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Imagerie du sport PDF

487 Pages·2011·159.35 MB·French
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Imagerie du sport Chez le même éditeur Du même auteur Échographie musculosquelettique, par N. Sans, F. lapègue. Collection Imagerie médicale : pratique. 2010, 312 pages. Autres ouvrages Repères et mesures utiles en imagerie ostéo-articulaire, par G. Serra-tosio. Collection Imagerie médicale : pratique. 2011, 224 pages. Comprendre l’IRM. Manuel d’auto-apprentissage, par B. Kastler et d. Vetter. Collection Imagerie médicale : diagnostic. 2011, 7e édition, 416 pages. Atlas d’anatomie générale et radiologique, J.P. dillenseger. 2011, 296 pages. Positions et incidences en radiologie conventionnelle. Guide pratique, par K. Bontrager. 2011, 332 pages. Pathologie articulaire et péri-articulaire des membres. Clinique, imagerie, diagnostique et thérapeutique, par J.m. lerais, d. Krause, B. Kastler et C. tavernier. 2009, 880 pages. Imagerie musculosquelettique – Pathologies régionales, par A. Cotten. Collection Imagerie médicale : Précis, 2008, 784 pages. Imagerie musculosquelettique – Pathologies générales, par A. Cotten. Collection Imagerie médicale : Précis, 2005, 784 pages. Imagerie du rachis, des méninges et de la moelle épinière, par F. lecouvet, G. Cosnard. Collection Imagerie médicale : diagnostic. 2007, 2e édition, 336 pages. Radiologie interventionnelle dans le traitement de la douleur, par B. Kastler. Collection Imagerie médicale : diagnostic. 2005, 256 pages. Imagerie du sport Nicolas Sans Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photo-copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. Dessins : Carole Fumat Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’informa- tion de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). © 2011, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés ISBN : 978-2-294-71229-6 Elsevier Masson SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex www.elsevier-masson.fr À mon épouse Emmanuelle, À mon fils Rafael Luis, À tous mes Maîtres en imagerie médicale qui se reconnaîtront (je l’espère…) au travers de ce travail. LI S Te d eS C O L L A B O R ATeU R S Blum Alain, Professeur des universités-Praticien hospitalier - Service d’imagerie Guilloz - CHU Nancy Borne Julien, Radiologue - Imagerie médicale du Parc - Lyon Bouziane Tarik, Radiologue - Centre radiologique du Tournaisis - Tournai Brasseur Jean-Louis, Radiologue - Cabinet de radiologie - Montfermeil Attaché des hôpitaux - Service de radiologie centrale, CHU Pitié-Salpêtrière - Paris Brat Hugues, Radiologue - Service d’imagerie médicale - Centre hospitalier Hornu-Frameries - Hornu Busson Jacques, Radiologue - Cabinet d’imagerie médicale Léonard de Vinci - Paris Chiavassa-Gandois Hélène, Praticien Hospitalier - Service central d’imagerie médicale - CHU Purpan - Toulouse Costa Henri, Service d’orthopédie et de traumatologie - Centre hospitalier de Wallonie Picarde - Tournai Cyteval Catherine, Professeur des universités-Praticien hospitalier - Service de radiologie - Hôpital Lapeyronie - CHU Montpellier Detreille Rachel, Ancienne Cchef de clinique-Assistante des hôpitaux - Service d’imagerie Guilloz - CHU Nancy Fantino Olivier, Radiologue - Imagerie médicale du Parc - Lyon Galy-Fourcade Denise, Radiologue - Centre d’imagerie médicale - Lannemezan Attachée des hôpitaux - Service central d’imagerie médicale - CHU Purpan - Toulouse Kulczycka Pola., Radiologue - Service d’imagerie Médicale - Cliniques universitaires Saint-Luc - Bruxelles Lapègue Franck, Praticien hospitalier - Service central d’imagerie médicale - CHU Purpan - Toulouse Lecocq-Teixeira Sophie, Praticien hospitalier - Service d’imagerie Guilloz - CHU Nancy Louis Matthias, Praticien hospitalier - Service d’imagerie Guilloz - CHU Nancy Mathieu Philippe, Radiologue - Cabinet d’imagerie médicale Léonard de Vinci - Paris Morvan Gérard, Radiologue - Cabinet d’imagerie médicale Léonard de Vinci - Paris Ponsot Antoine, Chef de clinique-Assistant des hôpitaux - Service central d’imagerie médicale - CHU Purpan - Toulouse Richardi Gérard, Radiologue - Nouvelle clinique de l’Union - Saint-Jean Sans Nicolas, Professeur des universités-Praticien hospitalier, Service central d’imagerie médicale - CHU Purpan - Toulouse Teixeira Pedro, Radiologue - Service d’imagerie Guilloz - CHU Nancy Thouvenin Yann, Praticien hospitalier - Service de radiologie - Hôpital Lapeyronie - CHU Montpellier Vincke Pierre, Radiologue - Service d’imagerie médicale - Clinique Saint-Pierre - Ottignies Vuillemin-Bodaghi Valérie, Radiologue - Cabinet d’imagerie médicale Léonard de Vinci - Paris Witte Yannick, Attaché des hôpitaux - Service d’imagerie Guilloz - CHU Nancy Wybier Marc, Radiologue - Cabinet d’imagerie médicale Léonard de Vinci - Paris AvAn t- PRoPoS Qu’elle s’adresse aux sportifs de haut niveau ou à ceux « du pratique sportive, l’échographie, examen simple disponible peu dimanche » l’imagerie du sport est devenu incontournable et coûteux et dynamique, est devenue en une décennie le pivot un domaine pluridisciplinaire en pleine expansion. Grâce une incontournable de tout bilan raisonné dans le cadre de l’imagerie connaissance de plus en plus approfondie des pathologies et du sport. Certains gestes thérapeutiques ponction infiltration des technopathies liées à chaque sport, l’imagerie médicale a pu se trouvent également facilités par le repérage échographique. s’adapter et permettre la recherche de lésions propres, autorisant Le potentiel considérable de l’IRM, fait qu’elle ne doit plus être ainsi la mise en place précoce de thérapeutiques adéquates. Si la considérée comme un « examen de recours » mais utilisée à bon tomodensitométrie couplée ou non à l’arthrographie est un exa- escient pour porter un diagnostic et un pronostic de plus en plus men remarquable notamment pour l’épaule ou pour la cheville rapide et précis. Elle est de même irremplaçable pour l’explo- de part sa résolution spatiale anatomique, les avancées récentes ration de la « moelle osseuse traumatique » pouvant alerter sur de ce secteur de l’imagerie reposent sur les progrès et l’utilisation l’existence de lésions sous-jacentes. rationnelle de l’échographie et de l’IRM qui permettent la visua- L’ensemble des collaborateurs de cet ouvrage espèrent avoir lisation de l’ensemble des acteurs anatomiques impliqués dans la apporté des réponses claires à des situations cliniques quoti- traumatologie du sport. diennes en expliquant les choix d’imagerie les plus rationnels à Si la radiographie standard demeure un outil diagnostique indis- la recherche d’un diagnostic lésionnel précis. pensable pour l’évaluation de nombre de traumatismes liés à la Nicolas Sans IX P a r t i e i Considérations générales ChAPITRE 1 Exploration ossEusE, MusculairE Et tEndinEusE En iMagEriE du sport J.-L. Brasseur Au cours de ces trois dernières décennies, l’imagerie médicale le muscle est fonctionnellement normal. Ces images ne doi- et la médecine du sport se sont développées de manière très vent donc en aucun cas faire interrompre l’activité sportive ou importante grâce aux progrès de l’imagerie qui ont permis dans retarder sa reprise. bien des cas une meilleure compréhension des symptomatolo- Voyons donc comment optimiser l’utilisation des techniques gies [7]. d’imagerie dans trois grands domaines fréquemment mis en En effet, le développement de nouvelles techniques d’image- cause lors de la pratique sportive : l’os, le muscle et les ten- rie (tomodensitométrie, échographie et IRM dans le cadre de la dons. pathologie sportive) a eu pour effet de démembrer bon nom- bre de pathologies regroupées pour certaines dans des termes « fourre-tout » qui masquaient nos faibles connaissances étio- Exploration ossEusE pathogéniques. Ainsi, en pathologie osseuse, le terme de « périostite » était Outre les fractures et les luxations, les contusions osseuses, les bien souvent utilisé en cas de suspicion de lésion osseuse ou hématomes sous-périostés, les décollements épiphysaires et les para-osseuse sans anomalie sur les clichés standard. Dans les atteintes des cartilages de conjugaison seront recherchés en cas lésions musculaires, la gradation entre contracture, élongation et de traumatisme aigu. Les fractures de fatigue, les remaniements rupture était de mise en se fondant sur des critères subjectifs, sans apophysaires et les « périostites » seront l’apanage des lésions aucune vérification de l’importance et de la localisation exacte des chroniques résultant dans la plupart des cas de phénomènes lésions. Dans les atteintes tendineuses, c’était encore plus simple : d’hyperutilisation. un seul diagnostic était proposé, la tendinite, qui regroupait en dehors de la rupture évidente toute la gamme pathologique. Ces Lésions aiguës simplifications étaient bien commodes, facilement compréhensi- bles par tous mais masquaient une ignorance du facteur lésionnel Fracture et luxation et entraînaient la mise en place de traitements stéréotypés à l’ori- gine de nombreux échecs et de lésions itératives. En cas de suspicion de telles lésions, la stratégie diagnostique en Cet important développement des possibilités diagnostiques pathologie sportive diffère peu de celle utilisée chez les autres présente cependant des contreparties : patients, mais il faut distinguer les lésions rachidiennes de celles – il ne faut pas qu’il entraîne une superposition systématique des membres. d’examens onéreux. C’est un aspect capital de nos jours, La recherche des lésions rachidiennes en pathologie sportive imposant une connaissance correcte des possibilités de ces se limite rarement aux clichés standard, qui sont fréquemment techniques pour déterminer, en fonction de l’examen clini- suivis d’une étude tomodensitométrique en l’absence de symp- que, la technique d’imagerie la plus utile ; tomatologie neurologique et d’une exploration magnétique dans – d’autre part, ces moyens sophistiqués n’ont un intérêt que le cas contraire. s’ils ont un impact diagnostique et surtout thérapeutique. Pour l’exploration des lésions des membres, les clichés stan- Par exemple, pourquoi mettre en évidence le nombre de liga- dard comportant deux incidences orthogonales sont la base ments lésés dans une entorse de cheville si on ne compte pas nécessaire et souvent suffisante (fig. 1.1). En cas de doute ou de modifier l’attitude thérapeutique en instaurant le même traite- vue insuffisante, des incidences obliques, des clichés centrés en ment, quelle que soit la gravité de l’entorse ? scopie et des incidences comparatives complètent l’examen. – de plus, certaines lésions peuvent entraîner des séquelles visi- On connaît le piège classique des fractures visibles unique- bles en imagerie sans conséquence fonctionnelle. Le cas du ment après légère résorption osseuse au voisinage des berges de muscle du sportif est un bon exemple, vu les images souvent la fracture. Elles justifient la réalisation d’un contrôle à 8 jours, fort inquiétantes observées en échographie et en IRM après mais il est possible d’éviter une immobilisation inutile, voire cicatrisation alors que celle-ci est parfaitement acquise et que préjudiciable, pour le sportif et de lever directement le doute Imagerie du sport © 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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