Année 1987. - No31 A.N. (Q) Lundi 3 août 1987 DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 8e Législature QUESTIONS ÉCRITES REMISES A LA PRÉSIDENCE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE ET RÉPONSES DES MINISTRES 4904 ASSEMBLÉE NATIONALE 3 août 1987 SOMMAIRE 1. - Liste de rappel des questions écrites auxquelles il n'a pas été répondu dans le délai de deux mois 4306 2. - Questions écrites (du n° 28823 au no 29190 inclus) Premier ministre 4308 Affaires étrangères 4308 Affaires européennes 4309 Affaires sociales et emploi 4309 Agriculture 4314 Anciens combattants 4317 Budget 4319 Collectivités locales 4324 Commerce, artisanat et services 4325 Commerce extérieur 4329 Coopération 4329 Consommation et concurrence 4329 Culture et communication 4329 Défense 4331 Départements et territoires d'outre-mer 4332 Droits de l'homme 4333 Economie, finances et privatisation 4333 Education nationale 4334 Environnement 4339 Equipement, logement, aménagement du territoire et transports 4339 Fonction publique et Plan 4340 Francophonie 4341 Industrie, P. et T. et tourisme 4341 Intérieur 4343 Jeunesse et sports 4346 Justice 4347 Mer 4347 P. et T: 4347 Rapatriés 4348 Recherche et enseignement supérieur 4348 Réforme administrative 4350 Santé et famille 4350 Sécurité 4353 Sécurité sociale 4353 Transports 4354 3 août 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE 3. - Réponses des ministres aux questions écrites Premier ministre 4356 Affpires étrangères *357 Affaires européennes 4360 Affaires sociales euemploi 4361 Amricubu*o 4389 Budget 4374 Collectivités locales 4386 Commerce, urtisonot et uonxneu 4389 Commerce extérieur 4394 CnopA,adun 4395 Culture et unmmunicodnn 4397 Défenoe 4401 Départements et territoires u'omno'mo, 4404 Economie, finances muprivatisation 4407 Eduoudonnationale 4419 Equipement, logement, aménagement uuterritoire cutransports 4428 Fonction publique u«Plan 4434 Industrie, P. omlcmutourisme 4439 !ntéhov, 4445 Justice 4447 Mn, 4451 P.e«T 4451 Rapatriés 4454 Rechercha et enseignement ovnéheu, *454 Réforme administrative 4455 Relations avec le Parlement ' 44E5 Santé o«famille *457 Sécurité aonia!e 4460 Tou,isme 4464 T,nmportw— 4464 " 4308 ASSEMBLÉE NATIONALE 3 août 1987 LISTE DE RAPPEL DES QUESTIONS publiées au Journal officiel n° 22 A.N. (Q) du lundi 1er juin 1987 (nos 25443 à 25761) auxquelles il n'a pas été répondu dans le délai de deux mois PREMIER MINISTRE COLLECTIVITÉS LOCALES N. 25508 Emile Koehl. N.. 25513 Denis Jacquat ; 25670 Mme Marie-Josèphe Sublet. AFFAIRES ÉTRANGÈRES COMMERCE, ARTISANAT ET SERVICES N.n 25523 Michel de Rostolan ; 25658 Henri Prat ; 25747 Jean- Yves Le Déaut. No 25706 Pierre Pascallon. AFFAIRES SOCIALES ET EMPLOI COOPÉRATION N.. 25444 Roger-Gérard Schwartzenberg ; 25447 Charles Millon ; 25452 Jean Foyer ; 25458 Georges Colombier 25460 René Béguet ; 25461 Jean Besson ; 25468 Jacques N. 25455 Jean-Jacques Jegou. Médecin ; 25486 Arthur Paecht ; 25487 Arthur Paecht 25490 Jean-Yves Cozan ; 25496 Edouard Frédéric-Dupont; 25503 Raymond Marcellin ; 25510 Denis Jacquat ; 25515 Denis CULTURE ET COMMUNICATION Jacquat ; 25516 Denis Jacquat ; 25519 Emile Koehl 25525 Bruno Durieux ; 25537 Raymond Lory ; 25538 Raymond Lory ; 25540 Pierre Bernard ; 25544 Guy Ducoloné No. 25443 Roger-Gérard Schwartzenberg ; 25497 Bruno Goll- 25549 Michel Peyret; 25551 Joseph-Henri Maujouan du Gasset ; nisch ; 25534 Jacques Oudot ; 25755 Jean Proveux: 25554 Jean-Claude Gaudin ; 25566 Eric Raoult ; 25579 Jean Bro- card ; 25582 Jean Auroux ; 25583 Jean-Pierre Balligand 25584 Jean-Pierre Balligand ; 25587 Guy Bêche ; 25589 André DROITS DE L'HOMME Billardon ; 25594 Michel Charzat ; 25609 André Delehedde 25615 Henri Emmanuelli ; 25616 Henri Fiszbin ; 25619 Hubert Gouze ; 25624 Maurice Janetti ; 25625 Maurice Janetti N.. 25485 Dominique Saint-Pierre ; 25574 Jacques Bompard 25638 Jean-Jacques Leonetti ; 25651 Mme Jacqueline Osselin 25634 Georges Le Baill ; 25666 Philippe Puaud. 25654 François Patriat; 25655 François Patriat ; 25660 Jean Pro- veux ; 25664 Philippe Puaud ; 25667 Alain Rodet ; 25669 Ber- nard Schreiner ; 25673 Marcel Wacheux ; 25694 Michel Ghysel 25698 Claude Lorenzini ; 25700 Claude Lorenzini ; 25703 Claude ÉCONOMIE. FINANCES ET PRIVATISATION Lorenzini ; 25719 Pierre Bourguignon ; 25723 Jacqueline Hoff- mann; 25724 Jacqueline Hoffmann ; 25725 Jacqueline Hoff- No• 25470 Jacques Oudot ; 25471 Pierre Pascallon mann ; 25733 Philippe Legras ; 25738 Pierre Weisenhom 25504 Michel de Rostolan ; 25536 Edouard Frédéric-Dupont ; 25740 Pierre Weisenhom; 25742 Pierre Weisenhom ; 25750 Jean- 25599 Didier Chouat ; 25713 Christian Demuynck; 25753 Jean Yves Le Déaut; 25751 Henri Prat ; 25756 Jean Proveux Proveux. 25760 Jean-Paul Fuchs. AGRICULTURE ÉDUCATION NATIONALE No. 25448 Philippe Vasseur ; 25449 Philippe Vasseur Nos 25492 Maurice Dousset ; 25507 Philippe Vasseur 25566 Jacques Legendre; 25478 Pierre Pascallon ; 25514 Denis 25640 Guy Malandain ; 25679 Jean-Yves Le Déaut ; 25687 Bruno Jacquat ; 25518 Jean Seitlinger ; 25527 Henri de Gastines Bourg-Broc ; 25689 Bruno Bourg-Broc. 25561 Mme Elisabeth Hubert ; 25573 Xavier Hunault 25577 Jacques Bompard ; 25586 Bernard Bardin ; 25596 Daniel Chevallier ; 25646 Martin Malvy ; 25648 Pierre Métais 25661 Jean Proveux ; 25662. Philippe Puaud ; 25665 Philippe ENVIRONNEMENT Puaud ; 25699 Claude Lorenzini ; 25705 Pierre Pascalien 25730 Pierre Micaux ; 25737 Pierre Weisenhom; 25744 Pierre No. 25592 Robert Chapuis ; 25657 Henri Prat ; 25736 Pierre Weisenhom.; 25754 Jean Proveux ; 25761 Jean-Paul Fuchs. Weisenhom. t ANCIENS COMBATTANTS ÉQUIPEMENT, LOGEMENT, Na. 25524 François Porteu de la Morandiére ; 25565 Eric AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET TRANSPORTS Raoult. N.. 25489 Jean-Yves Cozan ; 25505 Florence d'Harcourt 25509 Denis Jacquat ; 25512 Denis Jacquat ; 25557 Yvan Blot BUDGET 25570 Roland Vuillaume ; 25593 Michel Charzat ; 25611 René Drouin ; 25641 Guy Malandain ; 25671 Main Vivien Na. 25446 Charles Millon ; 25456 Claude Birraux 25715 Christian Demuynck ; 25721 Georges Hage 25467 Pierre Mauger ; 25517 Jean Roatta ; 25521 Jean Roatta 25722 Georges Hage. 25530 Jacques Médecin ; 25533 Jacques Oudot ; 25548 Georges Hage; 25564 Etienne Pinte ; 25568Jean Valleix ; 25569Jean Val- leix ; 25588 Louis Besson ; 25597 Didier Chouat ; 25631 Jacques FRANCOPHONIE Lavedrine ; 25632 Georges Le Baill ; 25633 Georges Le Baill 25659 Philippe Puaud; 25710 Michel Péricard ; 25711 Jean Val- leix ; 25712 Jean Valleix ; 25735 Pierre Weisenhom. Na25688Bruno Bourg-Broc. 3 août 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE 4307 INDUSTRIE, P. ET T. ET TOURESME RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Nos 25476 Pierre Pascallon ; 25543 Roger Combrisson Nus 25547 Jean Giard ; 25614 Didier Chouat ; 25637 Marie- 25553 Emile Koehl ; 25555 Pascal Clément ; 25693 Michel France Lecuir ; 25668 Philippe Sanmarco ; 25682 Jean-Yves Ghysel 25739 Pierre Weisenhorn. Le Déaut ; 25729 Jean-Louis Masson ; 25746 Jean-Yves Le Déaut ; 25748 Jean-Yves Le Déaut ; 25749 Jean-Yves Le Déaut ; 25752 Jean Proveux. INTÉRIEUR SANTÉ ET FAMILLE Nos 25453 Jean-Louis Masson ; 25459 Georges-Paul Wagner 25531 Jacques Médecin ; 25550 Michel Peyret ; 25643 Guy Nos 25454 Jean-Jacques Jegou ; 25488 Arthur Paecht Malandain ; 25677 Pierre Forgues ; 25678 Martin Malvy 25520 Emile Koehl : 25541 André Thien Ah Koon ; 25558 Jean- 25691 Henri Cuq ; 25716 Christian Demuynck ; 25726 Jacqueline Michel Ferrand ; 25571 Jean Brocard ; 25591 Pierre Bourgui- Hoffmann. gnon ; 25604 Michel Delebarre ; 25613 Didier Chouat 25623 Maurice Janetti ; 25663 Philippe Puaud ; 25675 Gérard Welzer ; 25707 Pierre Pascallon ; 25708 Pierre Pascallon 25709 Pierre Pascallon ; 25743 Pierre Weisenhorn JUSTICE 25757 François Bachelot ; 25758 François Bachelot. Nos 25483 Dominique Saint-Pierre ; 25484 Dominique Saint- Pierre ; 25576 Jacques Bompard ; 25697 Claude Lorenzini SÉCURITÉ SOCIALE 25732 Pierre Micaux ; 25734 Florence d'Harcourt. Nos 25676 Gérard Welzer ; 25680 Jean-Yves Le Déaut. P. ET T. TRANSPORTS Nos 25620 Jacques Guyard ; 25653 François Patriat Nos 25491 Jean-Yves Cozan ; 25607 Michel Delebarre 25695 Jacques Godfrain. 25608 Michel Delebarre. ASSEMBLÉE NATIONALE 3 août 1987 QUESTIONS ÉCRITES PREMIER MINISTRE n'est en rien liée ni à la manière dont vous avez exécuté jusqu'à maintenant les tâches qui vous ont été confiées ni à votre com- portement à l'intérieur de la société.» Aussi, lui demande-t-il d'annuler la'décision qui e été prise et que cette personne soit Entreprises (entreprises sous-traitantes) maintenue à son poste de travail. Refuser d'agir dans ce sens pourrait laisser croire qu'elle est sanctionnée pour son appuie- 29067. - 3 août 1987. - M. Louis Besson appelle l'attention lance à un parti politique et à un syndicat. Cela signifierait éga- de M. le Premier ministre sur les préoccupations des artisans lement avaliser un arbitraire remettant en cause les principes du bâtiment en ce qui concerne l'application de la loi nt 75-1334 mêmes de la Constitution quant aux droits et libertés des du 31 décembre 1975 que le Parlement avait adoptée à l'unani- citoyens. Or, M. le ministre, de par sa charge, se doit d'être le mité. Malgré l'article 13 de la loi du 6 janvier 1986, dans les garant de ces valeurs. marchés privés du bâtiment et notamment dans le domaine de la maison individuelle, la plupart des dispositions de la loi ne serait pas respectées et on observerait un défaut de présentation quasi systématique des sous-traitants par les donneurs d'ordres aux clients et donc l'absence d'agrément des conditions de rémunéra- AFFAIRES ÉTRANGÈRES tion de la sous-traitance. Par ailleurs, il y aurait une inexistence quasi permanente des garanties financières que le donneur d'ordres doit fournir au sous-traitant, soit sous forme de caution Question demeurée sans réponse plus de trois mois bvraangceairqeu,i s roèigt lpea arlourns ed idréelcétgeamtieonnt dlee spoauise-mtreanitta anut .m Faaîtcree dà' ocue-s après sa publication etdontl'auteur renouvelle les termes graves inobservations de la loi, les artisans du bâtiment qui ont à souffrir de cette situation estiment qu'elle résulte de l'absence de N° 19972. - Roland Blum. toute sanction pénale susceptible de frapper le donneur d'ordres se soustrayant à ces obligations légales. Considérant que les départements ministériels de la justice, du logement, de l'arti- sanat, de l'économie et des finances sont susceptibles de bien Radio (Radio France Internationale) connaître, dans le cadre de leurs prérogatives, la situation décrite par ces professionnels, il lui demande de bien vouloir l'éclairer 28837. - 3 août 1987. - M. Jean-Pierre Chevènement attire sur les intentions de son Gouvernement quant à son objectif de l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur protection de la sous-traitance. l'inexistence d'émission en langue arabe de Radio France Inter- nationale. Cette absence est préjudiciable aux intérêts politiques, économiques et culturels de la France. La présence de notre pays Ministères et secrétariat d'Etat dans les pays arabes, en particulier au travers d'une radio, est (services du Premierministre :publications) indispensable, compte tenu du rôle traditionnel de la France dans cette partie du Inonde. II lui demande en conséquence d'en- 29119. - 3 août 1987. - M. Guy Malandain attire l'attention visager quels moyens financiers et matériels, ainsi que les sou- de M. le Premier ministre sur l'utilisation des deniers publics tiens diplomatiques nécessaires, il pourrait procurer à Radio qui financent la publication de la Lettre de Matignon. Cette Fprroagnrcaem Imnteesr nena tliaonngaulee ,a arfaibne .que celle-ci produise et diffuse des « Lettre », initialement destinée à fournir des informations objec- tives, techniques et chiffrées sur l'action du Gouvernement, semble perdra au fil des numéros sa vocation initiale. Ainsi, le no 216 de ce titre, consacré à la formation professionnelle, Politique extérieure (Afrique du Sud) présente-t-il deux singularités étonnantes. La première réside dans le fait que près Le la moitié de la surface rédactionnelle de ce journal est occupée par quatre photographies dont les trois 28894. - 3 août 1987. - M. Roland Blum attire l'attention de plus grandes représentant Mme Catala et M . Toubon, M. le ministre des affaires étrangères sur l'affaire Pierre-André Mme Catala et M. Chine, enfin Mine Catala. Par ailleurs, il est Albertini, le coopérant français condamné à quatre ans de prison piquant de constater que la seule action novatrice du Gouverne- au Ciskei pour avoir refusé de témoigner contre quatre militants ment en matière de formation professionnelle, le dispositif Catala noirs ac:usés de «terrorisme ». Ce n'est pas au travers des d'aide à l'insertion des jeunet. quittant le système éducatif sans médias qui diffusent des informations parfois contradictoires que qualification, n'occupe que neuf lignes, ne représentant que les Français pourront se faire une idée objective de la situation. 2 p. i00 de la surface rédactionnelle de ce numéro. Encore faut-il M. Pierre-André Albertini est-il victime d'une erreur judiciaire et noter que le nombre d'élèves ayant bénéficié de ce dispositif a-t-on prononcé à son égard un jugement arbitraire, ou bien s'est- en 1986 n'est pas précisé. II lui demande donc, d'une part, de lui il rendu coupable des faits reproches ? Il lui demande de bien indiquer le nn nbre d'élèves ayant bénéficié en 1986 du dispositif vouloir lui apporter les éclaircissements souhaités ainsi que de lui Catala et, d'autre part, de lui expliquer en quoi les photographies faire connaître les dispositions prises par le Gouvernement concernées constituent une information exploitable pour le lec- français pour hâter la libération d'Albertini dans le cas où celui- teur. Enfin, il lui demande s'il ne parait pas plus utile et plus ci serait innocent des faits, objet de son jugement. moral, s'agissant de l'argent des contribuables, de redonner à cette publication le caractère technique qui était le sien avant qu'elle ne devienne un organe de promotion d'un parti politique. al Politique extérieure (Hatti) 28920. - 3 août 1987. - M. Gérard Bordu attire l'attention de Recherche (C.E.A.) M. le ministre des affaires étrangères sur la situation à Haïti. Le peuple haïtien n'hésite pas à affronter la féroce répression 29165. - 3 août 1987. - M. Guy Ducoloné attire l'attention de qu'exerce sur lui le pouvoir militaire et les criminels macoutes M.le Premier ministre sur le cas d'un membre du personnel du pour exprimer son rejet d'un régime qui ne diffère en rien de Commissariat à l'énergie atomique, sis à Fontenay-aux-Roses, celui de l'ancien dictateur Duvallier. La lutte courageuse qu'il qui, pendant près de vingt ans, a été habilité à travailler au mène pour sa liberté, pour le respect des droits de l'homme, pour département de propulsion nucléaire. Le 19 juin 1987, la direc- sa dignité ne peut laisser la France indifférente. Cette dernière, tion du C.E.A. lui a retiré son habilitation à travailler sur les qui porte une lourde responsabilité dans le maintien des pra- dossiers intéressant la défense nationale, lui précisant que les tiques dictatoriales et des violences dans Pile pour avoir long- autorités compétentes de l'Etat étaient seules à connaître les temps abrité sur son territoire Jean-Claude Duvallier, doit aujour- motifs de cette décision. Il est inconcevable que l'intéressé puisse d'hui exprimer son entière solidarité avec les Haïtiens et user de ignorer les motifs d'une telle décision qui aura des incidences sur son influence internationale pour que la démocratie s'impose sa carrière professionnelle. Il lui a été indiqué : « Cette décision enfin à Haïti. Il lui demande s'il entend agir en ce sens. 3 août 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE Politique extérieure (Afrique du Sud) départements français d'outre-mer arrêtent, avec l'aide de l'Etat et le concours de la Communauté économique européenne, toutes les dispositions utiles en vue de réaliser cet objectif et pallier les 28936. - 3 août 1987. - M. Jacques Rimbault, indigné par le obstacles économiques spécifiquement liés à l'existence des fron- sort inadmissible réservé au jeune coopérant Pierre-André Alber- tières douanières et en particulier les transitaires et commission- tini, à savoir quatre ans d'emprisonnement dans les geôles naires en douane, dont l'activité principale est très largement tri- d'Afrique du Sud pour avoir refusé la déiation dans un procès butaire du transit international et communautaire en particulier. contre des opposants au régime de l'apartheid, demande à M. le Préparer le marché unique, c'est aussi et peut-être d'abord pré- ministre des affaires étrangères quelles sanctions efficaces il parer ces secteurs d'activité à une conversion totale ou partielle. compte prendre envers le Gouvernement raciste d'Afrique du Cette conversion nécessaire doit tenir compte de la situation éco- Sud, afin que ce jeune coopérant envoyé par le Gouvernement nomique particulière de ces départements (taux de chômage français retrouve les siens immédiatement. supérieur à la moyenne communautaire de l'ordre de 30 p. 100 de la population active); mais également de la disparition prévi- sible de l'octroi de mer (incompatible avec le droit communau- Politique extérieure (Maroc) taire) et, de fait, des services chargés d'en assurer la gestion. I1 lui demande de lui communiquer les statistiques que son minis- tère possède en la matière, et souhaiterait connaître quelles sont 29011. - 3 août 1987. - M. Gérard Bordu attire l'attention de les mesures qu'il entend prendre pour remédier aux conséquences M. le ministre des affaires étrangères sur la situation des prévisibles de l'ouverture d'un grand marché, sur ce problème droits de l'homme au Maroc. Enlèvements, disparitions, tortures spécifique. se multiplient en effet dans ce pays qui compte aujourd'hui près de 400 prisonniers politiques. Il lui demande si la France, pays des droits de l'homme, entend faire connaître sa condamnation la plus ferme à l'égard des pratiques inadmissibles du régime du roi AFFAIRES SOCIALES ET EMPLOI Hassan Il, et réclamer des autorités marocaines des informations sur toutes les personnes emprisonnées ou portées disparues. Questions demeurées sans réponse plus de trois mois après leur publication et dont les auteurs renouvellent les termes Politique extérieure (Australie) Mda2n.9sl0 el6e 2ms. ir-ne 3lias attirooeûn dts ef1sr9 aa8n7fcf.ao -i-r aMeuss .té rtParilaeienrnrgenèerBsees. rAnsau lrrad lqea urtteeigrreea lilln'ea tdttreean tdteiinotisnoi odnne- B19rNi0a0n5se8 9H;9 1e3n63r8 iH 1Le5on uPrieh tLiol:i up2ep2t3e6; P 41u 4Ga1ue1od3r gR;e o1sl 8aF7nrê8dc5 Bh eMlum;i c2h3;e 11l9 59G07hR6yo sJleealan nd; nelle relative aux essais nucléaires français est venu s'ajouter un Blum. nouveau désaccord : l'Australie, en effet, a soutenu la résolution de l'O.N.U. qui classe la Nouvelle-Calédonie parmi les Etats du monde encore soumis au joug colonial. Il lui demande alors si Professions sociales (aides à domicile) ces dernières prises de positions du Gouvernement australien peuvent avoir des conséquences sur les relations entre les deux 28843. - 3 août 1987. - M. Michel Delebarre appelle l'atten- pays et la position française quant à ce problème. tion de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur tout l'intérêt qui s'attache au développement de l'aide à domicile pour les personnes âgées ou handicapées dépendantes, et sur une Pétrole et dérivés (commerce extérieur) disparité dont les associations d'aide à domicile sont victimes ainsi que leurs salariés. La loi ne 87-39 du 27 janvier 1987 por- 29080. - 3 août 1987. - M. Didier Chouat appelle l'attention tant diverses mesures d'ordre social dispose dans son article 38 de M. le ministre des affaires étrangères sur l'exportation et la qhuane dleicsa ppeér saoinnsnie qs uâeg éleess ,p leerss openrnseosn vnievsa anyt asnetu elens c ehta argyea nutn r eecnofaunrst réexportation de produits pétroliers énergétiques à destination de à une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la lp'Aétfrroilqeu àe ld'Au fSriuqdu.e Sdiu TSoutda,l c Cett.Fe .Pco. mnep avgennide plea sf edriariet cptaerm l'einntte dr-e vie peuvent être exonérées dans une certaine limite, à compter du ler avril 1987, des cotisations sociales versées pour l'emploi d'une mailéldeiuarisre d d'aeu strae fsi lfiialliea lTeso tiaml pSloiuqtuhé eAsf rdiacna,s elt'a eplpler ocvoinstiroônlenreamit epnatr aide à domicile. En revanche, les associations gestionnaires des énergétique de l'Afrique du Sud. En conséquence, il lui demande scearpvéiecse sn ed 'paieduev àe ndto, mquicainlte àa uepllreèss, dperést penerdsroen anue sb éângééfeisc eo ud eh acnedttie- sFi rcaenttcee s dit'ueaxtpioonr teesrt dceosm ppraotidbuleit sa vpeéct rlo'inliteerrsd iàc tdioens tpinriastei opna rd lea mesure financière. Aussi, alors que les associations d'aide à domicile ont fait la preuve de leur efficacité en garantissant la l'Afrique du Sud. régularité et la continuité de leurs services, de même qu'en assu- rant la formation initiale et continue de leurs personnels, elles se trouvent gravement pénalisées. En outre, il apparaît que l'exoné- Politique extérieure (Turquie) ration des charges patronales et salariales au seul bénéfice des personnes employant directement des aides à domicile conduit à 29127. - 3 août 1987. - M. Rodolphe Pesce attire l'attention une profonde inégalité entre les salariés en emplois directs à de M. le ministre des affaires étrangères sur le vote du Parle- domicile qui bénéficient d'une augmentation importante de leurs ment européen survenu le 18 juin 1987 reconnaissant le génocide salaires depuis le ler avril 1987 (environ 12 p. 100) et ceux arménien et demandant l'ouverture d'un dialogue politique entre employés par les associations d'aide à domicile dont les hausses la Turquie et les représentants du peuple arménien. 1! se félicite de salaire sont limitées à 2 p. 100 pour l'année 1987. En consé- de cette décision et demande au ministre si le Gouvernement quence, il lui demande, compte tenu du rôle essentiel joué par tiendra compte de ce vote dans ses positions futures ou s'il main- les associations d'aide à domicile, quelles mesures il envisage de tien son appréciation selon laquelle le génocide arménien ne prendre pour mettre fin à ces disparités. serait que « des événements tragiques que la communauté armé- nienne ressent comme un génocide ». Sécurité sociale (cotisations) 28846. - 3 août 1987. - M. Jean-Louis Dumont attire l'atten- AFFAIRES EUROPÉENNES tion de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur un problème lié à l'assiette des cotisations de sécurité sociale des professions libérales. En effet, leur calcul est basé sur les D.O.M. - T.O.M. (D.O.M. : impôts et taxes) revenus, mais l'année de référence est l'avant-dernière année en cours, les cotisations étant exigibles en deux étapes : un acompte le ler avril et une régularisation le ler octobre. La cessation d'ac- 29187. - 3 août 1987. - M. Michel Renard appelle l'attention tivité professionnelle n'entraîne donc aucun changement dans le de M. le ministre délégué auprès du ministre des affaires calcul des cotisations sociales, pendant une année pleine. La étrangères, chargé des affaires européennes, sur la préparation situation ainsi créée est difficile à vivre pour les nombreux du grand marché unique européen prévu par la loi ne 86-1275 du retraités qui voient leurs revenus très sérieusement amputés la 16 décembre 1986 portant ratification de l'Acte unique, et sur les première année puisque les pensions de retraité sont souvent fort conséquences liées à la disparition des frontières intra- modestes, mais les cotisations sont proportionnelles aux revenus communautaires, à l'horizon 1992. A ce titre, n'est-il pas souhai- d'activité. En conséquence. il lui demande quelles mesures il table que, dès à présent, les responsables locaux et les élus des compte prendre pour remédier à cet état de choses. 4310 ASSEMBLÉE NATIONALE 3 août 1987 Sécurité sociale (cotisations) quinze ans en Union soviétique. Pendant cette période ils ont cotisé pour leurs retraites dans ce pays, mais ne peuvent pré- 28848. - 3 août 1987. - M. Job Durupt appelle l'âttention de tendre bénéficier du reversement de celle-ci . Il lui demande donc M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les dis- ce qu'il compte faire pour remédier à cette situation. positions du décret n° 87-211 du 27 mars 1987. Ce décret indique que l'exonération de 100 p. 100 du montant des cotisations patro- nales dues par les personnes employant des aides à domicile est Assurance maladie maternité : prestations plafonnée à 6 000 francs par trimestre. II lui indique que de nom- (frais pharmaceutiques/ breuses personnes âgées ou handicapées, non assujetties à l'impo- sition sur le revenu, se trouvent dans des situations financières particulièrement délicates dues à ce plafonnement . Ainsi, il y a 28872. - 3 août 1987. - M. Stéphane Dermaux souhaite des personnes nécessitant l'aide d'une tierce personne vingt- attirer l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de quatre heures sur vingt-quatre, et qui par conséquent, supportent l'emploi sur le problème posé par le plan de rationalisation de la des charges particulièrement lourdes et, sans l'aide de leur sécurité sociale aux malades atteints de la mucoviscidose (en famille, ne peuvent plus subvenir à leurs besoins. Il lui demande grande majorité des enfants) et à leurs parents. La mucoviscidose donc de bien vouloir lui faire connaître quelles dispositions il est une maladie bien spécifique, et si certains mécidaments e' entend prendre afin de ne pas pénaliser plus lourdement ces per- produits peuvent être considérés comme étant « de confort » sonnes. II lui rappelle, à cet effet, les dispositions du décret du pour des malades « ordinaires », cela ne saurait être le cas pour 24 mars 1972 qui prenaient en, considération ce problème et per- les mucoviscidosiques, pour lesquels ces médicaments, touchés mettaient une exonération totale de la cotisation patronale dans par les mesures du 1« janvier 1987, sont vitaux, faisant partie des cas bien définis. intégrante de leur traitement. Ainsi, à titre d'exemple, la vita- mine E, si elle a pu être déclassée tn médicaments de confort pour des malades « ordinaires », est indispensable à la vie d'un Professions sociales (aides à domicile) malade atteint de mucoviscidose. Or, ces derniers ne sont pas remboursés intégralement sur la vitamine E. C'est pourquoi les 28849. - 3 août 1987. - M. Job Durupt appelle l'attention de parents d'enfants atteints de la mucoviscidose, sans vouloir M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur l'appli- sreemmbetlter ed eesn acsasuusreé sl es opclaianu dxe, sraet idoenmalainsadteinotn avnixs-iàe-uvsiesm deen lt' esn'i-l cation dans le cadre de la loi n° 87-39 du 27 janvier 1987 de compte éliminer les effets cruellement injustes à leur égard de ces dinitseprmoséidtiiaoinress l.i éLeas caounxs eémqupelonicse à d deo lm'eixcoilneé erat taiuoxn adsesso ccihaatriogness m« eassusriessté.s C »e, sn ep apreeunvtesn,t q puais ,n een s polnuts pdaess leotu nrd'oens tc joanmtraaiinst eésté pdheys- patronales et salariales entraîne pour les salariés en emplois siques et morales de tous ordres que leur impose cette maladie, directs à domicile une augmentation nette au let avril 1987 très supporter le coût de médicaments sans lesquels leurs enfants ne supérieure à celles à laquelle les personnes employées par les pourraient pas vivre. En conséquence, il lui demande s'il peut associations de soins et services à domicile ont droit selon leur s'engager, auprès des 3 500 assurés sociaux que représentent les convention collective. Il demande donc de bien vouloir envisager familles touchées par cette maladie, à prendre des mesures spéci- des mesures en faveur de ces personnes dont la fonction est fiques, en procédant notamment : 1o au reclassement des extraits iqnudei slpae mnseasbulree p do'euxr olen émraatiinotnie nd eàs dcohmarigcielse s. aElanrfiianl,e sil nlu'ai ainudcuiqnuee gpraanticorné adtieqsu aeust,r edse sv iftlaumidiinfeiasnt;s 3, .deà lla'a vdimtaimssiionne Edes; o2l.igoà- léalé rméiennttés-. incidence sur l'embauche et, par conséquent, il lui demande de Autant de produits indispensables au traitement des personnes bien vouloir préciser la position de son administration sur cette atteintes de ta mucoviscidose, maladie théoriquement exonérante, question. mais qui ne sont plus ou pas couverts à 100 p. 100. Peut-il s'en- gager à ce qu'ils le soient au plus vite à l'égard des mucoviscido- siques, ce qui ne ferait que réparer une véritable injustice. Professions sociales (aides à domicile) 28850. - 3 août 1987. - M. Job Durupt appelle l'attention de Justice (conseils deprud'hommes) M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur certains problèmes posés, dans le cadre de la loi n° 87-39 du 27 jan- vier 1987 (D.M.O.S.) par l'application de deux dispositions liées 28877. - 3 août 1987. - M. Marc Reymann attire l'attention aux emplois à domicile et aux associations intermédiaires. En de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur l'or- effet, du fait de l'extension de l'exonération des charges patro- ganisation des élections prud'homales du 9 décembre 1987 . Selon nales aux charges salariales, les salariés en emploi direct à domi- la circulaire du 21 février 1987, page 23, article i1-24, deux cile ont bénéficié d'une augmentation nette de 12 p. 100 au méthodes de répartition des électeurs dans les bureaux de vote le, avril 1987. Cette situation est paradoxale : comment la collec- ont été proposés pour ces élections, à savoir : soit, une répartition tivité nationale peut-elle supporter une telle augmeuiation des des électeurs par établissement. II lui rappelle que, lors des élec- charges alors que, par ailleurs, les niveaux de hausse sont stricte- tions prud'homales de 1982, le cumul des deux types de réparti- ment limités à 2 p. 100 pour l'année 1987. tion a été retenu par la ville de Strasbourg. Ce système a permis de procéder à la répartition par électeurs pour les entreprises employant peu de salariés et à la répartition par établissement Hôpitaux et cliniques (centres hospitaliers) pour les entreprises employant de nombreux salariés . Il lui pré- cise que le but de ce cumul était de rapprocher l'électeur de son 28864. - 3 août 1987. - M. Jacques Legendre attire l'attention lieu de travail. Lors de la commission administrative de la ville de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la loi dneo tSatmramsbeonut rlge sd ure 6p rjéusiellnetta 1n9ts8 7d,e lse ss ymnedmicbartse so dnet dceetmtea cnodmé mquises sioonit, dliuer 3s,1 à d céocmemptberre d 1u98l5e, qjuain av iterra n1s9f8é6ré, laau gxe ésttiaobnli dssee lma esnetcst ohroissaptiitoan- reconduit le système utilisé en 1982 dans cette ville. Il lui psychiatrique. La rapidité de ce transfert, l'absence de tout crédit dlee mcuamnduel ddees b dieenu xv omuolodier sa udteo rriéspearr ltait ivoinlle. Ddee Smtraansibèoreu rggé àn éurtaillies,e irl permettant de solder la gestion qui était faite par le service exté- rieur D.D.A.S.S. laissent impayées un certain nombre de factures souhaite que ce cumul soit autorisé pour les communes qui, d'une part, le demanderaient, d'autre part, ont les moyens infor- qui ne peuvent être réglées, la liste budgétaire 1986 n'ayant pas matiques de le retenir. été abondée. En effet, tous les règlements n'ont pu être effectués 1 sur la journée complémentaire 1985 et certaines charges locatives, par exemple, restent encore dues. Les établissements hospitaliers et leurs comptables n'acceptent pas de faire face à des dépenses Assurance invalidité décès (capital décès) qui relèvent de la gestion antérieure au transfert . I. lui demande s'il ne croit pas nécessaire de déléguer aux services extérieurs qui en font la demande le crédit permettant le règlement rapide des 28879. - 3 août 1987. - M. Denis Jacquat attire l'attention de charges impayées, les prestations ayant été fournies, les débiteurs M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur le pro- sont en droit d'en exiger le paiement. blème posé par le versement du capital décès aux veuves d'agents de la sidérurgie en cessation anticipée d'activité suite à la mise en place de la convention générale de protection sociale. Bien Retraites : généralités (calcul des pensions) que ces agents aient versé une cotisation pour maladie, maternité, invalidité et décès au taux de 5,5 p. 100 sur le revenu de rempla- cement, la sécurité sociale refuse le versement du capital décès 28871. - 3 août 1987. - M. Eric Raoult attire l'attention de aux veuves d'agents décédés au-delà de leur première année M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur le pro- d'inactivité. En effet, il ressort des dispositions applicables depuis blème des rapatriés français d'origine arménienne ayant travaillé le ler avril 1984 que le droit à l'assurance invalidité décès n'est à l'étranger. En effet certains d'entre eux ont travaillé de dix à plus reconnu dans les situations visées par l'article L. 331-5 du 3 août 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE 4311 code de la sécurité sociale (chômeurs ayant épuisés leur droit à Professions sociales (aides à domicile) indemnisations, bénéficiaires d'allocations versées dans le cadre dl'aus fsounréd ss en atrtoiounvaaln dt ed al'nesm lp'ulnoei, deetc c.e)s. Dsiètusa ltoiorsn,s e, nle c caosn djoei ndté csuèsrv di-e 28930. - 3 août 1987. - M. Jean Rigaud expose à M. le vdea uvte nuev epe. uLte psr séitdeénrdurreg àis tle'ast ternib suittiuoant ido'nu ndee pceensssiaotino nd 'iannvtiacliipdéiteé m27i njainstvriee rd 1e9s8 a7f,f daairness sosno acriatilcelse 3e8t ednetr él' eemn vpilgoui equur elelale rloaiv driul, d'activité n'ont pas effectivement été inclus dans les catégories édicte une exonération totale des cotisations d'assurances sociales concernées et se trouvent donc exclus des prestations d'invalidité (maladie et vieillesse) d'accident du travail, d'allocations fami- et de décès. Une telle situation visant une catégarie sociale parti- liales, aussi bien de la part salariale que de la part patronale, culièrement défavorisée semble d'autant plus injuste qu'il y a pour les sommes ve sées au titre de l'emploi d'une aide à domi- d'une part prélèvement de cotisation et d'autre part refus de ver- cile par les personnes âgées, cela à hauteur de 2 000 francs par sement des prestations correspondantes. En conséquence, il lui mois. Le montant de cette exonération des charges sociales cor- demande les mesures qu'il envisage de prendre afin que les respond à un salaire mensuel d'environ 4 300 francs. Ce régime conjoints survivants puissent obtenir ce qui leur est dû. se substitue à celui du décret du 24 mars 1972 qui exonérait seu- lement de la part patronale, à l'intérieur des cotisations de sécu- rité sociale. Le régime issu de la loi de janvier 1987 présente un incontestable avantage pour les employeurs versant un salaire mensuel n'excédant pas 4 300 francs à une aide à domicile, ainsi Assurance maladie maternité: prestations que pour l'employé assurant cette aide. Toutefois, ce nouveau (prestations en nature) régime ne semble pas particulièrement favorable aux personnes qui se trouvent dans l'obligation de recourir à l'assistance constante d'une tierce personne et qui versent des rémunérations 28887. - 3 août 1987. - M. I,oic Bouvard attire l'attention de dépassant le plafond de 4 300 francs. Jusqu'à présent, en effet, M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la situa- elles bénéficiaient de l'exonération de la totalité des charges tion des personnes bénéficiaires du congé parental d'éducation patronales, alors que, depuis le let avril, elles doivent s'acquitter prévu à l'article L. 122-28-1 du code du travail. Si les intéressés d'une somme correspondant à 34,30 p. 100 de la partie du salaire conservent leurs droits aux prestations en nature de l'assurance dépassant le seuil sus-cité. Compte tenu que le texte de la loi du maladie maternité aussi longtemps qu'ils bénéficient de ce congé, 27 janvier 1987 semble pénaliser les personnes dont l'état néces- à l'issue de celui-ci, en cas de reprise du travail, ils ne retrouvent site la présente constante d'une tierce personne, il lui demande leurs droits aux prestations en nature et en espèces que pendant s'il n'envisage pas de prendre des mesures d'assouplissement à une période de trois mois. Ainsi, une personne atteinte d'une l'application du nouveau régime. grave maladie quelques jours après sa reprise de travail se voit- elle retirer au bout de ces trois mois le bénéfice des prestations en nature et en espèces de l'assurance maladie. Il lui demande en Etrangers (aide au retour) conséquence s'il n'estimerait pas souhaitable de modifier les dis- positions de l'article D. 161-2 du code de la sécurité sociale afin 28931. - 3 août 1987. - M. Jean Rigaud expose à M. le de ne pas pénaliser injustement des parents dont les revenus modestes les ont poussés à reprendre un emploi pour subvenir au ministre des affaires sociales et de l'emploi que suite à une besoin de leur famille et qui sont victimes d'une affection grave précédente question sur les travailleurs immigrés au chômage qui sans avoir repris le travail suffisamment longtemps pour remplir souhaitent rentrer dans leur pays d'origine, la réponse ministé- les conditions de droit commun requises pour bénéficier des rielle du 20 octobre 1986 précisait que « le Gouvernement envi- restations, et particulièrement des prestations en espèces, de sage, en concertation avec les parties intéressées, d'étendre le dis- l'assurance maladie. positif actuel à l'intention d'autres catégories de travailleurs étrangers volontaires, démissionnaires de leur emploi ou chô- meurs ». II lui demande donc s'il envisage de publier rapidement une nouvelle réglementation concernant l'aide au retour des étrangers dans leur pays d'origine. Rc:raites complémentaires (dentistes) Justice (conseils de prud'hommes) 28900. - 3 août 1987. - M. Jean Allard attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la situa- tion des chirurgiens-dentistes ayant pris leur retraite avant 1987. 28938. - 3 août 1987. - M. Jacques Rimbault attire l'attention Il semble que les dispositions de l'arrêté du IO décembre 1986 de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur l'im- portant approbation de modifications apportées aux statuts des possibilité d'utiliser les heures de fonction syndicale pour le régimes complémentaires d'assurance vieillesse et d'invalidité- contrôle des opérations aux élections prud'homales. Cette: inter- décès de la section professionnelle des chirurgiens-dentistes, ne diction gêne de façon considérable le travail des militants syndi- s'appliquent qu'aux praticiens ayant pris leur retraite après le caux pour assurer le bon déroulement ainsi que la régularité de ler Janvier 1987. Or, cette situation crée une injustice pour ceux ces élections, de même pour celles liées à la sécurité sociale. En qui, bien qu'ayant eu trois enfants au moins et ayant cotisé de conséquence, il lui demande quelles mesures il compte prendre nombreuses années, ont pris, étant donné leur âge, leur retraite pour étendre à ces électeurs la possibilité d'utiliser les heures de avant cette date. Il lui demande en conséquence quelles mesures fonction syndicale. il envisage de prendre afin d'accorder à tous les chirurgiens- dentistes conventionnés en retraite le même avantage de 10 p. 100 supplémentaires sur la retraite complémentaire. Retraites : généralités (F.N.S.) 28939. - 3 août 1987. - M. Jacques Rimbaultattire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la Sécurité sociale (équilibre financier) situation des ressources prises en compte pour l'attribution du Fonds national de solidanté. En effet, sont actuellement prises en compte les ressources nées du versement d'une pension d'invali- 28911. - 3 août 1987. - M. Daniel Goulet appelle l'attention dité militaire. Or, ces pensions sont consécutives au service armé de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur le effectué pour la France. A ce titre, il semblerait logique et équi- 1 décret no 87-441 du 23 juin 1987 qui, modifiant le code de la table qu'au même titre que la retraite du combattant ou que les sécurité sociale, est relatif à la commission des comptes de la pensions attachées aux distinctions honorifiques, elles soient sécurité sociale. Parmi les quarante membres environ qui consti- exclues des ressources prises en compte pour le calcul du droit tuent cette importante commission ne figure aucun représentant au F.N.S. et ce, au titre du service rendu à la nation . Aussi, il lui des confédérations de retraités et de personnes âgées. Or cette demande quelles mesures il compte prendre pour que les pen- catégorie de citoyens représente plus de douze millions de per- sions d'invalidité militaire soient Intégrées dans la liste limitative sonnes, soit 22 p. 100 de la population. Letir non-représentativité des ressources non prises en compte pour le calcul du F.N.S. au sein de la commission des comptes de la sécurité sociale est extrémement regrettable. Il lui demande s'il n'estime pas néces- saire de modifier le décret en cause de telle sorte que l'article Bâtiments et travaux publics D. 114-1 du code de la sécurité sociale soit complété par la men- (emploi et activité) tion de dix représentants des confédérations ou d'associations de retraités les plus représentatives. Cette suggestion de dix repré- sentants tient compte du fait que les organisations de retraités 28942. - 3 août 1987. - M. Jacques Rimbault attire l'attention comptent beaucoup plus de membres que celles des salariés qui de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les ont cinq représentants. Il lui demande quelle est sa position à conséquences du plan relatif à l'« emploi des jeunes » dans le l'égard de cette suggestion. secteur du bâtiment. En effet, en créant les contrats de formation 4312 ASSEMBLÉE NATIONALE 3 août 1987 en alternance destinés aux jeunes de moins de vingt-cinq ans Retraites :généralités (calculdespensions) (S.I.V.P., contrats d'adaptation, contrats de qualification) en 1984, la loi a prévu que les heures de formation seraient financées sur une taxe de 0,1 p. 100 additionnelle à la taxe d'apprentissage et 28988. - 3 août 1987. - M. Bruno Bourg-Broc demande à de 0,2 p. 100 sur la participation à la formation continue des M.le ministre des affaires sociales et de l'emploi s'il est exact employeurs. Un mécanisme de collecte a été mis en place ; ces que les décrets pris pour l'application de la loi du 17 juillet 1978 sommes, défiscalisées, sont versées à des organismes mutualisa- relative aux personnes ayant perçu l'indemnité de soins aux teurs agréés. Dans le bâtiment, les partenaires sociaux ont décidé tuberculeux ne sont pas publiés à ce jour. Si cette information est de confier au comité central de coordination de l'apprentissage exacte, il lui en demande les motifs. (C.C.C.A.) la gestion de ces sommes pour les entreprises de moins de dix salariés. Il les collecte et rembourse les employeurs des heures de formation qu'ils ont dispensées. Ce système a cor- Hôpitaux etcliniques (centres hospitaliers) rectement fonctionné jusqu'à ce que i'on accorde des exonéra- tions de charges pour des jeunes en formation alternée. Intéressés 29027. - 3 août 1987. - Mme Marie-Josèphe Sublet demande par ces mesures, les artisans se sont tournés vers le C.C.C.A. qui à M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi de lui a accepté de financer la formation dispensée dans le cadre des indiquer dans quel délai seront publiés les décrets d'application contrats conclus. Hélas, on s'est vite aperçu que, faute de fonds de la loi n° 85-1468 du 31 décembre 1985 relative à la sectorisa- suffisante, il ne pourra pas honorer ses engagements. Plusieurs tion psychiatrique. Les personnels de ce secteur sont pour l'ins- des artisans adhérents attendent donc aujourd'hui un rembourse- tant dans une situation peu claire, qui varie d'un département à ment qui leur a été promis. Ils pourraient remettre en cause la l'autre, et ne connaissent toujours pas quel sort leur est exacte- crédibilité du Gouvernement s'ils ne sont pas pavés. Déjà dans le ment réservé, à la suite de leur transfert aux établissements passé, plusieurs aides à l'emploi n'ont pas été versées, faute de d'hospitalisation publics, transfert pourtant effectif depuis le crédits suffisants. Leur déception est d'autant plus grande que le,janvier 1987 c'est dans les petites entreprises qu'ont été recrutés la plupart des jeunes à la suite du plan Seguin. C'est pourquoi il lui demande d'intervenir afin qu'une solution rapide soit trouvée au déficit du Départements (personnel) C.C.C.A., cet organisme ne pouvant être la victime du succès d'un .dan en faveur de l'emploi des jeunes. 29028. - 3 août 1987. - Mme Marie-Josèphe Sublet demande à M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi de lui Emploi(politique et réglementation) indiquer les raisons de l'inégalité de traitement des anciens per- sonnels départementaux des services d'hygiène mentale. En effet, alors que la circulaire n° 1605 DH 8 D du 24 septembre 1986 28960. - 3 août 1987. - M. Raymond Marcellin appelle l'at- prévoit le détachement d'office à compter du 1«janvier 1987, le tention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi personnel de ce secteur exerçant dans les Bouches-du-Rhône, sur deux des propositions contenues dans le rapport Dalle sur l'Isère, la Savoie, le Jura, le Nord, le Val-de-Marne et le Pas-de- l'emploi : le d'une part, mettre en place « un nouveau salariat », Calais a été totalement assimilé à celui des établissements d'hos- en marge du code du travail, regroupant les emplois à temps par- pitalisation publics de rattachement, celui du Rhône ne l'est pas. tiel, l'intérim, les « petits boulots », le travail à employeurs mul- De telles distorsions sont observées fréquemment d'un départe- tiples. Cette nouvelle catégorie sortirait du droit commun de la ment à l'autre et portent atteinte au principe d'égalité des agents population sociale pour être couverte par un « régime bis » qui publics exerçant les mêmes fonctions. permettrait, par exemple, à un travailleur à temps partiel de continuer à percevoir des indemnités de chômage; 2. d'autre part, encourager les entreprises à développer en léur sein ou en Hôpitaux et cliniques (centres hospitaliers) se groupant « des centres d'apprentissage fonctionnant conformé- mtioennst anue mluoi dpèalreaiaslsleemnta pndas » s.u Islc leupi tdibelmesa ndd'aep spio cretes rd uenuex rpérpoopnossei- 29029. - 3 août 1987. - Mme Marie-Josèphe Sublet indique à efficace au problème de l'emploi. M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi que la lettre-circulaire na !605 DH 8 D du 24 septembre 1986 est inter- prétée différemment selon les départements En effet, les per- Préretraités(politiqueet réglementation) sonnels départementaux des services d'hygiène mentale détachés d'office auprès des établissements d'hospitalisation publics depuis 28978. - 3 août 1987. - Mme Marie-Thérèse Boisseau attire le les janvier 1987 sont dans une situation curieuse et sans doute l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'em- illégale au regard des principes de la fonction publique. En fait, ploi sur la situation des militaires retraités face à la préretraite d31a ndsé ct'eamttebnret e1 9d8e5s rdeélactrievtes àd 'laap spelcitcoartisioatnio dne p lsay clohii antriequ8e5,- 1c4e6 p8erd-u progressive et à la préretraite à mi-temps. En ce qui concerne la sonnel ne dispose plus des mêmes conditions de travail qu'aupa- première formule, les militaires ne peuvent en bénéficier puisque ravant, notamment en matière de droits à congés, sans pour le décret du 20 avril 1984 réserve l'accès aux contrats de prére- autant bénéficier des conditions de traitement des agents hospita- ttteraalglietee. vpEierniollgecrsees seqsi.uvieO crao,u nlxac espraenlnaers liieéossn qc mounii lvnite'oaninrttie op enassst dfcaeoi tnp lsriiéqdruéeirtdréaeeir t cedo 'aàmv mmanie-- llp'iioenrudsre dumunn esi etséce tcdereué rts aupijsréeyt cimohnéia dstiprciéqacluieea,l ge;, r eolnau ppperai mr6t,i ec7 udeeli éercirsh,q eiullo enn (e,p lpaare d reiçxfofeéimrte ppnlacese, tqreéumd'iuplscs t,pi oleernsç doreiuvt reqanuitta éursnt m daeivl ailtana tpiareegnse snio'venine. islOolenrs,ts lepa a epsn rteérxraecîntlrueas ip,t eom upare iersmu lxee tuf adnieet dcpoiet nasvlaiielearnisr tel-ai el sspitta udsae dt i6eo8 np0 re éfxcraaicsnetcers dà p ela acr edm iproeeircsst)oion. nnF eadlce peso éàut cra ebqtlutieses sle'iémtgueaanltiittosé n hs,oo nsite- ménager une transition entre vie active et retraite, et, à ce titre, iqnuteénrecseses 'pilarteincuvlisièargeem le'anpt plelisc amtiilointairaeusx. mII illuitia direems arnetdrea ieténs c do'nusnée- rdaéd'otmaribgilniineise et ?rna Pttriaeor nlae idsll iepfufeérrsrs,eo lnnetnse ep dleser sqso usneenlrlevelis cq reues'lee dnvé aspnoati rtin tlei'atmidaemlenmitnaeiunsxttr dam'tuiaonines part des dispositions du décret du 20 avril 1984 et d'autre part de détachés auprès de ceux-ci doivent-ils être assimilés aux autres celles du décret du 15 avril 1987 sans restrictions. catégories de personnel ou doivent-ils, au contraire, bénéficier de toutes les garanties des personnels détachés, dès lors que leur Préretraite (politique et réglementation) détachement a été régulièrement modifié et qu'ils le sont auprès des établissements hospitaliers. 28979. - 3 août 1987. - M. Jean Allard attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la situa- Retraites complémentaires(artisans et commerçants) tion des militaires retraités face à la préretraite progressive et à la préretraite à mi-temps. En ce qui concerne la première formule, les militaires ne peuvent en bénéficier puisque le décret du 29036. - 3 août 1987. - M. Jacques Rimbault attire l'attention 20 avril 1984 réserve l'accès aux contrats de préretraite progres- de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les sive aux salariés qui n'ont pas fait liquider d'avantage vieillesse. assurés sociaux travailleurs indépendants, artisans et commer- Or la pension militaire est considéré comme telle. En ce qui çants, candidats à la retraite à soixante ans et réunissant cent concerne les conventions de préretraite à mi-temps, les retraités cinquante trimestres d'assurance, qui ne peuvent bénéficier de militaires n'en sont pas exclus, mais le fait qu'ils perçoivent un leur retraite complémentaire d'ancien salarié avant l'âge de avantage vieillesse entraîne pour eux une réduction du quart de soixante-cinq ans lorsque leur dernière activité est non salariée. la pension. Or la préretraite permet de ménager une transition Seuls bénéficient de l'ensemble de leurs droits en matière de entre vie active et retraite, et à ce titre intéresse particulièrement retraite complémentaire à soixante ans les candidats dont la der- les militaires. Il lui demande en conséquence s'il envisage l'appli- nière activité est salariée. Considérant la discrimination qui sub- cation aux militaires retraités d'une part des dispositions du siste de ce fait entre les assurés bénéficiant du même régime de décret du 20 avril 1984 et d'autre part de celles du décret du retraite, il lui demande de lui faire connaître les mesures qu'il 15 avril 1987 sans restriction. entend prendre pour que les anciens salariés, exerçant une acti-
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