Humboldt, Alexander von.

548 Pages·2010·50.03 MB·French

Humboldt, Alexander von. Plantes équinoxiales : recueillies au Mexique, dans l'île de Cuba, dans les provinces de Caraca, de Cumana et de Barcelone, aux Andes de la
Nouvelle-Grenade, de Quito et du Pérou, et sur les bords du Rio-Negro, de l'Orénoque et de la rivière des Amazones. Tome premier. 1995.

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VOYAGE
DE
~s.
HUMBOLDTETBONPLAND
SIXIEME
PARTIE, BOT~7V7Q!7E.
N0 XI A
P LA NTE~S É QUI LES.
RECUEILLIES
Au Mexique, dans l'île de Cuba, dans les provinces de Caracas,
de Cumana et de Barcelone; aux Arides dé la NouveMe-
Grenade, de Quito et du Pérou,et sur les bords du Rio-Negro, '<à' :ô
de FOr~noque et de la rivière des Amazones.
ro~fE
Pj~~M~J'ï.
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~"APARtS,
CHJEFZ. S~HOELL, RUEDESFOSS~-SAINT-GEB~M&UXERRO~
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L:(PéÚ~. L.(~
ALEXANDRI DE
HU~BOLDT
ET AMATÏ BONPLAND
1
ir~ T T~T ~TT~ 7T7
PL A NT
TËQUINOCTfALES,
Per Mexici, in Provinciis Caracarum et NoyaB An-
Regnum
dalusiae, in Peruvianorum, Quitensium Novae jGraRâtae
Andibus ad Orenoci, Flutvil Nigri, MiMimjmis Amazônum
nascentes.
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'rNjOI~ïN~~GE~ÏT
A M A T C.S
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M~;D~~N' T-~M~
ET~T~MI~~B,~B~
,.r.
t8~o.
~y~x~
PREFACE
PAR~ï les mous avons cru devoir
< dinérens~'t~tr"avau~xauxquels .'?'
nous livrer, M. Bon~and et moi, dans le cours de notre
à été du
voyage l'équateur~~es recherches botaniques ont
nombre de celles dont nousnous sommes avec le
occupés plus
d'assiduité. Pénétrée tous deux du même zélé pour l'étude des
d~une aussi riche
plantes, animés par l'aspect végétation que
majestueuse notre attention a été constamment dirigée vers
les c~ela notre cette
progrés botanique. Si prédilection pour
excursions
science ho~s~~gagés~ Ie$ plus
souvent dans~Jes
et les c'est elle
pénibles plus dangereuses pour notre santé,
ausi~ une intarissable de
qui est devenue pour nou~ source
.et de Errant
jouissances dédommasemens. dans là
solitude
des bois, privé des charmes de la vieat'sociale, le physicien
soutiendrpit avec, peine un isotement aussi parfait, f ose dire
un exil aussi si le sol ne lui à
long, présentoit chaque pas
f..
le tableau incessant et varié des formes
végétales.
Le au nous
voyage tropique~ que avons exécuté pendant
c!nqans,~n~us a conduits dans des pays dont une grande `°
partie n'av<~t &
jama~ éi~ v~tée pa~~
4~~
fortuné'.jLœHing~périt.~vict~e~ de~t~.t~e~
nayaat;poussé ~u~ jiusquaux b~~es de.I'<~ré~oq~, Tillust~
~acquin n'a pu parço~ir qu~eles côtes de Vene~ela et de
Carthagéne: plus ~vo~s~ par, t~~ qU~rc~bota,~tes
cé~~es, âont Ij~ travaux, n~ de modèle, ~pu~
a,.
avon& pénétra ~nsjMntérIeur ~e~Amérique méridionale.
..j.''t' t'
`
la
~epuis côte d~ Caracas
just~res d
`·~
i
il P R
~É "Il
T~
du
4è g~~yerpement Grand-Para. Nous .avo~â'
excursions vers les ont
gej~~os régions qui été~o~s'
itées les
par Européens. Quelle
n~~a~n~ de planter ~ëp~j~i~
ne d!uh
nou~pas ônërtë, coté la~hatne ~tcaire de li
les de leGôcollar
NouveH~aloùsie, vallées Cu~is~acoa,
et les environs du couvent de et de les
Caribé, l'autre,
immenses des terrains cultivés des cét~s
plaines qui sépa~j!~
les forets épaisses de la Guiane Que d'espèces et ~dë genres
nouveaux n avons-nous pas trouvés dans cette navigation
sur le le
pénible exécutée ~~rénoque, Gas~iquiàré; Rao*-Negro
et les rivières de Tuamini et
petites Terni, Atàbapo Dans
les plaines de Carichana, dans les ehyi~ons des cataractes
dAturès et de ~?
Maypuré) s~r la pente de montagne gran~
de
tique Duida, si~e~ver~ les sources de rOréhoqu~~d~ns
ces régions arrosées par dps pMes continuelles, le sol e~t
couvert dune multitude de végétaux inconnus; les travaux
de plusieurs siècles ne sùnirOïent pas pour en nixe~Ie nontbrc
et les caractères. M. Mùtis a
examinéy nous~
Iong-tei)~]~~van~
les Ibréts de Ttn'baco, îes belles rives de la MadëleiNë et les
environs de Màrfquifâ; mais ce grand botaniste) dont les
bontés nous une reconnOissànce
imposent étepjaeUe,n'a ~s
de le&
les
j~pénétrer par A~es Qumdïu~ân~ proymees d~
~pàyan et de l~std. ~st d~ns ces s~ ~ôï~
rég~s;
sur le naùt
~a~ca-~t plà~au ~ui S'ête~.d~i~ jusgù'à'
la ville d'Ïbarra, que nous avo~Srecue~ des végétaux p~
c~x. Une année dans ? royaume
de séjour d&Q~oaM~
a les
procuré plantes qui se tp~uv~~ur les cil~~ le&.ja~
élevées no~ë de ~u~ëu est Ië~
de globe. Jo~ph seul voyageur
qui, à'Lb~ ~aîs là ~ostér~m~pN~A~M.tJtr'T~
ài~A'nt'' 'no~
"~$
A ~m~-FAC~E. E. uIl!i
de ses travaux.
~si~ partis A~uPérou n~us
de
~MM~f~MV~U~ grand nombre vé~x
MM&
't-atj~ Ruiz et Pavons;
n~c~tes~t~s-n~nt! pas pousséa-.l'es~ Cordil-
d~ Jaen
M~'e ~s ~d~s jiNÈ~~ la province de ~morros,
la nature a étalé toutes
où, en~ le G)nnchipé et I~ma~o~e
ses~richesses du vient d'être
vestales, ~eroya~~e Mexique
examina aussi savans leurs ~connois-
par des distingues par
sanees ils se sont livrer à
autant (pie par le zèle avec lequel
MM. nous &ront
leu~re~erehes.
Cervantes .Ses~~Mocino
connoïtre sous lanor&d~ ce un terrain
peu pays,
auss~i~RiBien&Lae rature est pou~ a:i:$si.kIn, 'ê puisabl-e., et
nous mexicams
possé~ns sans
dou~ plusieiMs v~éta~x qui
de
ont échappéà la sagacité ees~tes.
Degrandea.dinicultésse sontprésentéesà nou~pour le trans-
p~Bt~e no&coUeetionsdans des
v~&~de teEre de plusieurs
nnHieM~iieues ces di~c~Mes,&mles à des
vain~fe pouc
e~p~ditipn~t~a~Xr.M.s~un~\gou~e~
~esque
~m~n~l@s ppuF~
a si
~~t ~n
aecon~ n~ep~s~
considéraMe. le
qu'une seule ~ër~Bb~n ~ouf que ~Mie
~o~uB~&M<t :~P:9~~Q1~~'au~n~m,q~(), o~ous~au!
nous
c~s.~
ï~
~g~
i~ .JI.(<lb~¡'9~ i',IJi~OB8',h~lle
'<
.ec:~1¡,D~d~(;l
'&
e,
,$'¡~;1'jJ
:i')'8~uè:\tè~
ïv
P R~ É F A C E.
lies six mille
dans les deux hémisphères~monte au-del~ de
deux cents
botanistes célèbres qMi.o~it examinénos
espèces. Les
herbiers ont été
surpris ~S grand nombrede genres~n~
qui s'y trouvent; mais depuis le
pteu de tempS~q~
de assezconsulté les
retour en Europe h~~n~avons pas en~ë
r
de
ouvragés botanique les plus récent et les grands hèpbier~~
et
pour oser prononcer nous-mêmessur 1~ ~pmbré demeures
''i~ <-
`
avons
d'espèces nouv~e&-que nou~ rapportés.~ Nos collè~t~MÏ~;
A' t ~<t.
en et en
palmiers, eh graminées cryptogames des troptques,
sont surtout très-considérables. Nous avons cru devoir d'au-
tant nxer sur ces trois iamilles
plus notre*attention de~pt~ntes y
d'autres botanistes
que les~~t trop négligées.No~]~~
au-delà de cent de mëlastomes, quatre-
cinQuan~~~espèces
six d~
vingt espèces dugenre I~lina, quatre ving€- huit
~/<?~ cmquante deux de calcéalaires, cinquante–huit
psychotria~ quarante lobélia, quarante de renoncules~ et~près
de cents Plus le des
quatre graminées. nombre espèces que
nous ont iburnies c~es régtons peu connues est grande plus
'<
nous respecteronsla ~loiqu~Tious npussommesimposée de
s.
ne de
pj~ l'augmenter en élevant simple ~~i~~ ~~rang
des
espèces. '$~t-r
`
Pour -réunir .deu~mtéréts ~t8t
opposés ~ë'
joui~Jë public du:M'uit.a~nos'v'oya~pe~
"t.Ïïâter l'ensemble/o~e-tra~a!U'~ "JÎéféi6;de
<
ds~er en.
Ïe
d€u~part!.es'aré~ '.N~s'm~èrpns- ~dans' ~çct
*"t' <
,,<, 'r f
ouvrage les dessins ef les des~~tio~~ps~antes ée~~ôxiates~
sans..nous.as~~ttir~à -'un .'o;rdre~ar~
,¡¡.~
mesu~ q.o.us'.Groi~W~
a-t~~eRBc~'ei 'aux~s~èces~co~~s~M'
<
v
.P~.R E AC E.
du deuxième &SG~u!e,J~urnIront un cahier. L'anatomie des
essentiels de la fructification sera pousse jusqu'au plus
parties
t"
grand détail; nous nous battons que sous ce rapport surtout
le puhHcs~era e au travail de MM.Tur~ et°Ÿôit~auqui
ont emBëÏH notre leurs ~ës~ins, comme M. Sellier
ouvrage de
toute
~rné
de ses gravures. Nouschercherons lui donner
et dont
la précMon réieg~nce i! est sUscepj~Me~sans cependant
Ventenat
JË~endre rival$er~vec lesche~-d~j~res
do~~M.
''?
Redouté viennent denricMr la Ë'ix cahiers de
et botanique.
t
:11::
nos Plantes armeront un~voluine, et nous~ nous
équinoxiales
't'
"'0'
les taire suivre atjtssi
empresserons de pr~n~teïnent que le per-
lenteur de Nous
mettra et ta ia~avu~~t! espèces.
~tisbns les ce volume trois nou-
graver pour premiers c$~ers de
veaux genres, une ptassiMOreen arëre, de&ci]~6htonaest ~usieurs
es~ê~de'symploc'
Nous aussi &n'e %onno~e un
pourrons a~ànd a~ibrë de
i
chênes~ en ayant trouvé dans la GordiMi~redes An~dës~
trois
espèces/dont plusieui~ n'ont pas en~rè~ted~
Nous de rendre,
~~herons n~e ouvrage intéressant pour
le
ph~~ien ) p~ tjto~s que n~s àjôutëroÊs sur la h~teur
à
laquelle cro~seM~~~egétaux o~et sur lequel bh~poUrrà
`
équino~~ales~
mon~p&~i~ue <Ie~ re~ns~
l'
No~ p~àoas~Mau~
(r' :r
",J(A,1 ~i~t0t~
ven~lës~ nerB~m~M~ "Rui:t.'T ,),¡.".ï.'n~
~<
Cerv&ntes~~cË'é~a~ < "t,; ,:f,
`
t. ~t x e~ a. :~i_V" y· 'sh · s
jou~~t~cl~n~
-.Mén~<dou~ê~d~ que' no .~c~'
ho~s.
c~~rës~mà~ farute si qu~ué-
`
M~