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Jocundus: Biographe de Saint Servais PDF

229 Pages·1972·7.778 MB·English
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JOCUNDUS JOCUNDUS BIOGRAPHE DE SAINT SERVAIS pa, P. c. BOEREN MARTINUS NI]HOFF I THE HAGUE I I972 Ouvrage publie avec le concours de l'Organisation Neerlandaise pour le Developpement de la Recherche Scientilique (Z.W.O.). (C) I973 by Mariinus Nijholt, The Hague, Netherlands All rights reseJ'Ved, including the right to translate Of' to reproduce this book Of' paris thereof in any form ISBN-13: 978-90-247-1220-5 e-ISBN-13: 978-94-010-2779-3 001: 10.1007/978-94-010-2779-3 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION CHAPITRE I. ETAT ACTUEL DES PROBLEMES AUTOUR DE JO- CUNDUS ET SON OEUVRE I § I. La personne I § 2. L'oeuvre et l'etat de son edition 7 § 3. La Vita sancti Servatii en disgrace II § 4. Nouvelles perspectives 15 CHAPITRE II. LA VIE DE JOCUNDUS 20 § 5. Indications geographiques 20 § 6. Les informateurs 22 § 7. Le puer (Trajectensium) 24 § 8. Autres contemporains mentionnes par Jocundus 26 § 9. La patrie 29 § 10. Les debuts 31 § I I. Moine de Fleury? 32 § 12. Sejours a. Maestricht 36 § 13. Maitre des ecoles de Saint-Servais? 39 § 14. L'eleve bien-aime 41 § 15. Les difficultes du prev6t Humbert 43 § 16. Une levee de reliques 46 § 17. Figure et destinee de Jocundus 47 CHAPITRE III. LE REFERENT COMPLAISANT DE LA .DOC TRINA TRAJECTENSIUM& § 18. Un traite, trois dialogues 50 § 19. Position du probleme 52 § 20. Un grand echec (1049) 53 § 21. Qui fut Alagrecus? 56 § 22. Armenien ou Arameen? 58 § 23. L'objet des revelations d'Alagrecus 60 § 24. La patrie de saint Servais 61 § 25. Le lieu de naissance 65 VI TABLE DES MATIERES § 26. Genealogia sancti Servatii 67 § 27. Dialogus de nomine et substantia 69 § 28. Triseclis Servatius 70 § 29. Quadriseclis Servatiuss 72 § 30. La volonte de Dieu 73 CHAPITRE IV. L'HAGIOGRAPHE: SA METHODE ET SES SOURCES § 3 I. Aspects generaux 76 § 32. Les sources ecrites 77 § 33. Un truc favori: les transferts 81 § 34. Un r8ve premonitoire 84 § 35. Formation et date de l'oeuvre de Jocundus 86 a § 36. Apports de Jocundus la legende de de saint Servais 89 § 37. Premiers temoignages et echos 90 CHAPITRE V. LE TEMOIN DE LA LITTERATURE EPIQUE NAISSANTE § 38. Argument 95 § 39. La bataille de Poitiers (octobre 732) 97 § 40. Un transfert epique 99 § 41. A la recherche du fond historique 100 § 42. Le Roman d'Aquin 104 § 43. RMlexion 107 CHAPITRE VI. LA TRANSMISSION DU TEXTE DE JOCUNDUS § 44. Le texte original perdu (* J) 110 § 45. Le Texte A III § 46. Le Texte B 114 § 47. Le Texte C 116 § 48. Les Gesta sci Servatii 116 § 49. Elements erratiques 118 § 50. Le texte reyu de Rouge-Cloitre 121 § 51. Scheme de la transmission 123 § 52. Concordance des sigles 124 CHAPITRE VII. LA TRADITION MANUSCRITE § 53. Codex A (Ie ms. 1138/46 de Treves) 125 § 54. Codex B (Ie ms. 5 des Bollandistes) 132 § 55. Codex B I (Vienne, Bibl. Nat., ser. nov. 12707, anc. Fidei 9363) 133 § 56. Codex B 2 (Paris, Maz. 1733 (1329)) 134 § 57. Codex C (Liege, Bibl. de l'Univ., ms. 260) 135 VITA SANCTI SERVATII AUCTORE IOCUNDO PRESBYTERO (edition du texte) Prologus (chap. I) 136 Dedicatio (chap. 2) 136 Pars la. De generatione sancti Servatii (chapp. 3-15) 137 TABLE DES MATIERES VII Pars lIB. De Vita sancti Servatii (chapp. 16-101) 143 Pars IlIa. Quod vere Hebreus fuerit sanctus Servatius (chapp. 102- 108) 182 Pars IVa. De tumuli sancti Servatii protectione celesti (chapp. 109- 121) 189 Pars va. De primis successoribus sancti Servatii (chapp. 122-144) 195 Apologia auctoris (chap. 145) 207 Pars VIa. De sinodo Coloniensi (chap. 146) 208 Additamentum (chapp. 147-149) 212 TABLE DES MANUSCRITS UTILISES ET CITES 214 TABLE DES NOMS DE LIEUX ET DE PERSONNES 215 CHAPITRE Ier ETAT ACTUEL DES PROBLEMES AUTOUR DE JOCUNDUS ET SON OEUVRE § 1. La personne Parti d' Anvers pour leur grand voyage d'! talie, qui durerait du 22 juillet 1660 au 21 decembre 1662, et remontant Ie Rhin, les Bollandistes Godefroid Henschenius (1600-1681) et Daniel Papebrochius (1628- ~714) firent un crochet pour recueillir des materiaux dans les biblio tMques de Treves. Ala bibliotMque de l'abbaye de Saint-Matthie ils examinerent un manuscrit (actuellement Ie ms. II38/46 de la Biblio tMque de la Ville de Treves), qui contenait la Vie de saint Servais, composee par un pretre du nom de Jocundus (notre Texte A). lIs en avaient, peut-etre, appris l'existence par la bouche du recteur du College des Jesuites a Treves dont Ie lointain predecesseur Christophe Browerus (1561-1617) avait deja consulte ledit manuscrit, sans toute fois rendre public Ie nom de l'auteur 1. Sinon, ils en ont pris connais sance par Ie catalogue manuscrit de la bibliotMque de Saint-Matthie, catalogue qui date des annees I530 environ (actuellement Ie ms. 2229/ 1751 de la BibliotMque de la Ville de Treves) et qui donne en toutes lettres Ie nom de Jocundus: Perg. Vita s. Servatii episcopi tongerensis edita per Jocundum presbiterum 2. Vingt ans apres, en 1680, Henschenius a enfin pu livrer a l'imprimeur 1 Christophorus Browerus et Jacobus Masenius, Antiquitatum et Annalium Trevirens~um Ubri XXV, tom. I (Leodii 1670) 546: Atque dignum kic memoratu, quod in actis s. Servatii, ex filii ore acceptum, scriptor aequahs, de Godefridi morte, literis mandavit. II s'agit d'un songe de Godefroid II Ie Barbu, duc de Lotharingie (1065-1069), raconte par Jocundus au chap. 56 de ses Miracula sci Servat~i (ed. Koepke, p. II5). Vindication scriptor aequalis garantit que Browerus a puise Ie recit dans Ie manuscrit de Jocundus. - Browerus rapporte aussi des recits qu'il a empruntes a un manuscrit des Gesta sc~ Servatii, conserve a la bibJiotMque du college des jesuites de Coblence; voir tome I, p. 535: Haec scriptor gravis, in actis sancti Servatii postkum~s (en marge: MS. Colleg. Soc. Jes. Con/l.): recit relatif au domaine de Gills qui ne se trouve pas dans Jocundus, mais bien dans les Gesta (ed. Wilhelm, pp. 94-95). a Josef Montebaur, Studien :rur Gesck~ckte der Bibliotkek der Abtei St. Euckanus-Mattkias IIU Trier. Freiburg i. Br. 1931. no. 549, p. 105. 2 ETAT ACTUEL DES PROBLEMES la vie de saint Servais avec quelques let;ons du manuscrit de Treves et divulguer ainsi Ie nom de son auteur 3. D'extreme justesse, car en r676 Ie Norbertin Guillaume Ricquaert, cure de Grimbergen (pres de BruxeI Ies) , l'avait devance en mentionnant Ie nom de Jocundus dans un a opuscule neerlandais de sa main, consacre saint Servais, patron de sa paroisse 4. N'ayant pas eu entre Ies mains cet opuscule 5, je n'ai pu a etablir, si Ricquaert a pris ce renseignement chez Ies Bollandistes Anvers ou bien s'il en avait connaissance par Ie manuscrit de son abbaye de Grimbergen qui contient une Vie de saint Servais avec a attribution explicite Jocundus (actuellement Ie ms. 5 des Bollandis tes: notre Texte B). Ainsi, vers r680, Ie nom de J ocundus est entre dans Ie domaine public par la presse, grace surtout aux Bollandistes qui etaient ecoutes du monde des savants. Fait d'importance inestimable, car Ie nom d'un auteur est Ie principal critere de son identite et de l'authenticite de a son oeuvre. Avant d'ajouter foi un auteur, il est necessaire de nous assurer que son nom n'est pas un nom d'emprunt et que son oeuvre n'est pas une imposture. II est dommage que la decouverte a eu lieu tant de siecles apres la mort de l'auteur: siecles qui sont autant de siecles d'oubli total. L'indice que eouvre Ie nom retrouve, ne repose sur aucun temoignage a etranger l'oeuvre de I'auteur. C'est done, en l'espece, un indiee S AA. ss. Boll., Maii III (1680) 209-231. Au no. 39 (pp. 222-223) Henschenius rapporte que ledit manuscrit porte la notice marginale: H$c mons est Mons S. Beati prope Con/luentes, ubi Carthus$ani habitant, ut d$c~tur, et reliquie huius gloriosi Seruac$i $bi habentur copiose. Or, une notice parfaitement identique se lit au bas du f. 52v du ms. II38/46 (notre Texte A) de la Ville de Treves, apposee au chap. 35 (de I'edition de Koepke) qui est identique au no. 39 de Henschenius. - A la page 227, Henschenius fait la remarque que Ie miraculum de mortuo ressuscitato se lit aussi apud Iocundum qui histor$am concludit cum anna Io88. - C'est donc un fait avere que, lors de leur visite a Treves en 1660, les Bollandistes ont pris des ex traits du manuscrit actuellement cote II38/46 qui contient la Vie de saint Servais, composee par Jocundus. 4 Gulielmus Recquart, Leven van den H. Servatius, bisschop van Maastricht, Patroon van de parochiale kercke van Grimberghen. Brussel 1676. Parmi les auteurs cites, en marge, on y a trouvera Ie nom de Jocundus. Une reimpression parut Bruxelles en 1742. - Natif de Bruxel a les, Ricquaert pronon~a ses voeux Grimbergen en 1653 et devint cure de la paroisse de Grimbergen qui etait incorporee a son abbaye. Le patronage de saint Servais y est atteste depuis Ie milieu du XII-siecle. - La page du titre porte les sigles: G.R.P.G. (= Gulielmus Ricquaert Parochus Grimbergensis). Le nom est orthographie Ricquaert ou Recquart. 5 J e m'en rapporte a J. Notermans, Cultus, vita en legende van Sint Servaas, dans: Limburg, XLVII (1968) II7-128, 163-183; spec. ala p. 127 (description de I'impression de 1676). L'opuscule de Ricquaert est devenu rarissime. La Bibliotheca Catholica Neerlandica Impressa (La Haye 1954), no. 13530, n'en mentionne qu'un seul exemplaire: I'exemplaire que, en 1902, avait en sa possession Ie chanoine L. Goovaerts O. Praem., auteur des Ecrivains ... de l'Ordre de Premontre. Voir Ie tome II (Bruxelles 1902), p. 93 de cet ouvrage, au mot: Ricquaert (Guillaume). Un autre exemplaire se trouve a Bonn (Institut fUr geschichtliche Landeskunde); voir: Matthias Zender, Riiume und Schichten mittelalterhchen He$ligenverehrung (Dusseldorf 1959), p. 63 a la note 22. ETAT ACTUEL DES PROBLEMES 3 purement interne. Faute d'indices externes, l'historien en est reduit ala seule methode de la convergence des indices internes. Heureusement, les indices internes ne font jamais absolument defaut, car tout auteur - meme de pure fantaisie - nous instruit sur lui-meme. Leur nombre s'est accru considerablement a la suite de l'edition d'une partie de l'oeuvre, faite par R. Koepke en 1856. Voyons, comment les historiens ont exploite l'indication d'auteur, reveIee par les Bollandistes en 1680, et les autres indices internes que l'edition de Koepke y a joints en 1856. Commem;ons par Ie premier et principal de ces indices: la fonnule d'indication d'auteur qui est, pour ainsi dire, un signalement. Voici ce signalement de J ocundus, rendu d' apres ses propres paroles: homo alienus, presbiter indignus nomine Iocundus (Vita, Texte A, chap. 2, debut du prologue) ou ego homo alienus, presbiter indignus nomine Iocundus (Vita, Texte B, chap. 145, a l'epilogue). Puis il yale Texte C qui, dans l'en-tete, est annonce comme un Excerptum de libro Jocundi presbyteri. Sur l'orthographe du nom aucun doute n'est possible. La lec;on Jucundus, introduite par Henschenius en 1680 et maintenue en 1688 6, n'est attestee par aucun manuscrit. Aussi Guillaume Cuperus (1646-1741) a-t-il eu soin de reparer cette erreur de son predecesseur, quand, en 1725, il fit paraitre les vies des saints Monulphe et Gondulphe qui sont tin~es du texte de Jocundus 7. On voit, dans la suite, combien les auteurs d'expression franc;aise Msitent a rendre en franc;ais Ie nom latin, et a quel point ceux qui ne partagent pas leur scrupule, se trouvent en divergence. Des Peres Mauristes 8 a l'Abbe Balau, de 1747 a 1903, ces derniers n'ont pas cesse d'employer Ia fonne Joconde. Seule voix discordante: celie de I'Abbe Ulysse Chevalier (1877) qui a avance la forme Jocond 9, mais, aut ant 6 AA. ss. Boll., Mali III (1680) 222 ss. (Jucundus, a c/lte de ]ocundus; Maii VII (1688), Tractatus preliminaris, pp. XXI-XXII, nos. 10 et 12. 7 AA. ss. Boll., Julii IV (1725) 152-164, spec. p. 156 n. 17 et p. 158 n. 2. - La fausse variante ]ucundus est trouvee encore chez Paquot (1770) et Van Arenbergh (1889); voir ci apres, a la note 8. 8 Histoire litteraire de la France, VIII (Paris 1747) 341-344. - J. N. Paquot, Memoires pour servir Ii l'histo~re littera~re des dix-sept provmces des Pays-Bas, de la principaute de Liege et de quelques contrees voisines, III (ed. en-fol., Louvain 1770) 160; et XIV (ed. en-4to• Louvain 1770) 208: ]uconde, a c/lte de ]oconde. - A. Sevestre, Dictionnaire de patrologie, III (Petit Montrouge 1854) 900-902. - A. Wauters, Table chronologique des charles et diplOmes imprimis concernant l'histoire de la Belgique, I (Bruxelles 1866) 569. - Em. Van Arenbergh, dans: a Biographie nationale de Belgique, X (Bruxelles 1889) 499-500 (Juconde, c/lte de ]oconde). - Sylvain Balau, Etude cntique des sources de l'histoire du Pays de Liege au moyen-age (= Me moires couronnes et memoires des savants etrangers publies par l' Academie royale des scien ces, des lettres et des beaux-arts de Belgique. tome LXI). Bruxelles 1902-1903. pp. 312-320. 9 Ulysse Chevalier, Reperto~re des sources h~storiques du Moyen-Age. Bio-bibliographie. Iere ed. (Paris 1877-1886), col. 1296; 2" ed. (Paris 1905), col. 2641. 4 ETAT ACTUEL DES PROBLEMES que je sache, aucun historien ne lui a fait echo. La forme josse, em a ployee une seule fois par Dom H. Leclercq (1931) cote de la forme a jocundus dont il se sert l'ordinaire 10, n'a elle non plus fait ecole. Resumant, nous pouvons etablir que, depuis 1903, les medievistes et a theologiens d' expression fran«;aise se servent l'unanimite de la forme latine jocundus, attestee par les manuscrits A, B et C, pour designer Ie biographe de saint Servais 11, ce que font egalement leurs confreres etrangers. a Pourquoi hesite-t-on attribuer au biographe de saint Servais Ie nom de j ocond dont on se sert sans scrupule pour designer les nombreux saints du nom de j ocundus? 12 La forme j ocond, il est vrai, se prete a a moins l'equivoque et certaines associations desobligeantes que la forme joconde, mais cet avant age ne retire rien aux obstacles d'ordre methodologique qui, en l'espece, sont inherents aux deux formes et qui ont eveille la circonspicion des historiens. La forme jocundus, dans ce contexte, recouvre-t-elle un adjectif ou un nom de personne? un prenom ou un nom patronymique 13?, ou bien un toponyme 14? S'agirait-il d'un nom de religion? d'un nom de plume? ou, peut-etre, d'un senhallitteraire? On ne peut plus negliger ce probleme, depuis que Friedrich Wilhelm (1910) 15 a voulu pretendre que J ocundus ne nous a pas donne son vrai nom et que Bruno Krusch a (1912) 16 s'est associe cette opinion presomptueuse. II faut tenir 10 H. Leclercq, Maestrickt, dans: Dictionnaire d'archiologie chrttienne et de liturgie, X, I (Paris 1931), col. 948: Le pretre Josse (a cOte de la forme Jocundus). 11 A. Poncelet, dans: Analecta Bollandiana, XXIX (1910) 351 (compte-rendu de l'ouvrage de Friedr. Wilhelm). - L. Duchesne, Fastes episcopaux de l'ancienne Gaule, 1112 (Paris 1915) 188. - H. Leclercq, Maestrickt, dans: D~ctionnaire d'archiologie chrttienne et de liturgie, X (1931) c. 922--977, spec. aux cc. 940-941 (mais a cOte de la forme Josse). - E. de Moreau, Histoire de l'Eglise en Belgique, I (Bruxelles 1940) 230, et 2e ed. (Bruxelles 1945) 241. - Jos. De Ghellinck, L'essor de la litterature latine au XII- siecZe, II (Paris 1946) 182. - MicMle de Vuyst, Monulfo di Tongres, dans: Bibliotheca Sanctorum, IX (Rome 1967) 577-583. - A. D'Haenens, Les invasions normandes en Belgique au 9' siecle. Le phinomene et sa rtpercussion dans l'historiographie mtd~evale. Louvain 1967. pp. 245-247. - Baudouin de Gaiffier, Etudes critiques d'hag~ograPhie et d'iconolog~e, Bruxelles 1967. p. 426. 12 Particulierement significative est la fa90n dont Ie Pere Edouard de Moreau, Histoire de Z'Eglise en Belgique, lIS (Bruxelles 1945), parle de Jocundus, biographe de saint Servais (p. 241) et de saint Jocond de Reims (p. 308). Dans son Repertoire precite (voir plus haut, a la note 9),I'Abbe Chevalier a confere Ie nom Jocond a tous les saints Jocundus et Jucundus. 13 Jean Gioconde D.P. (mort en 1517) est appeJe communement Frere Gioconde. 14 Aux XlIIe-XIVe siecles, les seigneurs (plus tard ducs) de Joyeuse (Ardeche, arr. de Largentiere) etaient surnommes tantot de Gaudiosa (de Gaudiaco), tant6t Jucundus. Voir: Ie Pere Anselme, Genealogie de la ma~son royale de France, III (1728) 808-810, 835-840; IX, 423-424; P. L. J. Betencourt, Noms feodaux, II (Paris 1867) 15; et: Art de verifier les dates, XI (1818) 421-426. 15 Friedrich Wilhelm, Sanct Servat~us. Munich 1910. p. XXX. 18 Bruno Krusch, dans: Neues Archiv der Gesellschaft fur altere Deutsche Geschichts kunde, XXXVII (1912) 331.

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