La chanson, la poésie et la montée du syndicalisme ont pavé la voie à la Révolution tranquille. La mort du premier ministre Maurice Duplessis, contrairement à une certaine croyance populaire, n'y change pas grand-chose. Un million de jeunes n'avaient pas attendu la réforme scolaire pour se faire instruire. Des parents, eux-mêmes avides d'instruction, y avaient veillé avec l'aide des communautés religieuses. En 1960, de toute façon, le moment de la revanche des cerveaux était arrivé.