1 UNIVERSITÉ PARIS III – SORBONNE NOUVELLE Institut de Linguistique et Phonétique générales et appliquées Numéro attribué par la bibliothèque : Thèse de doctorat 3ème cycle Sciences du langage Georgeta CISLARU ÉTUDE SÉMANTIQUE ET DISCURSIVE DU NOM DE PAYS dans la presse française avec référence à l’anglais, au roumain et au russe TOME I Sous la direction de M. Bernard BOSREDON et co-dirigée par Mme Sophie MOIRAND Soutenue publiquement le 2 juillet 2005 Jury : M. Bernard BOSREDON, Professeur (Université Paris 3) Mme Sophie MOIRAND, Professeur (Université Paris 3) M. Paul SIBLOT, Professeur (Université Montpellier 3) Mme Irène TAMBA, Directrice d’études (EHESS) 2005 2 3 Mes remerciements les plus chaleureux vont à Bernard Bosredon, pour sa confiance, pour son soutien, pour ses encouragements. Les discussions que nous avons eues ont largement contribué à l’orientation que j’ai donnée à ce travail ; elles ont par ailleurs été très stimulantes pour une analyse fine et rigoureuse des formes linguistiques. Sophie Moirand, pour sa générosité, pour sa disponibilité, pour sa délicatesse. Ses remarques m’ont permis de développer un regard critique sur mon propre travail : cette thèse lui doit énormément. C’est aussi dans son séminaire DEA-Doctorat, suivi pendant mon année DEA, que j’ai véritablement appris à chercher. Paul Siblot et Irène Tamba, qui m’ont fait l’honneur d’accepter de faire partie du jury de thèse. Tous ceux que j’ai pu écouter, avec qui j’ai pu discuter, dont j’ai pu lire les ouvrages. Tous les collègues du SYLED-CEDISCOR avec qui j’ai partagé des moments enrichissants sur le plan professionnel aussi bien que sur le plan humain, et, plus particulièrement, Chantal Claudel, Patricia von Münchow, Sandrine Reboul-Touré pour la relecture attentive de plusieurs chapitres de cette thèse. Je remercie Florimond Rakotonoelina pour tous ses conseils. Un immense merci à Geneviève Tréguer-Felten pour la relecture minutieuse du manuscrit et pour ses conseils de traduction. Je remercie très sincèrement Marie Veniard pour son soutien constructif et pour toutes nos discussions. Je remercie Emmanuelle Cambon pour ses précieux conseils et pour ses remarques pertinentes. Merci à tous mes amis et proches, pour leur patience, pour leur soutien, pour leur chaleur et, tout particulièrement, à Vitalie et à Patricia. 4 5 TABLE DES MATIÈRES TOME I INTRODUCTION 13 PREMIÈRE PARTIE. DE L’OBJET D’ÉTUDE À L’OBJET DE RECHERCHE. ARRIÈRE-PLAN CONCEPTUEL ET MÉTHODOLOGIE 23 CHAPITRE 1. LE NOM DE PAYS : SPÉCIFICITÉS D’UN OBJET D’ÉTUDE 27 1.1. LES NOMS DE PAYS, UNE SOUS-CATEGORIE DES NOMS PROPRES 28 1.1.1. Définir le nom propre 28 1.1.1.1. Le nom propre, il sert à… 29 1.1.1.2. Critères de reconnaissance du nom propre 31 1.1.1.3. Le nom prototypique 36 1.1.1.4. Noms propres et domaines de référence 37 1.1.2. Morphosyntaxe du nom de pays : entre monoréférentialité et descriptivité 39 1.1.2.1. L’article défini devant les noms de pays 39 1.1.2.2. Article défini et expérience perceptive 43 1.1.2.3. Présence/absence de l’article et catégories référentielles 45 1.1.2.4. Présence/absence de l’article en anglais, en roumain et en russe 47 1.1.3. Le nom de pays, un nom « impur » ? 49 1.1.3.1. Généralisation des structures polylexicales en toponymie 49 1.1.3.2. Les formes complexes des noms de pays 51 1.1.3.3. Ex-, ancien-, etc. : tester l’unité de la dénomination 53 1.1.3.4. Nom de pays et dérivation : vers l’hypothèse d’un ‘nom de classe’ ? 56 1.2. LE NOM DE PAYS : NOM PROPRE ET FORME LINGUISTIQUE 58 1.2.1. Identité du nom propre et système de la langue 58 1.2.1.1. Nom propre vs. nom commun : représentations métalinguistiques 59 1.2.1.2. Nom propre vs. nom commun : la catégorisation 60 1.2.1.3. Le « seuil du nom propre » 63 1.2.1.4. Sens et référence singulière 65 1.2.1.5. Pour une cognition sociale du nom propre 66 1.2.2. Le nom de pays dans le système de la langue 68 1.2.2.1. Sémantique lexicale des noms de pays 68 1.2.2.2. La production néologique des noms de pays : suffixes spécialisés et aménagements sémantiques 71 1.2.2.3. Le « registre » référentiel 74 BILAN 76 CHAPITRE 2. UNE SEMANTIQUE DU NOM PROPRE EST-ELLE POSSIBLE ? 79 2.1. QUELQUES THEORIES DU NOM PROPRE 80 2.1.1. Dénotation, connotation et rigidité 80 2.1.1.1. Le nom propre, étiquette vide de sens : la théorie de J. S. Mill 81 2.1.1.2. Nomination et chaîne causale : le désignateur rigide de S. Kripke 83 2.1.1.3. Tentative d’application de la thèse Mill-Kripke à la problématique du nom de pays86 2.1.2. Théories du nom propre significatif 88 2.1.2.1. « Sinn und Bedeutung » : la théorie de Russell-Frege 89 2.1.2.2. Le sens « directif » 91 2.1.2.3. Le sens comme faisceau de descriptions 92 2.1.2.4. La thèse de l’hypersémanticité du nom propre 94 2.1.2.5. L’encodage onomastique 95 2.1.2.6. Tentative d’application de la thèse du sens descriptif à la problématique du nom de pays 96 6 2.1.3. Théories prédicatives du sens 97 2.1.3.1. Le sens métalinguistique du nom propre 98 2.1.3.2. Le prédicat de dénomination 99 2.1.3.3. Tentative d’application des thèses prédicatives à la problématique du nom de pays 101 2.1.4. Bilan : la conjoncture du sens 102 2.2. SENS, REFERENCE, HISTORICITE 105 2.2.1. Définir le sens 105 2.2.1.1. Sens, individus et catégories 106 2.2.1.2. Sens et référence 108 2.2.1.3. Vers une conception tridimensionnelle du sens 109 2.2.2. Noms de pays et historicité : de l’encyclopédie au sens 113 2.2.2.1. Le nom propre historique : sens et savoir encyclopédique 113 2.2.2.2. « Historicité » et spécialisation dénominative 115 2.2.2.3. Vers une sémantique du nom de pays historique 117 BILAN 119 CHAPITRE 3. VERS UN TRAITEMENT DISCURSIF DU NOM DE PAYS 121 3.1. LE DISCOURS COMME CHAMP D’ETUDE 123 3.1.1. Nom propre et phénomènes du discours 123 3.1.1.1. La thèse « contextualiste » du nom propre 123 3.1.1.2. Le traitement des occurrences de noms propres 125 3.1.1.3. L’actualisation : de la langue au discours 126 3.1.1.4. Cotexte et contextualisation 129 3.1.1.5. L’analyse du discours comme approche d’interprétation située 132 3.1.2. Discours et corpus : la presse écrite comme lieu de contextualisation 134 3.1.2.1. Le corpus comme engagement théorique et méthodologique 134 3.1.2.2. Lieux d’observation et choix de corpus 135 3.1.2.3. La presse comme lien avec le(s) monde(s) 139 3.1.2.4. Particularités énonciatives du discours de presse 142 3.2. LE CORPUS D’ETUDE : RECUEIL ET TRAITEMENT DES DONNEES 144 3.2.1. Choix du corpus et ajustements méthodologiques 145 3.2.1.1. Choix des titres 145 3.2.1.2. Conditions empiriques et méthodologiques du recueil du corpus 146 3.2.1.3. Suppléments de corpus 148 3.2.1.4. Constitution d’un corpus translangagier 149 3.2.1.5. Traitement quantitatif des données 151 3.2.2. « Macro-catégories » d’analyse 152 3.2.2.1. La référence 152 3.2.2.2. L’objet de discours 153 3.2.2.3. Dialogisme, interdiscours, intertexte 154 SYNTHESE 155 DEUXIÈME PARTIE. EMPLOIS DES NOMS DE PAYS : DOMAINE(S) DE RÉFÉRENCE ET SUBSTRATS SÉMANTIQUES 159 CHAPITRE 4. LA VALEUR SPATIALE DU NOM DE PAYS 163 4.1. REFERENCE SPATIALE ET DECOUPAGE SEMIOTICO-DISCURSIF 164 4.1.1. Découpage en rubriques et sous-rubriques 165 4.1.1.1. La mise en page comme support « médiologique » 165 4.1.1.2. Nom de pays et délimitation de l’espace national : l’indexicalité locative 166 4.1.1.3. Le nom de pays dans la chaîne informationnelle : connaissance et cognition 170 4.1.1.4. Les poupées russes ou la méronymie sémiotisée 172 4.1.1.5. Sémiotisation et référence : réfère-t-on quand on localise ? 174 4.1.1.6. Remarques contrastives 175 4.1.2. Le nom de pays dans les titres de presse 176 4.1.2.1. Le titre de presse 177 7 4.1.2.2. Statistiques des occurrences de noms de pays dans les titres 179 4.1.3. Distribution sémantico-syntaxique des noms de pays dans les titres 181 4.1.3.1. Distribution des noms de pays : aspect morphosyntaxique 181 4.1.3.2. Distribution syntaxique et rôles sémantiques 185 4.1.3.3. Substrat lexico-cognitif et détermination relationnelle des rôles sémantiques 187 4.1.4. Les structures locatives dans les titres 189 4.1.4.1. Analyse quantitative et contrastive des occurrences de noms de pays dans les titres 190 4.1.4.2. Les structures bisegmentales 191 4.1.4.3. De la localisation à l’objet du discours 193 4.2. LE NOM DE PAYS, MARQUEUR SPATIAL DU DISCOURS DE PRESSE 194 4.2.1. La construction de la réalité à travers et au-delà des univers de discours 195 4.2.1.1. Situer l’événement 195 4.2.1.2. L’ouverture des univers de discours 197 4.2.1.3. La dénomination comme support discursif 199 4.2.2. Construction d’un espace représentationnel de référence 201 4.2.2.1. Espace d’énonciation et espace de référence 201 4.2.2.2. Projection de l’espace d’énonciation sur la désignation de l’Autre 204 4.2.2.3. Deixis spatiale et spécificités du nom de pays 205 4.2.2.4. Contraintes linguistiques et ontologiques 207 4.3. LE SENS LOCATIF, DU GENERAL AU PARTICULIER 209 4.3.1. Le statut cognitivo-discursif du nom de pays 209 4.3.1.1. Nom de pays et autres noms de lieux 209 4.3.1.2. L’espace limitatif : du discursif au cognitif 211 4.3.2. La construction de la localisation identifiante par défaut 212 4.3.2.1. Dénominations complexes et formats discursifs 212 4.3.2.2. Dénomination (ré)identifiante 214 4.3.2.3. Localisation et identification 216 BILAN 217 CHAPITRE 5. STRUCTURES ACTANTIELLES, MÉTONYMIE ET FACETTES : VERS UN MODÈLE SÉMANTIQUE HYBRIDE 221 5.1. LA REALISATION D’UN POTENTIEL REFERENTIEL 222 5.1.1. Statut discursif et linguistique des emplois métonymiques 222 5.1.1.1. La métonymie comme « figure » du discours de presse 223 5.1.1.2. Une figure du quotidien 226 5.1.1.3. Marqueurs métonymiques et usage du nom de pays 229 5.1.1.4. Du sens : au figuré et au concret 233 5.1.1.5. Sens et construction de la référence par métonymie 235 5.1.2. La place des emplois métonymiques du nom de pays dans le discours de presse 236 5.1.2.1. Les structures actantielles et leurs contextes 236 5.1.2.2. Rôles sémantiques et rôles discursifs 239 5.1.3. Rôles « métonymiques » et description conceptuelle 241 5.1.3.1. Le lieu pour les habitants ou le peuple 241 5.1.3.2. Le lieu pour le gouvernement 243 5.1.3.3. Le lieu pour le dirigeant 246 5.1.3.4. Le lieu pour l’agent économique 248 5.1.3.5. Le lieu pour l’équipe (nationale) 250 5.1.3.6. Relations partie-tout et dépendance sémantique 251 5.2. DE L’EMPLOI METONYMIQUE AU STATUT CONCEPTUEL 252 5.2.1. Place du nom de pays dans le mécanisme métonymique 252 5.2.1.1. Métonymie et degrés 253 5.2.1.2. L’impossible référence ? 255 5.2.1.3. Le modèle généralisé LIEU et ACTANT 257 5.2.1.4. Critique du modèle généralisé 260 5.2.2. Noms de catégories et domaine(s) de référence « métonymique » 262 5.2.2.1. Evidences discursives pour une description sémantique du nom de pays 263 5.2.2.2. Catégories inhérentes et prédication catégorielle 267 8 5.2.2.3. Modélisations et statut du sens 269 5.2.3. Sens et facettes sémantiques 271 5.2.3.1. Les facettes comme représentation micro-sémantique 272 5.2.3.2. Description sémantique du nom Britain (Cruse 1996) 273 5.2.3.3. Remarques sur l’analyse sémantique en facettes 275 5.2.3.4. La métonymie intégrée 277 5.2.3.5. Mot « omnisignifiant » et contraintes sémantico-référentielles 279 5.3. RAPPORTS CATEGORIELS ET CONCEPT HYBRIDE 280 5.3.1. Lexique et nom de pays 280 5.3.1.1. Un micro-champ lexical 280 5.3.1.2. Sémantique translangagière du micro-champ lexical 283 5.3.1.3. Le concept unificateur 286 5.3.2. Le nom de pays : du concept au sens 288 5.3.2.1. Double sens et double face 288 5.3.2.2. Le concept hybride 290 5.3.3. Application du modèle hybride 293 5.3.3.1. Ajustement sémantique interne 293 5.3.3.2. Equilibres conceptuels dans le discours 295 5.3.3.3. Déspatialisation 296 5.3.3.4. Retour sur le modèle hybride 297 BILAN 298 CHAPITRE 6. LE NOM DE PAYS DANS LA DOUBLE CONSTRUCTION DE L’ÉVÉNEMENT ET DU POINT DE VUE. 301 6.1. INDIVIDUS, OBJETS ET EVENEMENTS : LE NOM DE PAYS DANS LE DISCOURS SUIVI 302 6.1.1. Anaphores et coréférents des noms de pays 303 6.1.1.1. Le rôle des noms propres dans l’agencement textuel 303 6.1.1.2. Chaînes de référence du nom de pays 306 6.1.1.3. Unité et clivage référentiels autour du nom de pays 309 6.1.2. La détermination sémantique de la référenciation 312 6.1.2.1. Le mécanisme sémantique de l’anaphore associative 312 6.1.2.2. Nom propre et anaphore associative 314 6.1.2.3. Dépendance ontologique et anaphore associative 315 6.1.2.4. Vers une dimension texto-discursive 317 6.1.2.5. L’objet de discours 320 6.2. NOMS DE PAYS ET CONFIGURATION DISCURSIVE 323 6.2.1. L’objet de discours et ses réseaux relationnels 324 6.2.1.1. Le nom de pays désignant les acteurs de l’événement 324 6.2.1.2. Une construction relationnelle 326 6.2.2. Vers une configuration du site discursif 327 6.2.2.1. Chaînes de référence, objet(s) du discours et paradigme(s) désignationnel(s) 328 6.2.2.2. Stratification et unité de l’objet de discours 332 6.2.2.3. Substituabilité anaphorique et stabilité référentielle 333 6.2.2.4. Désignation, dénomination, nom propre 335 6.2.2.5. Le site discursif 338 6.3. HOMOGENEITE HOLISTIQUE ET ALTERITE REFERENTIELLE DANS LE SITE DISCURSIF 341 6.3.1. Négociation dénominative et référentielle 341 6.3.1.1. Notions de point de vue 342 6.3.1.2. Le paradigme désignationnel : choix et point de vue 343 6.3.1.3. Le clivage comme dissociation entre « locuteur » et « objet » 346 6.3.1.4. Différences linguistiques et culturelles 348 6.3.1.5. Nommer l’acteur / les acteurs de l’événement : contraintes discursives et possibilités conceptuelles 349 6.3.1.6. Bilan : la place du nom de pays dans la construction de l’événement 352 6.3.2. Négociations axiologiques 353 6.3.2.1. ‘Être la France’ et ‘être au service de la France’ : la différence 353 6.3.2.2. Délimitation des domaines référentiels 355 6.3.2.3. Stéréotypes et emplois du nom de pays 356 9 6.3.2.4. Implications axiologiques dans l’emploi des noms de pays 357 BILAN 358 CHAPITRE 7. L’ « AUTODESIGNATION » : VARIATIONS LINGUISTIQUES ET CULTURELLES 361 7.1. EMPLOIS DES FORMES AUTODESIGNATIVES : ETUDE QUANTITATIVE 362 7.1.1. Formes et rôles des noms de pays dans la presse 362 7.1.1.1. Les formes d’autodésignation comme marqueurs de représentation 363 7.1.1.2. La notion de saillance 366 7.1.1.3. La configuration des événements médiatiques : degrés d’implication des noms de pays 367 7.1.1.4. Structures SSD : illustration et discussion 371 7.1.2. Étude quantitative contrastive des structures SSD 376 7.1.2.1. Comptage des structures : remarques liminaires 376 7.1.2.2. Données quantitatives : présentation et interprétation des choix autodésignatifs 377 7.1.2.3. La distribution des SSD dans le micro-corpus 378 7.1.2.4. Hypothèses contextuelles et discursives 382 7.1.2.5. Formes autodésignatives et autres noms de pays : données complémentaires 385 7.2. L’AUTODESIGNATION : UNE QUESTION DE REPRESENTATIONS ET D’IDEOLOGIES ? 388 7.2.1. La construction de l’identité collective : discours et représentations 388 7.2.1.1. Une tentative d’interprétation lexico-sémique 388 7.2.1.2. Ethnos et demos 392 7.2.1.3. Autodésignation et identification énonciative 394 7.2.1.4. La presse nationale comme espace d’identification 399 7.2.2. Étude de cas : les formes autodésignatives dans la presse moldave 401 7.2.2.1. Republica Moldova : un nom-statut ? 401 7.2.2.2. Le nom comme outil identitaire 404 BILAN 406 TROISIÈME PARTIE. REPRÉSENTATIONS ET DIALOGISME : LES PROPRIÉTÉS DU RÉFÉRENT COMME SOURCE DE VALEURS SÉMANTIQUES PARTAGÉES 413 CHAPITRE 8. RENOMINATIONS ET SURNOMS : IMPLICATIONS IDENTITAIRES ET DISCURSIVES 417 8.1. NOMS ET RENOMINATION DE PAYS : QUELLE MOTIVATION, QUEL USAGE ? 418 8.1.1. La renomination 419 8.1.1.1. La renomination comme pratique socio-discursive 419 8.1.1.2. Contextes de renomination : quelques exemples 420 8.1.1.3. Le discours médiatique comme lieu de reconnaissance dénominative et identitaire 423 8.1.1.4. Le nom entre Histoire et Société : un point de vue dialogique 426 8.1.2. Noms anciens, noms nouveaux : une chronologie identitaire 427 8.1.2.1. Continuité identitaire ou équivalence appellative ? 427 8.1.2.2. Marquage temporel déictiquement déterminé 429 8.1.2.3. Projection temporelle 430 8.1.2.4. L’axe du temps de la nomination 433 8.1.3. L’expression du point de vue par le choix dénominatif 435 8.1.3.1. Revendication et refus de la renomination 435 8.1.3.2. La nomination conflictuelle 438 8.1.3.3. Renomination et orthonymie 439 8.1.3.4. Le pays de l’un n’est pas celui de l’autre 442 8.1.4. Contextes discursifs et représentations stéréotypées 445 8.1.4.1. La construction discursive des sens 445 8.1.4.2. Trajets discursifs des formes la Moldavie et la Bessarabie dans la presse française et anglophone 447 8.1.4.3. Spécialisation dénominative : la mémoire du nom 450 10 8.2. L’ONCLE SAM, LA BOTTE ET LES AUTRES : SURNOMS DE PAYS 454 8.2.1. Motivation symbolique des surnoms 455 8.2.1.1. Désignations symboliques : Albion, la Botte, l’Hexagone, l’oncle Sam 455 8.2.1.2. Désignations descriptives catégorisantes : « pays de… » 457 8.2.1.3. Noms et surnoms : discussion 459 8.2.2. Motivation, démotivation et re-motivation dans les emplois discursifs 461 8.2.2.1. Rapprochement fonctionnel des noms de pays 462 8.2.2.2. Exploitation de la motivation symbolique et descriptive 464 8.2.2.3. Jeux de mots 465 8.2.2.4. Démotivation et remotivation 466 8.2.2.5. La place des surnoms dans la construction discursive des événements 467 BILAN 469 CHAPITRE 9. DIALOGISME DE LA NOMINATION 471 9.1. LES STRUCTURES ATTRIBUTIVES : EMPLOIS PREDICATIFS ET REFERENTIELS DES NOMS DE PAYS 473 9.1.1. Conditions sémantiques et formelles des emplois métaphoriques 473 9.1.1.1. Propriétés du référent et principe de notoriété 473 9.1.1.2. Formats morphosyntaxiques et sémantiques des emplois prédicatifs 475 9.1.2. Le nom de pays en position prédicative : métaphore, catégorisation, « médiation » ? 478 9.1.2.1. Référent original et référent discursif : des conditions pour une interprétation métaphorique 478 9.1.2.2. Rapports entre les noms dans un énoncé attributif 481 9.1.2.3. Propriété(s) du référent et catégorisation 483 9.1.2.4. « Médiation » discursive et mixages conceptuels 485 9.1.2.5. Sémantisation discursive des noms de pays : le mot-événement 489 9.2. LA CONSTRUCTION DIALOGIQUE DU SENS 493 9.2.1. Traces discursives du sens constitutif 493 9.2.1.1. L’intertexte du numéro : consolidation d’un point de vue 493 9.2.1.2. Cotexte, intertexte et interdiscours : reflets d’une conception de la France 495 9.2.2. Dialogisme des structures un(e)+Npays 497 9.2.2.1. L’aspectualisation, expression de points de vue 497 9.2.2.2. L’aspectualisation en rapport avec la thématique et/ou le moment discursifs 499 9.2.3. La construction dialogique du sens « métaphorique » 501 9.2.3.1. ‘Une France’ en cache une autre 501 9.2.3.2. Reconstruction intertextuelle des représentations 504 9.2.3.3. Les « domaines de mémoire » 507 9.2.3.4. Choix des noms et positionnement idéologique 507 9.2.3.5. La « rencontre » : aspectualisation, métaphorisation, idéologie 511 BILAN 512 EN GUISE DE CONCLUSION… 517 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 529 INDEX DES TERMES 553 INDEX DES AUTEURS CITÉS 555
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