Description:Tu reçois, chaque jour, le baiser du soleil, O Provence ! Jamais amant pour sa maîtresse Ne montra tant de soin et d’aimable tendresse ; Il fait un paradis de ton sol sans pareil. Il ne paraît à toi qu’avec ce doux sourire Qui fait naître les fleurs, en tous temps. Éblouis, Les étrangers, venus des plus lointains pays, Ne peuvent pas rester sans subir ton empire. N’es-tu pas la contrée où fleurit l’oranger ?