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L4 THEORIE sOCRA TIOUE DE L*ALLEGORIE DE LA CA VERNE SELON u PDF

120 Pages·2003·4.7 MB·French
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L4 THEORIEs OCRA TIOUE DE L*ALLEGORIED E LA CA VERNE SELON u ~4 RÉPUBLJOUE » DE PU TON Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval pour l'obtention du grade de maître ès arts (MA.) Département de Phiiosophie FACULTÉ DE PHILOSOPHIE O Steeve ~mond,1 998 National Library Bibliothèque nationale Of Cam& du Canada Acquisitions and Acquisiio?~e t Bibliographic SeMces services bibliographiques The author has granted a non- L'auteur a accordé une licence non exclusive licence aiiowing the exclusive permettant à la National Library of Canada to Bibliothèque nationale du Canada de reproduce, loan, distribute or seii reproduire, prêter, distribuer ou copies of this thesis in microfom, vendre des copies de cette thèse sous paper or electronic formats. la forme de microfichelfiim, de reproduction sur papier ou sur format électronique. The author retains ownership of the L'auteur conserve la propriété du copyright in this thesis. Neither the droit d'auteur qui protège cette thèse. thesis nor substantial extracts from it Ni la thèse ni des extraits substantiels may be printed or otherwise de celle-ci ne doivent être imprimés reproduced without the author's ou autremmt reproduits sans son permission. autorisation. Le 12 septembre 1998 Objet: Résumé du Mémoire Ce mémoire interroge la nature de l'allégorie, c'est-à-dire qu'il analyse principalement le contenu philosophique et biographique du philosophe d'Alopéce. De &t, la « métaphore » de la caverne décrit implicitement l'enseignement et le modèle de vie socratique. À partir des émits de jeunesse et de maturité de son disciple Platon, en paniculier son oeuvre maîtresse intitulée la «République » , l'objectifde ce travail consiste à démontrer que l'allégorie de la caverne contient un nombre incalculable d'informations sur la théorie socratique. En effet, l'allégorie de la caverne aborde les questions du Beau, du Bien, de l'éducation, de l'Amour, de la Morale etc. Cette métaphore du livre W de la «République » n'est pas seulement une oeuvre littéraire qui a pour objet de soulever des questions philosophiques primordiales mais eue est aussi un essai qui résume admirablement bien la vie du premier grand philosophe de l'histoire de l'Humanité: Socrate d'Alopéce. Par exemple, il est possible de comparer le sort réservé au prisonnier de la caverne avec celui de Socrate. De plus, il est égaiement possible de constater à travers ce Mémoire que tous les écrits de jeunesse et de maturité de Platon ont un lien plus ou moins étroit avec l'allégorie de la caverne. Je dédie cet essai au véritable philosophe de toute l'histoire de I'Humanité... ... Socrate d'AlopPce Je désire sincèrement remercier, Monsicur JeamMarc Narbonne (PkD.), pour son magnifique travail autour de cette o e mp hilosophique Depuis plusieurs siècles, nombreuses ont été les questions au sujet de Socrate. De fai5 plusieurs commentateurs ont scruté tous les bitsq ui abordaient la questicn socratique. Mais leurs théories restent vapes et incertaines. ïi n'exige aucun accord entrc les historiens, les commentateurs. les interprètes et les philosophes sur ce que Socrate a réellement dit ou enseigne. Certains disent que Platon, à travers ses didogues, a transcrit fidèlement l'enseignement de son maître alon que d'autres affirment que Xénophon et Aristote ont été les auteurs les plus fidses à l'enseignement du plus célèbre philosophe. Ce travail n'a pas pour mission de départager toutes les thèses des historien. ou des philosophes qui ont aborde cette épineuse question. Mais ce travail a pour objectif de comprendre la pensée socratique et d'exposer la biographie de Socrate à travers la célèbre allégorie de la caverne de Platon. Il faut admettre qu'il est risque de s'aventurer dans cet univers qu'est la vie de Socrate. En effet, aucun commentateur n'a encore osé soutenir une thèse aussi ambitieuse et pémeuse. Retracer et expliquer la pensée d'un auteur à partir d'une simple image littéraire n'est pas une mince affaire. Mais si l'on regarde de près cette allégorie, on s'aperçoit qu'elle renferme une multitude d'informations pertinentes au sujet du philosophe d'Alopèce. En effet, cerrains auteurs ont avance des thèses qui sont devenues au fil des ans des classiques. C'est pourquoi il sera important d'être prudent lorsque nous aborderons cette nouvelle théorie. Il ne faut pas croire que ce travail permettra de poser un sceau définitif sur la problématique des diverses tendances qui concernent l'allégorie de la caverne. Mais ce document propose une autre version, ou plutôt une autre vision des choses. De fait, l'objectif de cette thèse est de démontrer que cette all&orie, écrite par Platon, avait pour objet de pénétrer la pensée de son maitre. Mais, plus encore, cette thèse veut &ire prendre conscience au lecteur que Platon désirait avant tout nous exposer la vie et la canière philosophique de Socrate. CHAPITRE 1 « C 'est lu plus grande figure [Socrate] de 1 'histoire de lri pensée grecque: de lui dériveront. direcremenr ou par iztermédiaires, tous les courants ulréneurs de la philosophie. Er pourtant c'est presque une figure de légende. dont 1 'histoire est encore a écrire u. -Lion Robin Tout d'abord, l'auteur de ce mémoire doit avouer qu'il est d'accord avec les hypothèses des deux historiens écossais Taylor et Burnet. Tout comme Jaeger, nous devons tenir les dialogues de Platon pour conformes à la vérité historique et à penser même qu'ils en constituent le témoignage le plus autorisé de Socrate. De fàit, ce travail a pour mission de vous démontrer que l'allégorie de la caverne dépeint la vie de Socrate. Et s'il était vrai que Platon a totalement modifie et dépassé, comme le soutient Jaeger, le pensée philosophique de son maître, alors il est évident que la thèse soutenue par ce présent mémoire serait absurde. Mais l'auteur de ce travail persiste à dire que Platon a retranscrit fidèlement la pensée de Socrate. Tout comme Burnet et Taylor, je crois sincèrement que le but de Platon était de préserver, @ce à sa forme littéraire particulièrement différented e celle des autres poètes de son époque, la pensée de son maître. En effet, les dialogues socratiques sont un ponrait vivant de la vie du philosophe d'Alopèce. Il est évident que Platon a quelque peu « modifie n, par son style littéraire, le Socrate (( réel » ou N historique ». Mais il est inconcevable de rejeter la pensée de Socrate au profit de celle de Platon. Contrairement aux historiens qui ne croient pas au Socrate (( réel n parce qu'il n'a laissé aucun écrit, je suis profondément convaincu que Platon a décrit fidèlement la vie de son héros. Les raisons qui me motivent à soutenir cette thèse sont nombreuses. Premièrement, Platon n'a pas, comme le soutiennent les historiens, idéalisé son maître. Au contraire, je crois que Platon a vu que Socrate était le modèle parfait du vrai philosophe. Autrement dit, Platon n'a pas idéaiisé le philosophe d'Alopéce puisque Socrate représentait, aux yeux de Platon, le philosophe idéal. De toute façon, Platon ne s'est pas intéressé au philosophe d'Alopéce, mais à i'homme d'Alopèce. Platon a compris que le mot (( philosophe 11 n'est qu'une étiquette que i'on atmiue à celui qui consacre sa vie à la philosophie. Même si Platon pratiquait un style littéraire remarquablement poétique, i: est impossible de conclure que le (c poète-philosophe )) n'a pas m&é la pensée de son maître. Au contraire, Platon, malgré la méfiance de Socrate à l'égard des livres, a su rendre ses écrits philosophiques vivants. En effet, Socrate comparait les livres aux sophistes de son époque. Tous les deux, disait-il, dès le moment où on les questionne, debiennent incapables de se ' défen6re et ils se taisent. Je suis partiellement d'accord avec I'idée de M. De Magalhaes-Vilhena qui suppose que Platon aurait mis en scène un personnage-dramatique) > p r o fjrir à ses (( lecteurs-auditeurs )1 un idéal de philosophie. Mais il faut dire que Platon n'a pas eu à im9enreru n cc personnage-dramatique)) puisque son maître était la représentation parfaite de l'idéal philosophique. il n'y a pas de crainte à approuver les propos de M. De Masalhaes-Vilhena lorsqu'il dit que: Le vrai philosophe. c'est Socrate. Souate est aux yeux de P h , selon l'image c4nseuite dans les Dialogues, I'mcamation même de la philosophie, l'expression de ce qui, aux yeux de Platon, constitue la mission du philosophe authentique. Socnte. Socrate ainsi trans- posé et allégorisé est aux yeux de Platon, Platon lui-même. b valeur exemplaire de Socrate, du Socrate tel que le connniisent les Dialogues platoniciens, riside justement dans œ fait '. Deuxièmement, je suis en profond désaccord avec les auteurs qui soutiennenl :'hypothèse que l'intention de Platon aurait été, dans les &ts socratiques, d'introduire sa propre pensée. Cette thèse soulève un problème primordial. En effet, pourquoi Platon se serait4 seMr d'une personne sans importance au sein de la société grecque? De fàit, dès son jeune âge, Platon était un riche aristocrate qui se prédestinait à une carrière politique. Or, pourquoi a-t-il abandonné ses idéaux politiques pour suivre l'enseignement d'un homme qui avait, selon certains commentateurs, une ' Voir Socrate et la Iéaende ~loronidennep, ar V.D e Magaihaes-Vühena, P.U.F.. 1952, p. 8 'Socrate et b Iéaende platonicienne, par M. De Magaihaes-V'iena, P.U.F., 1952, p. 167 pensée philosophique peu profonde? En effet, quelles raisons ont motivi ce jeune génie de la pensée à délaisser temporairement le milieu politique pour suivre un homme qui prônait une pensée fnvole et sans imponance? De plus, pourquoi Platon aurait-t-il emprunté le <: visage » et la << renommée N de Socrate pour écrire ses propres idées? ii aurait été absurde d'écrire la vie d'un philosophe qui ne suscitait aucun intérêt particulier au %in de la démocratie athénienne. Mais, plus encore, quel intérêt pouvait-il avoir de se cacher demère la figure de Socrate? ii est à croire que Platon avait peur de la réaction des autres sages de la cite. Au contraire, Platon a écrit la vie et la pensée d'un philosophe qui avait des pensées profondes, importantes et danoexrises. En effet, pourquoi aurait-on condamné et exécuté une personne qui enseignait des idées farfelues? Si Socrate a été condamné à boue la ciguë, et non pas Platon, c'est parce que le philosophe d'Alopéce suggérait des idées qui menaient en péril les institutions athéniennes de I'époque. La question qui se pose est double. En effet, Platon a-t-il fait de Socrate un génie de la pensée? Ou alors, est-ce Socrate qui a permis à Platon de déployer son génie philosophique et poétique? Socrate aurait4 fait accoucher le talent inné de Platon? Troisiémement, certains histonens n'admettent pas la véracité historique des écrits de Platon parce qu'ils remettent en question l'ordre chronologique des dialogues socratiques. En effet, il semblerait que Socrate ne se soit jamais entretenu avec Parménide puisque celui-ci ne se trouvait pas à Athènes en 368-367 av. J.C.. Même si M. A. Di& invoque des bonnes raisons qui soutiennent la thése que Platon aurait écrit le Pannénide avant le Théézère, le Sophiste et le Politique, I'intluence de la pensée socratique dans les écrits de Platon ne peut pas être rejetée du revers de la main. En &et, même si Socrate n'est plus là pour justifier ses propres idées, alors aucune raison n'empêche Platon de défendre les idées de son maître contre les nouveaux arguments apportés par les Sophistes ou les « scientifiquesN de I'époque. La datation des écnts de Platon n'élimine pas nécessairement la véracité de la pensée de Socrate. Les historiens ont la facheuse habitude d'éliminer la pensée de Socrate par celle de Platon car ils ne peuvent pas prouver la <( doctrine N socratique. Si on désire comprendre adéquatement la pensée socratique, il faut aborder les écrits platoniciens sous un regard philosophique, et non sous un angle historique. II est a noter que la mentalité des philosophes grecs n'était pas de modifier la pensée d'un auteur, mais d eé tait de l'approfondi ou de la corriger. De fait, il est possible tie constater que la pers& de Socrate représente quelque peu celle de Démocrite et des autres penseurs pré- socratiques. En &et, la célébre affirmation de Socrate, dans le Gopiq qu'il « vaut mieux subir '. une injustice qu'en commettre une 1) est une thèse de Démocrite Les grecs ne cherchaient pas à détruire les propositions fausses ou les contradictions qui apparaissaient dans les discours des autres penseurs. ils essayaient plutô; de trouver la faiblesse de l'argumentation et de la comger pour permeme à la vérité d'être une fois de plus victorieuse. Par conséquent, Platon n'a pas repris la pensée de Socrate pour la réfuter mais pour la faire connaître auprès des Athéniens. De plus, le vieux Platon n'a pas modifié la pensée socratique, mais il l'a explicitée davantage. De même, Aristote n'a pas voulu démiie la pensée platonicienne mais il l'a simplement corrigée. Certains historiens ont tort de prétendre que la pensée platonicienne a modifié la pensée socratique. Au contraire, Platon a compris les nuances de la pensée socratique que les autres auteurs ( comme Xénophon, Eschine et Euclide) n'ont pas été capables de saisir. Mais la rectitude philosophique de Platon a l'égard des enseignements socratiques ne signifie pas nécessairement que l'auteur des b~panitohiq oi a changé la pensée de son maitre. il serait ridicule de penser que Platon, dans l'Apologie de Socraze, le Criton et le Phédon, aurait remplacé les idées de son maître par ses propres idées alors que le but d'une apologie est de justifier ou de défendre la pensée d'une imponante personne. Je crois qu'il nous est permis de penser que Platon a appliqué le même procédé dans les autres dialogues socratiques. En &et, si Platon avait véritablement changé la pensée de Socrate, il a fort a parier que les autres disciples de Socrate auraient contesté la validité des kits platoniciens. Or, les seuls auteurs qui ont adressé quelques reproches à Platon ont été Xénophon, Euclide, Eschine et Aristote. Mais ces auteurs sont en désaccord avec Platon sur les propos exacts de Socrate. Us ne sont pas en désaccord avec les thkses philosophiques avancées par le Philosophe. En &et, nous n'apprenons rien de plus chez Aristote et chez Xénophon que ce que Platon a écrit dans les Laitpunitoi loyot . Or, les histonens réduisent la portée des écrits platoniciens parce qu'ils croient que Platon a subi une trop forte infiuence de la part de Socrate. L'objectivité des kits platoniciens est contestée car le ' Voir Démocrite, fragment XLV philosophe athénien aurait eu tendance a idéaliser exagérément son maitre. Mais ne serait-ce pas une bonne raison pour approuver la véracité de ses écrits? En effet, Platon a été un fidèle disciple de Socrate. Et, s'il existait une personne qualiée pour écrire l'apologie du philosophe d'Aiopèce, alors Platon était sans contredit i'auteur et le penseur le plus apte à aanscrire la pensée de son maître. Zeller prétend qu'Aristote est le meilleur auteur pour connaitre le Socrate historique » car il était hautement doué d'intcliignce et il était suffisamment distant dans le temps pour obtenir des informations justes et objectives. Or, Aristote n'a pas personnellement connu Socrate. De fait, Aristote, on le sait, est né en 384-383 a Sta$e et il est arrivé à Athènes dn 367. Pour sa part, Socrate est mon en 599 av. J.C..D onc, il est possible de déduire que la plupart des informations obtenues par Aristote ne peuvent provenir que des écrits platoniciens et des autres membres de l'Académie. De plus, la plupart des informations que nous retrouvons dans les écrits aristotéliciens peuvent être retracées dans les écrits de jeunesse de Platon. Les informations d'Aristote ne contredisent pas les k ~ p a n ~looyiot de Platon. Les objections de K. Zeller ne démontrent pas que Platon a changé la pensée socratique. Au contraire, les écnts aristotéliciens confirment que Platon est resté fidèle à l'enseignement de son maiue. En ce qui concerne Xénophon, la majorité des historiens croient que les Mémorables ne peuvent plus être regardés comme un document historique. Premièrement, ce livre n'a pas le caractére et la valeur biogaphiques de vintables mémoires. En effet, Xénophon avait un talent philosophique plut6t limité pour comprendre la portée des enseignements socratiques. De fait, il s'agit de consulter les d t sp latoniciens pour constater que Xénophon peint un portrait flou et évasif de Socrate. Le problème de Xénophon est qu'il a caricaturé exagérément le philosophe d'Alopéce. Socrate n'est pas décnt comme un philosophe mais comme un orateur. Sur ce point, Xénophon serait d'accord avec Isocrate pour comparer Socrate a un maître de rhétorique. De plus le portrait du philosophe d'Alopèce est moins détaillé que celui de Platon. En fait, il faudrait dire que les Mémodles sont une réplique du ibquet de Platon. ii n'existe aucun doute que plusieurs passages des textes de Xénophon ont été empruntés à Platon.

Description:
arguments apportés par les Sophistes ou les « scientifiques N de I'époque. la pensée de Socrate pour la réfuter mais pour la faire connaître auprès des Athéniens. peuvent être retracées dans les écrits de jeunesse de Platon tion est une éducation hnéronome; le philosophe lui-même do
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