MMEEDDIIGGUUIIDDEESS Guide pratique dermatologie de 3e édition Daniel Wallach Avec la collaboration de David Farhi Chez le même éditeur Guide pratique de l’asthme, par B. Dautzenberg. Collection Médiguides, 3e édition, 2006, 184 pages. 80 gestes techniques en médecine générale, par B. Gay. 2006, 336 pages. Guide pratique de l’insuffisance cardiaque, par A. Cohen-Solal et al. Collection Médiguides, 2e édition, 2006, 132 pages. Guide pratique de la consultation en pédiatrie, par J. Valleteau de Moulliac, J.-P. Gallet, B. Chevallier. Collection Médiguides, 8e édition, 2005, 368 pages. L’ostéoporose, par P. Meunier, J.-F. Brantus, R. Chapurlat, G. Chevrel, É. Fontanges, E. Vignot. Collection Consulter/ prescrire, 2005, 3e édition, 248 pages. Les troubles psychotiques, par P.-M. Llorca, et al. Collection Consulter/prescrire, 2005, 168 pages. Guide pratique de psychiatrie, par F. Rouillon, Collection Médiguides, 2e édition, 2005, 168 pages. Guide pratique du traitement des douleurs, par T. Binoche, C. Martineau. Collection Médiguides, 2e édition, 2005, 368 pages. Guide pratique de l’hypertension artérielle, par X. Girerd, J.-Y. Le Heuzey, S. Digeos-Hasnier. Collection Médiguides, 3e édition, 2005, 224 pages. Guide pratique de la ménopause, par P. Lopès, F. Trémollières. Collection Médiguides, 2e édition, 2004, 216 pages. Guide pratique d’ORL, par C. Dubreuil, Ph. Céruse. Collection Médiguides, 2004, 224 pages. Guide pratique de cancérologie, par J.-B. Méric, L. Zelek, D. Khayat. Collection Médiguides, 3e édition, 2004, 336 pages. 250 examens de laboratoire, par R. Caquet. 9e édition, 2004, 480 pages. La maladie d’Alzheimer, par J. Touchon, F. Portet. Collection Consulter/prescrire, 2004, 3e édition, 192 pages. Les vertiges, par A. Chays, A. Florant, E. Ulmer. Collection Consulter/prescrire, 2004, 240 pages. Les douleurs thoraciques, par O. Dubourg, O. Goeau-Brissonnière, P. Lacombe et al. Collection Consulter/prescrire, 2004, 184 pages. Guide pratique d’hématologie, par F. Garban, C. Barro. Collection Médiguides, 2003, 216 pages. Guide pratique de médecine physique et réadaptation, par A. Thevenon et al. Collection Médiguides, 2003, 272 pages. Vademecum des maladies virales, par A. Vabret, R. Verdon, J. Brouard. Collection Aide-mémoire, 2003, 336 pages. Vademecum des urgences pédiatriques, par J. Lavaud. Collection Aide-mémoire, 2003, 336 pages. Vademecum de la prescription en kinésithérapie, par É. Viel. Collection Aide-mémoire, 2003, 192 pages. 100 diagnostics à ne pas manquer, par É. Vidal-Cathala, C. Terlaud. 2003, 424 pages. MMEEDDIIGGUUIIDDEESS Guide pratique dermatologie de 3e édition Daniel Wallach Maître de conférences des universités Médecin des hôpitaux de Paris Service de dermatologie Hôpital Tarnier, Paris [email protected] Avec la collaboration de David Farhi Cet ouvrage tient compte des données les plus récentes au moment de sa publication. Tout lecteur doit cependant, sur le plan médico-légal, tenir compte des éventuelles erreurs et/ou omissions, et des possibles modifications des textes législatifs actuellement en vigueur, et vérifier les indications, les posologies et les précautions d’emploi des médicaments en se référant aux notices officielles d’utilisation. Cet ouvrage n’intègre pas les RMO. En effet, à ce jour, par décisions * du Conseil d’État, aucune sanction financière ne peut être prise contre un médecin généraliste ou contre un médecin spécialiste qui ne respecterait par les RMO. (*) En date du 10 novembre 1999, pour les médecins généralistes. En date du 28 juillet 1999, pour les médecins spécialistes. Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photocopillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70. Tous droit de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’autre part, les courtes citations justifiée par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). Ouvrage publié avec le soutien des Laboratoires Pierre Fabre et des Laboratoires Dermatologiques Avène. © Elsevier Masson SAS, 2007. Tous droits réservés. ISBN : 978-2-294-07868-2 Elsevier Masson SAS – 62, rue Camille Desmoulins – 92442 Issy-les-Moulineaux Cedex Avant-propos de la première édition Ce « guide pratique de dermatologie » est destiné aux médecins généralistes, non spécialisés en dermatologie. Il a pour but de leur permettre de poser correctement le diagnostic des dermatoses les plus fréquentes, de traiter un certain nombre d’entre elles, de savoir quand il est nécessaire de prendre l’avis d’un spécialiste, de participer aux décisions thérapeutiques et de suivre les patients en coopération avec le dermatologue. Le médecin généraliste (MG) est un acteur de première importance dans le diagnostic et la prise en charge de problèmes parmi les plus importants de la pathologie cutanée. Pour ne citer que quelques exemples, le MG est concerné par les réactions cutanées aux médicaments, en tant que prescripteur et en tant que « médecin de premiers soins » dans les situations urgentes. Or ces réactions médicamenteuses sont très polymorphes et nécessitent une connais- sance approfondie de la dermatologie. Le MG doit aussi participer à la lutte contre les cancers cutanés, autre problème de santé publique d’importance croissante. Ici, il s’agit d’actions d’éducation sanitaire pour la population générale vis-à-vis des risques des expositions solaires excessives, et de dépistage précoce des lésions malignes. Quand on sait qu’environ 20 % des personnes consultant un MG présentent un problème cutané significatif, motif primaire ou secondaire de consultation, on conçoit facilement que tous les médecins ont besoin d’une formation particu- lière dans ce domaine de la clinique. Or cette formation n’est que rarement acquise, pour deux raisons essentielles : – tout d’abord, la dermatologie n’a pas, dans bon nombre de facultés, une place suffisante au cours du deuxième cycle pour que tous les étudiants acquièrent le niveau requis pour aborder la dermatologie en tant que non spécialiste ; – ensuite, cette formation n’est pas très facile à acquérir ; en effet, les dermatoses sont nombreuses, leurs formes cliniques innombrables, et il est difficile de se repérer dans la complexité d’un tableau dermatologique. C’est pourtant nécessaire, car la dermatologie est une discipline essentielle- ment clinique, où on ne peut pas, sauf exceptions, attendre d’un examen IX Guide pratique de dermatologie biologique la correction d’une imprécision ou d’une insuffisance clinique. Il faut donc apprendre la clinique. Pour ce faire, il faut passer par l’apprentissage de « l’alphabet » avec lequel les lésions s’inscrivent sur la peau, c’est-à-dire les lésions élémentaires. Le plan de ce guide va se dérouler à la façon dont un raisonnement se déroule dans l’esprit d’un dermatologue confronté à un malade : il identifie d’abord la lésion élémentaire ; ensuite il envisage les différentes variétés de dermatoses possibles, élimine les diagnostics différentiels, choisit une thérapeutique. Nous proposons donc au lecteur un plan en deux parties : Après des considérations indispensables sur les particularités de la démarche diagnostique en dermatologie, une série de tableaux représenteront sous forme d’arborescences la façon dont le raisonnement progresse, en débutant avec l’identification des lésions élémentaires, en tenant compte d’autres caractéris- tiques cliniques, pour aboutir à proposer un diagnostic. Après cette étape séméiologique qui a permis, en général, d’évoquer ou de poser un diagnostic, le médecin trouve dans la deuxième partie du guide, la plus volumineuse, les données essentielles sur les principales maladies cutanées. X Avant-propos de la deuxième édition Les principes qui ont guidé la rédaction du Guide pratique de dermatologie en 1997 n’ont pas vieilli. Au contraire, la part prépondérante des médecins généralistes dans le système de santé, au niveau des soins de santé dits primaires et de la coordination des soins spécialisés, est reconnue par tous. La politique de numerus clausus menée depuis 1971 et la suppression de la filière des Certificats d’Études Spécialisées en 1984 ont réduit de façon considérable, à notre avis dommageable, le nombre de médecins et le nombre de spécialistes parmi les médecins. C’est particulièrement vrai pour les spécialités comme la dermatologie où la plupart des praticiens étaient formés par le CES pour une pratique majoritairement de ville et de consultation externe. Ainsi, les spécialistes sont-ils plus favorables qu’auparavant à un partage des tâches qui laisserait aux généralistes l’essentiel de la pathologie fréquente, et l’actualité syndicale est-elle devenue plus confraternelle qu’aux temps de la prétendue pléthore médicale. La conception du Guide pratique de dermatologie a elle aussi changé. En 1997, certains prophétisaient la fin de l’écrit, du support papier, au profit du support électronique, des CD-ROM et de l’Internet. Ainsi, ce guide devait être complété par un CD-ROM de photographies dermatologiques, et c’est la raison pour laquelle la première édition ne comportait pas d’illustrations. Ce CD-ROM n’a jamais vu le jour, et il est clair que l’iconographie est indispensable pour compléter la dimension pédagogique d’un livre de dermatologie. C’est donc une édition actualisée, augmentée, illustrée, que nous proposons aujourd’hui. Toutes ces avancées ont été rendues possibles par l’implication des Éditions Masson ainsi que par le partenariat conclu avec le groupe Pierre Fabre. À toutes les personnes impliquées dans la réalisation et la diffusion de ce guide, j’adresse tous mes remerciements. Daniel Wallach, Février 2003 XI Avant-propos de la troisième édition Plus de 10 ans après la rédaction de la première édition de ce Guide pratique, l’intérêt d’un exposé de ce style et de ce niveau est confirmé. Tout comme est confirmée l’importance, pour les médecins généralistes, de connaître suffisam- ment la dermatologie pour poser un certain nombre de diagnostics dans les maladies fréquentes, savoir orienter vers un spécialiste pour les maladies moins fréquentes, et suivre les patients porteurs de dermatoses chroniques, en collaboration avec le dermatologue. Par rapport à la deuxième édition, il a paru nécessaire d’enrichir l’iconographie, et plusieurs dizaines de photographies ont été ajoutées de façon à donner aux lecteurs une vision concrète des descriptions. En outre, nous avons eu à cœur de tenir compte des recommandations, standards et options, établies par de remarquables travaux de synthèse et disponibles, entre autres, sur le site Internet de la Haute Autorité de Santé. Le plan des précédentes éditions a été conservé, mais j’ai voulu m’assurer que la rédaction ne souffrait d’aucune obsolescence. C’est dans ce but que j’ai demandé au docteur David Farhi de collaborer à cette troisième édition. David est chef de clinique en dermatologie, proche de moi dans son approche de la médecine générale et spécialisée, mais plus jeune d’une génération. Je lui suis très reconnaissant pour sa contribution. J’adresse tous mes remerciements aux éditions Masson pour leur attention à la réalisation de cet ouvrage, et aux laboratoires Pierre Fabre, dont le soutien est indispensable à cette réalisation. Daniel Wallach Mai 2007 Avertissement Avant toute prescription d’un traitement, il est impératif de vérifier les indications et la posologie dans le dictionnaire Vidal le plus récent. Abréviations 3TC lamivudine Ac anticorps ACTH Adrenocorticotrophic Hormone AINS anti-inflammatoire non stéroïdien AMM Autorisation de mise sur le marché AMP adénosine monophosphate APEC Asymetrical Periflexural Exanthema of Childhood AT III antithrombine III AVC accident vasculaire cérébral AVK antivitamine K AZT zidovudine CBC carcinome basocellulaire CIVD coagulation intravasculaire disséminée CMV cytomégalovirus CPK créatine-phosphokinase CRP C-réactive protéine DA dermatite atopique DAC dermatose actinique chronique DC dermocorticoïde DCI Dénomination commune internationale DDT dichlorodiphényltrichloroéthane DEM dose érythémale minimale DH Dermatite herpétiforme DHA déhydroépiandrostérone DM dermatomyosite DPO dermite péri-orale DS dermite séborrhéique EAC eczéma allergique de contact EB épidermolyse bulleuse EBV virus d’Epstein-Barr EFR épreuves fonctionnelles respiratoires EGF Epidermal Growth Factor EGFR Epidermal Growth Factor Receptor FTA Fluorescent Treponema Antibody GEU grossesse extra-utérine HHV Human Herpesvirus HL hystiocytose langerhansienne HPV Human Papilloma Viruses HSV Herpes simplex virus HTA hypertension artérielle XIII Guide pratique de dermatologie IDR intradermoréaction IEC inhibiteur de l’enzyme de conversion IF immunofluorescence IFD immunofluorescence directe IFI immunofluorescence indirecte IL interleukine IM intramusculaire IPPD N-isopropyl-N’-phényl paraphénylène diamine IST infection sexuellement transmissible IV intraveineux LDH lacticodéshydrogénase LE lupus érythémateux LEB lucite estivale bénigne MF mycosis fongoïde MK maladie de Kaposi MNI mononucléose infectieuse MP maladies professionnelles MST maladie sexuellement transmissible NF1 neurofibromatose de type 1 NFS numération formule sanguine PAN périartérite noueuse PASI Psoriasis Area and Severity Index PCR Polymerase Chain Reaction PIH primo-infection herpétique PPD paraphénylène diamine PRG pityriasis rosé de Gibert PRP Pityriasis rubra pilaire PV pemphigus vulgaire PV pityriasis versicolor RMO Références médicales opposables SC sous-cutané SL syndrome de Lyell SPF Sun Protection Factor SSJ syndrome de Stevens-Johnson SSM Superficial Spreading Melanoma TNFα Tumor Necrosis Factor α TPHA Treponema Pallidum Hemagglutination Assay TSH Thyroid Stimulating Hormone UJ ulcère de jambe UV ultraviolets VA vascularite allergique VCA Virus Capside Antigen VIH virus de l’immunodéficience humaine VS vitesse de sédimentation VZV virus varicelle zona XP xeroderma pigmentosum XIV