Il est né pour une brillante carrière. Aux portes de l’Université Laval, toutes les avenues lui sont ouvertes. Il choisit le Droit. Une excellente performance professionnelle, jusqu’à la magistrature à la Cour d’appel du Québec. Une retraite qui n’était pas prévue. Le drame. Il vient de découvrir le corps sans vie de son épouse, un revolver à ses côtés. L’homme propose un suicide d’abord, une mort assistée par la suite. Au procès, un jury décide : il s’agit d’un meurtre, le plus grave de tous, le meurtre prémédité. L’homme est en prison, avec possibilité de libération conditionnelle lorsqu’il aura 102 ans. Où est la trame d’une telle tragédie ? Des circonstances, un caractère, des émotions, du sexe, de l’argent ? L’auteur suit l’homme depuis la naissance, avec des us et coutumes, des circonstances, dans une trame qui a été perméable à une certaine fiction. Dieu a donné aux hommes un cerveau et un pénis, mais malheureusement pas assez de sang pour faire fonctionner les deux en même temps. (Robin William) À la Cour d’Appel du Québec, surnuméraire, c’est comme le ciel sans mourir. (Juge Delisle) En prison, dans une cellule, c’est comme l’enfer sans mourir. (L’auteur)