Description:Ainsi que judicieusement le remarquait Maurice Barrès, à l’heure où fut inauguré à Fécamp, en juillet 1912, le monument élevé par souscription à la mémoire du poëte de Yanthis et d’Ennoïa : « En vérité c’est Jean Lorrain qui disait le plus de mal de lui-même, Maintenant. qu’il s’est tu, il ne reste que ses beaux livres et ses fidèles amis pour en parler. Les uns et les autres font amplement son éloge. » Le temps apporta en effet une grande accalmie dans les rancunes et les haines que s’était attiré, avec son goût crâneur de l’impopularité, ce féroce contempteur des sottises et des hypocrisies mondaines, On l’accusait avec véhémence, dans les dernières années de sa vie, d’exagérer, par exemple, les vices et les tares de l’étrange société hétérogène de la Rivièra ou de démasquer certaines mœurs parisiennes parfois invraisemblables.