Description:Deuxième partie de la série commencée avec Yo era una chica moderna, ce nouveau roman précise au début la condition royale du personnage. Dans une ultime et faustienne tentative de remédier à la perpétuelle insatisfaction de son épouse (une psychologue lacanienne sans titre qu'aucun cadeau ni aucune attention ne semblent combler), le père de la fillette de sept ans fonde une monarchie turque heureuse en Bizcaye et devient roi. L'héroïne dit que les voyages s'inventent au fur et à mesure. Rien n'est plus exact pour expliquer les péripéties allégoriques de ce roman dont la trame - aux descriptions superbes et hallucinées, peut-être les meilleures pages qu'ait écrites Aira ces dernières années - se lance à la recherche d'une âme perdue dans un pèlerinage auquel ne manque pas une visite au château du Christ, un espace exigu rempli de papes. « Tous espéraient que quelque chose de cohérent se produise. Ce n'était pas trop demander. Ou si ? », lit-on. En tout cas, pour Aira, comme pour la princesse de sept ans, la source des histoires ne cesse jamais de couler. Et dans ces histoires loge le nouveau.