Description:Le premier acte de la Régence avait été d’annihiler les dispositions du feu roi, qui se doutait bien, d’ailleurs, que son souvenir ne suffirait pas à les défendre. Ce fut comme un débordement de l’esprit nouveau. Les mauvaises mœurs, le libertinage de la pensée, cette fureur de tout fronder, de tout remettre en question, qui couvait en attendant son heure, rompirent leurs digues avec l’impétuosité d’un torrent déchaîné. L’époque avait sa formule, son incarnation dans l’homme qui devenait le maître ; et Philippe d’Orléans allait représenter admirablement cette société prise de vin, faisant litière de ses croyances, de ses vertus forcées, de son passé glorieux, pour se précipiter dans tous les excès.