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Homotopie des Espaces de Sections PDF

138 Pages·1982·1.33 MB·French
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Lecture Notes ni Mathematics Edited by .A Dold dna .B Eckmann 149 6rdnA dnargeL eipotomoH sed secapsE ed snoitceS galreV-regnirpS Berlin Heidelberg New York 1982 Auteur Andr~ Legrand U.E.R. de Math6matiques, Universit~ Paul Sabatier 118, route de Narbonne, 31062 Toulouse C6dex, France AMS Subject Classifications (1980): 55 P XX ISBN 3-540-11575-? Springer-Verlag Berlin Heidelberg NewYork ISBN 0-38?-11575-? Springer-Verlag NewYork Heidelberg Berlin This work is subject to copyright. All rights are reserved, whether the whole or part of the material is concerned, specifically those of translation, reprinting, re-use of illustrations, broadcasting, reproduction by photocopying machine or similar means, and storage ni data banks. Under w 54 of the German Copyright Law where copies are made for other than private use, a fee is payable to "Verwertungsgesellschaft Wort", Munich. (cid:14)9 by Springer-Verlag Berlin Heidelberg 1982 Printed ni Germany Printing and binding: Beltz Offsetdruck, Hemsbach/Bergstr. 2141/3140-543210 INTRODUCTION Au dfipart nous avons ~tudi~ l'homotopie des fibres en groupes pour r~soudre le probl~me pos~ depuis 1958, 7, par le calcul de l'invariant dfifini par la diff~rentielle d 2 de la suite spectrale de Serre d'un fibr~ F § E + B.de base non simplement connexe. Rappelons que, si B est simplement conmexe, la diff~rentielle dP,q : HP(B,Hq(F)) > HP+2(B,Hq-I(F)) 2 de la suite spectrale de Serre de E est le cup-produit par une classe 2 ~ H 2 (B,Hom(Hq(F),Hq'I(F))) d~termin~e par la premiere obstruction q n ~ H2 (B,~I(G)) du fibr~ principal associ~ ~ E, G d~signant son groupe structural (Fadell-Hurewicz, 4 ") Par contre lorsque ~I(B) n'est pas nul, d 2 est un invariant "plus riche" que l'obstruction classique (ici la premiere obstruction est dans HI(B,~ (G))). Ceci est particuli~rement explicite lorsque o ~I(B) est fibre. On associe alors ~ E des invariants d'Eilenberg pri- mair~ et secondair~ (d~finitions V-2 et V-3) 1 1 , Hq-I n ~ H (B, Ext(Hq(F) (F))) q 2 ~ H2(B, Hom(Hq(F) , Hq-1 (F))) q (la cohomologie de B est ~ coefficients locaux). On d~finit une nouvel- le operation (d~finition V-4) * : HI(B, Ext(Hq(F), Hq-I(F))) O~NP(B,Hq(F)) + HP+2(B,Hq-(F)) et pour tout c E HP(B,Hq(F)), on a (th~or~me V-5) d~'q(c) = n 2 U c + n~ * .c q D'apr~s E.H. Brown, toute cohomologie g~n~ralis~ est repre- sentable par les classes d'applications ~ valeurs dans un espace Y convenable. Plus g~n~ralement les classes d'homotopie de X dans un H-espace G d~finissent un groupe, non "stable" ~ priori, et cependant d~termin~, au moyen de la suite spectrale "limit~e" de Shih, ~19~par la cohomologle de X ~ coefficients dans l'homotopie de G. Toutes les "cohomologies" utilis~es ne sont pas obtenues ainsi : par exemple la cohomologie ~ coefficients locaux qui est representable par les classes de sections d'un fibr~ en groupes de fibre un espace d'Eilenberg-Mac Lane (Siegel, ~2, ou th~or~me 111-2 plus loln). Plus g~n~ralement consid~rons un fibr~ en groupes G + ~+ B. O VI L'espace des sections F ~ est un groupe. Les groupes d'homotopie ~n(r ~) sont filtr~s naturellement de deux mani~res : - en utilisant la d~composition de Postnikov de 9 suivant une d~composition en squelett~ de B. - On associe respectivement ~ ces fibrations une ~1-suite spectrale et une E2-suite spectrale. La suite spectrale de Shih, 19~est un cas particulier de la premiere et la suite spectrale de Serre, |7 2 , un cas particulier de la seconde. Ces suites spectrales sont adapt~es l'homotopie. Elles sont non ab~liennes et limit~es. Une th~orie en a ~t~ faite la premiere fois par Shih en 1962, 19. Un falt remarquable est que bien que les fil~rations sur n,(Fg) soient diff~rentes les bigradu~s associ~s sont isomorphes. C'est un cas particulier de l'isomorphisme de ees suites spectrales ~I y a d~calage des degr~s, (Er,dr) = (Er+|,dr+1), th~or~me IV-2). L'isomorphisme E| = E2 donne un nouveau calcul du terme E 2 de la suite speetrale de Serre. Pour "enrichir" l'obstruction classique, on ~largit la structure trop rigide de fiSr~ principal par celle de B-fibr~ princi- pal (d~finition II-2). On se place dans la cat~gorle K B des flbr~s de Kan de base B pour laquelle les fibres en groupes sont les groupes. On consid~re une action principale d'un fibr~ en groupes G § ~ + B sur un fibr~ E § Bo On appelle 9 le fibr~ structural. Si on se res- treint aux fibres structuraux triviaux, on trouve les fibres princi- paux classiques. On classifie les B-fibres prlncipaux en prolongeant aux fibres en groupes la construction W des groupes simpliciaux (Cartan, 3~). La th~orie d'obstruetion cherch~e est alors un corollai- re de cette classification (proposition 11-9). On sait (May, 13) le role jou~ par le groupe fondamental de la base sur la structure des flbr~s de fibre K(z,n). Mais ces fi- bres sont toujours B-princlpaux d'o~ leur classification habituelle (proposition 11-6). II est d'ailleurs remarquable que cette classifi- cation induise celle des fibres en groupes de fibre K(~,n). C'est-~- dire que pour ees flbr~s la structure de B-groupe est un invariant homotopique (th~or~me 111-8). Les classes de B-morphismes entre deux tels flbr~s repr~- sentent les B-operations eohomologiques (operations eohomologiqnes pour la cohomologie ~ coefficients locaux, d~finition 111-2, cf. Siegel, ~13). Les invariants d'Eilenberg g~n~ralis~s qu'on associe aux fibres en groupes (d~finition III-8) et qui d~termlnent d I sont des B-operations cohomologiques. L'op~ration mixte (d~finition V-4) et le cup-produit par une classe de B sont ~galement des B-op~ratlons cohomologiques. Le chapitre I rappelle los propri~t~s g~n~rales des espaces de sections relativement aux flbr~s. Les B-fibres principaux et leur classification forment le chapitre II. L'homotopie des fibres en grou- pes est ~tudi~ dans le chapitre III. L'homotopie de l'espace des sections d'un fibr~ en groupes et les exemples constituent le chapltre IV. Le chapitre Vest le calcul des invariants fournis par la premiere diff~rentielle des suites spectrales introduites dans le chapitre pre- cedent. Je remercie vivement Messieurs les Professeurs Cartan et Shih Weishu pour l'aide constante qu'ils m'ont apport~e ainsi que Madame Panabiere qui s'est charg~e de la frappe du manuscrit. TABLE DES MATIERES I. Ensembles simpliciaux au-dessus de B 1. Foncteurs S Bet F 1 2. B-homotopie et B-fibr~ 5 3. Le foncteur 9 4. Appendice. Base non fix~e 15 II. B-fibres principaux . B-groupes et fibres en groupes 7 2. B-fibres principaux 19 3. B-produits tordus 25 4. B-fibr~ universel 28 5. Obstruction au rel~vement des B-morphismes 4 lll. Fibr~s en groupes de fibre de type K(~,n). .I Structure du groupe simplicial D(K(~,n)) 43 2. B-operations cohomologiques 48 .3 Fibres dont les fibres sont de type K(~,n) 6! 4. Fibres en groupes dont les fibres sont de type K(~,n) 73 5. Invariants d'un fibr~ en groupes 79 IV. Homotopie de l'espace des sections d'un fibr~ en groupes .I Suites spectrales non ab~liennes limlt~es 84 2. Suite spectrale de Shih d'un fibr~ en groupes 90 .3 Deuxi~me suite spectrale. Th~or~me de eomparaison 95 4. Exemples 105 V. Diff~rentielle de la suite spectrale de Shih .I Calcul de la diff~rentielle en fonction des invariants d'Eilenberg 09 2. Calcul de la diff~rentielle lorsque la base est simplement connexe 114 .3 Calcul de la diff~rentielle lorsque q est ab~lien 16 I. ENSEMBLES SIMPLICIAUX AU-DESSUS DE B. .| Foncteurs S B e~ F Consid~rons la cat~gorie A* dont les oh jets sont les suites d'entiers A = (0, ,... ,n) et les morphismes sont les applications n croissantes au sens large A + A . On note 6. : A § A le morphisme n p i p-| p injectif ne prenant pas la valeur i et ~i : Bp+! + Ap le morphisme surjectif prenant deux lois la valeur i, Un ensemble simplicial X est un foncteur contravariant de la cat~gorie A* dans la cat~gorie des ensembles. Un morphisme simplicial est une transformation naturelle entre deux tels foncteurs. Un ensem- ble simplicial est donc un ensemble gradu~, X = X(A ), par les P P entiers positifs ou nuls, avec pour 0$i$p des operations, d I (cid:12)9 = X(6 i ) : Xp § X p_| et s. i = X(oi) : X p + X p+1 appel~es operations faces et d~g~n~rescences, qui v~rifient d.d. = d, d, si i<j i j J- l sis j = sj+s i si i<j dis j = Sj_ld i si i<j djsj = dj+lS j = identit~ d.s. = s.d. si i>j+ 1 j j 1- Les ~l~ments de X sont appel~s les p-simplexes de X. Un morphisme P simplicial de X dans Y est une application f : X § Y, de degr~ 0, qui v~rifie, pour tout i, f o d. = d, o f et s. o f = f o s.. 1 i 1 1 Pour tout entier n positif, on note (A n ) l'ensemble simpli- cial obtenu en posant (An) p = Hom(Ap,A n ) On identifie ;A ~ (An) n avec A n . Les applications ~i et ~i induisent n des applications simpliciales (An_ ) § (A n) et (An+ ) § (A n) not~es ~galement 6. et o.. Tout n-simplexe x ~ X engendre une application 1 1 simpliciale (An) § X notre encore x. On a alors d.x = x o 6. et s.x = x o o.. i 1 1 1 Pour X et Y ensembl~ simpliciaux, on note Hom(X,Y) l'ensemble des morphismes simpliciaux de X dans Y. Hom(X,Y) est l'ensemble des 0-simplexes d'un ensemble simplicial s(x,Y) construit de la mani~re suivante : l'ensemble des n-simplexes est Sn(X,Y) = Hom(X (cid:141) (An),Y) et pour f E Sn(X,Y) on d~finit d.f par le compos~ I 1 x ~. X x (An_l) X z> X x (An) f > y et s I .f par le compos~ x (cid:141) (An+l) |X (cid:141) .7( 1 X x (An) f , y On appelle S(X,Y) l'ensemble simplicial des applications simpliciales de X dans Y. La correspondance (X,Y) + S(X,Y) est fonc- torielle. Une application simpliciale N : X + B est un fibr~ de Kan si pour toute suite Xo,X,... ,Xk_,Xk+l,...,Xn+ I de n+ n-simplexes de X et tout (n+)-simplexe b de B tels que : i) dix j = dj_xi, i<j, i # k, j # k ii) q(xi) = d.b l ' i # k il existe un (n+l)-simplexe x E X v~rifiant d.x = x., i ~ k et q(x) = b 1 i Dans la suite on dira plus simplement que l'application Nest un fri_b. .~. Un ensemble simplieial. X est un ensemble simplicial de Kan si l'unique application simpliciale X + point est un fibrE. La fibre d'une application simpliciale f : X ~ Y au-dessus du 0-simplexe y ~ Y est le sous ensemble simplicial f-1(y) C X. Les fibres d'un fibre sont donc des ensembles simpliciaux de Kan. Pour une thEorie compl~te sur les propriEtEs homotopiques des fibres de Kan voir par exemple 13. Rappelons les propriEtEs du foncteur S par rapport aux fibres et aux injections. Pour ceci on utilise le notion de carrE fibr~ 13. Un diagramme commutatif dans la catEgorie des ensembles simpliciaux f E ) X y ~ ~ B est un carrE fibrE, si pour tout n et tout k, 0~k~n+l, et pour toute suite de n-simplexes de E Xo,Xl,''',Xk_l,Xk+l,... ,Xn+ 1 et tout couple (x,y) E X x y vErifiant i) dix j = dj_ixi, i<j, i # k, j ~ k ii) f(xi) = d.xx ' g(xi) = diY, i ~ k iii) N(x) = ~(y) il existe un (n+|)-simplexe z ~ E tel que lz.d = xi, i # k, f(z) = x, g(z) = y. Remarquons que carrE fibre signifie que l'application de E dans le produit fibr~ de N et de ~ induite par (f,g) est un fibr~ Si E est la fibre de g au-dessus du 0-simplexe Y0 ~ Yet Y0 Xb0 celle de n au-dessus de b 0 = @(y0 ) alors f induit un fibr~ Ey 0 § Xb0. L'application g v~rifie ~videmment la m~me proprietY. Un exemple de carr~ fibr~ est obtenu en consid~rant une paire (X,A), A C X d'ensembles simpliciaux, un fibr~ E § B et en consid~rant le diagramme commutatif S(X,E) 1 > S(A,E) 1 S(X,B) > S(A,B) Les fl~ches horizontales ~tant d~finies par restriction et les fl~ches verticales par la projection E § B. En particulier, si on prend pour A l'ensemble vide, on d~duit que S(X,E) ~ S(X,B) est un fibre. En prenant B r~duit ~ un point,(E est alors un ensemble simplicial de Kan), on obtient que S(X,E) + S(A,E) es~ un fibre. Notons K B ' la categoric dont les objets sont les applications simpliciales D : X § B, les morphismes de source n : X § B et de but : Y + B ~tant les applications simpliciales f : X § Y telles que le diagramme \ / f X )Y B soit commutatif. (K~oln t est donc la categoric des ensembles simpli- ciaux). On appelle B-morphisme les morphismes de K B et on note HOmB(N,~) l'ensemble des B-morphismes entre les objets N et ~ de K B. t On note B l'objet final B de K B. ! Pour N ~ K~, les ~l~ments de HOmB(B,n) sont appel~s sections de N. On d~signe par Sec(N) l'ensemble HomB(B,N).

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