Histoire du Togo: Avec 16 cartes et 45 photographies

570 Pages·1969·104.101 MB·French

by  Robert Cornevin, Hubert Deschamps;

HISTOIRE
DU TOGO
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Jq"'q
DU MtME AUTEUR
Histoire de l'Afrique, des origines à nos jours, Payot, Paris, 1956,
404 p., épuisé.
Histoire des Peuples de l'Afrique noire, Berger-Levrault, Paris,
P,·,
1960, 3e édition, 1963, 715 épuisé. (Prix Georges Bruel de
l'Académie des Sciences d Outre-Mer, Prix Fondation Bro
quette de l'Académie française).
Les Bassari du nord-Togo, Berger-Levrault, Paris, 1962, 156 p.
Histoire du Dahomey, Berger-Levrault, Paris, 1962, 568 p. (Prix
Pierre Gentil de l'Académie française).
Histoire du Congo (Léopoldville-Kinshassa), Berger-Levrault,
Paris, 1963, 2e édition revue et augmentée, 1966, 348 p.
Togo Nation-pilote, Nouvelles l::ditions Latines, Paris, 1963, 159 p.
Le Dahomey, PUF, Parts, (Que sais-je?), 1965, 128 p .
.
Histoire de l'Afrique, tome 1 : Des origines au tournant du
X V Je siècle, 1re édition, 1962, 2e édition revue et augmentée,
1967, 491 p. Tome 11 : Du tournant du X V Je siècle au tour
xxe
nant du siècle, Payot, Pa.ris, 1966, 638 p.
Le Togo, PUF (Que sais-je?), 1967, 128 p.
Histoire de la colonisation allemande, PUF (Que sais-je?), 1969,
128 p.
En collaboration avec :
Pierre Alexandre et J. C. Froelich : Les Populations du Nord
Togo, PUF, Paris, 1963.
Marianne Comevin : Histoire de l'Afrique des origines à nos jours,
Payot, 1964, 2e édition revue et augmentée, 1966, 439 p.,
traduction allemande Geschichte Afrikas, Klett Verlag, Stut
tgart 1966, 476 p.
En préparation :
xxe
Histoire del' Afrique, tome Ill (Du tournant du siècle à nos
jours) : Colonisation, Décolonisation, Indépendance.
~crivains africains de langue française : bilan et perspectives.
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-
MONDES D'OUTRE-MER
Collection publüe 1ous la direction
de M. Hubert DESCHAMPS, Profes1eur à la Sorbonne
Série : mSTOIRE
Robert CORNEVIN
Administrateur en chef de la France d'outre-mer
Docteur è11 Lettr~s
Membre de l'Académie des Sciences d'outre-mer
Priface de M. le Gouverneur Hubert DESCHAMPS
Avec 16 cartes et 45 photographies
Prix du centenaire du Maréchal Lyautey
Troisième édition revi1e el augmentée
PARIS
tDITIONS BERGER-LEVRAULT
5, rue Auguste-Comte (VIe)
1969
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(C, by ÉditionJ Be,,ger-Lev,,aull, PariJ, 1962.
Tous droits de traduction, reproduction et adaptation réservés pour tous pays
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·-
,
PfttFACE
L'histoire du monde n'est pas faite. Ce qu'on noua présente
sous ce nom, dans les meilleures collections, est une histoire
de l'Europe et des Européens dans les diverses parties du
monde, à laquelle se raccrochent, plus ou moins mal, les
peuples de l'Orient ancien, l'Inde et la Chine. L'enseignement
classique de l'histoire reste, plus étroitement encore, médi
terranéen et européen. Les peuples d'outre-mer, et singulière
ment l'Afrique noire et l'Océanie, sont encore exclus de
l'histoire prétendue universelle.
Or ces peuples participent maintenant à la vie mondiale
et émergent de leur obscurité en acquérant une existence
autonome. Leur réalité historique ne peut plus être ignorée
de ce public cultivé qui veut comprendre le monde actuel.
Les hommes d'outre-mer, eux-mêmes, sont avides de connai
tre leur histoire pour nourrir leur conscience politique
•
naissante.
Le moment semble donc venu d'écrire l'histoire de ces
peuples que l'on a appelés longtemps« les peuples sans histoire•
simplement parce qu'ils étaient ignorés des historiens clas
siques. Ceux-ci, esclaves du document écrit, méprisaient la
tradition orale, sans songer que Froissard et Grégoire de
Tours ne sont pas autre chose. A nos anciens annalistes
correspondent, dans les sociétés sans écriture, mais avec
une organisation beaucoup plus forte, les · griots et autres
détenteurs officiels des généalogies et de la tradition. Il
suffit de la recueillir de leur bouche, et déjà il est bien tard.
Les documente européens et arabes complètent ces maté
riaux et en facilitent la critique. Les méthodes, qui devraient
•'inspirer non seulement de l'histoire mais de l'ethnologie
et de la sociologie, sont loin d'être totalement élaborées.
Mais la méthode historique était encore balbutiante lorsque
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6
HISTOIRE DU TOGO
Michelet e'attaquai\ à la totalité de l'histoire de France.
A notre modeste niveau, noue aurons · 1a même audace.
Nous lançons cette collection de l'H istoire du pay,
tlo utre-mu pour faire disparaitre les • paye sana histoire •
et donner à leurs peuples une connaissance globale et totale
ment objective de leur passé.
Des recherches ultérieures pourront combler les vides et
rectifier ce que ces premières synthèses auront pu avoir de
trop hltif. Depuis Michelet, l'histoire de France a beaucoup
progressé. Nous serons heureux si nos ouvrages suscitaient
la curiosité et les chercheurs, surtout parmi les élites locales.
Le premier volume est cette Huû>ire du Togo de M. Robert
Cornevin, qui a déjà produit chez Payot une audacieuse
synthèse sur l'H isû>ire de l'Afrique. Le Togo, où il a passé
la plus grande partie de sa vie, ne pouvait être traité par un
meilleur connaisseur du pays, des hommes et des documents.
Son application, sa puissance de travail, sa connaissance
de l'allemand et des personnages de l'ancien Togo, ses recher
ches dans les archives locales, françaises, allemandes, auss•
bien que dans les traditlons orales font de cet ouvrage une
synthèse solidement fondée et qui résistera sans doute,
pour une large part, à l'épreuve du temps. ·
Nous souhaitons que notre exemple sUBcite de nombreuses
autres initiatives et que l'histoire, comme l'a fait depuia
longtemps la géographie, étende rapidement son domaine
à la totalité du monde habité, permettant aux peuples de
mieux se connaître en connaissant leur passé. Ainsi espérons~
nous effacer du temps, comme on l'a fait des cartes, ce.
stéréotype emplumé qui a fait tant de mal à la compréhensio~
et à l'unité humaine : les prétendus « hommes sauvages •~
Cette préface de 1961, est toujours actuelle. La collection a
grandi, comme on le verra au dos de ce volume que d'autres
suivront très bientôt. Nous devons remercier les éditions
Berger-Levrault d'avoir soutenu cet effort pour révéler un!
passé quasi inconnu et élargir l'horizon de l' Histoire -
M. Cornevin, en développant cette 38 édition, de son ouvrage
1
sur le Togo, montre la vitalité de }'Histoire d'Outre-Mer,
· qu'on ne pourra plus, désormais, exclure de }'Histoire d~
Monde.
Hubert
DESCHAMPS
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•
1 1 1 1
INTRODUCTION
La ,ilhouette du Togo fait penser à l'ombre chinoise un peu
guindle d'un uniYersitaire britannique en train de faire un
faux
paa vers la Gold Coast. Cette image illustre en partie
Chi,toire politique d'un pays marqué par ses montagnes qui
po,,«le le double record ouest africain tk la densité humaine
tt de révolution intelkctuelle.
U nom de Togo est donné dè, 1884 par les Allemand,:
il ,'agit d'une du trois premièru collectivités avec lesquelles
le Dr. Nachtigal paase tks traités tÙ protectorat. Le ha8ard de
=
la toponymie africaine veut que Togo signi~ (to eau,
go= rivage) bord tk l'eau ou tÙ la lagune, ce qui est au moins
bi:a"e pour un pays aussi accitknté dont le nord dispose d'un
climat semi-sahélien et qui n'a, tout bien compté, que 62 km
dt cdte.
Suivant lu principu dégagés à la conférence tk Berlin
(15 novembre 1884), du explorations sont lancées vers l'intérieur.
u
traité de Paris (1897) donne au Schut:gebiet Togo su
irontières du nord et de l'est, cependant que le traité du Samoa
fixe ,a limite occidentale. En 1900, le Togo allemand, dans
/rontièru définitives, ,'é tend aur 86 000 km1 environ.
,u
Développant plus spécialement le sud du territoire, lu Allemand,
accomplissent une œuvre économique et administrative aérieuse.
Troi, semaines de campagne militaire aboutissent, le
26 août 1914, à la capitulation de Kamina, premier succès allié
de la grande guerre. Après un premier partage aYantageux
pour l' Angleurre, qui garde alors Lomé et les riches terre, à
cacao de Palimé, la déclaration franco-britannique de 1919
détermine une délimitation plus équitable de, deux zones
6t
donne au Togo ,ou, mandat français, sa physionomie propre.
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HISTOIRE DU TOGO
r
L'action d6 autoriU françaiae ,•u erce particulièreTMnt dan,
N domaine aocial (acolari,ation, aanU) et économiqu, (cUvdop
pement du moyen, d'évacuation, accroi,,ement d6 la produc
tion, etc.).
La périod6 succédant immMiatement à la ckuxième gu,rre
mondiaù voit la naiasanu d, la• qrustion éJJhé • et d'un mou
,e
vement politiqu, qui cUJJeloppe simultanément du deu:i
c8tu d6 la frontière. Alors qu,, du c8U britanniqu,, on ,•a clu
mine JJer, l'annuion pure ,t ,imple au « Ghana• du Togo
sous tutelle anglaise, le Togo français devient une Républiqiu
indépendante.
Plusieurs ouvrages ont été consacrés au Togo, notamment
ceux des Allemands Klose, Trierenberg, Full, Metzger et des
Français M aroix, Péchoux, Faure, Frœlich et Luchaire,
mais aucun n'envisage le sujet sous l'angle proprement histo
rique. Le présent livre est un essai de synthèse de tout ce que
nous connaissons sur ce pays depuis la préhistoire jusqu'aux
plus récents événements de 1961, en passant par les compo
santes ethniques, la protohistoire, les premiers contacts européens,
l'implantation allemande, la guerre de 1914, la période fran
çaise, enfin la tutelle et l'indépendance.
Cet ouvrage, malgté l'abondanu d6 la bibliograplaia, n'ut
·u
pa, un travail compilation. Si j'ai passé l' usentid d6 mu
congû européen, à recruillir lu documenta relatif, à u paya,
c' ut pour recouper lu étudu menéu aur le terrain à l' occaaion
du tournéu adminiatratiJJu durant lu trois séjour, qu, j'ai
eflectuu dans la brou,,e togolaise de 1948 à 1956 dana lu
œrclu d' Atakpamé, B,assari et Dapango.
PICBBS DB VILLAGE
Il ae trouve qu'au moment où j'arrive au Togo, lu fonction.a
d, commanument sont alUgéu notamment dana le domaine
judiciaire nous lai,,ent aenaiblement plus d6 temp, à conaa
et
crer au recensement et aux tournées, donc à la partia la plr.u
valable du métier, celle qui inUruae lu contacta avec l'Africain.
Mai.a, pour qu, ces tournée, profitent à nos ,uccu,eur,,
il ut indiapenaable qu'il en reste une trace écrite et ce, non
seulement dan, le, rapport, administratifs, mais aussi aur des
fiches de village. L'établisaement de ces fichu a cUjà fait
fobjet tU circulaires émanant tU divers chefs d6 territoires.
Robert DelaYignette, dana Les vrais chefs de l'empire (p. 86)
nous dit déjà:• Pour qu'il en rutdt trace, le seul papiar à remplir
serait un cahier ou un carnet particulier au village, et que le,
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INTRODUCl'ION
1iaini11NUu,• N trOMnwUrai.ant. LA Pillage aurait ainai
fù;Aw,
,o,u de où il ••ait per,onnifi' d'an~ en anlMfe,
11111
l, lournu en WW'r&U, par tÙa traita pria IUr le Pif. •
r
MalMureu,e,unt, uP'ri.ance a montrl que "'1a cahu,, ou
limponanù ~uutionnairu· ,ont génlr~ment mal remplU, le
IIOnt6r, ou r,mportance quutiona rebutant bun IOUPent
tÙa
rMlniniatrawur ruponaable; par ailleur,, lu rubriquu n'ont
,,.. la mlnN importance tlaM le rich. ,ecteur éacao • dana
la sonu de •avana à mil ou igMrM. C'u t pourquoi j'ai M4
Mllnl à mdtre au point un rnotUü de fi.ch. ,ut fi,amment
,oupl. pour •ervir aru,i bun dana lu sonu à cafI et cacao
r
da LitirM ou tû Akpo,,o que dan.a lu rutÙa et pauPrU monta
,,.,, u
r Akébou a derA cUU, dan.a la plaine du Mono aru,i
Ma qru clan lu Konkomba, lu Baa,ari et lu Moha.
fieu
Cllù de Pillage permd de rlpond,, auz quutiona
Mminiatrativu éUmentairu ainai qu'à diPer,u prloccupation,
IOCiologiquu d ethnographiquu. A,,n court, pour tenir au,
,e~ f eui~, e~ peut llre rempli, en une heu,,, maïa, bien
un,
ffltmdu, peut jruti~, tÙa déflelopp11Mnù plu, important. et
du notu annau, ainai que a' adapter à un rythme plu, lent
dl palabre. Au cour, de mu tro,, commandement., j'ai pu
r
ü la ,one ,econatituer la po,ition " hi,toire de toua lu Pillagu
du c,rclu de Baa,ari, Dapango et Atakpamé. Dana eu collec
tivitu, una foi, lu premièru rlticencu paaaéu, j'ai trouPI la
œmpnlu,naion la plu, confiante et la plua ami~ aua,i bun
Aprù du clu,f, et tÙa notablu qu'auprù tÙa ,ecrltairu d
du kolur,.
Il ut Prai qu'M ant en ,erPice au Togo depuia prù de diz
lu pi.tu de ,u montagnu me ,ont plu, f amilièru que
an,,
lu routa de ma Bourgogne natale et que je me ,,troupe plu,
facikm.nt dan, lu diPinitu animiatu de ·la ci-dePant C~te
ÜI uclaPu que dan, l' iconographi.a de no, cathédrale,.
L' .APPORT .ALLEMAND
En r,clu,rchant ce qu'aPaient fait me, pr~cu,,ur, dan.a le
dOmaina tÙa MutÙa looolu et de, monographiu, j'ai Ml frappl
pa, fimportance de l'apport allemand.
Pour ceuz de ma génlration, l' effic,aciU germanique ltait
,ue,,e.
apparue ,oua la forme brut~ de, annlu de Rûiatant,
i'°"ai.,
encor, dan, r,,prit lu rlcita de camarade. de notre
rucapû du chambru de torture de la Ge,tapo de,
,éuau et
eamp, d. conc,ntration, cependant que demeurent graYia dan,
FMmoi,e lu nom, de no, amia tUportû dont lu four,
114
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HISTOIRE DU TOGO
crématoiru tu Buchenwald it Dachau ont prématurément
•celU destin.
~
AYant la guerre, au cour, de Yacances paa,ées ou~re-Rhin,
j'a Yai, connu un autre aapect tu l' dme allemantu, celui tÙ la
jeunu,e f raurnelle et traYaillewe dont l'amitié - hor, lu
accè, de nazisme - forçait la sympathie.
C'e ,t en fait cette Allemagne-là que je · retrouyai, aPec aea
tradition,, son honnit~ inullectuelle, ,on aouci du détail
dan, les rapporta de tournée, le, étuua linguistiques et ethno
graphiquu de,. officiers, du méddcins, du mi,sionnairu qui
aPaient œuYré au Togo aPant 1914. Prenant cinquante ou
•oizante ans plu, tard lu mimes pi,tu de· brow,e, j'é tai,
frappé par le ,érieux tu leur, carnet, de rouu et la Paleur
du indications fournie,. .
Au cours d'un yoyage effectué en 1951, j'aYaia la chance
tU Yoir dan, sa retraite de Baden, prù de Brime, le profu ,eur
W estermann dont la ,cience africaine ,•e ,t précisément épanouie
au Togo alors que, jeune mi,,ionnaire, il recueillait, auprè,
des africains, · awsi bien du éléments linguistiquu que dea
traditions relatiYes à leur hi,toire et à leurs coutume,. Il
m'était po,aible également tu con,ulter les archiYes de la mia,ion
de Brime et la bibliothèque du Seminar für afrikanischen
Sprachen de Hambourg.
Cet ouYrage est l'aboutissement de diz années d' étutÙ1 sur
le terrain coupées, durant mu congé, en Europe, de traYaux
en bibliothèque. Il n'eat paa un jour où, m'étant mis à ce tra
Pail, ma pen,ée n'ait erré ,ur les pistes tU ce paya éYoquant
lu ,ouYenir, le, amitié, multiples nouéu dan, les Pillages
et
au ,oir de longuu tournées quand, dans la f ratcheur nocturne,
lu Yieillards, aa,i, sur leur petit tabouret, blottis dan, ùur
pagne, me di,aient le, traditions et les coutume, tu leur tribu.
Je ne puis malheurewement énumérer toua mu ami, togo
lai, (il y en a plu, d'une centaine) qui m'ont aidé dan.a ce
traYail: prltrea et paateurs, catéchistes protestants et catholiques,
inatituteurs, chefs coutumiers, secrétaires, députds tu toutea
tendances. Qu'il8 ,oient ici remerciés du fond du cœur.
Certain, me reprocheront peut-itre d'aYoir fait la part trop
IMlle à l'histoire africaine, l'histoire du Togo aan, lu Blancs.
Ancien commandant de cercle, je ne minimia~rai pas l'efficacité
du traYail européen en Afrique. noire où les 80 années de
périotu coloniale pèsent partout plu, lourd que le •p aaaé confr u
de peuples en mouYement du fait des guerres, des famines,
,u,
du épidémies ou tu la qu~ terru nouYelles.
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