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Histoire pittoresque de la Franc-Maçonnerie et des Sociétés Secrètes PDF

531 Pages·2009·3.09 MB·French
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LA VOCATION DE L’ARBRE D’OR est de partager ses intérêts avec les lecteurs, son admiration pour les grands textes nourrissants du passé et celle aussi pour l’œuvre de contemporains majeurs qui seront probablement davantage appréciés demain qu’aujourd’hui. La belle littérature, les outils de développement personnel, d’identité et de progrès, on les trouvera donc au catalogue de l’Arbre d’Or à des prix résolument bas pour la qualité offerte. LES DROITS DES AUTEURS Cet e-book est sous la protection de la loi fédérale suisse sur le droit d’auteur et les droits voisins (art. 2, al. 2 tit. a, lda). Il est également protégé par les traités internationaux sur la propriété industrielle. Comme un livre papier, le présent fichier et son image de couverture sont sous copyright, vous ne devez en aucune façon les modifier, les utiliser ou les diffuser sans l’accord des ayant-droits. Obtenir ce fichier autrement que suite à un téléchargement après paiement sur le site est un délit. 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François-Timoléon Bègue-Clavel Histoire pittoresque de la Franc-Maçonnerie et des Sociétés Secrètes Anciennes et Modernes illustrée de 25 belles gravures sur acier deuxième édition paris — 1843 © Arbre d’Or, Cortaillod, (ne), Suisse, juillet 2009 http://www.arbredor.com Tous droits réservés pour tous pays HISTOIRE PITTORESQUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE  PRÉFACE L’ouvrage que nous offrons à nos frères contient la substance de tout ce qui a été publié en France et à l’étranger sur la franc-maçonnerie et sur les sociétés secrètes, indépendamment de beaucoup de faits nouveaux, dont nous avons été personnellement témoin ou que nous avons puisés à des sources authentiques. Nous avons divisé cet ouvrage en deux parties : la première est consacrée tout entière à la franc-maçonnerie ; la seconde embrasse la généralité des autres sociétés secrètes anciennes et modernes. Il nous a paru indispensable de faire précéder la première partie d’une introduction, où se trouvent décrits les symboles, les cérémonies et les usages divers de l’association maçonnique, et où les mystères de cette association sont expliqués et comparés avec les mystères de l’antiquité. Et, à ce propos, nous nous hâtons de remarquer que nous n’avons rien dit qui déjà n’eût été cent fois imprimé, non seulement par les ennemis de la société maçonnique, mais même par beaucoup de ses membres les plus zélés et les plus recommandables, avec l’approbation implicite ou formellement exprimée des grandes-loges et des grands-orients. Comme une assertion de cette nature a besoin d’être justifiée, qu’il nous soit permis de l’appuyer de quelques preuves. Dès 1723, la Grande-Loge de Londres elle-même donnait à un de ses membres, le frère Anderson, la mission de réunir et de publier les statuts, les doctrines, les instructions et plusieurs des cérémonies intérieures de la franc- maçonnerie. Ce recueil parut peu de temps après, avec le visa de la Grande- Loge. Toutes les autres administrations maçonniques ont traduit ou réimprimé le livre d’Anderson, ou en ont publié d’analogues. 5 HISTOIRE PITTORESQUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE  Le Grand-Orient de France est même allé plus loin. En 1777, il fit paraître un journal ayant pour titre : État du Grand-Orient, dans lequel se trouvaient rapportés et décrits ses travaux les plus secrets. Ce journal est remplacé, depuis 1813, par la publication des procès-verbaux des deux fêtes solsticiales annuelles. On peut y lire les discours des orateurs, les comptes-rendus des travaux opérés dans le semestre, et jusqu’à nos formulaires les plus mystérieux. De nos jours, il n’y a pas une loge de ce régime qui ne se serve pour la tenue de ses assemblées, pour la réception des profanes, des rituels imprimés de la maçonnerie française. Ces rituels se vendent même publiquement. Ils ont été insérés en entier dans l’édition de 1809 de l’Histoire des cérémonies religieuses, de Bernard Picard. Si quelques membres du Grand-Orient répugnent à ce genre de publications, la majorité s’y montre favorable, comme étant de nature à propager parmi les frères les notions trop peu répandues de la franc- maçonnerie. Cela est si vrai, qu’il y a quelques années, le Grand-Orient nomma chef de son secrétariat le frère Bazot, qui avait précédemment mis au jour un Manuel, où sont reproduits les rituels maçonniques, et un Tuileur, où sont rapportés les mots, les signes et les attouchements de tous les grades ; donnant conséquemment, par un tel choix, une sanction implicite à la publication de ces ouvrages. Cette tendance du Grand-Orient à favoriser la propagation des connaissances maçonniques s’est manifestée tout récemment encore d’une manière non moins frappante. Il a autorisé, en 1841, par une délibération spéciale, l’impression du Cours interprétatif du frère Ragon, qui contient l’explication des symboles et des mystères les plus cachés de la franc- maçonnerie. Les autres orients maçonniques se sont généralement montrés tout aussi désireux de voir ces connaissances se répandre parmi les frères de leurs juridictions. En 1812, la Mère-Loge du rit écossais philosophique autorisa le frère Alexandre Lenoir à publier son livre intitulé : la Franc-Maçonnerie rendue à sa véritable origine, où, comme dans l’ouvrage du frère Ragon, les mystères 6 HISTOIRE PITTORESQUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE  maçonniques sont décrits et interprétés. D’un autre côté, le Suprême-Conseil de France, qui comptait au nombre de ses membres le frère Vuillaume, auteur d’un Tuileur de tous les grades, s’empressa, lors de la reprise de ses travaux, en 1821, d’adresser ce tuileur à tous les ateliers de son régime qui lui en firent la demande. Nous pourrions sans peine multiplier les citations de ce genre ; mais que prouveraient-elles de plus ? Les seuls exemples que nous venons de rapporter nous autorisaient suffisamment à publier notre introduction. Il nous paraissait évident que ce que d’autres avaient fait avant nous, que ce que les grands orients avaient approuvé ou toléré, nous était également permis. Dès-lors, toutes nos hésitations ont cessé, tous nos scrupules se sont évanouis. Cependant, nous nous sommes abstenu d’aborder certaines matières qui nous semblent devoir rester voilées ; nous nous sommes gardé de même avec soin de décrire aucun des moyens qui servent aux francs-maçons à se reconnaître entre eux. On objectera que les livres dont nous parlons n’étaient destinés qu’aux seuls membres de l’association maçonnique. Cela est vrai ; et c’est pour eux seuls aussi que nous avons écrit. Mais, de même que les auteurs de ces livres ne pouvaient répondre qu’ils ne tomberaient pas entre des mains profanes, nous ne garantissons pas non plus que le nôtre échappera à cette destinée commune à tout ce qui est imprimé. Au reste, à parler franchement, nous n’y verrions pas un inconvénient bien grave. Le secret de la franc-maçonnerie ne réside pas, les frères instruits le savent bien, dans les cérémonies et dans les symboles. Quel danger y aurait-il donc à ce que les profanes apprissent de nous-mêmes ce que nous sommes, ce que nous faisons et ce que nous voulons ? Ne serait-ce pas une réponse victorieuse à toutes les plaisanteries, à toutes les calomnies qu’on a répandues sur notre compte ? Une telle publicité ne pourrait même qu’être favorable à la franc-maçonnerie, et lui ferait certainement de nombreux prosélytes. Il est à remarquer, en effet, que l’immense développement qu’a pris notre société date seulement de l’époque où le livre d’Anderson a soulevé pour le public le voile épais qui avait couvert jusque là les mystères maçonniques. 7 HISTOIRE PITTORESQUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE  Quoi qu’il en soit, cette portion de notre travail, qui constitue d’ailleurs un véritable Manuel, était nécessaire pour faciliter l’intelligence de l’histoire de la maçonnerie, et pour justifier la parenté que nous nous proposions d’établir entre cette institution et les mystères de l’antiquité. Ceci nous conduisait naturellement à traiter de l’origine de la franc- maçonnerie. Nous pensons en avoir résolu le problème plus heureusement que ne l’ont fait la plupart de nos devanciers. Nous ne nous sommes pas borné à marquer le point de départ de cette association ; nous l’avons suivie pas à pas, et nous avons indiqué, avec une attention scrupuleuse, les transformations successives qu’elle a éprouvées, depuis les premiers temps jusqu’à nous. Nous avons abordé l’histoire de la franc-maçonnerie sans aucune préoccupation d’esprit de parti. Nous avons appartenu à tous les rites ; nous avons rempli dans tous les régimes et dans plusieurs des corps dirigeants des fonctions plus ou moins importantes ; nous avons contracté sous tous les drapeaux des amitiés qui nous sont chères ; nous sommes donc placé dans les conditions de la plus complète impartialité. Notre histoire embrasse les diverses branches de la franc-maçonnerie et les divers pays où elle a fondé des établissements. Nous n’y avons passé sous silence aucun fait essentiel, de quelque nature qu’il fût, lors même qu’il trahissait une faute. Plus que toute autre agrégation, la société maçonnique doit accueillir la vérité, quelque dure qu’elle soit, et s’attacher à retirer de la connaissance de ses erreurs passées un utile enseignement pour l’avenir. Au reste, une considération qui est bien propre à lui faire concevoir la plus haute opinion de la constitution qui la régit et à lui faire placer la plus grande confiance dans ses forces personnelles, c’est que les guerres intestines qui l’ont tant de fois déchirée, que les persécutions qui l’ont si souvent et si cruellement atteinte, n’ont eu le pouvoir ni d’entraver sérieusement sa marche ni de la détourner de l’accomplissement de la vaste et généreuse tâche qu’elle s’est imposée. Le livre que nous publions contient, soit dans la partie maçonnique, soit dans celle qui est consacrée aux autres sociétés secrètes, une si grande 8 HISTOIRE PITTORESQUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE  abondance de faits généraux et anecdotiques qu’il échappe par cela même à toute espèce d’analyse. Le seul moyen que nous ayons de donner une idée de l’attrait que présentent les matières qui s’y trouvent traitées est de signaler au hasard quelques-uns des chapitres principaux. Nous pensons qu’on ne lira pas sans intérêt les démêlés des deux grandes loges d’Angleterre ; les luttes qui, après avoir amené l’établissement du Grand- Orient de France, se sont perpétuées jusqu’à nos jours entre ce corps et les diverses fractions de l’écossisme ; les épisodes tout aussi curieux qui se rattachent aux schismes de la stricte et de la late observance ; aux convents de Wilhelmsbad et de Paris ; à la maçonnerie égyptienne de Cagliostro ; aux grandes maîtrises de Philippe d’Orléans et de Joseph Bonaparte ; à la guerre des suprêmes conseils du Prado et de Pompéi ; aux vicissitudes du rit de Misraïm ; à la tentative de réforme maçonnique faite dans les Pays-Bas par le prince Frédéric ; à l’existence secrète et publique des templiers modernes ; à l’anti-maçonnerie américaine. Au nombre des chapitres qui fixeront encore, nous l’espérons, l’attention du lecteur, nous signalerons notamment ceux où sont passés en revue les mystères existant chez les juifs et chez les premiers chrétiens ; les sociétés de la sagesse, en vigueur en Égypte au début de la domination musulmane ; l’ordre des assassins ; les francs-juges ; les templiers, les frères de la Rose-Croix ; les illuminés de Bavière ; les initiations encore subsistantes dans l’Inde, dans la Syrie, au Congo et en Guinée ; les associations mystérieuses des sauvages américains ; les sociétés secrètes politiques de la Russie, de la Pologne, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne et de la France ; les compagnons du devoir, etc. ; etc. On peut juger par la simple énumération qui précède, et qui n’indique qu’une bien faible partie des sujets dont nous avons traité, de combien de longues et pénibles recherches notre livre est le fruit. Au reste, beaucoup de frères, aussi instruits que zélés, ont bien voulu nous faciliter l’accomplissement de notre tâche, en nous indiquant les sources où nous devions puiser, ou en mettant généreusement à notre disposition les riches et précieuses collections qu’ils possèdent. Au nombre de ceux qui ont prêté un si utile concours, nous 9 HISTOIRE PITTORESQUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE  citerons plus spécialement les frères Morison de Greenfield, Fœlix et de Marconnay. La collection du frère Morison de Greenfield, la plus belle et la plus complète de toutes les collections connues, la plus abondante en livres rares, en exemplaires uniques, renferme, indépendamment de beaucoup de manuscrits originaux et inédits, plus de deux mille volumes imprimés dans toutes les langues sur la franc-maçonnerie et sur les sociétés secrètes. Elle s’est successivement grossie de ce que contenaient de plus important et de plus curieux les archives des frères Thory, Dubin, Lerouge et Alexandre Lenoir. Les frères Fœlix et de Marconnay nous ont particulièrement communiqué des documents relatifs à la franc-maçonnerie en Allemagne et en Amérique. On comprendra que nous ne terminions pas cette préface sans exprimer publiquement à ces frères toute notre gratitude. 10

Description:
matériaux et des moyens de transport, qui leur étaient accordés par esprit de religion. Quand leurs tour à tour sous l'habit de pèlerin, sous le frac militaire, et mener un train de grand seigneur, avec une .. grades, au nombre de neuf, étaient appelés zelator, theoricus, practicus, philoso
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