la pluie mette un terme renier le médecin qui sera envoyé par Porphyre. Les païens acquiescent, la aux sécheresses, dont les païens tiennent le nouvel évêque responsable. 6 INTRODUCTION SOMMAIRE 7 nourrice prononce les paroles que Porphyre lui a suggérées et Ailias met 41. Eudoxie expose la requête à l'empereur, qui propose de procéder au monde le bébé. à une fermeture progressive des temples pour ne pas susciter l'hostilité 31. L'assistance est frappée de stupeur, et dès le lendemain, tous les des païens de Gaza, par ailleurs généreux contributeurs au trésor public. parents de la femme viennent trouver l'évêque. Il les reçoit comme caté 42. Lors d'une deuxième audience, l'impératrice rapporte aux prélats chumènes et, peu de temps après, baptise la femme et son fils, auquel il la position de l'empereur et les encourage à ne pas perdre espoir. Se sou donne le nom de Porphyre. Soixante-quatre païens sont baptisés à cette venant des paroles de l'anachorète Procope, Porphyre annonce à Eudoxie occasion. la naissance d'un fils, ce qui la comble de joie. 32. L'évêque, qui ne peut plus supporter les mauvais traitements in 43. L'impératrice promet aux prélats, si elle a un fils, non seulement fligés aux chrétiens, se rend à Césarée: il veut être déchargé de la dignité de leur obtenir satisfaction, mais également de faire construire une église épiscopale. L'archevêque Jean le persuade de persévérer. au milieu de Gaza. 33. Porphyre obtient de Jean, d'abord réticent, qu'il l'accompagne 44. Quelques jours plus tard, Eudoxie accouche d'un fils dans la dans la Capitale, afin d'obtenir des empereurs la destruction des temples. pourpre; ce dernier reçoit le nom de Théodose et est aussitôt proclamé em 34. Porphyre écrit aussitôt à Marc de se rendre à Césarée, muni d'ar pereur. La ville est en liesse, et l'impératrice envoie Amantios demander aux prélats de prier pour la mère et l'enfant. gent et de trois volumes. Ils lèvent l'ancre, le vingt-trois septembre, et au bout de dix jours, débarquent à Rhodes, où ils rendent visite au solitaire 45. Sept jours plus tard, l'impératrice reçoit les prélats, qui bénissent Procope. la mère et l'enfant. Porphyre raconte une vision qui annonce la future con 35. Doué du don de clairvoyance, Procope reconnaît que Porphyre et struction, à Gaza, de l'église promise par Eudoxie. Jean, qu'il n'avait jamais vus auparavant, sont des évêques, et leur donne 46. L'impératrice suggère aux prélats de rédiger une supplique, qu'ils la primauté dans la prière. Après avoir prié, Porphyre lui raconte les maux remettront, à la sortie du baptême, à celui qui portera le bébé dans ses bras. endurés par les chrétiens de Gaza, et expose le but de leur voyage. Les prélats s'empressent de composer la supplique, dans laquelle ils récla 36. L'anachorète indique aux deux prélats comment aborder l'impé ment la destruction des idoles et l'octroi de revenus pour la future église. ratrice Eudoxie, qui est enceinte, et à laquelle, lors de la deuxième entre 47. Le baptême de Théodose a lieu dans le plus grand faste. L'enfant vue, ils promettront la naissance d'un fils, ce qui ne manquera pas de la est porté par un dignitaire marchant aux côtés de l'empereur Arcadius tout combler. rayonnant. 37. Arrivés à Constantinople, les prélats vont voir Jean Chrysostome. 48. Les prélats, qui se tiennent sous le portail du baptistère, remet Ce dernier reconnaît Marc et se charge d'obtenir le concours de l'eunuque tent la requête à celui qui porte le bébé. L'autre, instruit au préalable par Amantios pour introduire leur requête au palais impérial. Eudoxie, la lit et ordonne, au nom de l'enfant, qu'elle soit promulguée. 38. Le jour suivant, les prélats sont présentés à l'eunuque, qui se 49. De retour au palais, l'empereur prend connaissance de la requête propose d'informer l'impératrice des tourments infligés aux chrétiens de des prélats. Sur l'insistance de l'impératrice, il finit par y consentir, ne Gaza et d'obtenir une audience dès le lendemain. pouvant s'opposer au premier décret de son fils. 39. Les deux prélats sont reçus par Eudoxie, qui s'excuse de ne pas 50. Le lendemain, Eudoxie annonce aux prélats que l'empereur ac les avoir accueillis au vestibule, à cause de sa grossesse. L'impératrice se cède à leur demande. Le jour suivant, un questeur rédige un édit qui comble recommande à leurs prières. leurs exigences. 40. Eudoxie s'engage à soumettre la requête des deux évêques à 51. Le fonctionnaire Kynégios, un chrétien irréprochable, est chargé l'empereur et leur alloue un pécule pour leurs dépenses. Porphyre et Jean d'exécuter l'édit et reçoit les instructions d'Eudoxie. distribuent l'argent reçu aux huissiers de la cour. 52. Après avoir passé le reste de l'hiver à Constantinople, peu après Pâques, les prélats demandent à Amantios de les introduire auprès d'Eu- 8 INTRODUCTION SOMMAIRE 9 doxie pour prendre congé d'elle. Celui-ci, affecté par leur départ, veut les 66. On délibère sur le Mameion. En pleine synaxe, un enfant de sept suivre, mais l'impératrice s'y oppose. ans s'écrie en syriaque qu'il faut brûler l'intérieur du temple en boutant le feu aux portes, et construire une église à cet endroit. 53. Eudoxie confie à Porphyre une importante somme d'argent pour construire, à Gaza, l'église promise et un hospice pour l'accueil des étran 67. Porphyre veut contraindre l'enfant à lui révéler celui qui lui a gers. Elle donne aussi de l'argent à Jean, qui obtient des privilèges ~our soufflé ses paroles. Mais l'enfant reste muet malgré la menace du fouet. son église. Enfin, tous reçoivent cent pièces d'or pour leurs menus frais. 68. L'enfant répète en grec ce qu'il a dit au sujet de l'incendie du 54. Les prélats sont reçus par l'empereur, qui se montre généreux à Mameion, alors que sa mère et lui ne connaissent pas la langue. L'évêque leur égard, et prennent la mer, le 18 avril. les renvoie en paix. 55. Porphyre et ses compagnons font escale à Rhodes, où le chef du 69. L'intérieur du temple est incendié selon les instructions de l'en navire ne leur laisse pas le temps de rendre visite à l'anachorète Procope. fant. Pillage généralisé du sanctuaire païen. 56. On reprend la mer. Au bout de deux jours, une tempête éclate. 70. Tandis qu'il s'en prend aux pillards, un tribun, chrétien en appa Porphyre voit dans son sommeil Procope l'anachorète qui lui ordonne de rence mais idolâtre en réalité, est tué par la chute d'une poutre enflammée. convertir le patron du navire, un arien. Les chrétiens y voient une punition divine. 57. S'étant éveillé, Porphyre demande au patron du navire de renier 71. On perquisitionne les maisons: les objets et les livres sacrés sa foi, en vue d'obtenir le salut du navire. Celui-ci obtempère et la tem trouvés chez les idolâtres sont détruits. pête s'arrête. Quatre jours plus tard, le bateau mouille à Maïouma. 72. Les païens se rallient en foule à la foi. Quelques fidèles pressent 58. Les chrétiens de Gaza et de son quartier maritime réservent un Porphyre de ne pas accepter ceux qui se convertissent par crainte. accueil chaleureux aux voyageurs, en chantant des hymnes et en organi 73. Porphyre explique aux chrétiens pourquoi il ne faut pas tenir à sant une procession. Les idolâtres n'osent rien faire. l'écart ceux qui se convertissent par crainte. 59. À Gaza, le cortège parvient devant une statue d'Aphrodite, qui 74. Porphyre baptise les nouveaux convertis; ils sont près de trois dispensait des oracles aux femmes désireuses de se marier. cents. 60. Les oracles de la statue d'Aphrodite sont inspirés par les démons, 75. Alors que l'on discute du plan de la future église, arrivent des et leurs rares réussites sont accidentelles. lettres impériales ordonnant de construire un sanctuaire en forme de croix. 61. À la vue de la Croix, le démon sort de la statue en marbre, qui 76. Sur l'ordre de Porphyre, on utilise les débris du revêtement en s'écroule en se fracassant sur deux païens. marbre du Marne ion pour daller l'avenue qui passe devant le temple, au 62. Le miracle provoque la joie chez les chrétiens et suscite des con grand dam des païens. versions chez les païens. L'évêque Jean part pour Césarée. 77. Après avoir rassemblé des outils, le peuple, sous escorte, se rend 63. Dix jours plus tard, Kynégios, fortement entouré, arrive à Gaza. en procession sur l'emplacement du Mameion. Il convoque les habitants, qu'il informe de l'édit impérial: gémissements 78. Rufin, un architecte d'Antioche, trace le plan de l'église selon chez les idolâtres. l'esquisse d'Eudoxie. L'évêque ordonne aux chrétiens de creuser les fon 64. Les chrétiens, accompagnés des gouverneurs et des troupes, par dations, ce qui fut réalisé en peu de jours. tent à l'assaut des temples païens, au nombre de huit. Il y avait aussi un 79. L'évêque dépose, le premier, dans les fondations des pierres pro grand nombre d'idoles dans les maisons, car les démons avaient envahi venant de la colline Aldioma; le clergé et les laïcs l'imitent en chantant toute la région. des psaumes. 65. Les soldats et les chrétiens, repoussés du Mameion, s'en prennent 80. Trois enfants assoiffés tombent dans un puits situé à l'intérieur aux autres temples. Porphyre interdit aux chrétiens de s'adonner au pillage. de l'enceinte de l'ancien sanctuaire. Panique de la foule. L'évêque se met 10 INTRODUCTION SOMMAIRE 11 à prier et fait descendre un homme. 94. Après la consécration de l'église, Porphyre prend des dispositions pour les pauvres et pour les étrangers, en particulier pour les jours du Ca 81. Les enfants sont retrouvés sains et saufs, et on les remonte au rême. Dans son testament, il fixe un revenu en leur faveur. moyen d'une corbeille; ils ne portent aucune blessure. 95. Une dispute éclate entre l'économe de l'église et l'un des curiales 82. On découvre que les enfants ont le corps marqué de trois croix. principaux, Sampsychos, à propos de terrains. Dans les échauffourées, les La vision de ces stigmates suscite de nombreuses conversions. païens tuent sept chrétiens et en blessent d'autres. 83. Aux dires de leur sauveteur, les enfants ont été illuminés par un 96. Les païens s'élancent contre l'évêque, qui réussit à s'échapper par éclair durant la remontée. La construction avance bien: satisfaction de Por les toits avec Marc. L'évêché est l'objet d'un pillage en règle. phyre, qui récompense les ouvriers. 97. Dans leur fuite sur les toits, Porphyre et Marc rencontrent une 84. L'année suivante, Eudoxie fait parvenir trente-deux colonnes en fillette âgée de quatorze ans, qui leur révèle son vif désir de devenir chré marbre de Karystos. Tous les chrétiens accourent au bord de la mer pour tienne. les acheminer dans l'église en construction. 98. La jeune fille, qui s'appelle Salaphtha, pourvoit pendant deux 85. Julie, une manichéenne, récemment arrivée à Gaza, essaie de jours aux besoins des deux fugitifs. gagner à cette doctrine de nouveaux adeptes parmi les néophytes. Exposé du manichéisme. 99. Le calme revenu, Porphyre et Marc retournent à l'évêché, où ils retrouvent Barochas grièvement blessé. L'ordre à Gaza est rétabli avec fer 86. Suite de l'exposé de la doctrine manichéenne, qui rencontre un meté par Claros. succès mitigé. 100. Quelques temps après, Salaphtha, sa tante et sa grand-mère font 87. Porphyre aborde la femme, qui reste ferme dans ses convictions; part à Porphyre de leur désir de devenir chrétiennes. Brièvement catéchi il l'invite à débattre, le lendemain. sées, elles reçoivent le baptême. 88. Le jour fixé, Julie arrive accompagnée de deux hommes et de 101. Porphyre songe à marier Salaphtha, mais celle-ci répond que le deux femmes, tous pâles. À la demande de l'évêque, elle expose sa doc Christ est son époux véritable. trine, que l'on consigne par écrit. 102. Après la mort de sa grand-mère, Salaphtha reçoit l'habit cano 89. Lorsque la femme a terminé son exposé, Porphyre demande à nique et mène une existence ascétique modèle. Dieu de l'empêcher de blasphémer à l'avenir. 103. Après avoir mis au point le règlement intérieur de l'église et 90. Julie perd connaissance et les efforts déployés par son entourage toute la liturgie, Porphyre désigne ses légataires. Il tombe malade et s'en pour la ranimer demeurent vains. Porphyre ordonne son inhumation. dort le deuxième jour du mois Dystros, c'est-à-dire le vingt-six février. 91. Les compagnons de Julie, saisis de stupeur, accourent auprès de l'évêque et anathématisent Manes. À cette occasion, d'autres païens se convertissent. 92. Cinq années plus tard, la construction de l'église est achevée: on lui donne le nom de l'impératrice. Porphyre célèbre sa dédicace avec éclat, en présence de moines, d'évêques, de prêtres et de laïcs, le jour de la Ré surrection. Les festivités durent huit jours. 93. On reproche à Porphyre d'avoir conçu l'église trop grande, par rapport au nombre restreint de chrétiens. L'évêque réplique en prédisant l'accroissement de ses ouailles. L'AUTEUR 13 12 INTRODUCTION La composition de Théodoret a également été mise à profit de manière 2. L'AUTEUR: UN CERTAIN MARC LE DIACRE significative pour trois autres portions du texte: La Vie de S. Porphyre (ci-après VSP) a été composée par Marc, qui Théod., Hist. Phil., XII, 5, 7-10 VSPS.14-17 se présente comme le témoin oculaire des faits et gestes du saint1, lequel dç -r~v 0dav ÈKKÀ11aîav µHà -rwv 'EnopEuETo o&v KŒL -rwv_0.E.iw.v Ào'{ÎWV aurait vécu entre 347 et 4202 noÀÀwv Ka-rà KUptaK~v rjµÉpav Ècpoîrn rJKpoiiTo rnîç füôacrKa:Àmç_Jnron0Eiç_ro • Kai r_wv 0EiwJL Èna'îwv Myîu1_v KaL_rolç <Ylm,xa.Lrfjç µucr:nKfjÇ -r:paniQiç àd µE= À l'en croire, Marc était venu à Jérusalem pour vénérer les Lieux füfüxaKaÀ01ç ùnon0dç :rà &rn Kai r_i\ç rnÀaµ~avwv, ènav~pxErn dç -ro KUICX= Saints. Ayant décidé de ne pas retourner dans sa patrie en Asie, il s'in µoonK)1Ç__µrnx1aµ~a\lllHl_l::prurÉ~J1Ç' <EÎT'> YW"f.lilll -ro aùrnu. stalla définitivement dans la Ville Sainte, où il exerça le métier de copiste Eiç__ro KalVOV ÈKElVO Karnywyiov Èna pour survivre. C'est à Jérusalem qu'il fit la connaissance de Porphyre. Ce VJÎEl ... (éd. CANIVET - MOLINGHEN, I, dernier avait alors une santé précaire, ce qui 1 empêchait de pratiquer un p. 468). i ascétisme rigoureux. Marc décida d'assister Porphyre et gagna sa con XII, 7, 1-5 6.1-5 fiance, si bien que ce dernier le chargea de régler ses affaires de famille à Aîav aù-rov TjVta Kat itôaKVE TO füaµEi Tourn 8è: µôvov aù-rov ÈÀunEt Kat EôaK Thessalonique. La mission fut couronnée de succès et les deux hommes ~ipcJIEpmiav Kal µ~ 1<a:rà rOv v.ey~~v m:pwucrlav_KCTLµii KCTTà._r.èn, _El)JX~y_ov_fümrp.a:: ElliXY'J'EAf}{Q_V_fü.rurp_aflqvru KaLfuaVEµJ1= ne se quittèrent plus. Porphyre distribua le reste de sa fortune et exerça le 8ij_va1v6µ0Y. Al'.nov. ôÈ. rnumu ~v -rfjç 0ij_vm KaLfüave.µq8qva1. rnîç mwxoîç. métier de cordonnier jusqu'à son ordination sacerdotale, en 392. Il avait -rwv àôEÀ<pwv rJÀlKtaÇ TO awpov ( éd. Al'..nov__ôLI'illllQll mu èµno8iaµou yfyovE alors 45 ans. Marc se donne également pour l'auteur d'un traité sur le ma -ro Eivm rnùç àôEÀ<p.OÙÇ aù-rou naifoç ibid., I, p. 470). nichéisme3, inconnu par ailleurs. Porphyre appelle deux fois son com ruyxâvovmç, iiviKa ÈÇE8~µ11aEv rijç pagnon, à8s;\,cpé4, jamais «mon fils»: ce dernier devait avoir plus ou moins lôiaç na-rpi8oç. le même âge que celui qui l'ordonna diacre à Gaza, en même temps que XVII, 1, 5-6 10.9-11 Barochas, un autre de ses familiers5• -r~v noÀmiav ~iaa0dç fa1al\Mça1 ... OU' K E' V~i.µ).,n).C T~y:r.V rn' npo, -rEpov E"0 oç, Quelques éléments viennent toutefois ternir ce portrait du témoin pri TOV ~ÎOV OÙK ~µrnj,EV, àÀ.Àà µETà TfjÇ ill' ifµElVEV Èv -rfi Q(J}{l1nKfjKaKQ1ta0i::(Q:, vilégié. àaKqnKqÇ µETÉ~ll KaKorca0Eiaç ( éd. Èv vricr-rdmç Kai àypunvimç. Comme l'ont établi Grégoire et Kugener, le prologue de la VSP est un ibid., II, p. 34). remploi de celui de !'Histoire Philothée (BHG 1439-1440; CPG 6222)6, Par conséquent, l'influence de Théodoret sur la VSP ne se limite pas, 1 VSP 3.15. Sur ce personnage, voir COUILLEAU, Marc le Diacre, col. 265-267; B. comme le pensaient Grégoire et Kugener, aux premiers paragraphes de BALDWIN A. KAZHD AN, Mark the Deacon, in ODB, Il (1991), p. 1302. celle-ci; le remploi participe à l'élaboration de l'ensemble du texte. 2 Voir le ch. Porphyre: un évêque probablement historique. Il est communément admis que l'histoire des moines de Syrie a été 3 VSP 88.13-16. Selon la version géorgienne, ce traité reste à écrire: voir ch. 88, note 178. composée par Théodoret de Cyr en 443/4447• Le texte dont Marc s'attri 4 VSP 5.13 et 96.4. bue la paternité n'a donc pu être rédigé qu'après cette date. Vers 450, 5 VSP 25.18-21 Marc aurait dû fêter son centenaire, si l'on adopte la chronologie proposée 6G , REGOIRE - KuGENER, Introduction, p. xxxm-xxxvn et également cIX-CXI avec une plus haut. Une telle longévité paraît peu probable. réfutation de la thèse de Zellinger (Philologus, 85 [ 1930], p. 209-221 ), qui attribuait à Théodoret le rôle de l'emprunteur. . Le prolo~e de !'Histoire Philothée fournit une série de lieux communs adoptés par l'ha- giographe: le samt, modèle pour autrui (athlète, soldat ou philosophe); la supériorité de l'écrit - dans la définition du genre littéraire de sa composition, il opère un «couper-coller» ra sur la tradition orale; l'aveu d'indignité pour exposer les vertus d'un tel homme; la requête pide, qui range les auteurs tragiques parmi les écrivains voulant provoquer le rire: comparer adressée aux lecteurs de lui faire confiance; le statut autoproclamé de témoin oculaire. Il arrive Théod.,Hist. Phil., pro!. 10, 1-3 (éd. ibid., p. 140)et VSP2.l-3. toutefois que Marc prenne quelques libertés par rapport à son modèle: 7 Éd. CANIVET-MüLINGHEN, I, p. 30-31. Voir aussi St. EFTHYMIADIS - V. DÉROCHE, il substitue quelques adjectifs: cxçw<p{J..11roç (VSP 1.2) au lieu de cxç1Épaawç (Théodoret, Greek Hagiography in Late Antiquity (Fourth-Seventh Centuries), in The Ashgate Research Hist_oire Philothée, pro!. 1, 4; éd. CANIVET - MOLINGHEN, I, p. 124), cxpaOIOVpYTJTOÇ (VSP 1.6) Companion to Byzantine Hagiography, éd. St. EFTHYMIADIS, l, Famham, 2011, p. 35-94, ici p. au heu de aavÀoç (Théod., Hist. Phil., pro!. 2, !; éd. ibid., p. 126) et cxÀEçinjpwç (VSP 1.13-14) 50, n. 1. au lieu de cxÀEç{KaKoç (Théod., Hist. Phil., pro!. 2, 12; éd. ibid., p. 126). 14 INTRODUCTION DATATION DU TEXTE 15 La VSP composée par Marc ne se contente pas de dresser le compte 3. LA DATATION DU TEXTE rendu de leur existence commune. Derrière Marc se dissimule un narra teur omniscient qui décrit plusieurs scènes auxquelles le disciple n'a pu prendre part: les chapitres 32-33 rapportent dans le détail la rencontre, à À l'identité de l'auteur est intimement liée la datation de la VSP. La Césarée, de Porphyre avec l'évêque Jean, rencontre à laquelle, Marc, resté question a déjà fait couler beaucoup d'encre depuis le xvf siècle. à Gaza (chap. 34), n'a pu assister; lors du séjour constantinopolitain du Le mérite d'avoir révélé la VSP à l'Occident revient à l'humaniste saint et de son disciple, plusieurs événements sont relatés alors que ce der Gentien Hervet, qui traduisit le texte en latin d'après un manuscrit de nier est manifestement resté à l'écart: il s'agit des première, deuxième et Vienne. La version latine, imprimée dans le cinquième tome des Vitae quatrième audiences accordées aux prélats par l'impératrice Eudoxie sanctorum de Lippomani (Venise, 1556)8 parmi les textes retouchés par (chap. 39-40, 43 et 50), des entretiens d'Eudoxie avec Arcadius (chap. 41 Syméon Métaphraste, retint l'attention de Baronius qui en inséra des por et 49) et avec Kynégios (chap. 51), ainsi que des échanges entre les prélats tions dans le tome V de ses Annales ecclesiastici (Anvers, 1596)9. En et l'empereur (chap. 54). 1641, le protestant français Blondel remit en doute la valeur historique du Manifestement derrière la personne du disciple se dissimule un indi texte, en y relevant plusieurs erreurs et «une prodigieuse oubliance»10. vidu qui en connaît davantage que le fidèle second relatant sa propre expé Quelques années plus tard, le bollandiste Henschen défendit l'œuvre dans rience. le tome III des Acta Sanctorum de février, non sans avoir épinglé plusieurs Dans le dernier chapitre du texte (103), le trépas du saint fait l'objet difficultés chronologiques qu'il surmonta à l'avantage de Marc, le disciple d'un simple constat de décès, dans lequel l'hagiographe acte la date de du saint mort en 42111• Dans le tome X de ses Mémoires pour servir à l'évènement et les états de service du défunt. On aurait pu s'attendre à lire l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles (Paris, 1705), Le Nain de davantage de précisions auprès de celui qui se présente comme le fidèle Tillemont réexamina le texte et y repéra à son tour «neuf difficultez», qui assistant de Porphyre. La raison de ce silence est évidente: Marc n'était ne l'empêchèrent pas de conclure à la véracité du document12• La Vie pas aux côtés de Porphyre, lorsqu'il rendit le dernier soupir! composée par Marc fut tout naturellement exploitée par Stilting pour le De toute évidence, il existe un décalage entre le disciple et le narra dossier consacré à Jean Chrysostome dans le quatrième tome des Acta teur. Ce dernier n'est pas le fidèle disciple, témoin des faits et gestes de Sanctorum de septembre (Anvers, 1753); dans le Commentarius praevius, Porphyre. Le rôle de témoin direct qu'il s'attribue est une fiction pour con le bollandiste adopta les vues de son confrère, quitte à bouleverser la chro férer à sa composition littéraire l'autorité de la chose vue. nologie chrysostomienne13 ! Gibbon consacra également quelques lignes à notre texte, en se référant à des problèmes chronologiques liés à la nais- 8 L. LIPPOMANI, Vitae sanctorum Patrum, t. V, Venise, 1556, f. 590-605. 9 P. 131 et suivantes. Dans un premier temps, Baronius rangea également le texte parmi les compositions du Métaphraste: Martyrologium Romanum, p. 98. Autres partisans de l'origine métaphrastique de la VSP: Chastelain, le traducteur du Martyrologe Romain (p. 777-790), du Four de Longuerue (Dissertationes de variis epochis et anni forma veterum orientalium, Leipzig, 1750, p. 145), de même que Doukakis (MÉyo:ç l:vvo:{o:purnjç, mois de février, Athènes, 1890, p. 394): voir GRÉGOIRE KUGENER, Introduction, p. XII-XV. Voir le ch. Les abrégés, p. 57, n. l 99. to D. BLONDEL, De la primauté en l'église, Genève, 1641, p. 552; GRÉGOIRE KUGENER, Introduction, p. XIIl-XIV, et Notes complémentaires, p. 117. 11 AASS, Febr. t. 3 (1658), p. 649-650, avec réimpression (p. 651-666) de la traduction la tine due à Hervet. Sur l'argumentaire de Henschen, voir GRÉGOIRE - KUGENER, Introduction, p. XV-XVII. 12 LE NAIN DE TILLEMONT, Mémoires, X, p. 843-851; GRÉGOIRE - KUGENER, Intro duction, p. xvn-xxm. 13 AASS, Sept. t. 4 (1753), p. 527-528. Voir GRÉGOIRE KUGENER, Introduction, p. XXIII XXV.

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