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Inforespace No 92 1995 PDF

39 Pages·1995·5.1 MB·French
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o n 92 revue semestrielle 1995, 24• année novembre SERVICE LIBRAIRIE DE LA SOBEPS Nousv ousr appeloqnusel eso uvragseusi vanstosn etn v entàel aS OBEPSo ùv ousp ouvelze osb teneinrv er­ inforespace sanlte m ontandte l ac ommandea uC .C.Pn.°0 00-0316209d-e8l 6aS OBEPSa,v enuPea uJla nso7n4 -1070 Bruxelloeusa ,uc omptbea ncainr°e2 10 -0222255d-e8l 0a S ociéGtéén éradleeB anqueP.o url aF ranceetl e Canadau,n iquemepnatr m andatp ostailn ternatoiuop naarlt ransfbearntc ai(rneep ase nvoyedre c hèque). - DESS OUCOUPESV OLANTESA UX OVNId,e M icheBlo ugar(dé dS.O BEPS)u;n eœ uvrec ollecétcirviet e sousl ad irectdieon no trper ésideentqt u it entdee f airleep oindte l ar echercuhfeo logi-qu50e 0 FB (prix spécial). - ACTESD U PREMIERC ONGRES EUROPEENS UR LESP HENOMENESA ERIENSA NORMAUX,( éd. SOBEPS)u;n v olumdee p ludse 2 00p ageqsu ir eprelnedis n tervenftaiiotnlesos rd se c ec ongrèqsu is 'estte nu à Bruxel(lSeOsB EPSe)n n ovembr1e9 88u;n t oudr' horidzeosnr echercdheep so inteenu fologpiaerd ess pé­ Organe de la Société Belge d'Etude des Phénomènes Spatiaux, asbl cialisdteel sap lupadrets p ayse uropéendse,sU .S.Ae.td el 'U.R.-S.850S. FB. Avenue Paul Janson, 74 B - 1070 Bruxelles N-uiM.tY(. Sé TdEA.Rl IbEaUtSrEoœSSsuO )vU;rC ecO oUlPlEeScV tnOioLAvuNespT rEéSs,ed netF laeernsrnt éa fnLldae gxaisroudenrlets el s eug jreodtue cp hemeer"nc Lthu emuciroèsmr mdeeas n Asli am é Téléphone : 32 - 2 - 524.28.48 (rép./enr.), 32 - 2 - 525.04.04 (mercredi et samedi) MicheeltJ acqueVsa lleéted écrivdaenstv oiedse r echercphoesss iblpeosu ru neé tudaep profondduip eh é­ Téléfax : 32 - 2 - 520.73.93 nomène-500 FB. - BLACK-OUT SUR LESS OUCOUPESV OLANTESd,e J immyG uie(ué dO.m miunL ittérauinr" ec )l;a ssi­ Président : Michel Bougard que, del 'ufolforgaineç airséec,e mmenrté édité39-5 FB. Secrétaire Général : Lucien Clerebaut Trésorier : Christian Lonchay - ETS IL ESO VNIN 'EXISTAIEPNATS? ,d eM icheMlo nner(iéed L.e sH umanoïdAesss ociéusn)l ;i virnet el­ Conception et réalisation : Lucien Clerebaut ligeentct o uragequuxip renlde p ardtied irqeu el emsé prisseosn ptl ucso urantqeus' onne l ec roicte,q u ip er­ metà l'autdeeup rr oposseorn h ypothèssoec io-psycholpooguirqe uxep liqlueesOr V NI- 425 FB. Philippe Paquot Editeur responsable : Lucien Clerebaut Imprimerie Pesesse - Haine-St-Pierre LE PIN'S DE LA SOBEPS EST ARRIVE Sommaire On nousl er éclamdaeiptu ilso ngtem:p isel s te nfilnà! Unes uperbéep ingleetntc ei ncqo uleu(rgsr anfde uc,' est-à-ldapi lruehs a utqeu alitgér)a,nf do rma(t3 5m m Editorial 2 del argeq)u,ev ousn ep ouvez manqdu'earc quérir. ······································································································· Siv ousv ouleazi delraS OBEPSe nv ousf aisapnlta isviori,ll àem oyent outtr ouvCéo.m plétveozt rper opre Nos enquêtes 4 collect(iooucn e lldeesv ose nfanettsp etits-enfeanrn étsse)r vdaènstà présevnott re/evxoesm plaires. L'affaire du «Crash» de Roswell. .. 10 Sonp ri:x 350F B( ou6 5F F) A-t-on réellement filmé des extra-terrestres à Roswell ? .............................. 37 10 00F B (ou1 80F F) pour3 exemplaires Nouvelles internationales 65 Ci-con:t rleep in'SsO BEPS ent ailrléee lle. Pourr ecevoviort rceo mmande( livsroéuese nvelopsppeé ciavleeu)i,l elfefze ctvuoetrrv ei rement/evmeenrts à sonc ompteb ancainr°e2 10-0222255d-e8l 0a S OBEPS,a venuPea ulJ anso7n4 , B-10 70B ruxelloeus , Les articles signés n'engagent que la responsabilité de leur auteur. encoraeu C CP n°0 00-0316209P-o8u6rl. a F ranceetl eC anadau,n iquemepnatrm andat poisnttaelr nat,i onal oup art ransfbeartn caimraei sa vecl esf raài vso trceh arge. 1 ·A l'inverse, toute authentification véritable de ce film entraînerait la Editorial certitude de l'origine extraterrestre des OVNI et la preuve du mensonge des dirigeants des Etats-Unis depuis près d'un demi-siècle. Il est donc interdit de se tromper, et on ne peut que regretter la légèreté avec laquelle on a annoncé la découverte des documents filmés, de même que l'absence d'expertise rigoureuse à leur sujet. Le simple bon sens aurait voulu qu'on se livre d'abord à des analyses sur le film ainsi qu'à La vague est loin derrière nous et le bureau de la SOBEPS qui grouillait une enquête approfondie sur les assertions du cameraman qui prétend de monde il y a cinq ans est aujourd'hui quasiment déserté. Mais la vague belge continue d'intéresser par son aspect inédit dans la avoir opéré en juin 1947, avant d'ameuter les médias et laisser diffuser des images spectaculaires à propos desquelles il n'y a finalement guère phénoménologie OVNI. Le 10 septembre 1995, j'ai ainsi eu le plaisir de de garanties. me rendre aux Etats-Unis, à Portsmouth, à l'invitation du MUFON du New Hampshire, pour évoquer les principaux éléments des enquêtes C'est sur ce point d'interrogation ql..je nous vous abandonnerons à votre réalisées par la SOBEPS entre 1989 et 1991. lecture. Avec l'espoir sincère et justifié de vous retrouver l'an prochain. En vous présentant, au nom de toute l'équipe de la SOBEPS, nos Une occasion rare de découvrir une ufologie américaine toute entière plongée dans les cas d'enlèvements (abductions) et focalisée sur les voeux de bonheur, de prospérité et de bonne santé à l'occasion de la nouvelle année qui s'annonce, je me permets donc de vous demander derniers rebondissements du cas de Roswell. L'occasion aussi de s'entretenir avec quelques ténors de l'ufologie d'Outre-Atlantique, de bien vouloir renouveler sans tarder votre cotisation pour le prochain exercice. Bonne lecture et à l'année prochaine. .. comme Budd Hopkins (le spécialiste incontesté des abductions), Stanton T. Friedman (l'ufologue qui connaît le mieux le cas de Roswell), Colin Andrews ("chasseur'' de crop circ/es -traces dans les champs de Michel Bougard, blé anglais-), et même Betty Hill, une adorable mammy qui vient de Président. publier ses mémoires de "première enlevée" (la fameuse affaire "Betty et Barney Hill" remonte à 1961). Mes plus vifs remerciements vont à Peter Geremia, Directeur du MUFON du New Hampshire pour son aimable invitation, et à son épouse Fran, pour son chaleureux accueil. RENOUVELLEMENT DES COTISATIONS Nous avons voulu consacrer ce dernier numéro de 1995 au dossier du cas de Roswell et au film actuellement diffusé qui montre une En 1996n,o usv ousp roposodnesu xn umérodse l ar evuIeN FORESPAC(En o9 3e t9 4)a ux prétendue autopsie d'une des créatures extraterrestres qui auraient été conditisounisv ant:e s récupérées au Nouveau-Mexique en juin ou juillet 1947. Tout est au conditionnel dans une affaire confuse et complexe, encombrée d'une Cotisation membre Belaique France autres pays multitude de documents parfois contradictoires, mais qui s'avère d'un d'honneur 1.50B0E F 260F RF 1.60B0E F intérêt capital pour l'avenir de l'ufologie. ordinaire 1.00B0E F 180F RF 1.10B0E F Ce que nous vous présentons est destiné à faire le point aujourd'hui et Pourc euxq uic hoisirloafn otr mudleec otisatdeim oenm bred 'honnenuoru,sr appeloqnus' si'la gliàt de prendre date pour l'histoire. Le dossier que vous allez découvrir est del as eulfeo rmuolfef ralnapt o ssibidl'iutncéea rtdee m embre. totalement inédit en français. Nous nous sommes livrés à une enquête aussi exhaustive que possible pour vous permettre de vous forger vous Toutv ersemeensttà effectauuec ro mptbea ncainroe2 1 0-0222255-80 del aS OBEPS' o uà son aussi votre propre opinion. Je crois sincèrement que les enjeux sont CCP no0 00-0316209-86, avenuPea ulJ anso7n4 ,B -10 70B ruxellVeesu.i lluetzi lissipeors sibllee importants et que l'ufologie scientifique est aujourd'hui menacée. Si on bulledteiv ne rsemecnit- joint. apportait la preuve que le film de Roswell n'est qu'une mystification, c'est tout le dossier de ce cas remarquable qui risquerait de tomber en Pourl aF ranceet l eC anadan,o usv ousr appeloqnusel ev ersemednoti ste f airunei quement par poussière, malgré les efforts de dizaines d'enquêteurs et d'ufologues mandat postal international, oup art ransfbearntc aiMrAeIS AVEC LES FRAIS DE TRANSFERT de renom. BANCAIRE A VOTRE CHARGE. 2 3 «énorme comme un stade de football». rien. Ah! Si Mme W. ne jurait ses Nos enquêtes Après les quelques dizaines de secon­ grands dieux que cet objet a survolé sa des d'observation, l'engin de couleur maison, j'opterais bien pour une confu­ verdâtre (selon Claude B.) est parti très sion avec Sirius : il y eut tant de con­ vite, en une fraction de seconde en fusions ce jour-là! direction de Waterloo, sur une trajec­ LAEKEN, le déplacement habituel des avions toire parallèle au périphérique. Mme W. signale qu'elle était comme fin août 1987. dans le ciel. Où étaient-ils restés pen­ fascinée par l'objet, elle ne l'a pas per­ dant tout ce temps ? Une vérification Ici aussi, ce qui a le plus étonné les du de vue un seul instant pendant toute Ce n'est que tout récemment que cette dans les dossiers anciens à la SO­ témoins, c'est le manque d'intérêt des la durée de l'observation. «C'était le observation est venue à la connais­ BEPS n'a malheureusement pu confir­ centaines d'automobilistes passant par même qu'il y a 18 ans ! », dit-elle à sance de Gérard Grède. Claude C. et mer pareille observation, ni aucune là, qui auraient pu, eux aussi, ralentir Mme Claire Hauzeur, notre enquêtrice. sa compagne Marylène B. se trouvent autre d'ailleurs au mois d'août 1987. ou stationner pour voir le phénomène. Le chien n'a pas réagi. sur la terrasse de leur appartement et prennent l'air. Il fait entre chien et loup, TERVUREN, MOLENBEEK ST JEAN, Le mari de Mme W. s'est montré très en cette soirée. A leur grande stupé­ novembre 1988 ou février 1989. 13 février 1994. coopérant à la fois pour essayer de voir faction ils constatent que des lumières où l'objet se dirigeait quand il a démar­ (blanches-rouges-jaunes) «comme des M. Claude B. et Mme Marylène B. sont­ Chaque soir, entre 19h30 et 20h, Mme ré (mais il n'a rien vu) et pour aider sa avions, mais sans bruit» viennent de ils des témoins privilégiés? W. sort le petit caniche sur la terrasse femme à remplir le questionnaire. Lui l'ouest (Atomium) et se dirigent vers Voilà qu'ils racontent à Gérard Grède de l'appartement au premier étage, aussi avait été témoin de l'observation l'est (Zaventem). Ces lumières entou­ cette autre observation qu'ils ne peu­ pour qu'il y fasse ses besoins sur des il y a 18 ans. Dans ce cas Mme W. rent des formes rouges bombées. vent pas exactement situer dans le torchons. En effet, elle craint tellement avait observé ce cigare lumineux qui temps, mais qu'ils estiment s'être pro­ pour la santé de son petit chien, qu'elle était très grand, avait prévenu son mari Pendant plus d'une demi-heure ces duite soit début novembre 1988 vers la préfère de loin qu'il s'exécute sur la qui lui avait dit que c'était la lune. Elle ensembles de lumières vont passer par Toussaint, soit en février 1989 dans la terrasse, plutôt que dans la rue ou dans lui a prouvé le contraire en le condui­ groupes, à certains moments , ils reste­ période du Carnaval. un parc. «Comme ça, il ne se salit pas sant dans la chambre voisine dont les ront même stationnaires. les pattes dans la rue» dit-elle. fenêtres donnaient dans la direction Ils sont en voiture et viennent de quitter opposée et d'où on voyait parfaitement «Quand ça commençait à bouger tout le tunnel sous les Quatre Bras de Ter­ La terrasse donne sur le NNE. C'est la lune. M. Weber a été complètement l'ensemble bougeait» dit Claude C. vuren. Ils se trouvent très exactement aussi au NNE qu'en cette période de convaincu. L'altitude de ce ballet aérien se situait au carrefour Léonard, avant de prendre l'année, Sirius est visible, bas sur l'ho­ un peu plus haut que l'immeuble le plus l'autoroute des Ardennes. Que ce soit rizon, avec une magnitude de -1 ,7. Le Par ailleurs, Mme W. a essayé d'inter­ grand (16 étages) mais bien plus bas en novembre ou en février, la nuit ciel est clair et dégagé (nous le savons) roger ses voisins, personne n'a rien vu. que l'altitude habituelle où passent de tombe vite : c'est l'hiver. C'est la fin de mais Mme W. n'a pas d'yeux pour le Il faut noter que l'observation a eu lieu nombreux avions. Pour tenter d'en voir l'après-midi, début de la soirée ... ciel étoilé, bien qu'elle ait remarqué pendant le journal télévisé. plus, les témoins observent le phéno­ que la lune brille au SE. Elle voit, dans mène aux jumelles. Malgré cela, ils ne A leur droite, dans le ciel, ils voient un l'espace ouvert entre deux maisons, MOLENBEEK ST JEAN, peuvent discerner plus de détails. énorme OVNI triangulaire au-dessus de une lumière continue, d'une blancheur 17 février 1994. la Forêt de Soignes. Ils arrêtent leur comparable à la luminosité d'un flash et Au grand étonnement des témoins, ils véhicule sur une petite aire de station­ ayant une forme oblongue, comme un Comme chaque jour M. et Mme D. se constatent le manque d'intérêt des nement. cigare. Cette lumière reste immobile réveillent à 06h15 le matin dans le petit centaines d'autres locataires des im­ Selon Claude B., l'engin «fait de bou­ pendant 6 bonnes minutes. Subitement appartement situé au 2ème étage d'un meubles environnants qui, inévitable­ lons apparents comme dans les des­ la lumière démarre vers le sud et dis­ immeuble qui en compte trois. La vue ment, pouvaient être spectateurs po­ sins illustrant les romans de Jules paraît en survolant le pâté de maisons arrière, à partir de la chambre donne tentiels. Avant le passage des OVNI il y Verne» avançait «à pas d'homme» et dans lequel habite Mme W. Cette vers le SSO et la direction du Home avait le va-et-vient habituel des avions semblait se situer «au ras des cimes dame traverse l'appartement encou­ «Ten Prins» situé au Boulevard du commerciaux. Pendant le passage des des arbres» à une distance d'environ rant, espérant revoir l'objet dans le ciel Prince de Liège. «Je me suis éveillé OVNI, aucun avion ne circula! Après le 1 OOm. Selon Marylène B., «c'était à la devant l'immeuble. Elle ne voit plus pour aller à mon travail. Je me suis passage des OVNI, à nouveau il y eut fois moderne et archaïque» et c'était 4 5 assis sur mon lit et mon attention a été La température est légèrement néga­ par M. D. Fait assez curieux : l'objet changent de couleur, deviennent vertes attirée par un objet très lumineux à tive (-3°C) et le vent quasi nul. Ils re­ dessiné par ce commandant a été et jaunes, sans jamais clignoter. La environ 35° d'élévation dans le ciel. Il gardent pendant une vingtaine de se­ «formellement» reconnu en ce temps­ masse porteuse n'avait apparemment m'a semblé voir d'abord un lustre illu­ condes ce «lustre éclairé» «féerique» là par le Gepan, comme étant un pas d'épaisseur, était sombre (gris-noir) miné, mais mon raisonnement n'accep­ puis s'en vont vers la salle de séjour «ballon sonde d'un modèle très spé­ mais n'était pas parfaitement plate, car ta pas cette solution. Mon épouse, qui pour prendre les jumelles, qui pour cial» (sic). elle y distinguait des sortes de tuyaux, après m'avoir regardé assis, étonnée, mettre ses lunettes. De retour devant la mais non complètement détachés de la regarda également vers l'extérieur. Je vitre de la chambre, tout a disparu. GLIMES, plate-forme, un peu comme un bas­ pense qu'elle vit la même chose que 28 février 1995. relief. La longueur était le double de la moi mais avec moins de détails car elle «C'était une construction compliquée et largeur et en la comparant à la route ne portait pas ses lunettes ... ». parfaitement immobile dans le ciel. Les Gérard Grède nous rapporte ce témoi­ l'envergure avoisinait les 15m. Seule cinq boules aux extrémités donnaient gnage qui lui est parvenu directement. Chantal S. accepte de témoigner, L'objet se présente comme une sorte une lumière très blanche et laiteuse, Chantal S. et son amie sont en voiture l'équipière refuse l'enquête. de lustre à 5 côtés, avec quatre lumiè­ mais non éblouissante. Elles ne provo­ sur la chaussée Tirlemont-Charleroi à res, deux traverses comme de gros quaient pas de rayon lumineux. Elles hauteur du carrefour avec la chaussée WEMMEL, tuyaux gris, elles-mêm�s entourées de avaient un contour très net et étaient Louvain-Namur, ce mardi, 28 février 4 mars 1995. lumières multicolores en boules qui dirigées vers le bas. Les bords verti­ 1995, vers 19h20. Elles se rendent à tournent autour de ces traverses. L'en­ caux de l'objet étaient bien distincts et il Perwez pour y disputer un match de Wemmel ressemble parfois à la cam­ semble s'inscrit dans cinq côtés rectili­ me semblait observer l'objet de face et mini-foot comptant pour le champion­ pagne profonde, alors que Bruxelles gnes et rigides, couleur carbone. non par le dessous». Claire Hauzeur, nat du Hainaut. Le ciel est clair, la tem­ n'est qu'à quelques kilomètres. Le qui a mené l'enquête, a essayé de faire pérature fraîche, les deux amies en chemin qui mène vers la maison du Mme D., qui voit flou sans ses lunettes préciser ces paradoxes géométriques pleine forme n'ont que la rencontre témoin serpente à travers champs, décrit une sorte de gros rubis sans par le témoin: les lumières sont diri­ sportive en tête. avec ici et là quelques maisons, étri­ structure mais à scintillements multi­ gées vers le bas et il n'y a pas de fais­ quées, désuètes, très étroites, construi­ ples. La dimension apparente de cette ceaux lumineux pour étayer cette certi­ Après avoir traversé le carrefour St tes avec de petits moyens il y a cin­ chose est au moins égale à trois fois tude; le témoin est sûr de voir l'objet de Michel à Glimes, à l'intersection des quante ans et plus. Dans une de ces celle de la pleine lune. Cet objet est face et il est certain également de ne localités de Glimes et de Thorembais maisons Jonathan S., 15 ans, vit seul stationnaire à une altitude estimée à pas le voir par le dessous. les Béguines, peu avant le croisement avec sa mère. 600m et à une distance de 4 km (si la de la rue du Chêne, les deux sportives distance est correctement estimée, cet Tout cela n'est pas très cohérent : le voient dans le ciel, à basse altitude, Ce samedi soir, la maman est installée objet devait avoir au moins 500m de témoin le sait mais persiste dans sa soit à environ la hauteur de deux mai­ devant la télévision et Jonathan monte long). Je suppose donc que la distance description. «Plus au centre de l'objet, sons traditionnelles et à faible allure, à l'étage où se trouve la salle des et l'altitude ne sont pas estimées cor­ deux tubes entrecroisés reliaient les une masse rectangulaire sombre. Cette bains. Il est 21h08 très exactement. Du rectement par le témoin, pourtant fort extrémités; ils étaient entourés de chose est flanquée de lumières bleues palier il ouvre la porte, la pièce est tatillon, car il fût, en son jeune temps, points lumineux qui changeaient de et rouges aux quatre coins, disposées plongée dans le noir et la fenêtre donne chef artilleur à l'armée. D'après lui, couleur (rouge, bleu, vert). Il se peut en quinconce. Cet objet bizarre, sem­ sur la campagne au sud : la vue est l'objet se trouvait au dessus de la nou­ que ces tubes étaient plus nombreux blant provenir de la direction de dégagée, à 750m de là l'horizon est velle centrale électrique de l'lnterbra­ car le centre scintillait fort. La vue de Perwez, les survole et disparaît en bordé d'un bois. bant qui venait d'être mise en route ces l'objet était féerique. Les tubes étaient direction de Dongelberg (trajectoire jours-là (Forest-Drogenbos). énormes et gris et les lumières étaient sud/nord) en ne produisant aucun bruit Par la fenêtre, il observe, au-dessus de en fait des boules lumineuses colorées qui aurait pu être perçu dans la voiture ce bois, une lumière insolite. Cette Au début, les deux témoins observent qui contournaient ces tubes à grande qui ne s'est pas arrêtée en raison du lumière lui semble unique et fixe, cet objet à partir de leur lit, à travers le vitesse». trafic. Alors que Chantal S., au volant, jaune, non éblouissante. Intrigué, car voilage devant la vitre. Ensuite, ils se Un observation ancienne, du 10 juillet poursuit sa route en regardant devant cette lumière à cet endroit est bien lèvent et soulèvent le voilage. Le ciel 1971, faite par le commandant G. pilo­ elle et en conduisant à une vitesse inhabituelle, et toujours dans l'obscuri­ est dégagé, la lune montre son dernier tant un avion de ligne en vol au-dessus d'environ 80 km/h, la passagère a le té, Jonathan va vers la fenêtre et l'ou­ quartier, une planète brille plus haut et du Poitou (France) est accompagnée temps de voir s'éloigner l'aéronef vers vre. A ce moment il perçoit un léger plus à droite dans le ciel. d'un croquis très semblable à celui fait sa droite. Subitement les lumières ronronnement vibrant qu'il compare au 6 7 bruit d'un baffle sous tension. Ce bruit vision, il occupe la surface comprise Le zoning montre un champ magnéti­ ble de discerner quoi que ce soit entre vibre dans sa tête et il lui semble qu'il entre un arbre et le toit d'une maison à que très variable, devant certains bâti­ le corps et les lumières latérales. Il se est répercuté dans toute la maison. l'horizon nord. L'enquête a établi que ments, l'aiguille de la boussole perd trouve, au plus près, à une cinquan­ cet objet volait à une altitude de 1 OOm carrément le nord ! taine de mètres de cet objet qui, lui, se La lumière se rapproche et Jonathan ou un peu moins, la progression était situe à une altitude estimée à 30m. A peut observer qu'il s'agit de quatre de 150m/seconde. La durée totale de A quelque distance de cet endroit, la bout de bras, la distance d'une lumière lumières en ligne horizontale, les deux l'observation serait de 30 secondes. route montre un tracé droit : c'est là à l'autre, avec au centre cette plus fortes se trouvent au centre, celles que le témoin voit arriver du NE un «soupière», fait 10 cm. des extrémités sont moins fortes et se Du rez-de-chaussée, où elle suivait un objet. Il semble progresser à une vi­ situent un peu en retrait: elles sont programme à la télévision, la maman tesse régulière comme un avion de 1 1 donc situées sur 2 plans horizontaux. de Jonathan n'a rien entendu. Le jeune ligne, mais à une altitude réellement témoin n'a parlé de cette observation basse. Il croit qu'il peut s'agir d'un héli­ J ' 1 Il discerne un élément porteur d'environ qu'avec sa mère et spontanément il coptère, comme ceux utilisés pour 1 Om d'envergure, de couleur sombre, s'est signalé à la SOBEPS après avoir amener à pied d'oeuvre des éléments grise ou noire. A l'avant les lumières vainement tenté d'appeler la police et de construction. A sa stupéfaction, sont en forme de coupoles (bombées) l'aéroport de Zaventem. Dans cette cette chose s'arrête pile au-dessus du et elles éclairent droit devant elles, famille, le thème OVNI n'avait pas sa zoning industrie!. horizontalement, sur une longueur de place avant l'observation et envers ses 20m environ. L'objet va survoler la camarades de classe, Jonathan ob­ Il lui est impossible de se garer : la maison et Jonathan se précipite dans la serve la discrétion la plus absolue. chaussée est fort fréquentée de jour comme de nuit et il n'y a pas de bas­ chambre du côté nord, pour continuer à côté. S'il le faisait, il y aurait risque observer cet engin ne ressemblant pas ASSE-ZELLIK, d'accident. Il ralentit donc l'allure et ne -�o du tout à un avion conventionnel; à le 13 avril 1995. l'arrière, arrondi en demi cercle, il n'y a parvient pas à désigner d'un nom con­ '_ d'ailleurs aucun éclairage. Cet engin se Le témoin travaille dans une imprimerie nu la chose qui est arrêtée là, au­ ' 1 • déplace avec une aisance extraordi­ et la publicité, et il lui arrive très sou­ dessus des bâtiments. C'est un objet en Continuant sur son itinéraire obligé, le naire et semble glisser dans l'air. vent de ne rentrer chez lui qu'après forme de large cône, montrant sa partie témoin perd assez rapidement cette minuit. C'était le cas dans la nuit du 12 supérieure (le dessous n'est pas obser­ chose de vue, non sans avoir raté la au 13 avril. Vers 00h40 il circule en vé) et une partie de ses parois. Le sortie du Ring qu'il emprunte d'habi­ voiture sur la N9, chaussée de Gand, corps de la chose comporte une ving­ tude. en direction de Bruxelles. A hauteur du taine de bandes alternées grises et zoning «Doornveld», à la limite des noires et à trois endroits y sont comme Rapports d'enquête résumés par communes de Zellik, Dilbeek et Asse. accolés les restants d'un serpentin lu­ Godelieve Van Overmeiren. mineux rouge. La lumière rouge de ces Ce terrain à vocation industrielle, abrite notamment les installations E.T.F. morceaux de serpentin éclairent la Pour des raisons personnelles, notre (fabrication de transformateurs électri­ «Carcasse». Le dessus de la chose se responsable du réseau d'enquêtes, ques), Frigo King, André Luxe chaussu­ présente comme un grand anneau gris Godelieve Van Overmeiren, a décidé res, Breuval, et à l'arrière une entre­ entourant une protubérance bombée de démissionner de ses activités. Nous prise d'importation et de traitement de circulaire, grise elle aussi. Le témoin a la remercions pour son dynamisme En s'éloignant, l'aspect de l'engin de­ bois. A moins de SOOm vers le NE, la baissé la vitre, mais n'entend rien de productif, son humour réconfortant, et vient une forme allongée, au-dessus de ligne de chemin de fer. au-delà de plus que la circulation sur le Ring tout l'efficacité qu'elle a montrée dans la cette forme et en dessous, l'air est celle-ci le domaine militaire de Zellik. proche. De part et d'autre de l'objet, il y réorganisation de ce service. La col­ éclairé du halo des phares portés sur a une assez grande lumière de couleur lecte des témoignages doit rester notre l'avant. L'épaisseur de l'engin est esti­ Le Ring passe à moins d'un kilomètre à blanc-jaune, mais cela n'éclaire rien. priorité et le travail d'enquête, souvent mée à 2m environ. En partant, l'objet l'est, tandis qu'à l'ouest, à moins de ingrat, constitue la mission obligée de pivote sur son axe et change de direc­ deux kilomètres, les lignes de haute Les lumières ne semblent même pas toute association ufologique. Nous · tion avec une extrême facilité. Au mo­ tension de la centrale de Liedekerke rattachées au corps de l'objet, du espérons que la relève sera à la hau­ ment où l'objet disparaît du champ de sont ponctuées de nombreux pylônes. moins, si elle le sont, il lui est impossi- teur. 8 9 décrit que comme un mode de dépla­ On constate en outre que si les cas L'affai re d u crash de << >> cement avait ensuite été retraduit en concernent pratiquement tous les états terme de forme par la presse de l'Amérique du Nord (avec semble-t­ Roswel l. .. ou le crash de (interprétation aussi libre ... que lourde il une prédilection pour la partie est), le << >> de conséquences)! Par la suite, les territoire du Nouveau-Mexique n'a été journaux qui rendront compte des air­ «visité» que 15 fois sur 853 (à 6 repri­ l'affai re de Roswel l ? crafts de Kenneth Arnold en feront des ses, pourtant, durant la seule journée «flying saucers» (expression cependant du 27 juin, il faut peut-être le souli­ (Première partie) déjà forgée en 1878, pour la première gner). fois) et des «flying disks». Comme le souligne judicieusement Lagrange : L'Amérique découvre les «crashs». «La veille, nous avions des engins aux Dans les années '50, circulèrent des En bref. quée dans le ciel des Etats-Unis et noms incertains : missiles, jets, et au­ rumeurs d'engins mystérieux qui se Eté 194 7, désert du Nouveau-Mexique dans l'opinion publique américaine, par tres... Nous voilà maintenant avec des seraient écrasés dans l'une ou l'autre aux Etats-Unis : «quelque chose» est l'intermédiaire de la presse écrite et soucoupes et des disques volants ! zone désertique de l'Ouest américain. tombé du ciel et s'est écrasé «quelque des radios. Faut-il le rappeler, tout dé­ Dans l'heure qui suivit la diffusion de la A la source de ces racontars, invaria­ part», dans les plaines environnant la buta avec la désormais célèbre obser­ dépêche, le bureau de Bequette fut blement auréolés d'un flou nébuleux, petite ville de Roswell. .. vation de Kenneth Arnold, mainte fois assailli de demandes d'informations un ouvrage à sensation, le premier de rebâchée, quoique mal connue dans le provenant de partout. De nombreux l'histoire des OVNI - ou plutôt des «Disque volant» récupéré par les mili­ détail (voir l'utile mise au point de autres témoins se manifestèrent alors «Soucoupes volantes», pour reprendre taires de la base aérienne locale, Pierre Lagrange; 1993). et l'on du se rendre à l'évidence : Ar­ la terminologie en vigueur alors - qui d'après un communiqué officiel éma­ nold n'avait pas été le premier! devint un «best-seller» : «Behind the nant de son service des relations publi­ Ce businessman pilotait son avion pri­ Flying Saucers», de Frank Scully ques, transmis aux stations de radio, vé au-dessus des monts Cascade, Sans entrer dans le détail des observa­ (1950). Il y était question de quatre agences de presse et quotidiens; dans l'Etat de Washington, lorsqu'il tions de l'ère «pré-arnoldienne» (ni «atterrissages» survenus avant 1950. «ballon météorologique», selon un aperçut sur sa gauche «une série remonter aux «visions» du prophète Trois de ceux-ci auraient permis à l'ar­ démenti formel du commandant en (d'objets) qui me rappelait la queue d'un Ezéchiel ou aux «Airships» de 1897 - mée de l'air américaine de récupérer chef de Fort Worth, au Texas, le Q.G. cerf-volant, et qui oscillait et filait à une voir à ce propos Bougard; 1977), un pas moins de trente-quatre (!) de ses de la Eighth Air Force ...t rois ou quatre vitesse terrifiante en se profilant devant seul coup d'oeil à un ouvrage de réfé­ occupants. Le premier de ces «crashs» heures à peine après la première dépê­ le Mont Rainier» (commentaire d'Arnold rence comme le «Report on the UFO était supposé avoir eu lieu le 25 mars che qui fit fantasmer quelques centai­ au journaliste Ted Smith, le 26 juin Wave of 1947» (Bioecher; 1967), ren­ 1948, près d'Aztec, dans le Nouveau­ nes de milliers de citoyens américains 194 7). Il précisa aussi que la forme des seigne que pas moins de 853 cas de Mexique, au sommet d'un plateau ro­ mais aussi étrangers! Une regrettable engins évoquait celle «d'un plat à tarte «soucoupes» ou de «disques» volants cailleux. Le vaisseau lenticulaire, d'une méprise, donc. Sans plus (1). coupé par la moitié avec une sorte de furent recensés de début juin au 30 trentaine de mètres de diamètre, était triangle à l'arrière». juillet 1947 (dont 38 avant la date fati­ pratiquemént intact; par un des hublots (1)N otrèer ed es ur-inforemtas teis«o anu toroutes dique du 24 juin ... et 9 ce même jour, baîllant, les découvreurs aperçurent del ac ommunicatni'oensp»ta sd avantaà gle' abrLie 25 juin, au lendemain de son aven­ dans les heures qui précédèrent l'ob­ seize corps de petite taille (environ un ture, Arnold rencontra deux autres desb ourdedse c eg enr:el e2 5o ctob1r9e9 5l,a servation d'Arnold)! mètre), d'apparence humaine. L'engin journalistes, Nolan Skiff et William trèssé rieuBsBeC annonçdaa nsu n des esj our­ semblait fait d'un métal plus dur que Bequette. Durant l'entrevue, il décrivit nauxd um atiqnu el ep résidBeonrti Esl tsine, chef Le rapport de Bloecher met également tout ce qui était connu sur Terre. Tou­ d'étdaetl 'ex-Union S.o.vv.ie éntadiieqtd u éec éder!le déplacement des objets : «like a en évidence quelques journées «pics» jours d'après Scully, les militaires saucer if you skipped it across the wa­ Quelquehse urepsl ust ardu,n démentcii nglant regroupées selon une curieuse pro­ avaient rapidement localisé l'épave, ter». Une dépêche à l'agence Associa­ avertliets B ritanniqduue cso ntrai(rde'!a près gression culminant le 7 juillet : 24 cas pour avoir suivi les évolutions de l'objet ted Press et un article dans l'East ·ore­ France-I2n6t.e01r. ,1 995). le 1er du mois; 23 le 2; 87 le 4; 77 le 5; volant non-identifié intercepté par trois gonian en résulteront. Il y sera alors 156 le 6; 159 (!) le 7; 89 le 8; 27 le 9: radars différents qui avaient renseigné Le contexte historico-ufologique. respectivement question de «saucer­ etc. le point d'impact. .. C'est précisément cette année-là, en like abjects flying at incredible speed» 194 7, que les «Soucoupes volantes» et de <mine saucer-like aircraft flying in firent officiellement une entrée remar- formation». Ce qui n'avait donc été 10 1 1 Scully prétendait détenir ses informa­ autopsiés et conservés dans les cham­ installée en marge et opposait les ufo­ instances militaires et gouvernementa­ tions d'un certain Silas Newton, dont bres froides de quelque base ultra­ logues depuis l'hiver 1987 : elle portait les (le Président Harry Truman et ses l'associé, présenté comme étant le Dr. secrète, mais encore avec au moins sur «l'Opération Majestic-12», révélée successeurs y compris!), avec la Gee - un nommé Leo GeBauer, en une créature qui resta en vie durant par une série de documents soi-disant complicité de la CIA, du FBI et de di­ réalité - aurait lui-même pris part à plusieurs années! Cette fois on tenait officiels, classifiés «Top-Secret». Sept verses agences de renseignement, l'autopsie des êtres venus «d'ailleurs». des témoins, des noms, des dates, des pages rédigées le 18 novembre 1952 prétendent d'aucuns. Par la suite, le journaliste J.P. Cahn lieux et un train d'informations qui confirmeraient la constitution d'un s'employa à démontrer, non sans viru­ avaient l'air de se recouper. groupe de douze personnalités politi­ Dans le but de forcer les autorités à lence, dans une édition du magazine ques, militaires et scientifiques de s'expliquer, une association de cher­ True, qu'il ne s'agissait que d'un canu­ Les enquêtes débutèrent et des articles premier plan, à qui aurait échu la déli­ cheurs projeta, en 1990, de saisir le lard monté par des escrocs (Cahn; apparurent dans des revues spéciali­ cate mission de gérer l'incident de Congrès amenca1n. La tentative 1952). Il s'en fut pourtant quelques-uns sées. Un premier livre aussi : «The Roswell et de perpétuer le «cover-up». s'échelonna sur près de quatre années. pour imaginer qu'il n'y avait sûrement Roswell Incident» par Charles Berlitz et Elles auraient été destinées au général L'opiniâtreté de quelques-uns, soute­ pas eu de fumée sans feu! D'aucuns ·William L. Moore (1980). Peu à peu, de Dwight Eisenhower, élu à la présidence nue par Steven H. Schiff, député ré­ avancèrent que Frank Scully fut abusé nouveaux témoins furent repérés. Au fil des Etats-Unis en novembre 1952, publicain du Nouveau-Mexique, finit de bonne foi par l'un de ses informa­ du temps, l'incident suscita l'attention pour l'en informer. Une huitième page par porter l'affaire au niveau politique. teurs peu scrupuleux. C'est la thèse de chercheurs demeurés jusque là serait un mémorandum signé par son Un tournant s'amorça lorsqu'ils réussi­ maintenue par l'épouse de l'auteur, extrêmement réticents vis-à-vis du prédécesseur, Harry Truman, en date rent à obtenir un audit commandité par après son décès en 1964. sujet et qui bientôt se mirent en chasse du 24 septembre 1947. Adressé au le GAO (United States General Ac­ à leur tour. général James Forrestal, Secrétaire counting Office). Cette institution est Des récits de la même veine, avec d'Etat à la Défense, il mentionne une chargée de rendre compte au Congrès récupération d'un disque volant acci­ En janvier 1990, une émission de télé­ «Operation Majestic Twelve». américain des dépenses du Trésor denté et son équipage d'humanoïdes, il VISIOn populaire outre-Atlantique, Publique; son pouvoir est tel qu'elle a en surgit périodiquement dans les deux «Unsolved Mysteries» (celle-ci inspira Documents authentiques, faux gros­ l'autorité pour enquêter sur les quel­ décennies qui suivirent, mais à chaque en France la série «Mystères» sur siers ou intoxication, «Majestic 12» est que... trente milliards de dollars de coup des renseignements précis et des TF1), consacra l'affaire de Roswell pour le moins une véritable peau de dépenses annuelles (vous avez bien témoignages circonstanciés man­ auprès de quelque vingt-huit millions banane lancée dans les pieds des ufo­ lu!) consacrées aux fameux «Black quaient cruellement. Ce fut au point de téléspectateurs (une diffusion ulté­ logues, qui a suscité une interminable Budget Programs», dont le niveau de que les «crashs» d'OVNI finirent par rieure connut une audience similaire). polémique à en rendre paranoïaque confidentialité se situe au-delà de «top relever d'une sorte de folklore indisso­ En fin de programme, un numéro d'ap­ plus d'un. Et l'on ne connaît toujours secret» (c'est dans le cadre de ces ciable, apparemment, du phénomène. pel gratuit invitait les spectateurs déte­ pas (vraiment) aujourd'hui le fin mot de programmes que furent testés et mis nant d'éventuels renseignements com­ l'histoire! Stanton Friedman qui y a au point des prototypes d'avions En 1978, l'affaire rebondit. Jesse Mar­ plémentaires à se mettre en rapport probablement consacré le plus d'ef­ «furtifs» comme le F-117, le B-2, l'Au­ cel, l'officier qui avait été chargé de avec la chaîne. Le résultat dépassa les forts, termine actuellement la rédaction rora, etc.) Le GAO donc, se pencha sur recueillir les débris (aux propriétés ôh espérances. Un second livre sortit en d'un livre annoncé pour le début de le rôle de l'armée de l'air et la façon combien surprenantes!) du «ballon» 1991 ( «UFO Crash at Roswell», par 1996, «Top SecreUMajic», qui devrait dont elle traita l'incident de 1947. Pour découvert trente et un ans auparavant Kevin D. Randle et Donald R. Schmitt), faire le point sur la question. la circonstance, le Président Clinton dans les alentours de Roswell, rompit suivi d'un troisième en 1992 («Crash at fera même demander à l'US Air Force le silence : il affirma qu'il avait bel et Corona», par Stanton T. Friedman et Vînt le moment où, après maintes pu­ de déclassifier des archives relatives bien été obligé de participer à une Don Berliner), puis d'un quatrième en­ blications consacrées à Roswell, émis­ aux OVNI. vaste opération de désinformation or­ core («The Truth About the UFO Crash sions de télévision, interviews et confé­ chestrée par l'armée de l'air et le gou­ at Roswell»; 1994), des mêmes Randle rences, les spécialistes se retrouvèrent Entre-temps, le débat s'élargit encore, vernement pour faire le black-out sur la et Schmitt déjà nommés; en fait une face à plusieurs centaines de person­ de sérieuse divergences surgissant récupération d'un engin extraterrestre. version actualisée, revue et (très) re­ nes(!) - civils et militaires confondus - entre les chercheurs. Elles sont D'autres langues se délièrent et assurè­ maniée de leur livraison précédante. qui majoritairement corroboraient la d'ailleurs loin d'être aplanies à l'heure rent qu'il fallait également non seule­ version du «crash» d'un vaisseau extra­ actuelle. A l'origine des discussions, la ment compter avec des cadavres Entre-temps, et pour corser les choses, terrestre et de ses occupants, camou­ publication d'une (nouvelle) contre­ d'humanoïdes retrouvés sur les lieux, une controverse d'un autre ordre s'était flée obstinément par les plus hautes enquête, probablement une des plus 12 13 pertinentes à ce jour : «Roswell in on reconnaîtrait même le Président coule n'est pratiquement fondée que ont contribué à transformer l'incident de Perspective» (Pflock; 1994). Truman en personne dans cette sé­ sur les souvenirs des acteurs directs, Roswell en une polémique qui perdure quence! - et des phases d'un réalisme encore vivants aujourd'hui ou ayant été et s'amplifie. Le rapport tant attendu (Report of Air discuté de «l'autopsie» de deux des interrogés avant leur décès, et indi­ Force Research Regarding the créatures humanoïdes gisant près de rects: parents proches ou amis, certes, Les enquêteurs «Roswell Incident»), parut en juillet de l'épave, affirme Raymond Santilli, mais aussi simplement des tiers «ayant Une courte allusion à Roswell figurait la même année; il ne sera cependant l'actuel détenteur des images (voir ouï dire que ...» , voire ayant ouï dire déjà dans «Fiying Saucers - Serious disponible qu'en septembre. L'armée y l'article de Michel Bougard) ... «qu'untel avait entendu dire que ... »! On Business», dont l'adaptation française réfute le scénario de la chute d'un avance parfois des chiffres qui fluc­ eut un certain succès à l'époque, dans «disque volant» mais... confesse Enfin, la «Cerise sur la chantilly» : fin tuent entre 300 et 400 témoins, au nos pays. L'auteur, Franck Edwards, néanmoins l'existence d'un ballon peu juillet 1995, le rapport final de l'enquête total, mais il y a lieu de nuancer apparemment peu informé, ordinaire, lâché depuis la base d'Aia­ menée par le GAO auprès du Ministère (appréciablement) ce nombre. s'interrogeait sur un [. .]cerf-volant « . mogordo, dans le cadre d'une opération de la Défense, à la demande de Schiff, auquel était suspendu un disque ultra-secrète (le «Project Mogul»), et établit que l'US Air Force n'était plus en Se borner à raconter l'affaire n'est pas d'aluminium de la taille d'une grande qui serait effectivement tombé dans les possession des archives qui auraient une chose aisé, puisque toute narration tourtière» qui [. . .]était passé en feu à « sables du Nouveau-Mexique. Il s'agis­ permis d'éclaircir l'affaire (Goverment de son déroulement n'est finalement basse altitude au-dessus de sa mai­ · sait, en fait, d'un type de sonde expé­ Records - Results of a Search for Re­ rien d'autre - il faut le souligner- qu'une son» (celle du rancher), avant de rimentale constituée de près d'une cords Concerning the 194 7 Crash Ne ar reconstitution élaborée. Et comme s'écraser et de brûler [. ]sur une col­ « .. vingtaine de ballons disposés en Roswell, New Mexico). Le GAO estime plusieurs équipes sont sur la brèche, il line qu'on voyait de sa mai­ grappe, destinée à détecter des essais que les archives administratives datant existe naturellement des versions con­ son» ...( Edwa rds; 1966). nucléaires soviétiques ... de mars 1945 à décembre 1949, ainsi tradictoires. Il est vrai que tous n'ont que les documents émis par Roswell pas forcément eu accès aux mêmes Ce n'est que vers la fin de la décennie Largement commenté par les grands Army Air Field, d'octobre 1946 à dé­ sources, des protagonistes ayant dispa­ suivante que trois chercheurs com­ média (Washington Post, New York cembre 1949, ont été détruits il y a plus ru entre-temps. A cela s'ajoute la sen­ menceront à étudier plus sérieusement Times, etc.), le rapport élude certains de 40 ans maintenant, sans que l'on sibilité personnelle de l'investigateur. .. le dossier : Stanton T. Friedman, aspects de l'affaire et c'est peu dire sache trop par qui ni pour quelle raison! ou du contradicteur. William L. Moore, et Leonard H. qu'il ne fait pas l'unanimité. Non seu­ En d'autres termes, concluent Schiff et En outre, voici deux ou trois ans qu'il Stringfield. lement le mystère reste entier, mais ses partisans : I'USAF décrète qu'il est ne s'écoule plus un mois sans qu'un par certains côtés, Roswell ressemble­ désormais inutile de s'évertuer à lui élément inédit s'ajoute au puzzle Commençons par Stanton Friedman, rait de plus en plus à une enquête cri­ demander des comptes ... puisqu'il n'y a compliqué à souhait, remettant en puisque c'est à lui que revient le mérite minelle où toutes les parties en cause plus rien à trouver! cause la chronologie des événements, d'avoir véritablement initié les premiè­ se contrediraient - ce qui est banal, tel ou tel aspect d'un récit, quand ce res investigations sur Roswell. Fried­ somme toute - mais où de surcroît - et En guise d'avertissement. n'est pas la crédibilité d'un témoin ... man est un physicien nucléaire .... là, c'est plus extraordinaire et irritant - Aborder l'affaire de Roswell, tenter un voire celle d'un enquêteur! Stanton T. Friedman est un physicien la victime et l'arme du crime resteraient examen critique ou simplement s'es­ nucléaire. Il a travaillé pendant qua­ désespérément introuvables! sayer à la résumer, reste à l'heure ac­ Face à la complexité du dossier, au vu torze ans pour d'importantes entrepri­ tuelle une entreprise téméraire qui de l'imbroglio, d'incohérences flagran­ ses telles que General Electric, Gene­ En janvier 1995, tomba «le» scoop qui conduit immanquablement à mettre les tes, de spéculations et de conclusions ral Motors, Westinghouse ou MeDan­ achèvera de diviser la communauté pieds dans un chausse-trape. hâtives, il est clair que des choix seront nell Douglas et diverses agences gou­ ufologique du monde entier : la divul­ Les faits - encore conviendrait-il de nécessaires. Très probabiement me vernementales, dans le cadre de pro­ gation («mise sur le marché» siérait s'accorder sur le sens que l'on donne à rendrai-je coupable de quelque trahi­ jets classifiés (notamment dans le do­ davantage!) de plusieurs bobines de ce terme! - remontent à près de cin­ son. Pour me faire absoudre, le lecteur maine des applications du nucléaire à films d'archives, en noir et blanc, pré­ quante ans et se sont déroulés au fin trouvera dans les références une liste la recherche spatiale). Il peut être con­ tendument tournés en 194 7 sur les fond du Nouveau-Mexique, soit quasi à d'ouvrages utiles à consulter pour en sidéré comme un «pro» de l'ufologie, lieux du sinistre. Ils montreraient no­ l'autre bout du monde pour nous autres savoir plus. puisque de 1970 à 1982 il s'est consa­ tamment les restes du vaisseau spatial Européens. C'est dire que pour les Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, cré exclusivement aux enquêtes, à la hissé sur un camion, l'examen de son relater, il faut se contenter de matériel sans doute n'est-il pas superflu de pré­ rédactions de rapports, d'articles, de contenu et des débris par des experts - de seconde main. L'histoire qui en dé- senter les principaux enquêteurs qui scénarii de documentaires pour la té- 14 15 lévision et à des tournées de conféren­ Leonard H. Stringfield, enfin, fut jour­ coupe écrasée et de l'intention des réalisa que ce n'en était nullement un, ces (à plus de 600 reprises, il a présen­ naliste et directeur des relations publi­ militaires de transférer l'épave à la mais une espèce de disque en métal, té sa fameuse conférence intitulée « ques d'une grande compagnie chimi­ base aérienne de Wright Field dans d'une envergure d'approximativement 8 Flying Saucers are Real», dans que. Au début de la seconde guerre l'Ohio! McBoyle n'avait pas de télé­ à 10 mètres. Tandis qu'il s'était arrêté laquelle il soutient que certains OVNI mondiale, il rejoignit l'armée de l'air à scripteur et voulait envoyer une dépê­ et l'observait, il remarqua qu'il n'était sont des vaisseaux extraterrestres et la base de Wright Field (tiens!) et fut che à l'agence ABC, raison pour pas seul sur le terrain : un groupe d'au­ que ce sujet constitue un véritable envoyé en mission un peu partout dans laquelle il contacta Sleepy. L'opératrice tres personnes se trouvaient au-delà du «Watergate cosmique»). Depuis 1982, le Pacifique en qualité de correspon­ se mit à taper la nouvelle, lorsqu'une site de l'accident. Les Maltais précisè­ il alterne des missions de consultant dant. A la fin du conflit, on le retrouve sonnerie retentit et son appareil s'inter­ rent qu'elles faisaient peut-être partie scientifique pour le compte de diverses dans les services de renseignement et rompit pour laisser défiler un message de l'université de Pennsylvanie et ef­ sociétés privées, avec une «Carrière» de contre-espionnage. De 1953 à 1957, lui enjoignant de cesser immédiate­ fectuaient des fouilles archéologiques d'ufologue bien remplie, principalement il collabora avec l'Air Command De­ ment la transmission... sur ordre du dans la région. Elles avaient également dans la mouvance du MUFON dont il fense, lui fournissant des informations FBI! Cela se passa le 7 juillet 1947, été attirées par ce qu'elles croyaient est une des figures de proue. Il est à sur des observations d'OVNI (voir son vers seize heures. Lydia Sleepy main­ être un avion accidenté ... noter, qu'après une longue et fruc­ premier livre en 1957). Il fit partie du tient toujours cette déclaration aujour­ tueuse collaboration avec William Moo­ NICAP (National Investigations Com­ d'hui (Friedman; 1991). Toujours selon les Maltais, Barnett leur re, Friedman s'en démarquera ferme­ mittee on Aerial Phenomena, sous la précisa qu'il vit les corps de créatures ment. La rupture eut lieu après le sym­ direction du major Donald Kehoe) jus­ Dans les plaines de San Agustin. mortes, gisant sur le sol. Il pensait qu'il posium du MUFON à Las Vegas, en qu'en 1970, et travailla même pour le En octobre 1972, à l'issue d'une confé­ devait y en avoir d'autres, à l'intérieur juillet 1989, au cours duquel Moore Comité Condon, de 1967 à 1969. Ega­ rence donnée dans le Minnesota, L.W. de l'épave. Celle-ci semblait faite d'un avoua, devant un public nombreux lement membre du MUFON, String­ «Vern» Maltais et son épouse Jean métal inoxydable et terne. L'engin «[ ..] avoir coopéré à une campagne field, disparut en 1994. Il fut incontes­ Swedmark abordèrent Friedman. Le s'était disloqué suite à une explosion ou gouvernementale de désinformation, en tablement un précurseur en matière de couple lui demanda s'il avait eu vent de lors de l'impact avec le sol. S'étant observant l'impact de ses dommages «crashs» d'OVNI, une composante du la chute d'une soucoupe dans le Nou­ approché, Barnett détailla les êtres qui sur un témoin>>! Et de s'interroger en­ phénomène devenue sa spécialité. Len veau-Mexique et de cadavres d'extra­ avaient été éjectés : «Ils étaient comme core si «[ ..] certaines des informations Stringfield avait déjà fait quelques al­ terrestres que l'on en aurait retirés? Les des humains, mais ce n'étaient pas des publiées par Moore n'étaient pas plut6t lusions à Roswell, mais, prudent à l'ex­ Maltais lui confièrent alors ce que leur humains. Les têtes étaient rondes, de la désinformation ?» ... (Friedman et trême et voulant protéger l'anonymat raconta, en 1950, un de leurs vieux chauves, plus grosses par rapport à Berliner; 1992). de ses informateurs, envers et contre amis, Grady Landon «Barney» Barnett, leur corps que les n6tres. Ils avaient de tout, ses écrits n'avaient. sans doute décédé en 1969. Après l'avoir re­ petits yeux, curieusement espacés. William Moore, enseignant de forma­ par ce fait, jamais suscité qu'un intérêt cueillie, Friedman passa le relais à Leur taille était assez petite comparée à tion, ancien directeur des enquêtes de mitigé Moore, lui laissant le soin d'approfondir nos standards. Leur vêtement était gris I'APRO (Aerial Phenomena Research (Stringfield;1978;1980;1982;1985;1989; le récit dont le couple était les déposi­ et paraissait fait d'une seule pièce. On Organization), est membre du MUFON 1991 ). taires. ne pouvait voir ni tirette, ni ceinture, ni depuis 1978. C'est aussi un profession­ bouton. Il m'apparut que tous les indivi­ nel de l'ufologie, en ce sens qu'il en vît. La première confrontation de Friedman Barnett, ingénieur civil de son état, en dus étaient de sexe mâle et il étaient Moore fut également le coauteur d'un avec l'affaire de Roswell eut lieu au mission pour le gouvernement fédéral, nombreux. J'étais suffisamment proche premier ouvrage qui connut un incon­ début des années '70, lorsqu'il recueillit travailla dans les environs de Socorro pour pouvoir les toucher, mais je n'en testable succès populaire : «The Phila­ le récit de Lydia Sleepy. Elle était, en (Nouveau-Mexique), à l'ouest de Ros­ fis rien - je fus écarté de là avant de delphia Experiment : Project lnvisibili­ 194 7, bibliothécaire à la station de ra­ well, en 1947. Il expliqua aux Maltais pouvoir les examiner plus attentive­ ty» (1979), avec Charles Berlitz, petit­ dio KOAT d'Albuquerque. Incidem­ que, le 3 juillet, alors qu'il était près de ment. Tandis que nous les regardions, fils du fondateur de l'école du même ment, elle seule savait manipuler le Magadalena, il eut l'attention attirée par un officier militaire arriva dans un ca­ nom, linguiste distingué comme il se télétype de l'entreprise. Un jour, un un éclat brillant renvoyé par une struc­ mion conduit par un chauffeur et prit les doit (il pratique vingt et une langues, appel téléphonique lui arriva d'un cor­ ture métallique de grande taille, gisant choses en mains. Il dit à tout le monde prétend-on!), ancien des services de respondant en poste à Roswell, le jour­ sur la plaine désolée. Barnett crut que que l'Armée prenait la direction des renseignement militaires, auteur et naliste John McBoyle : il lui fit part c'était un avion qui s'était écrasé durant opérations et qu'il fallait vider les lieux. père du «fumeux» et néanmoins célè­ d'une sensationnelle histoire de décou­ la nuit et s'en approcha. Lorsqu'il ne fut D'autres militaires vinrent et entourè­ brissime «Triangle des Bermudes». verte, par un rancher local, d'une sou- plus qu'à deux kilomètres, environ, il rent le site d'un cordon. Il nous fut or- 16 17

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