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Jean-Guy Moreau 50 ans, 1000 visages PDF

240 Pages·2016·6.77 MB·French
by  Moreau
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Preview Jean-Guy Moreau 50 ans, 1000 visages

NOTE DE L'ÉDITEUR Tous les éléments (texte, logos, images, mise en pages et autres) contenus dans ce livrel sont protégés par la loi sur les droits d'auteurs et de la propriété intellectuelle. Ces éléments restent la propriété exclusive des éditions Michel Brûlé et de l'auteur. À ce titre, sauf avec l'autorisation préalable et écrite des éditions Michel Brûlé, vous ne pouvez procéder à une quelconque reproduction, représentation, adaptation, traduction et/ou transformation partielle ou intégrale, ni à un transfert sur tout autre média. Le non-respect de cette interdiction peut constituer un acte de contrefaçon engageant vos responsabilités civile et pénale. L'ignorance de l'utilisateur en la matière ne saurait avoir pour effet de le dédouaner de sa responsabilité. C.P. 60149, succ. Saint-Denis, Montréal (Québec) H2J 4E1 Téléphone: 514 680-8905 Télécopieur: 514 680-8906 www.michelbrule.com Maquette de la couvertureet mise en pages: Jimmy Gagné, Studio C1C4 Conversion au format ePub: Studio C1C4 Photo de la couverture: Mathieu Lacasse Révision: Élyse-Andrée Héroux, Sylvie Martin Correction: Élaine Parisien Crédits photographiques: Maxime Côté, Daniel Kieffer, Ronald Labelle et Jean-Guy Moreau. Les éditions Michel Brûlé bénéficient du soutien financier du gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC et sont inscrites au Programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour des activités de développement de notre entreprise. © Jean-Guy Moreau, Les éditions Michel Brûlé, 2011 Dépôt légal — 2011 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISBN: 978-2-89485-561-4 (ePub) Aux deux hommes de ma vie: mon père Jean-Guy, pour son amour inconditionnel et sa générosité, et mon amoureux Ghislain, pour son soutien éternel et sa foi en nous. PRÉFACE Quand, il y a un an, ma fille Sophie m’a proposé de rédiger ma biographie pour souligner mes 50 ans de carrière, je me suis dit d’emblée que ce projet pourrait nous rapprocher, elle et moi. En fouillant dans ma vie, elle découvrirait plusieurs choses et événements qui risquaient d’une part de la choquer, mais d’autre part, et j’en étais persuadé, qui lui permettraient de me connaître plus profondément. J’ai accepté sur-le-champ. Je lui ai donné carte blanche et lui ai ouvert tous les chapitres de ma vie. La confiance était au rendez-vous. Je ne lui ai demandé qu’une chose: faire la distinction entre ma vie privée et ma carrière. Je n’ai jamais vraiment pu mélanger les deux. Certes, il est parfois arrivé que l’une entre en conflit avec l’autre, pour enfin se fusionner à l’été 2007, pour mon plus grand plaisir. Sophie vous en parlera. Du moins, je l’imagine! Car, tout comme vous, je n’ai encore rien lu. Je préférais avoir la surprise tout d’un coup. Malgré toutes mes interrogations, je dois dire qu’au départ de cette belle aventure j’ai choisi de faire abstraction du fait que c’était ma fille qui signait ma biographie. Ma carrière d’artiste de la scène a débuté dès l’âge de 17 ans, sans que je le sache. C’est ce que j’appelle un bel accident! Durant toutes ces années, je n’ai jamais eu aucun plan de carrière. J’ai pratiqué ce métier d’amuseur avec beaucoup de plaisir, et ce, à chaque nouvelle imitation, à chaque nouveau spectacle; c’est un métier que j’ai appris à exercer et à aimer au fil des ans. Tout au long de ma vie, ce sont les autres autour de moi qui m’ont révélé tout ce que je devais savoir. Sans jamais leur demander la permission, en les observant, je me suis inspiré largement et consciemment de leurs qualités comme de leurs défauts. Il est également vrai de dire que c’est le public, ainsi que tous ceux que j’aime, qui m’ont confirmé, en fin de compte, que j’avais eu raison d’épier leur âme. Merci affectueusement, Sophie, de leur faire savoir qui je suis véritablement derrière tous mes personnages. Bonne lecture! Jean-Guy Moreau © Birgit AVANT-PROPOS Pour la première fois, à l’été 1981, mon père nous emmène, ma grande sœur et moi, en vacances. Depuis la séparation de nos parents, quelques années plus tôt, jamais nous n’étions allées en vacances seules avec notre père. C’est un grand moment ! Cinq semaines avec lui, aux Îles-de-la-Madeleine. Nous nous installons sur un site de l’île du Havre-Aubert, dans notre autocaravane. J’ai 8 ans, tout juste. Ma sœur Véronique, 9 ans et demi. Mon père, 38 ans. Sa carrière va très, très bien. Tout le monde le connaît, aux Îles comme ailleurs au Québec. Il n’en est pas à sa première visite ici. Du haut de mes 8 ans, je suis tout ce qu’il y a de plus tomboy, n’ayant pas encore apprivoisé ma féminité. Je me promène sur le terrain de camping, qui est rempli de touristes. Je pédale tranquillement sur ma bicyclette tout en regardant les gens. Un jeune garçon s’approche de moi, il doit entamer son adolescence. Il me pose une question qui restera à jamais gravée dans ma mémoire: «C’est toi, le fils de Jean-Guy Moreau?» Je suis si insultée! «Son fils?! NON, je suis sa FILLE!» Et je repars, en colère, sur mon petit vélo bleu. Mais je me souviens très bien de son expression faciale, lorsqu’il s’est rendu compte de son erreur! Un commentaire entendu si souvent : « Tu ressembles tellement à ton père!» Apparemment, en effet, je ressemble à Jean-Guy. J’ai hérité de ses yeux bleus, de sa fossette dans le menton — qui, chez moi, est devenue un réel cratère! — et de son front haut. Si ma sœur est la copie conforme de notre mère, je suis celle de notre père. Je peux donc imaginer à quel point, enfant et garçon manqué, je pouvais passer pour un garçon… Ce qui n’est pas toujours évident pour une fillette ! Je crois que c’est à partir de ce moment-là que j’ai laissé pousser mes cheveux… Je comprends désormais la fascination des gens pour la vie privée des artistes, des vedettes. Je sais par expérience que les gens veulent savoir comment ça se passe dans la maison d’une personnalité publique. Mon père a toujours pris le temps de signer des autographes, de donner des poignées de main dans la rue, de saluer de la tête la personne qui lui souriait béatement. Quand j’étais avec lui, petite, j’étais fière, mais en même temps frustrée; je ne le voyais pas souvent, et je trouvais que son temps aurait dû m’être consacré plutôt qu’à des inconnus. Cependant, j’ai compris assez rapidement que ça fait partie de la game. Qu’est-ce que le quotidien avec Jean-Guy Moreau ? Voici un exemple parmi tant d’autres: Adolescente, je suis chez lui, alors qu’il est en train de se raser dans la salle de bain, en robe de chambre. La porte est ouverte. Je passe dans le corridor et je l’entends chanter: «Donne-moi ta bouche, voyons n’aie pas peur, crois-moi… » Rien d’anormal, me direz-vous, mais il chante EN Pierre Lalonde ! J’ai donc l’image de mon père dans mon champ de vision, mais j’entends la voix de Pierre Lalonde. Je crois que, parmi toutes ses imitations, c’est une de celles que je préfère. Dès qu’il fredonne en Lalonde, je souris. Je trouve sa caricature si près de la réalité! Et, avouons-le, Pierre Lalonde est un personnage haut en couleur! Un autre incontournable : À table, si on mange du veau, ou même si on mentionne le mot «veau», Jean-Guy prend la voix de Darry Cowl pour dire, à tout coup: «Le… le veau… le veau, c’est… c’est bon, mais… mais… mais c’est têtu.» Nous avons dû entendre cette imitation des milliers de fois, mon frère, ma sœur et moi, mais, personnellement, je ne m’en lasse pas. En fait, il se passe très rarement un repas ou une conversation avec Jean-Guy sans qu’il utilise la voix d’un autre. Mon père célébrera à l’automne 2011 ses 50 ans de carrière. Cinquante années à faire des imitations, des animations, des voix, des chansons, des parodies, des pastiches, de la télé, de la radio, du cinéma, de la scène, des dessins, à jouer de la guitare. Il aura alors 67 ans. Ne mérite-t-il pas qu’on écrive sa biographie, lui qui a traversé les magnifiques années 1960 où tout était possible, où tout a été fait, pour avancer durant les décennies suivantes, presque sans faillir?! Mon père est trop inconscient de son propre statut pour écrire une

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Biographie
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