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La bibliothèque de Gersonide d’après son catalogue autographe PDF

84 Pages·1991·8.46 MB·French
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_ ·. ... .. ---_._----_._-------... _---_. Collection de la Revue des Études Juives dirigée par Gérard Nahon et Charles Touati 1. Hommage à Georges Vajda: Études d'histoire et de pensée juives, éditées par Gérard NAHON et Charles TOUAT!, 1980; 1 vol. in-8° de VII+ 611 pages. 2. Roland GOETSCHEL, Méir Ibn Gabbay. Le discours de la kabbale espagnole, 1981; 1 vol. in-8° de 565 pages. "T 3. Hellenica et Judaica. Hommage à Valentin Nikiprowetzky édité par André CAQUOT, Mireille RADAS-LEBEL et Jean RIAUD, 1986; 1 vol. in-8° de 520 pages. 4. Philippe GIGNOUX, Incantations magiques syriaques, 1987; 1 vol. in-8° de 76 pages. 5. Roger KOHN, Les Juifs de la France du Nord dans la seconde moitié du XIVe . siècle, 1988; 1 vol. de XL+ 358 pages 6. Études samaritaines. Pentateuque et Targum, exégèse et philologie, chroniques. Communications présentées à la table ronde internationale: «Les manuscrits samaritains: problèmes et méthodes» (Paris, 7-9 octobre 1985). Textes réunis par Jean-Pierre ROTHSCHILD et Guy Dominique SIXDENIER. 7. Maurice LIBER, Les Juifs et la convocation des États Généraux (1789). Réédition d'articles de la Revue avec une bibliographie établie par Roger KOHN et une introduction nouvelle de Gérard NAHON. 8. Micheline CHAZE, L'Imitatio Dei dans le Midrash et les sources juives. ISBN 90-6831-352-5 D. 1991/0602/63 Gérard E. W---e-i_l . La Bibliothèque de Gersonide D'APRÈS SON CATALOGUE AUTOGRAPHE Edi té par Frédéric Chartrain . avec la collaboration d'Anne-Marie Weil-Guény et Joseph Shatzmiller Cette publication a été élaborée par le laboratoire CAT AB, 1 6343 du CNRS Collection de la Revue des Études Juives dirigée par Gérard Nahon et Charles Touati E. Pe~ters Louvain: Paris 1991 SOCIÉTÉ DES ÉTUDES JUIVES ID Revue des études juives Éditeurs de la Revue des Études juives Isidore LOEB (1839-1892) Zadoc KAHN (1839-1905) AVERTISSEMENT Israël LEVI (1856-1939) Maurice LIBER (1884-1956) Julien WEILL (1873-1950) Georges VAJDA (1908-1981) Lorsque le Professeur Gérard E. Weil est décédé en octobre 1986, il a laissé inachevée, parmi d'autres travaux, une étude entreprise près de dix ans auparavant, qui lui tenait particuliè rement à cœur et à laquelle il avait consacré une bonne part des moments de répit d'une longue Directeurs et pénible maladie: c'est celle que l'on publie aujourd'hui. TI avait entièrement transcrit le texte M. Gérard NAHON et M. Charles TOUAT I autographe de Gersonide, progressivement identifié, dans la mesure du possible, tous les Directeurs d'études à l'École Pratique des Hautes Études ouvrages qui y sont cités et préparé une première rédaction partielle de la présente monographie. (Section des Sciences religieuses) Conseillers scientifiques Seule restait à l'état de notes fragmentaires la dernière partie de l'étude, consacrée à la liste de récolement transcrite par Gersonide au verso du document. C'est pourquoi le Professeur Joseph M. André CAQUOT - M. Julio CARO BAROJA M. Louis H. FELDMAN - M. Roland GOETSCHEL Shatzmiller, lorsqu'il a pris la succession de Gérard E. Weil à la direction du CATAB, a confié Mme Mireille HADAS-LEBEL - M. Guido KISCH - M. Bernard LEWIS la rédaction de cette dernière partie à Mme Anne-Marie Weil-Guény, associée de longue date à M. Simon SCHWARZFUCHS - M. Éphraïm E. URBACH - M. Haïm ZAFRANI tous les travaux de codicologie et paléographie hébraïques du défunt. Elle devait en faire l'objet d'une communication au colloque Gersonide en son temps (Paris, 24-26 octobre 1988), com Rédaction et administration munication qui trouve ici sa forme défmitive. 19, rue de Téhéran, 75008 Paris Siège social de la Société des Études juives D'autre part, il fut alors décidé de développer le texte rédigé par Gérard E. Weil afin de lui 17, rue Saint-Georges, 75009 Paris donner une audience élargie. De ce fait, les spécialistes des études juives et de la littérature rab Les exemplaires d'échanges et les ouvrages pour com~te ren~u. binique ne devront pas s'étonner de trouver ici des explications qui pourraient leur paraître doivent être adressés à l'Administration de la Revue des Etudes JUIves. oiseuses. La personnalité de Gersonide, son milieu culturel, son univers intellectuel ne peuvent ils pas susciter aujourd'hui un intérêt général chez lès historiens de la pensée médiévale, même lorsqu'ils ne sont pas familiers de ces domaines par formation? Dans le même souci d'utilité, on s'est efforcé de fournir pour chaque ouvrage évoqué les références bibliographiques les plus Les abonnements peuvent être souscrits directement auprès des Éditions Peeters, à jour. B.P. 41, B-3000 Louvain (Belgique). Ils sont payables au Compte de chèques postaux 000-0425099-45, Éditions Peeters, B.P. 41, B-3000 Louvain. Prix de l'abonnement d'un an (4 numéros): 500 FF, 3000 FB (1991). L'étude achevée s'ouvre par une introduction qui présente le document et l'histoire de ses tribulations. Suivent l'édition intégrale du texte, le commentaire de la nomenclature d'ouvrages, Les numéros encore disponibles peuvent être obtenus par votre libraire habituel ou, à divisée par Gersonide en trois parties, et l'analyse par Anne-Marie Weil-Guény du texte figurant défaut, aux Éditions Peeters, au prix de 3000 FB (500 FF) par tome. au verso du document. Enfin, une conclusion générale de Joseph Shatzmiller dégage les ensei- - gnements les plus importants de l'étude. Le volume est complété par un index des auteurs et des titres cités. La translittération du texte hébreu a été minutieusement révisée par Gérard Jobin, aidé de Philippe Cassuto, selon les conseils du Professeur Aron Dotan, qui doit être remercié ici de son aide amicale. GERARD E. WEIL Notice biographique Né à Strasbourg en 1926, d'une famille établie depuis longtemps en Alsace, Gérard E. Weil passa une partie de sa jeunesse à Lyon, où s'étaient réfugiés ses parents, du fait de la guerre. La famille de sa mère, née Haguenauer, avait compté plusieurs membres du corps rabbinique. Une précoce indépendance d'esprit l'obligea bientôt à quitter son, lycée et à rejoindre le maquis. Il ~ut par la suite interprète de la Vile Armée américaine lors de la libération de la France en 1944-45. Une blessure au poumon par un éclat de grenade fut à l'origine des ennuis de santé dont il a souffert toute sa vie, et qui aboutirent à sa mort prématurée, le 28 octobre 1986 à Lyon. Décidé à rattraper les années de guerre perdues pour sa formation, il prépara en même temps son baccalauréat, et suivit des cours à l'Ecole du Louvre et à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. Il connut ainsi Charles Virolleaud, dont il fut l'assistant de longues années pour l'édition des textes en cunéiformes alphabétiques des volumes du Palais royal d'Ugarit (Mission de Ras Shamra) ; cette première approche de la recherche devait lui permettre d'entrer par la suite au CNRS. Il garda de sa formation rabbinique des dons d'écoute et de meneur d'homme particuliers, qu'il sut utiliser comme rabbin à Saverne, en Alsace, et aussi comme aumônier militaire concordataire de la Région militaire de Metz. Il participa comme volontaire, avec un détachement français, à la guerre d'indépendance de l'Etat d'Israël. Dès ses études rabbiniques au Séminaire israélite de la rue Vauquelin à Paris, son sens du chercheur avait été aiguisé par les notes de la Massorah, traditionnellement inscrites dans les marges des manuscrits et des éditions du texte biblique. nfit alors plusieurs années de suite le pèlerinage d'Oxford, où s'était réfugié après la «nuit de cristal» Paul Kahle, professeur à l'Université de Bonn et découvreur en 1926 du manuscrit B 19a de Léningrad - qu'il avait utilisé comme texte de base pour l'édition de 1937 de la Biblia hebraica de Kittel. Les entretiens du maître et du disciple furent à ce point une source mutuelle d'enrichissement, que c'est tout naturellement Gérard E. Weil que Paul Kahle chargea de poursuivre son œuvre massorétique, quand la Württembergische Bibelanstalt de Stuttgart pria Paul Kahle de continuer l'édition de la Massorah dans la nouvelle édition de la Biblia hebraica, décidée en 1947. Les bombardements américains avaient en effet détruit les matrices originales dê l'édition de 1937, et un remplacement du matériel d'impression s'avérait à terme indispensable; à cet impératif s'ajoutait 8 GÉRARD E. WEIL NOTICE BIOGRAPHIQUE 9 le fait que les circonstances politiques de 1937 avaient empêché de mener à bien l'édition de la preuve dans son nouveau domaine. Une première publication dans Vetus Testamentum de Massorah magna. Paul Kahle transmit alors à Gérard E. Weil ses notes de travail qui avaient _19_6<1:.-«Prolégomènes à l'utilisation des méthodes de statistique linguistique pour l'étude servi pour l'édition précédente, et Gérard E. Weil, chargé de recherche au CNRS à historique et philologique de la Bible hébraïque et de ses paraphrases», annonça cette nouvelle Strasbourg, s'attela à une tâche démesurée, qui allait l'occuper pendant plus de dix années: direction de recherche, et un autre article dans le Bulletin de /'Institut de recherche et d'histoire l'édition des notes de la Massorah, décompte du texte hébreu de la Bible dans un but des textes de 1965 devait préciser les aspects techniques de cette nouvelle recherche. conservatoire, et véritable statistique linguistique avant la lettre. Nommé entre-temps professeur d'hébreu à l'Université de Nancy, Gérard E. Weil y La recherche des manuscrits du Moyen Age les plus importants par la qualité de leurs réunit une équipe, et en quelques aimées le texte entier de la Bible fut mis en machine et permit notes massorétiques rendit nécessaire des visites dans les bibliothèques de nombreux pays de dès l'abord différentes tentatives, sur l'hétérogénéité d'auteur du texte d'Isaïe par exemple. l'Ouest et de l'Est, où se trouvent les témoins des activités des scribes juifs: à partir de 1963, L'équipe de Nancy fut à l'origine d'un plus grand laboratoire associé du CNRS, avec des Gérard E. Weil fit ainsi trois longs séjours successifs en Union soviétique, ce qui n'était pas départements s'occupant du traitement automatique des textes d'ancien français et de la banal à l'époque. Grâce à l'aide de Jeanne Vielliard, alors directrice de l'Institut de recherche et traduction automatique d'anglais en français notamment. Gérard E. Weil sut communiquer d'histoire des textes (IRHT), Gérard E. Weil obtint dans cet Institut la création d'une Section rapidement à l'ensemble de l'IRHT son enthousiasme pour les méthodes informatiques. biblique et massorétique, rattachée tout d'abord à la Section orientale de Georges Vajda, qui fut La création du Centre d'analyse et de traitement automatique de la Bible (CATAB), en un instrument extrêmement efficace pour le microfilmage et le catalogage des manuscrits choisis janvier 1978, fut pour lui la réalisation de ses plus chers désirs. Le transfert de l'équipe à Lyon dans les différentes bibliothèques. La Section biblique devint la détentrice d'une ample fin 1978 permit alors de nouvelles directions de recherche, avec entre autres des recherches sur collection de microfilms et d'agrandissements de microfilms, ainsi que de dossiers d'enquête l'écriture chinoise, à la demande de chercheurs de l'Université de Wuhan. Comparé à d'autres détaillée de chaque manuscrit étudié. ensembles de ce type, le CAT AB conserve plusieurs spécificités. La première, et certainement la Gérard E. Weil profita de cette recherche pour lancer dans toutes les bibliothèques et plus importante, est la saisie non pas d'un seul manuscrit de la Bible ou d'une seule édition, -) 1 . dépôts d'archives une enquête sur les manuscrits de la Bible en particulier, et sur l'ensemble des mais de plusieurs, ce qui donne une dimension historique fondamentale. L'autre avantage reste manuscrits en toutes langues en général, ambitieux projet qui aboutit à la publication d'un '\ la possibilité d'étudier plusieurs systèmes de transmission du texte biblique. Par cet aspect ;.', Répertoire, qui ne fut malheureusement pas poursuivi, faute de moyens. massorétique, le CATAB fait aujourd'hui figure de gardien du texte biblique et permet ainsi aux chercheurs de trouver la référence principale en matière de texte hébreu de la Bible. En. y En plus des manuscrits anciens, Gérard E. Weil dut utiliser les éditions partielles de regardant bien, et en schématisant quelque peu, il apparaît que le CATAB a repris le flambeau matériau massorétique que les érudits avaient établies au cours des siècles précédents. de la transmission du texte, renouant ainsi directement avec le rôle qu'assumèrent des «Massorète du xxe siècle»l, il décida alors de reporter intégralement, à chaque apparition d'un générations et des générations de massorètes. mot dans le texte, la note massorétique marginale n'apparaissant même qu'une fois. En outre, ... des indices renvoyaient, par l'intermédiaire d'un apparat concordanciel spécifique, aux listes M. Francis Mamane, du laboratoire CATAB, nous signale qu'à quelques jours de son complètes de la Massorah magna, publiées dans un autre volume. A la suite de divers décès, Gérard E. Weil avait mis en chantier une lemmatisation du texte hébreu de la Bible en problèmes de politique éditoriale, c'est l'Institut biblique pontifical à Rome qui assura la liaison avec le métatexte grammatical préexistant, en sortant les listes par ordre alphabétique et publication de la Massorah magna. en les numérotant. Ainsi, il n'aurait plus eu qu'à vérifier les occurrences isolées, de telle sorte que les erreurs successives établiraient et corrigeraient la liste de.s racines hébraïques. A l'heure A la fin de 1963, Gérard E. Weil, remarquant le nombre important de listes actuelle, avec la nouvelle version de la Bible sous un logiciel de gestion de base de données, massorétiques difficiles à résoudre, eut l'idée d'avoir recours à l'ordinateur pour vérifier les une recherche efficace n'est possible qu'en connaissant la racine à laquelle l'occurrence se décomptes massorétiques marginaux. Le codage du texte hébreu exigeait l'écriture manuelle du rattache: c'est ce travail de spécialiste que G.E. Weil avait entrepris de faire avant même que le texte selon un code sémitique romanisé; les bordereaux de création de carte permettaient ensuite texte hébreu ne soit implanté dans un système de gestion de base de données .. de perforer des cartes par le moyen d'une machine récupérée dans une maison de foie gras strasbourgeoise, et l'on voit là le savoir-faire et le génie inventif dont Gérard E. Weil sut faire Le départ de Nancy avait été précédé par l'organisation d'un colloque sur la traduction de la Bible en français, vaste sujet peu exploré : des collègues venus du monde entier s'appliquèrent à montrer comment le texte avait été traduit au long.des siècles, les traductions 1 Gérard E. Weil ai?Jait rappeler que Rabelais, dans le premier chapitre de Pantagruel, allègue «l'autorité des IJI!' Massoretz, bons couillaux et beaulx cornemuseurs hébraïcques». moyenâgeuses étant les moins connues. 10 GÉRARD E. WEIL Dans les derniers quinze ans de sa vie, G.E. Weil a montré un intérêt de plus en plus grand pour un autre sujet: l'histoire-des juifs du Dauphiné et de Provence. Au cours de séjours de vacances, il avait eu son attention attirée par la «pierre écrite» de Serres, dans les Hautes Alpes, pierre tombale juive de la fin du XIVe siècle comportant une inscription hébraïque. Les recherches menées à son propos dans plusieurs dépôts d'archives départementaux conduisirent PUBLICATIONS à reconsidérer le rôle important joué par les juifs du Sud-Est, en qualité de gabeliers du dauphin par exemple, et une série de publications illustra ce thème. L'érudition restait toujours concrète, de et Gérard E. Weil tenait à reconnaître les lieux évoqués dans les documents: c'est ainsi qu'il Gérard E. WEIL visita St-Paul-Trois-Châteaux et les archives municipales de nombreuses communes de la Drôme et du Vaucluse. Une série d'études ont suivi, la destinée du CATAB fut modifiée pour inclure ce nouveau domaine de recherche. Fort heureusement, une mission à la Bibliothèque nationale de Tchécoslovaquie à Prague (l'ancien Klementinum des Jésuites) aboutit à la découverte exceptionnelle, qui fait QINRAGES l'objet de la présente publication, du catalogue autographe de la bibliothèque personnelle de 1. Elie Lévita, humaniste et massorète (1469-1549), Leiden, Brill, 1963, XXIX + 428 p. + 38 gravures, Prix Delalande-Guérineau de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Lévi ben Gershom (Gersonide, 1288-1344, le plus grand savant juif de Provence), passé 1964. inaperçu jusqu'alors, dans les pages de garde du manuscrit d'un traité grammatical de David Une étude de la vie et de l'œuvre d'Elie Lévita, le <<juif allemand», qui a presque toujours Qimb.i.. Gérard E. Weil est malheureusement mort avant d'en avoir achevé la publication. vécu en Italie, et qui était sans doute le plus savant critique des juifs, qu'il a tous surpassés dans l'art de la grammaire. Outre les remarques qu'il fit sur le texte hébreu de la Bible et sur les ouvrages de David QiIIÙ).i, il a composé plusieurs traités de grammaire qui ont été traduits en latin. TI eut entre autres pour élève à Rome le cardinal Gilles de Viterbe, général des Augustins Gérard Jobin érémitains. Cette étude d'ensemble tente de résoudre autant que faire se peut les énigmes de la biographie de Lévita et présente les lignes majeures de ses activités littéraires et scientifiques; CATAB,Lyon une première partie présente la biographie, et une seconde, les œuvres. Les articles nO 1 à 4 correspondent aux stades de préparation de cet ouvrage. 2./nitiation à la Massorah, L'introduction au nLl,.,~r .,ElO d'Elie Lévita, Leiden, Brill, 1964, XI+ 85 p. Ce manuel d'initiation tiré en partie de l'ouvrage précédent et destiné aux participants des Sessions d'hébreu de Strasbourg, débute par un exposé de la vie d'Elie Lévita, qui eut des contacts étroits avec les chrétiens de toutes tendances de la Renaissance, à un moment où' le climat était davantage aux divisions qu'aux rapprOChements. L'édition de l'«Introduction à la concordance Zikhronot [. .. J, L'archétype du Massoret ha-Massoret d'Elie Lévita», fournit au débutant la clef de la plus grande partie des notes massorétiques, qu'elles soient marginales ou reprises dans de grandes listes; la méthode de Lévita est rigoureuse et exhaustive; toutes les références bibliques du texte sont développées. 3. Nehardea, Sura, Tiberias, From Rab Hamnuna's Massorah to the Massorah Magna, edited by S. Frensdorff, Prolégomènes à la réédition de S. Frensdorff, The Massorah Magna, New York, Ktav, 1968, XXXII + 387 + 22 p. En introduction à la réédition de l'ouvrage de Frensdorff - qui était la mise en ordre alphabétique des listes massorétiques de la Biblia rabbinica Il de Bomberg, 1524/25 - présentation de la grammaire de l'hébreu biblique, qui ne peut être que descriptive à l'origine, et, en remontant dans le temps, des générations de grammairiens qui se sont occupés du texte consonantique de la Bible: Sa'adyah Gaon, huit autres grammairiens cités par Ibn 'Ezra, notes de Massorah babylonienne comparées à celles de la Massorah tibérienne, problèmes de grammaire dans le Talmud, avec les discussions des maîtres des académies de Babylonie. Par la suite, c'est dès 1538, avec la publication du Massoret ha-massoret d'Elie Lévita, que l'on sut _._gl!e les points-voyelles avaient été mis au point par les massorètes de Tibériade. PUBLICATIONS DE GÉRARD E. WEIL 13 12 GÉRARD E. WEIL ordinateur et la composition des listes a été réalisée automatiquement Ce Répenoire a pour but 4. Biblia hebraica Stuttgartensia, Stuttgart, Deutsche Bibelstiftung, 1977, LV + 1574 p., de rendre un service immédiat en permettant de retrouver rapidement, en fonction de leur lieu ou Massorah parva G.E. Weil elaboravit. , de leur dénomination ou encore des données linguistiques et documentaires, les références -=-~ exaétes et complètes, en langue originale, des bibliothèques et dépôts possédant des productions Réédition de la Biblia hebraica de IGttel de 1937, avec le développement complet des manuscrites. _ notes de la Massorah parva du ms: B 19a de Léningrad. La réédition de la BH de 1937 -qui Ce Répenoire est présenté dans l'article nO 32. s'appuyait déjà pour le texte sur le ms. de Léningrad - avait été rendue nécessaire par l'usure des matrices, dont les originaux avaient disparu lors des bombardements de la dernière guerre. Paul Kahle, alors professeur à Oxford, chargea son disciple G .E. Weil de poursuivre sa tâche en développant systématiquement les notes, c'est-à-dire que toute note n'apparaissant qu'une COI I.ECIlON MASSORAH -G.E. Weil. éditeur. fois dans le manuscrit était reportée à toutes les occurrences du même mot, et que toute rédaction de note différente des autres ou plus complète se trouvait reportée à toutes les autres premier éditeur : Brill, Leiden. occurrences. Les raisons de cette édition sont présentées dans les articles nO 7 et 26. 1. Manfried Dietrich, Neue paliistinisch punktierte Bibelfragmente veroffentlicht und aufText und Punktation hin untersucht., 1968, XII + 135 + 88 p. 5. in1EJlt t'l'::! Massorah gedolah, Manuscrit B 19a de Léningrad, vol. 1, Les listes Nouvel éditeur: Gerstenberg, Hildesheim (RFA). massorétiques, Roma, Institut biblique pontifical, 1971, XXVII + 463 + 69 p. i' 2. Yehuda T. Radday, The Unity of Isaiah in the Light of Statistical Linguistics, 1972, XI + Edition des listes de la Massorah magna qui apparaissent en haut et en bas des folios du 312 p. ms. de Uningrad. Ces listes représentent le développement complet des occurrences de mots ou de groupements de mots auxquels font référence les chiffres de la Massorah parva dans les 3. Charles Perrot, La lecture de la Bible dans la Synagogue, les anciennes lectures marges du texte. Le renvoi de la Massorah parva à la Massorah magna est assuré par un apparat palestiniennes du shabbat et desfêtes, 1973, X + 300 p. concordanciel spécial en bas des pages de l'édition. Cette édition représente la première tentative faite depuis l'édition de Bomberg de 1524 pour présenter de concert les deux Massorah. 4. Hermann-Josef Venetz, Die Quinta des Psalteriums, Ein Beitrag zur Septuaginta- und Hexaplaforschung, 1974, XXI + 195 p. 6. Traité de grammaire hébraïque de Mayer Lambert, réédition avec une Introduction de 5. Moshé Max Ahrend, Le commentaire sur Job de Rabbi Yoséph Qara', Etude des méthodes G.E. Weil, corrections, appendices et tables, vol. 1, Traité de grammaire hébraïque, philologiques et exégétiques, Préface de G.E. Weil, 1978, XIV + 195 p., 14 pl. Hildesheim, Gerstenberg, 1972, CLXXVI + 476 p. Réédition de l'édition de 1946, parue aux Presses universitaires de France, de la 6~ Mélanges Georges Vajda, Etudes de pensée, de philosophie et de littérature juives et arabes, In memoriam, éd. par G.E. Weil, Introduction de G.E. Weil, 1982, XIX + 855 p. grammaire de celui qui fut l'élève de Renan. Il fut aussi le maître de Paul Joüon, l'auteur d'une grammaire parue en 1923 et qui de ce fait est plus largement connue. Le mérite de cette œuvre est d'offrir une analyse claire, concise et rationnelle de la langue de la Bible, dans le strict cadre des normes grammaticales des académies et des écoles philologiques juives qui l'ont transmise REIMPRESSIONS -EDITIONS SLATKINE, G.E. Weil. éditeur. jusqu'à nous. Sans ignorer les difficultés du texte, l'auteur fait la synthèse de la philologie hébraïque traditionnelle et de l'analyse linguistique la plus moderne. 1. N.Ph. Sander et 1. Trenel, Dictionnaire hébreulrançais, Prolégomènes de G.E. Weil, Genève, 1979, VII + 811 p. 7. En collaboration avec Pierre Rivière et Michel Serfaty, Documentation de la Bible. 2. Edouard Reuss, Fragments littéraires et critiques relatifs à l'histoire de la Biblefrançaise, i Vol. 1, Concordance de la cantilation du Pentateuque et des cinq Megillot, Introduction de G.E. Prolégomènes de G.E. Weil, Genève, 1979, XXXIV + 394 p. Weil, Paris, Editions du CNRS, 1978, XXXVII + 449 + 8 p. ; III Vol. II, Concordance de la cantilation des Premiers Prophètes, Josué, Juges, Samuel et Rois, Présentation qui retrace la vie d'Edouard Reuss, né à Strasbourg en 1804 et professeur à Introduction de G.E. Weil, Paris, Editions du CNRS, 1982, XLIV + 298 p. la Faculté de Théologie protestante de cette ville. Il publia, avec d'autres, une édition des œuvres de Calvin et une traduction de la Bible en français en 16 volumes. Il joua aussi un rôle 1 li La cantilation de la Bible hébraïque, notée graphiquement par des accents, est le produit 1dans les études romanes. d'une scrupuleuse analyse exégétique du texte, que l'on voit apparaître dès le VIle siècle de notre ère. L'analyse du texte du manuscrit B 19a de Léningrad par ordinateur a permis de 3. Adolphe Lods, Histoire de la littérature hébraïque et juive, Avant-propos d'André Caquot, décrire complètement l'algorithme de la combinatoire des accents nodaux ou disjonctifs et des Présentation de G.E. Weil, Genève, 1982, 1054 p. - III accents subordonnés ou conjonctifs. Ces concordances fournissent des pièces justificatives iII !! irréfutables à l'appui de l'analyse descriptive du système de la cantilation et elles sont en même -;: temps un instrument de référence pour le bibliste qui veut aborder les données d'une analyse ARTICLES DE REVUES syntaxique post-imposée par les scribes comme premier stade de l'exégèse du texte biblique. 1 1. «Une leçon de l'humaniste hébreu Elias Lévita à son élève Sébastien Munster», Revue 1 i!. 8. Répertoire des bibliothèques, collections, dépôts de manuscrits et archives dans le monde, d'Alsace, XCV, Strasbourg, 1956, p. 31-40. éd. par G.E. Weil, vol. l, Europe, fascicule 1, Les collections de manuscrits, co-édition CNRS i Université de Nancy II, Paris, Berger-Levrault, 1978, XXIX + 301 p. I~l V.I e et Ll'œ'imuvproer tda'nEcleie d Lesé vIll!t-aa.î trNesé j uà iNfse àu sl'téapdot qpure: sd ed el aN Ruérfeomrmbeer gtr oeunv 1e4 u6n9 ,t1~1m r~eis~lda&a. ae Và etmr~sveer es tl a~ ! ! Œuvre documentaire issue d'une enquête permanente effectuée auprès des bibliothécaires j- t; ___ ,P adoue, et s'éteignit à Venise en 1549. Il enseigna l'histoire des juifs et la grammaire de la Bible à des élèves de tous les horizons, juifs et chrétiens. Il trouva un abri et un soutien auprès et conservateurs de manuscrits dans le monde entier, les données sont conservées et traitées sur '14 GÉRARD E. WEIL PUBLICATIONS DE GÉRARD E. WEIL 15 du c~dinal Gilles de Viterbe. TI travaill~ av~ Daniel Bomberg, l'imprimeur de Venise et eut des Cet article présente l'ouvrage nO 4 et rappelle que l'auteur reprit la suite des travaux de , 1 relauons avec George~ de ~elve, ~eba~tlen Munster et Paul Fagius. A l'occasion d'une Paul Kahle, dont la curiosité scientifique fut à l'origine de l'immensité des matériaux 1 correspondance entre Elie LéVIta et Sebastien Munster, nous assistons à une magistrale leçon de ... "ras~mblés. L'œuvre de la Massorah est redéfinie et l'utilisation du seul manuscrit de Léningrad la part du savant. pour l'établissement des notes est justifiée. La référence aux anciennes éditions érudites de compilations massorétiques n'est pas oubliée. L'établissement des notes de la nouvelle édition était en cours à l'époque; les difficultés inattendues et multiples rencontrées sont exposées en 2. «Elias Lévita, le grammairien d'Allemagne», La vie juive, nO 39, Paris, 1957, p. 25-26. détail, ainsi que les choix pour les résoudre, qui aboutissent à renouveler complètement la perspective des éditions massorétiques, et cela pour la première fois depuis la Renaissance. La rencontre d'Elie Lévita et de son futur mécène, le cardinal Gilles de Viterbe ressemble Référence est faite également aux maîtres de Babylonie, dont les noms n'apparaissent jamais à.un conte. Héla~, la vie deviendra amère après le sac de Rome, ville qu'il quittera e~ 1527 pour dans les listes postérieures, originaires de Tibériade. s'Installer à Vemse. En quelques pages, c'est la description de la vie de travail et d'errance passant par Venise, Padoue, Strasbourg et même Constance, d'un maître respecté tout à la foi~ dans le monde juif et chrétien. 8. «Le développement de l'œuvre massorétique, Recherches nouvelles en matière de critique textuelle de l'Ancien Testament», Bulletin d'information de I1nstitut de Recherche et d'Histoire des Textes, XI, 1962, 1963, p. 43-67. ~. «~stoir~ de l'imprimerie h~braïque en Alsace», Bulletin de nos communautés, Organe du JudalSlne d'Alsace et de Lorrame, Strasbourg, 1957, suite d'articles, 3 p. sur 2 col. L'article donne la liste des manuscrits conservés sous forme de microfilms ou d'agrandissements à la Section biblique et massorétique, qui avait alors son siège à Strasbourg. , 5::ette hist?ire retrace la naissanc,e, et surtout les caractéristiques, des impressions 1]] Par la même occasion, l'auteur donne l'opinion du Talmud sur la transmission des textes hebralques al~aclennes .. ~lors que dans d ~utr~s pays c0nJ?le l'Italie l'intimité des maîtres juifs b[,",{ sacrés: des corrections de scribes sont mentionnées dès la plus haute antiquité. Dans la suite et de leurs éleve.s non JUIfs crée un beSOIn d ouvrages hebraïques pour répondre à toutes les des temps, c'est Elie Lévita qui, le premier, démontrera que le système des signes vocaliques formes de l'enseIgnement et de la recherche, les textes imprimés en Alsace doivent pallier le ~ est l'œuvre des maîtres tibériens, et cela n'alla pas sans oppositions ! L'édition de la Bible de manque de maîtres adéquats et ne sont presque jamais des textes totalement hébreux. Cette Bomberg en 1524/25 fut la première présentation moderne, d'une grande importance pour é,:O<?ation de l'imprimerie s'achève sur la collaboration qui s'est établie entre Paul Fagius et Elie ~ l'avenir des études rnassorétiques. Enfin, la découverte des traditions vocaliques babyloniennes Lévlta. et palestiniennes devait être le grand événement du XIXe siècle en ce domaine. ~ 4. «L'archétype du Massoret ha-Massoret d'Elie Lévita», Revue d'histoire et de philosophie f; 9. «Quatre fragments de la Massorah magna babylonienne (1)>>, Textus, III, 1963, p. 74-120. religieuses, XLI, 1961, p. 147-158. i Ces fragments se trouvent ~s les collections de la Bibliothèque bodléienne à Oxford, . Prése!1tati~n de deux manuscrits d'Elie Lévita conservés à la Bibliothèque nationale de ms. heb. e 77 et d 33. Leur pubhcation est suivie de notes de terminologie massorétique Mumch, qUl conuennent une concordance des mots de la Bible hébraïque. Cette concordance est babylonienne qui constituent un véritable manuel pour celui qui s'initie à cette science. précédée d'une Introduction dans laquelle on peut reconnaître la trame du futur Massoret ha massoret, qui paraîtra chez Bomberg à Venise en 1538. Ce manuscrit a été rédigé dans les ann~es 1516-1521 à Rome, alors que l'auteur était l'hôte du cardinal Gilles de Viterbe. La ! 10. «La Massorah magna babylonienne des Prophètes (la)>>, Textus, III, 1963, p. 163-170. ~édic~e .au cardi~al est suivie ?~ l'exposé des principales préoccupations des massorètes, de 1 exphcatlon des SIgles massoretlques et d'une présentation de la concordance qui va suivre i Dans les «Notes and Communications» du même tome que l'article précédent, l'auteur contenu principal des deux manuscrits. ' ajoute un second article pour éditer le fragment TS. D.I,7 découvert la même année 1962 à Cambridge, et qui porte pour la première fois sur un texte autre que le Pentateuque - des iJ Prophètes en l'occurrence. C'est la vérification de l'hypothèse que les fragments du 5. «Propositions pour une étude de la tradition massorétique babylonienne» Textus il 1962 p.103-119. ' " , l! co~entaire massorétique babylonien ne portaient pas que sur la seule Torah, mais sur la Bible Ji enuere. C'e.st le premier. d'une longue série d'articles consacrés à publier et étudier la tradition fi' massoréuque babylomenne. L'étude de ce système de vocalisation supralinéaire de l'hébreu, ~ 11. «A propos du fragment biblique Ms. Reggio 60 (II)>>, The Bodleian Library Record, VIT, 1964, p. 118-121. redécouy~rt au XIXe siècle grâce à la genizah du Caire, est indispensable pour permettre une é!ude cntlque de la .Massor~. Paul Kahle avait le premier attiré l'attention sur ces manuscrits, Ce fragment est le plus ancien à vocalisation babylonienne en possession de la d~s le début du SIècle. L auteur pose les jalons de ses futures études en exposant les ',J.,.'l; Bibliothèque bodléienne à Oxford. Acquis en 1853 avec la bibliothèque du rabbin I.S. Reggio, dIVerge!1ces entre les écoles babyloniennes, les problèmes d'identification des maîtres de Gorizia, il provient de Kafa en Crimée et est près de quarante ans antérieur à la découverte de b~byl0!1len~ et,de terminologie, le tout étant illustré par la publication de tableaux comparant des ) la genizah du Caire. Il donne cinq versets du Deutéronome. . . ". bIbles lmpnmees et le ms. Or.qu. 680 de Berlin. ~ 12. En collaboration avec François Chenique, «Prolégomènes à l'utilisation des méthodes de 6. «Dn fragment de Okhlah palestinienne», The Annual of Leeds University Oriental Society l!l:i statistique linguistique pour l'étude historique et philologique de la Bible hébraïque et de ses III, 1961-1962, 1963, p. 68-80. ' .:. ,.'. paraphrases», Vetus Testamentum, XIV, 1964, p. 344-366. Fragment d'une liste massorétique de type Okhlah, c'est-à-dire classée alphabétiquement Cet article est avant tout programmatique : après avoir fait observer quéles massorètes ont Okh!~h représentant le premier mot dans l'ordre de l'alphabet hébreu -, relevant d'une troisième fait un usage permanent de méthodes statistiques au service de la transmission de la Bible tradiuon de vocalisation hébraïque, dite palestinienne, qui est d'une grande rareté. Ce fragment 1i hébraïque, les auteurs décrivent brièvement les principales composantes d'un ordinateur. se trouve à la Bibliothèque universitaire de Cambridge, cote ms. heb. D.1,12. Ils présentent ensuite le système d'enregistrement sur support magnétique du texte ~ massorétique, qui sera pendant 25 ans celui en vigueur au laboratoire de G. E. Weil. Ce mode 7. «La nouvelle édition de la Massorah (BHS) et l'histoire de la Massorah», Congress Volume ~ d'enregistrement permet une séparation très nette des trois catégories de signes du texte: les .J '._' .. Bonn, 1962, Supplements to Vetus Testamentum, IX, 1963, p. 266-284. consonnes,les voyelles, les signes de cantilation. r a 16 GÉRARD E. WEIL PUBLICATIONS DE GÉRARD E. WEIL 17 ii ·;iIiI La troisième partie de l'article est consacrée à différents projets d'exploitation du texte ! Article de vulgarisation sur l'analyse automatique des textes massorétiques, encore ainsi enregistré : ~ naissante à l'époque. Les raisons qui ont amené l'usage de l'ordinateur en tant qu'outil pour JI -établissement d'une concordance complète de la Bible hébraïque, l'.analyse du corpus biblique massorétique y sont expliquées. Dès cette époque, G.E. Weil -étude diachronique et comparative des traditions vocaliques, T-écnf:«On ne pourra jamais supposer - comme feront les détracteurs de cette méthode - recherche, par une étude de distribution des consonnes, des règles disparues qui i!I scientifique gui n'y ve:rrocnt qu:e l:a d:ém:iss:ion: de: l'h:om:m e face à la ,machine -que l'autom~te présidèrent aux graphies des différentes écoles, ; puisse se substituer à l'homme, au savant, au chercheur, pas plus qu au croyant, cette.machme -établissement, à partir d'études quantitatives, de l'ordre de rédaction dans le temps des différents livres de la Bible, .I~""i: =~::;::;..oo , - comparaison des résultats d'une analyse statistique des occurrences des thèmes :': ::::: ,"vorr. consonantiques avec ceux obtenus, dans le passé, par des méthodes empiriques qui ont donné lieu à des commentaires mystiques systématiques, Même article que le précédent, traduit en anglais. -étude comparative de la Bible hébraïque, de la recension samaritaine et des paraphrases araméenne et grecque. ~ 19. <;J:lanoukah, fête des lumières de la foi», Bible et vie chrétienne, LXVI, 1965, p. 38-46. 13. «La Massorah magna du Targum du Pentateuque (1), Nouveaux fragments et autres, L'origine de la fête de J:lanoukah est donnée selon les sources du Talmud et selon le Esquisse historique», Textus, IV, 1964, p. 30-54. premier livre des Maccabées. Cette fête n'est citée dans aucun ouvrage appartenant au canon biblique. Le Talmud abonde en détails sur la célébration de la fête, mais reste silencieux sur ses Cette Massorah, déjà connue de Uvita pour qui elle était destinée à fixer le nombre précis origines, et le texte du traité du Shabbat (21b) en reste la seule source canonique. de tournures araméennes servant à paraphraser le texte hébreu, se trouve dans des manuscrits de Léningrad, collection rassemblée par l'archimandrite de Jérusalem Antonin et en provenance de la genizah du Caire. Sa publication est complétée par des passages similaires tirés de plusieurs 20. «(Fagius Paul), «Büchlein», exégète et hébraïsant (1504-1549)>>, Dictionnaire d'histoire et fragments en provenance de diverses bibliothèques et qui attestent des divergences d'opinion de géographie ecclésiastique, Paris, 1967, p. 391-394. me entre les académies babyloniennes de Sura et Nehardéa à la fin du siècle de notre ère. Paul Fagius était le nom d'humaniste de Paul Büchlein, né à Rheinzabern dans le Palatinat en 1504. Après avoir été reçu bachelier à Heidelberg en 1522, il vint à Strasbourg travailler 14. «Le codex Néophiti l, A propos de l'article de M. Fitzmaurice Martin», Textus, IV, 1964, auprès de l'hébraïsant Wolfgang Capito. Grâce à son ami Martin Bucer, Fagius fut nommé en p.225-229. 1527 recteur de l'école latine d'Isny, où il exerça également de 1538 à 1543 les fonctions de pasteur. TI y enseignait la «langue sainte». C'est lui qui sut faire venir à Isny Elie Uvita, maître Réfutation d'un article paru dans Textus III, où l'auteur croyait voir, sur un feuillet de d'hébreu du cardinal Gilles de Viterbe. Après avoir séjourné à Constance, Fagius prit à page de garde en papier, le nom du cardinal Gilles de Viterbe, écrit de sa main, en lieu et place Strasbourg la succession de Capito, décédé en 1544. C'est là qu'il publia son œuvre la plus d'un verset de l'Enéide ! Le codex Néophiti, découvert en 1957 à la Bibliothèque vaticane par importante: le Thargum Onke/i. La fin de son existence fut assez mouvementée et tributaire des Alejandro Diez Macho, est le seul manuscrit complet du Targurn palestinien du Pentateuque. choix des autorités civiles et religieuses. TI mourut à Cambridge le 13 novembre 1549. 15. «Méthodologie de la codification des textes sémitiques sur ordinateur», Bulletin 21. «Nouveaux fragments inédits de la Massorah magna babylonienne (III), Ms. TS. DI, nO 5», d'information de /1nstitut de Recherche et d'Histoire des Textes, XIII, 1965, p. 115-133. Textus, VI, 1967, p. 75-105. Présentation du système de codification en cinq zones du texte biblique, permettant de Fragments conservés à la Bibliothèque universitaire de Cambridge, qui intéressent le livre restituer les trois traditions vocaliques: de la Genèse. -dans la zone dite zone B doivent figurer les consonnes, les séparateurs de mot et certains signes appartenant au «génie du consonantisme hébreu», 7,2. «Nouveau fragment de la Massorah magna du Targum de Babylone (3), Ms. Heb. d 62 -dans la zone C doivent être notés les signes vocaliques, fol. 45, Bodleian Library, Oxford», ln memoriam ('aul Kahle, éd. par Matthew Black et Georg -dans la zone A, les signes de cantilation, Fohrer, Berlin, Topelmann, 1968, p. 241-253, 2 pl. - dans la zone D, des symboles utilitaires permettant une exploitation' plus performante du texte; cet ensemble de symboles est appelé métatexte. Fragment qui nous révèle le commentaire massorétique du Targum à partir du début d'un -la zone E permet d'enregistrer certaines variantes textuelles. livre de la Bible, le Lévitique. L'auteur s'était souvent entretenu avec Paul Kahle de l'urgence qu'il y avait à dresser le catalogue de ces fragments. 16. «Fragment d'une Massorah alphabétique du Targum babylonien du Pentateuque (2) 1 (Concordance des paraphrases hapax)>>, suivi de «Notes pour une terminologie de la 23. «Communication à l'Académie de la Langue 'hébraïque, Jérusalem, Les études 1 paléographie hébraïque», The Annual of Leeds University Oriental Society, V, 1963-1965, philologiques et paléographiques sur ordinateur», Fourth World Congress of Jewish Studies, 1966, p. 114-134. Pap ers, II, Jerusalem, World Union of Jewish Studies, 1968, p. 441-442. 1 Fragment conservé à Westminster College à Cambridge, qui comporte un catalogue de Le dépouillement mécanographique des textes dans un but déterminé restreint les formes hébraïques qui ne sont rendues que par une seule forme dans le Targum. Les notes de possibilités du traitement de l'information, et c'est pourquoi la mise en mémoire de ceux-ci doit paléographie représentent une tentative de décrire les ductus des scribes, ce qui n'existait pas à être conçue comme une opération comportant en potentialité toutes les recherches futures à partir 1 l'époque. d'un seul dépouillement primitif. Les raisons de l'utilisation de l'ordinateur sont ainsi Le fragment de l'article nO 56 est de même type que celui-ci. précisées: la première est que l'ordinateur est un instrument de mesure objectif dont peuvent disposer les chercheurs. des sciences humaines; la seconde est que le chercheur abandonne, j-~::" "'~ .",;' ;.'.. ~'".,'=- -7".~ i1 17. «Recherches bibliques sur ordinateur», Bulletin de nos communautés, 21ème année, nO 1, avec son utilisation, l'exposé classique ou linéaire des données pour une conception plus ! Strasbourg, 1965, p. 2, et Le christianisme au vingtième siècle, 94ème année, nO 1, Paris, mathématique ou matricielle, il quitte la première et la seconde dimension pour un exposé de p.3-4. conception volumique à trois ou n dimensions.

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