Année 1987. - No 19 A.N. (Q) ISSN a04224B2--J6Q75U7 Lundi 11 mai 1987 DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE } ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 8e Législature QUESTIONS ÉCRITES REMISES A LA PRÉSIDENCE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE ET RÉPONSES DES MINISTRES 2670 ASSEMBLÉE NATIONALE Il mai 1987 SOMMAIRE 1. - Liste de rappel des. questions écrites auxquelles il n'a pas été répondu dans le délai de deux mois 2672 2. - Questions écrites (du n° 24226 au n° 24596 inclus) Premier ministre 2874 Affaires étrangères 2874 Affaires européennes 2874 Affaires sociales et emploi 2674 Agriculture 2681 Anciens combattants 2885 Budget 2686 Collectivités locales 2692 Commerce, artisanat et services 2692 Commerce extérieur 2893 Coopération 2694 Consommation et concurrence 2894 Culture et communication 2894 Culture et communication (secrétaire d'Etat) 2696 Défense 2896 Droits de l'homme 2697 Economie, finances et privatisation 2697 Education nationale 2699 Environnement 2703 Equipement, logement, aménagement du territoire et transports 2704 Fonction publique et Plan 2706 Francophonie 2707 Industrie, P. et T. et tourisme : 2707 Intérieur 2708 Jeunesse et sports 2710 Justice 2710 Mer 2711 P. et T 2711 Recherche et enseignement sup$rieur 2712 Santé et famille 2712 Sécurité sociale 2714 Tourisme 2715 Transports 2715 II mai 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE 3. - Réponses des m'nistres aux questions écrites Premier ministre 2716 Affaires sociales et omp!ni 2716 Anciens combattants 2739 Budget 2740 Collectivités locales 2746 Commerce extérieur 2746 Culture m*communication 2747 oéfenmm — 2751 Départements et territoires d'outro'mo, ~ 2751 Economie.finances *uprivatisation 2753 Educmdonnedonale '— 2753 Environnement 2764 Equipement, logement, aménagement du territoire et trononortm — 2766 F--- . ''—'—'--.".."..".'..' ' 2770 Industrie, P.e*l[mmtourisme 2771 Intérieur 2780 Jeunesse et sports ' - 2789 Justice ' 2790 &«er 2791 P\muT 2792 Recherche et enseignement mupédou, 2799 Santé o«famille 2801 Sécurité ^ 2804 Sécurité sociale ' _ 2804 T,nmportw ^—." ' '~'.. 2808 4. Rectificatifs —___' _ 2810 2872 ASSEMBLÉE NATIONALE 11 mai 1987 LISTE DE RAPPEL DES QUESTIONS publiées au Journal officiel n° 10 A.N. (Q) du lundi 9 mars 1987 (nos 19892 à 20256) auxquelles il n'a pas été répondu dans le délai de deux mois PREMIER MINISTRE Vadepied ; 20042 Pierre Forgues ; 20052 Edmond Hervé ; 20057 Guy Malandain ; 20059 Martin Malvy ; 20062 Joseph Menga 20066 Joseph Menga ; 20069 François Patriat : 20088 Guy Duco- N. 19932 Bruno Chauvierre. loné ; 20175 Jean Brocard ; 20183 Jacques Chartron 20195 André Bellon ; 20224 Georges Colin ; 20251 Roland Huguet, AFFAIRES ÉTRANGÈRES COLLECTIVITÉS LOCALES No 19908 Jacques Bompard ; 19972 Roland Blum ; 19986 Gil- bert Gantier ; 20109 Jean-François Jalkh ; 20255 Alain Journet. Nos 20151 René Drouin ; 20201 Augustin Bonrepaux. AFFAIRES SOCIALES ET EMPLOI COMMERCE, ARTISANAT ET SERVICES No, 19897 Main Griotteray ; 19911 Jacques Bompard N. 19930 Bruno Chauvierre. 19920 Bruno Chauvierre : 19921 Bruno Chauvierre ; 19923 Bruno Chauvierre ; 19925 Bruno Chauvierre ; 19927 Bruno Chauvierre 19928 Bruno Chauvierre ; 19942 Gabriel Domenech 19946 Pierre Sergent ; 19957 Jean-Claude Gaudin ; 19959 Jean- COMMERCE EXTÉRIEUR Claude Gaudin ; 19962 Jean-Claude Gaudin ; 19965 Denis Jac- quat ; 19966 Charles Fèvre ; 19967 Charles Fèvre ; 19979 Joël No. 19914 Bruno Chauvierre ; 19917 Bruno Chauvierre. Hart ; 19980 Joël Hart ; 19981 Pierre Mauger ; 19984 Pierre Micaux ; 20009 Jean-Claude Lamant ; 20024 Mme Marie-Josèphe Sublet ; 20025 Mme Ghislaine Toutain ; 20027 Jean-Michel Belorgey ; 20030 Jean-Claude Cassaing; 20031 Guy Chanfrault CONSOMMATION ET CONCURRENCE 20036 Marcel Dehoux ; 20043 Pierre Garmendia : 20044 Pierre Garmendia ; 20046 Joseph Gourmelon ; 20061 Joseph Menga ; NOs 20002 Philippe Auberger ; 20004 Philippe Auberger ; 20063 Jean Rigaud ; 20084 Rémy Auchedé ; 20091 Jean-Claude 20241 Henri Emmanuelli. Gayssot ; 20097 André Lajoinie ; 20107 Pierre Sergent 20143 Pierre-Rémy Houssin ; 20149 Main Calmat ; 20158 Jean- Marie Daillet ; 20159 Jean-Marie Daillet ; 20170 Joseph Gour- CULTURE ET COMMUNICATION melon ; 20171 Joseph Gourmelon ; 20180 Gérard Trémège ; 20184 Jacques Godfrain ; 20189 Jean-Marc Ayrault ; 20190 Jean- Pierre Balligand ; 20198 Louis Besson; 20203 Augustin Bonre- NOs 19900 Dominique Saint-Pierre ; 19961 François Asensi paux ; 20206 André Borel ; 20207 André Borel ; 20208 Jean- 20007 Christian Demuynck ; 20011 Claude Lorenzini Michel Boucheron ; 20216 Roland Carraz ; 20219 Guy 20029 Roland Carraz ; 20051 Edmond Hervé ; 20083 Jean-Jack Chanfrault ; 20221 André Clert ; 20223 Michel Coffineau Queyranne ; 20093 Jean Giard ; 20099 Michel Peyret 20228 Jean-Hugues Colonna ; 20235 Bernard Derosier 20106 Michel de Rostolan ; 20178 Gérard Trémège. 20236 Paul Dhaille ; 20237 Paul Dhaille : 20238 Paul Dhaille. DÉPARTEMENTS ET TERRITOIRES D'OUTRE-MER AGRICULTURE No 20116 André Thien Ah Koon. Nos 19895 Joseph-Henri Maujoüan du Gasset ; 19896 Joseph- Henri Maujoüan du Gasset ; 19904 Maurice Dousset 19909 Jacques Bompard ; 19918 Bruno Chauvierre ; 19924 Bruno DROITS DE L'HOMME Chauvierre ; 19941 Bruno Chauvierre ; 19974 Jean-Pierre Abelin 19975 Jean-Pierre Abelin ; 19989 Henri Bayard ; 19992 Jean- Nos 19899 Dominique Saint-Pierre ; 19963 Jean-Claude François Michel ; 19993 Jean-François Michel ; 19994 Jean- Gaudin ; 20102 Jacques Bompard ; 20108 Jean-François Jalkh. François Michel ; 19995 Jean-François Michel ; 20012 Claude Lorenzini ; 20013 Claude Lorenzini ; 20067 Gilbert Mitterrand 20128 Francis Geng ; 20130 Francis Geng ; 20133 Joseph-Henri , ÉCONOMIE, FINANCES ET PRIVATISATION Maujoüan du Gasset ; 20141 Pierre-Rémy Houssin ; 20148 Pierre Pascallon ; 20161 Jean-Marie Daillet; 20242 Henri Fiszbin 20243 Joseph Gourmelon. Nos 19903 Maurice Dausset ; L9922 Bruno Chauvierre : 19999 Philippe Auberger ; 2000 Philippe Auberger; 20001 Phi- lippe Auberger ; 20003 Philippe Auberger ; 20015 Régis Parent ; 20070 François Patriat ; 20071 Jean-Pierre Pénicaut ; 20079 Phi- ANCIENS COMBATTANTS lippe Puaud ; 20112 Michel Crépeau ; 20132 Guy Le Jaouen 20160 Jean-Marie Daillet ; 20163 Jean-Marie Daillet NO, 19987 Henri Bayard ; 20020 Marie-Josèphe Sublet. 20248 Edmond Hervé; 20249 Edmond Hervé. ÉDUCATION NATIONALE BUDGET Nos 19948 Robert Poujade ; 20037 Marcel Dehoux No, 19902 Maurice Dousset ; 19937 Bruno Chauvierre ; 19938 20054 Charles Josselin ; 20086 Ernest Moutoussamy Bruno Chauvierre ; 19944 Pierre Sergent ; 19977 Pierre Bachelet 20138 Pierre-Rémy Houssin ; 20226 Gérard Collomb 19998 Philippe Auberger ; 20006 Serge Charles ; 20026 Guy 20252 Marie Jacq. I l mai 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE 2173 ENVIRONNEMENT P. ET T. Nos 19929 Bruno Chauvierre ; 20028 Huguette Bouchardeau ; No. 19910 Jacques Bompard ; 20023 Marie-Josèphe Sublet ; 20041 Henri Fiszbin ; 20173 Christian Baeckeroot ; 20229 Jean- 20135 Jacques Godfrain ; 20188 Michel de Rostolan Hugues Colonna. 20215 Roland Carraz. ÉQUIPEMENT, LOGEMENT, RAPATRIÉS AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET TRANSPORTS No 20139 Pierre-Rémy Houssin. No. 19934 Bruno Chauvierre ; 19945 Pierre Sergent ; 19950 Emile Koehl ; 19960 Jean-Claude Gaudin ; 23005 Freddy Deschaux-Beaume ; 20078 Philippe Puaud ; 20129 Francis Geng ; RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 20209 Jean-Michel Boucheron (Charente). No. 19912 Bruno Chauvierre ; 19958 Jean-Claude Gaudin ; FRANCOPHONIE 19964 Denis Jacquat ; 19970 Roland Blum ; 19985 Pierre Montas- truc ; 19990 François Bachelot ; 20040 Henri Fiszbin ; 20080 Phi- No 19982 Jean-Paul Virapoullé. lippe Puaud ; 20165 Robert Borrel ; 20174 Maurice Dousset ; 20250 Edmond Hervé. INDUSTRIE, P. ET T. ET TOURISME SANTÉ ET FAMILLE No. 19913 Bruno Chauvierre ; 19926 Bruno Chauvier; 19940 Bruno Chauvierre ; 20048 Edmond Hervé ; 20073 ,ienri Prat ; Non 19898 Dominique Saint-Pierre ; 19906 Jacques Bompard ; 20095 Jean Jarosz ; 20181 Gilbert Barbier ; 20182 Vincent Ans- 19933 Bruno Chauvierre ; 20008 Christian Demuynck quer ; 20212 Jean-Michel Boucheron (Charente). 20014 Jean-Louis Masson ; 20065 Joseph Menga; 20136 Pierre- Rémy Houssin ; 20137 Pierre-Rémy Houssin ; 20146 Pierre Pas- callon ; 20187 Eric Raoult ; 20199 Lcuis Besson. INTÉRIEUR N0, 19892 Gilbert Barbier; 19894 Joseph-Henri Maujofan du SÉCURITÉ Gasset ; 19983 Dominique Chaboche ; 20117 André Thien Ah Koon ; 20154 Bernard Schreiner; 20177 Gérard Trémège ; N. 20200 Gilbert Bonnemaison. 20253 Maurice Janetti. SÉCURITÉ SOCIALE JUSTICE N.n 20075 Philippe Puaud ; 20077 Philippe Puaud Non 20134 Bruno Bourg-Broc ; 20150 Jacques Godfrain. 20144 Claude Labbé ; 20166 Robert 3orrel. MER TRANSPORTS No. 20113 Dominique Bussereau ; 20115 Dominique Busse- No. 19968 Roland Blum ; 20231 André Delehedde reau. 20232 André Delehedde. 2174 ASSEMBLÉE NATIONALE Il mai 1987 QUESTIONS ÉCRITES PREMIER MINISTRE Français: langue (défense et usage) 24568. - 11 mai 1987. - M. Jean-Paul Fuchs s'étonne auprès Enseignement maternel et primaire: personnel de M. le ministre des affaires étrangères de ne pas avoir reçu (directeurs) de réponse à sa question écrite na 10097 parue au Journal officiel, Assemblée nationale, Débats parlementaires, questions, du 13 octobre 1986, rappelée sous le n° 17160 au Journal officieldu 24385. - ll mai 1987. - M. Régis Barailla appelle l'attention 26 janvier 1987, relative aux relations entre développement éco- de M. le Premier ministre sur la surprise qu'ont suscitée, chez nomique et développement de la langue française. Il lui en bon nombre d'instituteurs, les propos qu'il a tenus lors de l'inau- renouvelle donc les termes. guration de l'école primaire d'Albias dans le Tarn-et-Garenne le 18 mars dernier, propos rapportés par la télévision selon lesquels « les réactions au décret sur les maîtres directeurs émanaient d'une minorité ». Il lui demande, en conséquence, s'il envisage AFFAIRES EUROPÉENNES d'organiser une consultation nationale de l'ensemble des institu- teurs, pour connaître leur réel sentiment sur le décret n° 87-53 du 2 février 1987 relatif aux fonctions, à la nomination et à l'avance- ment des maîtres directeurs. Politiques communautaires (S.M.E.) 24283. - 11 mai 1987. - M. Jean Roatta attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre des affaires étran- AFFAIRES ÉTRANGÈRES gères, chargé des affaires européennes, sur l'intérêt d'un ren- forcement de la stabilité monétaire en Europe par l'augmentation progressive de l'acceptabilité de l'ECU dans les emprunts en devises. La monnaie unique européenne permettrait de modifier, Corps diplomatique et consulaire (statut) en effet la concurence entre pays de la C.E.E., en évitant les montants compensatoires monétaires et la modulation des 24281. - 11 mai 1987. - M. Jean Roatta attire l'attention de diverses taxes. M. le ministre des affaires étrangères sur l'intérêt qu'il y aurait à maintenir un principe de parité au niveau de la représen- tation diplomatique et consulaire. Ilparait anormal que les repré- sentations étrangères en France (notamment celles des pays de AFFAIRES SOCIALES ET EMPLOI l'Est) jouissent d'un nombre d'accréditations bien supérieur à leurs besoins réels, et à ceux de la France dans ces mêmes pays. Emploi (statistiques) Ministères et secrétariats d'Etat (affaires étrangères: ambassades et consulats) 24227. - I l mai 1987. - M. Gilles de Robien attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la nécessité que soient publiés très prochainement les décrets prévus 24487. - 11 mai 1987. - M. Bruno Bourg-Broc attire l'attention par l'ordonnance du 20 décembre 1986 afin que les maires puis- de M. le ministre des affaires étrangères sur les conditions sent connaître la liste nominative des demandeurs d'emploi dans d'utilisation de la valise diplomatique. Ayant eu à plusieurs leur commune ; ceux-ci connaissent, en effet, très souvent les dis- reprises l'occasion de visiter des pays étrangers, il s'est étonné ponibilités du marché du travail. que, en ce qui concerne les pays les plus éloignés ou ceux dont la situation est des plus précaire, il ne soit pas possible, sous réserve d'un contrôle légitime, d'élargir l'usage de la valise diplo- Anciens combattants et victimes de guerre matique notamment à des biens de première nécessité pour les résidents français et à l'expédition d'ouvrages et de périodiques (retraite mutualiste du combattant) français qui constituent le soutien minimum de la diffusion de la langue française et de notre culture à l'étranger. 24231. - I I mai 1987. - M. Jean Diebold attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les pro- blèmes de délai de constitution des retraites mutualistes avec par- Organisations internationales ticipation de l'Etat. En effet, les titulaires de la carte de combat- (Organisation mondiale de la santé) tant ont la possibilité de se constituerune retraite mutualiste avec participation de l'Etat de 25 p. 100jusqu'au 31 décembre 1987. Or les délais pour obtenir la carte de combattant sont souvent 24552. - 11 mai 1987. - M: Eric Raoult attire l'attention de très longs du fait du manque de personnel dans les services M. 8e ministre des affaires étrangères sur les graves difficultés départementaux de l'Office national des anciens combattants et financières de trésorerie que connaît l'Organisation mondiale de victimes de guerre. De ce fait, un grand nombre d'anciens com- la santé. L'O.M.S., dont un tiers des 166 Etats membres n'ont pas battants en Afrique du Nord ne peuvent se constituer une retraite encore versé leur cotisation pour l'année 1986, risque de voir son mutualiste avec participation de l'Etat. Le report au action entravée, notamment en ce qui concerne la campagne 31 décembre 1988 du délai de constitution de cette retraite per- internationale que cette organisation va mener à travers le monde mettrait à ceux dont le dossier de demande de la carte de com- pour lutter contre le S.I.D.A. II lui demande donc quelle action battant est en instance de pouvoir en bénéficier. En conséquence, Internationale et diplomatique compte mener la France pour il lui demande s'il envisage la prolongation d'une année supplé- inciter tous les pays adhérents à l'O.M.S. à payer leur cotisa- mentaire de ce délai. tion 1986. Logement (allocations de logement) Politiques communautaires (commerce extracommunautaire) 24237. - II mai 1987. - M. Philippe Legras appelle l'attention 24582. - 11 mai 1987. - M. André Fenton s'étonne auprès de de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur cer- M. le ministre des affaires étrangères de ne pas avoir reçu de taines .situations dans lesquelles le montant de l'allocation de réponse à sa question écrite n° 8186 parue au Journal officiel, logement se trouve supérieur à celui du loyer, procurant ainsi à Assemblée nationale, Débats parlementaires, questions, du son bénéficiaire un complément de revenu. II lui demande de ln septembre 1987 rappelée sous le no 17674 parue au Journal bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il envisage de officieldu 2 février 1986. II lui en,renouvelle donc les termes. prendre pour remédier à de telles situations tout à fait anormales. 11 mai 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE 2876 Sécurité sociale (cotisations) Cette profession est conduite dans les faits à se comporter comme une activité saisonnière : les fins de série sont fabriquées 24272. - 11 mai 1987. - M. Georges Chometon attire l'atten- en France ainsi que les articles de « dernière création » et les tion de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur collections. En conséquence, serait-il possible que cette activité la situation des travailleurs indépendants qui cessent leur activité figure dans la liste d:s activités temporaires fixée par l'ar- pour bénéficier de la retraite. En l'absence de revenu dans ticle D. 121-2 du code du travail. De ce fait, les dispositions des l'année de référence, le travailleur non salarié en début d'activité articles L. 122-1-1 et L. 122-3-10 du code du travail seraient sus- doit acquitter une cotisation égale à 40 p. 100 du plafond de ceptibles d'intervenir. Une telle mesure permettrait à ces entre- sécurité sociale en vigueur au 1 o, juillet de l'année en cours. pnses de ne plus refuser du travail. Le nombre d'heures payées Cette cotisation, bien que permettant l'ouverture automatique du s'accroîtrait significativement ; il faut relever que le personnel droit aux prestations maladie, représente une lourde charge à actuellement en poste ne serait pas touché par cette éventuelle assumer. Or, le travailleur indépendant qui cesse son activité doit modification. Il lui demande de bien vouloir examiner attentive- continuer à verser des cotisations assises sur le dernier revenu ment cette situation et de faire en sorte que des dispositions spé- professionnel. Cette situation pénalise fortement les travailleurs cifiques interviennent pour ce type d'activité. Indépendants par rapport aux autres catégories sociales. C'est pourquoi il lui demande s'il envisage de prendre des mesures permettant au travailleur indépendant de défalquer les cotisations Enseignement supérieur payées lors de l'installation sur celle qu'il paye à la cessation (professions paramédicales) d'activité. 24306. - 11 mai 1987. - M. Xavier Dugoin attire l'attention de Assurance maladie maternité : généralités (cotisations) M. le ministre des affaires sociales et da l'emploi sur la prise en charge des personnes atteintes de handicaps associés, enfants, 24286. - 11 mai 1987. - M. Michel Jacquemin attire l'atten- jeunes et adultes : soit polyhandicapé (handicap physique et tion de M. le ministre des affairas sociales et de l'emploi sur mental grave), soit plurihandicapé (sourd-aveugle), soit surhandi- la situation des travailleurs indépendants qui cessent leur activité capé (handicap psychologique surajouté à un handicap physique pour bénéficier de la retraite. En l'absence de revenu dans ou mental). Seule une main-d'œuvre qualifiée et motivée, à savoir l'année de référence, le travailleur non salarié en début d'activité les psychomotriciens peuvent assurer ce travail. Compte tenu de doit acquitter une cotisation égale à 40 p. 100 du plafond de la fermeture des écoles de psychomotricité de Marseille et de sécurité sociale en vigueur au 1 « juillet de l'année en cours. Toulouse, par ailleurs parfaitement prévisible, il lui demande Cette cotisatic bien que permettant l'ouverture automatique du quels moyens seront mis à la disposition des écoles restant en droit aux prestations maladie, représente une lourde charge à activité et si les conditions d'accès à celles-ci seront redéfinies. assumer. Or, le travailleurindépendant qui cesse son activité doit continuer à verser des cotisations assises sur le dernier revenu professionnel. Cette situation pénalise fortement les travailleurs Assurance maladie maternité : généralités (caisses) indépendants par rapport aux autres catégories sociales. C'est pourquoi il lui demande s'il envisage de prendre des mesures permettant au travailleur indépendant de défalquer les cotisations m2in43is3t8r.e - d1e1s amfafia 1ir9e8s7 s. o-c Mial.eFs reat ndçeoisl 'Bemacphloeiloqtueex lpeo nseo mà bMre. eIt. payées lors de l'installation sur celle qu'il paye à la cessation d'activité. le coût des actes prescrits par chaque chirurgien (B, A.M.M., indemnités journalières, pharmacie) sont exactement connus et publiés dans les statistiques de la Caisse nationale de l'assurance Préretraites (bénéficiaires) maladie. Il lui demande les raisons pour lesquelles, trois ans après la dissociation du K, les actes en KC effectués par les 24263. - 11 mai 1987. - M. Yves Fréville attire l'attention de chirurgiens et les autres spécialistes des disciplines chirurgicales M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur un effet sont toujours confondus dans les statistiques avec les actes en K. pervers du décret no 84-295 du 20 avril 1984. Suivant cette régle- mentation, les avantages liés à un contrat de préretraite progres- sive sont perdus si leur bénéficiaire a fait procéder à la liquida- Automobiles et cycles (entreprises) tion d'un avantage vieillesse à caractère progressif. Cette mesure tend à devenir une véritable injustice lorsqu'elle frappe des 24380. - I l mai 1987. - Mme Jacqueline Hoffmann attire l'at- veuves bénéficiant d'une pension de réversion souvent fort tention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi modeste et parfois minime. II lui demande en conséquence si sur les menaces de 3 500 suppressions d'emploi dans le groupe l'application de cette mesure ne devrait pas jouer uniquement Valéo dont 937 sur la société mère. En ce qui concerne son lorsque les ressources procurées par cet avantage vieillesse à département, les Yvelines, le site de La Verrière ne sera pas caractère viager dépassent un certain seuil plafond. épargné, la direction de Valéo justifie sa décision par la perte de marchés, le manque d'innovation, le retard technologique, une Assurance maladie maternité : prestations politique commerciale inadaptée, une politique financière condui- (fraisd'hospitalisation) sant à l'endettement massif, une situation générale à la limite du dépôt de bilan. Jacqueline Hoffmann rappelle à M. le ministre que ce résultat est la conséquence des choix d'abandon opérés au 24288. - Il mai 1987. - M. Rend Andrd appelle l'attention de moment de la prise de contrôle par De Benedetti sous la respon- M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les dis- sabilité des gouvernements actuel et précédent qui ont négocié positions de l'article 12 de la loi n" 87-39 du 27 janvier 1987 puis autorisé l'opération. Ces choix ont de graves répercussions portant diverses dispositions d'ordre social et de la circulaire sur l'industrie automobile et sur l'emploi. Ils s'intègrent dans la Interministérielle du 30 décembre 1986 relative à la fixation, stratégie patronale générale de casse de notre industrie. D'autres pour 1987, des budgets, des tarifs de prestations et des prix de choix sont possibles: de nouvelles productions et technologies journée des établissements et services sanitaires, sociaux, médico- doivent être développées, le marché intérieur reconquis, par l'ac- sociaux sous compétence tarifaire de l'Etat. Les dispositions en croissement de l'investissement productif en vue d'un réel effort cause retiennent la possibilité du doublement du forfait journa- de modernisation, de formation des hommes, et d'élévation des lier pour les activités d'hospitalisation complète en psychiatrie. qualifications. Ces orientations nécessiteraient des créations d'em- Actuellement, la mise en oeuvre de cette mesure est conditionnée plois. C'est pourquoi elle lui demande de ne pas autoriser les par la publication d'un décret d'application. Il s'agit là d'un licenciements massifs dans le groupe Valéo, d'inciter la direction projet d'une gravité particulière qui aurait des conséquences de Valéo à la mise en place d'une véritable politique industrielle financières et humaines importantes, notamment pour les qui réponde aux besoins des constructeurs nationaux de l'auto- malades bénéficiaires de 1' A.A.H., dont ta prestation est réduite mobile. en cas d'hospitalisation (1 316,25 francs) et qui devraient payer, si cette mesure s'appliquait, environ 1 500 francs de forfait hospita- lier. Il lui demande de bien vouloir lui apporter des précisions quant aux mesures envisagées en ce domaine. Retraites : généralités(paiement despensions) 24381. - 11 mai 1987. - M. André Lajoinie attire l'attention de Textile et habillement M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur le fait (politique et réglementation) suivant : depuis la généralisation du paiement mensuel des retraites certaines caisses, et en tout cas la caisse régionale d'as- 24303. - ll mai 1987. - M. Henri Cuq appelle l'attention de surance maladie du Massif central, prenant prétexte des frais M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les dif- supplémentaires engagés comparativement au paiement trimes- ficultés que pose l'application des dispositions de droit commun triel, ont décidé de ne plus adresser d'attestations de paiement du travail aux entreprises de travail à façon du secteur textile . aux bénéficiaires. Certaines personnes ayant besoin de justifier 2678 ASSEMBLÉE NATIONALE 11 mai 1987 leurs ressources, par exemple pour une demande d'aide ména- des versements mensualisés soit harmonisé avec les précédentes gère, vont donc s'en trouver pénalisées. En conséquence, il lui procédures et que ceux-ci interviennent au plus tard le 20 du demande s'il ne serait pas possible de' corriger cette anomalie et mois pour lequel la pension est due. d'adresserà périodes régulières (trimestre ou semestre) un récapi- tulatif des sommes versées. Licenciement (réglementation) Retraites : fonctionnaires civils et militaires (bénéficiaires) 24391. - 1l mai 1987. - M. Roland Carrez demande à M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi s'il compte 24388. - 11 mai 1987. - M. Sibastien Couipel attire l'atten- revenir sur les modalités de licenciement. Alors que le Gouverne- tion de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur ment annonce une « amélioration » et que les organismes de le caractère restrictif de l'ordonnance no 82-297 du 3l mars 1982, décompte des chômeurs donnent des chiffres totalement diver- qui portemodification de certaines dispositions du code des pen- gents, on assiste en fait à une mutation profonde du mode de sions civiles. Actuellement, les dispositions de cette ordonnance « gestion » du personnel. La protection des salariés face à l'arbi- ne sont pas applicables aux enseignants privés sous contrat. En traire n'est plus assurée, ce qui est une situation unique en conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser s'il Europe quoi qu'on puisse en dire. De plus, on observe que les entend à terme étendre le champ d'application de l'ordonnance employeurs utilisent cette facilité pour licencier les salariés les suscitée, au personnel de l'enseignement privé sous contrat. plus âgés afin de les remplacer par des jeunes, qui sont intéres- sants du fait des divers avantages existants (exonération des charges sociales). Il est tout de même étonnant de voir que la Travail (médecine du travail) situation des salariés doive attendre la définition d'une jurispru- dence par les tribunaux. La flexibilité du marché du travail, dont l'amélioration avait commencé dès 1984, ne saurait conduire à la 24383. - 1l mai 1987. - M. Jacques Badet attire l'attention de précarisation de la situation des salariés, ce à quoi conduisent les M. I. ministre des affaires sociales et de l'emploi sur l'orga- dispositions prises par le Gouvernement. nisation et le fonctionnement des services médicaux du travail que le Gouvernement précédent avait décidé de renforcer en accroissant les pouvoirs des salariés et des médecins du travail. Or un décret en date du 3 avril pris dans la plus grande discré- Emploi (politique et réglementation) tion vient de reporter au 1« janvier 1989 des mesures dont l'ap- plication était prévue à partir du l ' janvier 1987. Dans l'attente, saeuuledsé csroentt na°pp8l6ic-5a6b9lesdules1 4d imspaorssitio19n8s6.enI lvilguuieduermaanntdéerieudree mbieennt de2 4M39.7.l e- mIiln misatrie 1d98e7s .a -f fMair.eMs sicohceial lCesa rette ldeet la'ettmirep ll'oaittesnutiro lna vdoéucilsoiiornl uqiuiin adpiqpuaerraîqtuaeullxe ss asolanrti élse se rt aaiusoxn mséqdueicijnuss tcifoinencte rcneéttse reéndtraecptiroinse dse lso qrsu edset iloenunrsa irreecs rdu'teemmpelnoit su.t iAliscétus eplaler mdee nnto, mlebsr deurosietss comme le début d'un démantèlement des services médicaux du fondamentaux des personnes font l'objet d'une protection parti- travail. culière prévue par l'article 416, alinéa 3, du code pénal, qui interdit de prendre en considération, en matière d'offre d'emploi et d'embauche, la race, l'origine, la situation de famille, le sexe. Pourtant, des entreprises françaises continuent à avoir recours à Assurance maladie maternité: généralités des questionnaires d'emploi qui posent d'incontestables pro- (équilibre financier) blèmes en regard de la protection des libertés individuelles. En effet, certains de ces questionnaires demandent aux candidats leur nationalité, leur religion, la profession et l'employeur de leur 24384. - Il mai 1987. - M. Girard Rapt attire l'attention de conjoint, les « associations professionnelles ou autres » aux- M. le ministre des affaires sociales st de l'emploi sur le quelles ils appartiennent, les « incidents de paiement » à la mécontentement ressenti depuis l'application des mesures du Banque de France dont ils ont pu faire l'objet, etc. En cette nouveaurégime de la sécurité sociale, à savoir la modification du période où certains confondent « libéralisme » et « libertés », il calcul de l'indemnité journalière, la suppression de l'exonération lui demande si de tels questionnaires ne permettent pas aux du ticket modérateur pour les assurés en arrêt de travail depuis entreprises d'opérer, malgré la législation, des discriminations plus de trois mois, la modification de la liste des maladies de remettant en cause les libertés individuelles. longue durée et le remboursement à 40% des médicaments à vignettes bleues. Celui-ci pénalise plus particulièrement les per- sonnes âgées et les malades à revenus modestes. De plus, les assurés, lorsqu'ils répondent aux conditions de ressources, doi- Jeunes (emploi) vent désormais faire l'avance des frais et les délais de rembourse- ment restent très longs. Ces mesures suscitent la désapprobation des assurés, qui sont surpris de la vitesse d'application de ces 24399. - I1 mai 1987. - M. Didier Chouat appelle l'attention mesures dont ils ont mal été informés. De plus, les dernières de M. I. ministre des affaires sociales et de l'emploi sur des mesures permettant le remboursement à 70 % de certains médica- réclamations émanant de jeunes en stage d'insertion profession- ments qui, depuis le I" janvier, ne l'étaient plus qu'à 40%, nelle dans le département des Côtes-du-Nord. Jusqu'à présent, apparaissent à bien des égards insuffisantes. Il lui demande donc l'Etat ne remplit pas ses obligations à l'égard de ces jeunes puis- si l'abrogation des mesures du nouveau régime de la sécurité qu'ils n'ont encore rien perçu de la rémunération qui leur est due sociale ne lui apparaît pas nécessaire. depuis le Ir,janvier 1987 : « Depuis le 1«janvier jusqu'à ce jour, ils n'ont perçu que 50 p. 100de la rémunération garantie par leur contrat, nul autre salarié n'admettrait d'être traité de cette façon ; ils doivent faire face à la vie courante avec la seule part versée Retraites :régime général (paiement des pensions) par l'employeur soit généralement 27 p. 100 du S.M.I.C., -c'est-à- dire 1 258 francs, plus une indemnité complémentaire pour une 24384. - 11 mai 1987. - M. Claude Bartolone appelle l'atten- minorité d'entre eux. » En conséquence, il lui demande de bien t'son de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur vouloir prendre des dispositions permettant de mettre fin à cette les conditions de la mensualisation du paiement des pensions de situation. retraite du régime général de la sécurité sociale. L'arrêté du la août 1986 prévoit la mise en paiement des pensions le hui- tième jour calendaire du mois suivant celui au titre duquel elle Jeunes (emploi) est due, ou le premier jour ouvrable suivant si le huitième jour n'est pas ouvré. Les retraités ne perçoivent donc réellement le montant de la pension que dans la deuxième quinzaine du moins 24403. - ll mai 1987. - M. Michel Deleberre appelle l'atten- suivant. Outre que ce versement risque de poser de sérieux pro- tion de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur blèmes de gestion de budget, il est à noter que le premier verse- les difficultés rencontrées par de très nombreux employeurs ayant ment mensualisé intervient avec beaucoup de retard par rapport établi des contrats d'adaptation en faveur de jeunes à la à la date de la dernière mise en paiement des pensions tnmes- recherche d'un emploi, pour obtenir des centres mutualistes le trielles. Ainsi certains retraités, crédités selon la procédure trimes- remboursement des heures de formation. C'est ainsi que le grou- trielle en fin de mois, ont-ils dû patienter jusqu 'à la moitié du pement départemental de l'apprentissage du bâtirnsg~~~t des tra- mois suivant pour toucher le premier versement mensualisé. Cette vaux publics du Nord indique aux employeurs con n-ééss im- situation est tout à fait dramatique dans certains cas. Il serait possibilité financière dans laquelle il se trouve placé pour souhaitable non seulement que de telle situation ne se reprodui- prendre en charge les frais de formation, les fonds collectés sent pas mais que des solutions de rattrapage soient étudiées cas s'avérant insuffisants pour couvrir les engagements dus au titre par cas. En conséquence, il demande que le premier paiement des contrats signés. Il lui demande, face à cette situation grave- 11 mai 1987 ASSEMBLÉE NATIONALE 2877 • ment préjudiciable à l'emploi des jeunes, quelles mesures il tante et victimes de guerre. Dans ces conditions, le report au compte prendre pour permettre la poursuite du développement 31 décembre 1988 du délai pour se constituer une retraite mutua- de la formation en alternance. liste permettrait à ceux dont le dossier de demande de la carte du combattant est en cours de bénéficier de la participation de l'Etat de 25 p. 100. Il lui demande donc quelles mesures il Sécurité sociale (cotisations) compte prendre afin que les titulaires de la carte du combattant ne soient pas lésés lors de la constitution de leur retraite mutua- 24401. - I l mai 1987. - M. André Dslehedde appelle l'atten- liste. tion de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les cotisations de sécurité sociale dues pour les personnes Anciens combattants et victimes de guerre recrutées à titre temporaire et non bénévoles qui assurent l'enca- (retraite mutualiste du combattant) drement des séjours de vacances organisés pour les adultes han- dicapés. Il s'agit de personnes qui pour la plupart sont des majeurs protégés et dont certains ont même besoin de l'aide 24414. - 11 mai 1987. - Mme Marie-France Lecuir attire l'at- constante d'une tierce personne compte tenu de leur handicap. tention de M. le ministre des affaires socialisa et de l'emploi L'encadrement doit être aussi important que pour les enfants et sur les difficultés rencontrées par les anciens combattants pour adolescents. Il lui demande si, dans ces conditions, il envisage obtenir avant le 31 décembre 1987 la carte du combattant indis- d'étendre les dispositions de l'arrêté du Il octobre 1976 relatif pensable pour pouvoir se constituer une retraite mutualiste avec aux cotisations de sécurité sociale dues pour l'emploi des per- participation de l'Etat à 25 p. 100. En effet, les restrictions de sonnes qui assurent l'encadrement des mineurs dans les centres postes budgétaires dans les services départementaux de l'Office de vacances et de loisirs aux personnes qui assurent l'encadre- national des anciens combattants et victimes de guerre ne per- ment des séjours pour adultes handicapés. mettent pas d'assurer la délivrance de toutes les cartes dans les délais voulus. Ce sont les combattants d'Afrique du Nord notam- ment qui seront les principales victimes de ces retards puisque Anciens combattants et victimes de guerre dès le 1., janvier 1988 la participation de l'Etat sera ramenée à 12,5 p. 100. Par ailleurs, la caisse de retraite mutualiste de la (retraite mutualiste du combattant) F.N.A.C.A. ayant décidé de reverser le montant des cotisations à la Caisse des dépôts, l'apport de ces sommes devrait inciter l'Etat 24408. - Il mai 1987. - M. Jean-Louis Dumont attire l'atten- à prolonger les délais de forclusion d'un an. Elle lui demande de tion de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur bien vouloir effectuer ce report au 31 décembre 1988. le délai qui a étéaccordé aux titulaires de la carte du combattant pour se constituer une retraite mutualiste avec participation de l'état à concurrence de 25 p. 100. En effet, ceux-ci ont la possibi- Sécurité sociale (cotisations) lité de bénéficier de cet avantage jusqu'au 31 décembre 1987, au- delà la participation de l'Etat ne sera plus que de 12,5 p . 100. Or 24431. - Il mai 1987. - M. Bernard Lefranc appelle l'attention les délais d'instruction des dossiers de demandes de carte du de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur le combattant, déjà longs, se trouvent considérablement augmentés décret du 8 décembre 1986 modifiant le recouvrement par voie du fait de l'importante réduction des personnels dans les services de contrainte des cotisations de sécurité sociale et de mutualité départementaux de l'Office national des anciens combattants, sociale agricole. Il souhaite connaître les conséquences précises chargés de l'établissement de ces cartes : soixante-quatorze postes de ce décret et si une circulaire d'application est intervenue. ont ainsi été supprimés pour la seule année 1987. Dans ce contexte, il. est difficile d'envisager que toutes les candidatures Anciens combattants et victimes de guerre soient examinées en temps voulu, de telle sorte que tout ancien combattant qui le souhaite puisse obtenir satisfaction. En consé- (retraite mutualiste du combattant) quence, il lui demande de bien vouloir proposer à M. le Premier ministre de proroger d'un an (jusqu'au 31 décembre 1988) le 24447. - 11 mai 1987. - Les délais pour obtenir la carte du délai pour se constituer une retraite mutualiste avec participation combattant sont très longs, en raison notamment d'une très de l'Etat de 25 p. 100. importante réduction des personnels dans les services départe- mentaux de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre qui sont plus particulièrement chargés de l'attribution Etrangers (Indochinois) et de l'établissement des cartes du combattant. Or les titulaires de cette carte ont la possibilité de se constituer une retraite mutua- liste avec une participation de l'Etat de 25 p . 100 et ce jusqu'au 24401. - 11 mai 1987. - M. Gérard Fuchs demande à M. le 31 décembre 1987. M. Jean-Jacques Leonettl demande à M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi combien d'admis- ministre des affaires sociales et de l'emploi s'il n'estime pas sions au séjour le Gouvernement entend accepter en 1987 pour souhaitable de reporter la date limite de dépôt des demandes de les ressortissants originaires du Cambodge, du Laos et du retraites au 31 décembre 1988 en raison de la longueur des délais Vietnam fuyant la situation existant dans ces pays (il y a eu demandés pour obtenir la carte de combattant. 262 admissions de ce type en 1983, 714 en 1984 et 304 en 1985). Anciens combattants et victimes de guerre Retraites : généralités (pensions de réversion) (retraites mutualistes du combattant) 24411. - 11 mai 1987. - Mme Marie Jacq attire l'attention de 244M. - 11 mai 1987. - M. Guy Malandain attire l'attention de M. le ministre des affairas sociales et de l'emploi sur la ques- M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur le délai tion maintes fois posée du complément pour enfants adjoint à qui a été accordé aux titulaires de la carte du combattant pour se certaines retraites. Lors de la réversion, ce complément est réduit constituer une retraite mutualiste avec participation de l'Etat. dans les mêmes proportions que le principal. Lorsqu'il s'agit des Ceux-ci ont en effet la possibilité de se constituer une retraite de enfants, la mesure est encore plus mal vécue. En conséquence, ce type avec participation de l'Etat de 25 p. 100 jusqu'au elle lui demande s'il a déjà été envisagé de maintenir la totalité 31 décembre 1987. Après cette date, la participation de l'Etat sera du complément pour enfant. réduite à 12,50 p. 100, produisant une augmentation des cotisa- tions. Compte tenu de la longueur du délai nécessaire pour obtenir la carte du combattant et des lenteurs supplémentaires Anciens combattants et victimes de guerre entraînées par les récentes suppressions de personnels dans les (retraite mutualiste du combattant) services départementaux de l'Office national des anciens combat- tants et victimes de guerre, il lui demande s'il ne lui parait pas utile de reporter au 31 décembre 1988 la date limite permettant 24413. - 1 1 mai 1987. - M. Alain Journet attire l'attention de de se constituer une retraite mutualiste avec participation de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur un pro- l'Etat de 25 p. 100. Cette prolongation d'une année permettrait blème relatif au délai accordé aux titulaires de la carte du com- ainsi à ceux dont le dossier de demande de la carte du combat- battant pour se constituer une retraite mutualiste avec participa- tant est en instance, de bénéficier de cette mesure. tion de l'Etat. En effet, par décision gouvernementale, les titulaires de la carte du combattant ont lapossibilité de se consti- tuer une retraite mutualiste avec participation de l'Etat de Anciens combattants et victimes de guerre 25 p. 100 jusqu'au 31 décembre 1987. A partir du I •r jan- (retraite mutualiste du combattant) vier 1988, la participation de l'Etat ne sera donc plus que de 12,50 p. 100, d'où augmentation des cotisations. Or les délais 24481. - 11 mai 1987. - M. Pierre Métals appelle l'attention pour obtenir la carte du combattant sont fort longs, en raison de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur la notamment d'une importante réduction des personnels dans les retraite mutualiste à laquelle peuvent prétendre les anciens com- services départementaux de l'Office national des anciens combat- battants d'Afrique du Nord, détenteurs de la carte du combat- 2117e ASSEMBLÉF NATIONALE il tuai 1987 tant. En effet, par décision gouvernementale, les titulaires de la Sécurité sociale (cotisations) carte du combattant ont la possibilité de se constituer une retraite mutualiste avec participation de l'Etat de 25 p. 100 jusqu'au 24482. - Il mai 1987. - M. Marcel Wacheux attire l'attention 31 décembre 1987. A partir du lu janvier 1988, la participation de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur l'ar- de l'Etat ne sera plus que de 12,5 p. 100. Compte tenu des délais rété du I l octobre 1976 relatif aux cotisations de sécurité sociale forts longs pour obtenir la carte du combattant, en raison notam- dues pour l'emploi des personnels recrutés à titre temporaire et ment d'une très importante réduction des personnels des services non bénévoles pour assurer l'encadrement des mineurs dans les départementaux de l'Office national des anciens combattants et centres de vacances et de loisirs. Ce texte s'applique à l'organisa- victimes de guerre, il luidemande de reporter au 1« janvier 1989 tion des séjours pour enfants mais ne fait pas apparaître ceux la date de diminution de la part de l'Etat. Ce laps de temps organisés pour adultes handicapés. Or, la plupart des adultes permettrait à tous ceux dont le dossier de demande de la carte accueillis dans des centres de vacances sont des majeurs protégés du combattant est en instance de pouvoir se constituer une qui, compte tenu de leur handicap, nécessitent l'aide constante retraite mutualiste et de bénéficier de la participation de l'Etat de d'une tierce personne. La prise en charge qui leur est offerte est 25 p. 100. basée sur un encadrement aussi important que pour l'accueil des enfants et adolescents. En conséquence, il lui demande les mesures qu'il envisage de prendre pour permettre l'extension de Retraites: généralités (calcul despensions) l'arrété du 11 octobre 1976 aux séjours pour adultes handicapés et pour toutes activités dans lesquelles un encadrement semblable 241155. - 11 mai 1987. - M. François Patriat demande à M. le est nécessaire. ministre des affairas sociales st de l'emploi s'il envisage de permettre aux salariés chômeurs bénéficiant de trente-sept annuités et demi de cotisations de faire valoir leurs droits à la Textile et habillement (entreprises : Vosges) retraite avant d'avoir atteint l'âge légal de la retraite. 24454. - 11 mai 1987. - M. Girard Welaer s'étonne auprès de M. le ministre des affaires coeialss et de l'emploi de ne pas Travail (conventions collectives) avoir obtenu de réponse à sa question écrite no 18730 parue au Journal officiel, Assemblée nationale, Débats parlementaire:, M2.4 l4e8 1m. i-n 1is1trem daie 1s 9a8f7f.a i-r eMs s.oPchiailliepsp eet S daen ml'eamrcpolodie dmea nbdiee nà qraupepsetilo dnes,s dquu e1s6t ifoénvsr,ier p1u9b8l7ié ceo dmamnse elne téJmouoringanle loaf fliicsiteel ddeu vouloir lui faire le point sur les négociations actuellement en 20 avril 1987. Il attire son attention sur la déformation de sa question dans une réponse apportée dans la presse locale (Liberté cours visant à aboutir à la convention nationale qui régira les métiers de l'animation (éducatifs, sociaux et culturels) et de lui de l'Est du 25 mars 1987 et Est républicain du 27 mars 1987) et préciser notamment le devenir du statut des employeurs asso- cdoen 2f5ir m00e0 s afr qaunecsst,i oqnu,e à M sa.v loei rm:i nlais dtraet ed dees avfefrasiermese snot cdiea lleas perti mdee ciatifs. l'emploi avait promise lors d'une conférence de presse donnée à Epinal le 24 décembre 1986 aux salariés ex-Sousse; licenciés de T.C.V. à Thaon-les-Vosges et du Pré-Didier à Rambervillers. Sécurité sociale (conventions avec les praticiens) 2447i. - 11 mai 1987. - Mme Odile Sieard attire l'attention de Retraites: régimesautonomes et spéciaux M.le ministre des affaires sociales st de l'emploi sur les dif- (travailleurs indépendants : cotisations) ficultés auxquelles se heurtent les organisations syndicales de masseurs-kinésithérapeutes pour la reconnaissance par les caisses 24485. - il mai 1987. - M. Pierre Montastnrc attire l'attention nationales de la notion de représentativité départementale de leur de M. le ministre des affairas sociales et de l'emploi sur la texte conventionnel. Cette convention est actuellement en cours situation des travailleurs non salariés non agricoles nouveaux de négociation et les caisses nationales affirment que les textes retraités. Le travailleur indépendant qui cesse son activité doit ne prévoient pas l'application et l'existence d'une représentativité continuer à verser des cotisations assises sur le dernier revenu départementale. Or cette notion était nommément citée dans les professionnel. Par ailleurs, lorsqu'il est en début d'activité ildoit conventions nationales antérieures, comme elle l'est d'ailleurs acquitter une cotisation égale à 40 p. 100 du plafond de sécurité dans les articles 8 et l0 de la convention nationale des médecins. sociale en vigueur au 1« juillet de l'année en cours, en l'absence Les organisations syndicales des masseurs-kinésithérapeutes com- de revenu dans l'année de référence. Cette situation pénalise les prennent mal cette discrimination et l'organisation la plus impor- travailleurs indépendants par rapport aux autres catégories socio- tante risque de refuser sa signature à la convention, ce qui met- professionnelles. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir trait le système de concertation hors d'état de fonctionner. Elle examiner la possibilité de prendre des mesures permettant au tra- lui demande donc s'il pense pouvoir modifier l'orientation prise vailleur indépendant de défalquer les cotisations payées lors de par les caisses nationales et s'il envisage de proposer pour les son installation de celles qu'il paie lorsqu'il accède à ia retraite. professions libérales de santé des bases de représentativité qui permettraient précisément d'éviter de nombreux litiges. Assurance maladie maternité : prestations (frais de transport) Pauvreté (lune etprévention) 24500. - I1 mai 1987. - M. Francis Gang attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les dif- 14178. - 11 mai 1987. - Mme Ghislaine Toutain remercie ficultés soulevées par l'application de l'article 13 de la M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi de lui avoir loi n° 86-11 du 6 janvier 1986 qui institue l'obligation pour les indiqué le montant des crédits attribués au département de la établissements spécialisés pour mineurs inadaptés ou handicapés, Marne pour la campagne précarité-pauvreté 1986-1987 . Elle de rembourser aux parents les frais de transport de leurs enfants. s'étonne toutefois que la première partie de sa question, qui En effet, il lui apparaît ainsi que la mission éducative, pédago- concernait la campagne 1985-1986, soit restée sans réponse, gique et thérapeutique de ces établissements est dénaturée puis- empéchant ainsi d'établir d'intéressantes comparaisons. S'agissant qu'il leur est demandé de se substituer aux organismes de sécu- sûrement d'un simple oubli, elle lui redemande donc de bien nté sociale qui, auparavant, assuraient ces frais. C'est pourquoi il vouloir lui indiquer à la fois les crédits pour 1985-1986 et lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour remé- pour 1986-1987. dier à cette situation. Sécurité sociale (cotisations) Handicapés (allocation compensatrice) 24488. - 11 mai 1987. - Mme Catherine Trautmann attire l'at- 24511. - 1l mai 1987. •- M. Paul Chollet attire l'attention de tention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi M. le ministre des efforce accisien et de l'emploi sur le fait sur l'exonération des cotisations sociales pour les personnes qu'un nombre sans cesse croissant de personnes âgées de âgées employant directement une aide à domicile. Elle regrette soixante-cinq airs et plus sont admises au bénéfice de l'allocation que cette exonération ne profite pas également aux associations compensatrice qui rel-eve désormais de la compétence du départe- et fédérations servant d'intermédiaire entre l'offre et la demande ment : il lui rappelle par ailleurs que la majoration pour tierce d'aide à domicile. Elle l'interroge par conséquent, afin de savoir personne des pensions de vieillesse du régime général n'est pourquoi il n'étend par cette exonération à ces organismes qui accordée qu'à la condition que le recours à une tierce personne recouvrent 70 p. 100 de ce marché et offrent un suivi et des soit devenu nécessaire avent l'âge de soixante-cinq ans, cette res- garanties dont la personne âgée ne dispose pas lorsqu'elle triction s'expliquant sans doute par le fait qu'au-delà de cet âge, emploie directement une aide à domicile. il est fréquent de voir apparaitre une perte d'autonomie causée
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