1053' PUBLICATIONS de L'INSTITUT D'ETUDES ORIENTALES D'ALGER , TOME VIII / 1 ère partie LÀ BERBÉRIE ORIENTAI SOUS LES HÂFSIDES DES ORIGINES A LA FIN DU XV SIÈCLE TOME PREMIER THÈSE PRINCIPALE POURLEDOCTORAT ES LETTRES présentée à la Faculté des Lettres d'Alger PAR Robert BRUNSCHVIG Ancien Elève de l'École Normale supérieure Diplômé del'Ecoledes Langues orientales. - Agrégéde l'Université MaîtredeConférences àla Faculté LIBRAIRIE D'AMÉRIQUE ET D'ORIENT ADRIEN-MAISONNEUVE il, rue Saint-Sulpice - PARIS (VI*) 1940 La Berbérie les Hafsides orientale sous des origines à la fin du XVe siècle UBLICATIONS 105371 de ^ %/ L'INSTITUT D'ETUDES ORIENTALES D'ALGER , TOME VIII / 1 ère % LÀ BERBERIE ORIENTALE SOUS LES HAFSIDES DES ORIGINES A LA FIN DU XVe SIÈCLE TOME PREMIER THESE PRINCIPALE POURLEDOCTORAT ES LETTRES présentée à la Faculté des Lettres d'Alger PAR Robert BRUNSCHVIG Ancien Elève de l'Ecole Normale supérieure Diplômé del'Ecoledes Langues orientales. - Agrégéde l'Université MaîtredeConférences àla Faculté LIBRAIRIE D'AMÉRIQUE ET D'ORIENT ADRIEN-MAISONNEUVE n, rue Saint-Sulpiee - PARIS (VIe) 1940 vfos-.î?// AVANT-PROPOS Lescirconstancesm'empêchentdepublierenunefois, eten unvolume unique, comme il était prévu, celle histoire de la Berbérie orientale sous les Hafsides, achevée depuis environ un an. Le tome premier, que voici, renferme, après une Introduction sur les sources, les deux premières parties : Histoire politique, La Population etson Habitat. Un tome deuxième qui paraîtra, je l'espère, bientôt, doit contenir la troisième et dernière partie, Les Institutions et la Vie, ainsi qu'une Conclusion et un Index. Avant de soumettre ce travail au lecteur, peut-être est-il nécessaire de justifier d'un mol la délimitation de son objet dans le temps. L'historien spécialisé dans l'étude de l'Europe médiévale trouvera sans doute d'emblée excessive celte manière d'embrasser trois siècles — du XIIIe au XVe inclusivement — dans un travail aux dimen sions limitées qui prétend, néanmoins, ne pas négliger les détails. Mais, ici, il s'agit d'un pays d'Islam, de l'Islam maghrébin, à une époque de faible évolution politique et sociale, sur laquelle, au surplus, les sources précises et sûres ne foisonnent pas. Si l'on ne voulaitpoint se condamner à une trop courte vue des choses et à des résultats misé rables, il n'était pas possible de se cantonner par exemple dans un siècle déterminé. Pour saisir, dans tous les domaines, les fils ténus de variations peu sensibles, il fallait s'étaler résolument sur une période beaucoup plus longue. Prendre Z'« Ifrïqiya » à l'origine du pouvoir hafside n'appelle point de commentaire particulier. Quant au terminus ad quem adopté dans ce livre — peu avant l'année 1500 — on en comprendra vite les raisons : d'abord le désir de ne point étirer outre mesure la matière traitée, mais, bien plus encore, la considération que lafin du XVe siècle et le début du siècle suivant marquent dans l'histoire de la Berbérie, comme dans les fastes du monde, l'avènement de temps nouveaux. Outre les bibliothèques publiques dont j'ai consulté les collections vm Avant-propos manuscrites ou imprimées — principalement celles de Paris, Tunis, Alger, Rabat, Naples, Barcelone —, je suis redevable à quelques bibliothèques privées d'un complément utile d'informations, et j'ai plaisir à en remercier ici leurs détenteurs : MM. le caïd-gouverneur Abdulwahab et Pierre Grandchamp, de Tunis, mon collègue Lévi- Provengal, le Père-prieur du Couventfranciscain de Paris, le Grand Rabbin Eisenbethd'Alger. J'ai uneobligationparticulière à MM. R. Blachère et J. Sauvagel qui ont bien voulu assurer la correction des épreuves en zone occupée. Enfin, ma reconnaissance va aux deux maîtres de l'islamologie nord-africaine, MM. William et Georges Marçais, dont le premier m'a orienté sur le choix même de ce sujet, dont le second m'a toujours aidédesonexpériencesagaceet, commedirecteurde l'Institutd'Etudes orientales d'Alger, vient de permettre matériellement la publication de ce travail. Je leur dédie le présent ouvrage avec ma très déférente affection. Alger, décembre 1940. Transcription de l'alphabet arabe u* ■ d h- z z t. « z i y Z.. /i i 9 .. /) ... k ù ■■ d J. l à ■ f m J-- r J*-- <J ■ . . . n 2 y • ... h S 5 ■ (u. û) w cA... *? ' (*> î) y Voyelles : a, i, u, à, ï, û. Diphtongues : ai, au. Le son g (berbère, arabe dialectal) est toujours dur. Abréviations : b. (= ben) signifie « fils de » (sg. ou pi.). I. (= Ibn) signifie « fils de » (sg.), dans lesnotes. dj. (= djebel) signifie «montagne ». 0. (= Oued) signifie « rivière ». Pour les noms propres géographiques, la graphie française la plus courante (italienne pour la Libye) a été ordinairement res pectée. Un certain nombre d'autres termes sont donnés sous leur forme francisée traditionnelle, notamment : Almohade(s), Almoravides, cadi, caïd, calife, cheikh, émir, imam, Islam, khatib, khotba, maghrébin, Mahdi, makhzen, mamelouk, ' médersa, midha, soff, ulémas, ziyara, zaouia. OUVRAGES CITÉS EN ABRÉGÉ DANS LES NOTES La liste ci-dessous ne constitue qu'une bibliographie imparfaite, à compléter, pour chaque chapitre, par les références spéciales données en entier. Abbâr (Ibn al-), al-Hulla as-siyarâ', fragments éd. Mùller, Beitrâge zur Geschichte der wesllichen Araber, t. II, Munich, 1878. 'Abdalbâsit b. Halil, Ar-Raud al-bâsim, ms 729 Bibl. Vatic; et apud Brunschvig, Récils de voyage (voir plus loin). 'Abdarï (al-), Rihla, ms 2283 Bibl. Mat. Paris (des traductions par tielles ont été données par Cherbonneau dans le Journal Asiatique, 1854, et par Motylinski dans Bull. Soc. Géogr., Alger, 1900). Adorne, Ilinerarium, ms 330 Bibl. municipale de Lille; et apud Brunschvig, Récils de voyage (voir plus loin). Adilla : voir (Ibn as-) Sammâ'. Aguilà (D. E. K.), Tractai de pau entre el Rey de Mallorca Don Sanxe y el de Bugia Boyhahia Abubechre, firmat a Mallorca (1312), Belleti Societal Arquéolôgica Luliana, 1915, pp. 217- 233. Aguilô (E.), Pau fêta entre els reys de Aragô y de Sicilia de una part y el rey de Tunis de l'allre (1403), Bolelin Sociedad Arquelôgica Luliana, 1902, pp. 350-5. Ahmar (Ibn al-), Raudat an- Nisrïn, éd. trad. Bouali et G. Marçais, Paris 1917. Amari, Diplomi arabi del reale archivio fiorentino, Florence, 1863; Appendice, ibid., 1867. Amari, Nuovi ricordi arabici sulla sloria di Genova, dans Atii Soc. Ligure Storiapatria, V, 4, an. 1873, pp. 561-635. Amari, Sloria dei musulmani di Sicilia, t. III, éd. Nallmo, Catane, 1937-39. Amat di San Filippo, Commercio = Indagini e sludi sulla sloria economica délia Sardegna, Turin, 1903.
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