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Guerre et religion en Grèce à l'époque classique : Recherches sur les rites, les dieux, l'idéologie de la victoire (Annales littéraires de l'Université de Besançon ; 238) PDF

366 Pages·1979·0.78 MB·French
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CENTRE DE RECHERCHES D'HISTOIRE ANCIENNE Volume 33 GUERRE ET RELIGION A L'EPOQUE CLASSIQUE Recherches sur les rîtes, les dieux, 19idéologled e la v3ctoire par Raoul LONIS Chargé. d'enseignement à l'Universit6 de Dakar Ouvrage publid avec le concours du CNRS ANNALES LITT~~RAIREDSE L'UNIVERSITB DE BESANÇON, 238 LES BELLES LETTRES 95, BOULEVARD RASPAIL. PARIS VIe 1979 ERRATA - > p. 86,2e paragraphe, ligne 9, lire :O( UK O 1. i 5 4 5 p. 119, ligne 2, lire : f U. : h ~ i h ~ f ligne 20,lire a". p. 152, derniére ligne, lire :t>u 4 48 ) Ç.~VO S . p. 204,2e paragraphe, derniére ligne, au lieu de l'armée, lire :l 'année. p. 214, ligne 20, au lieu de Zôster, lire Zôsténos. p. 227, note 188, au lieu de pp. 476477, lire : n. 176. p. 255,note 21,lire :O$%. p. 284, note 110,ligne 2, lire : )rW[vra cd L. même ligne, supptimer (vac). p. 289, ligne 25, au lieu de offrance, lire :offrande. p. 305, ligne 38, au lieu de Pyanopsion, lire :P yanepsion. p. 339, ligne 2, au lieu de z~STER, lire :Z ~STERIOS. «Polbmœ est le père de tout, le roi de tout ;les uns, ii les a rév6lds dieux, les autres hommes ;les uns, il les a fait esclaves, les autres libres.)) HERACLITE, fr. 53 INTRODUCTION Guerre et Religion :ce titre peut paraître ambitieux. Il le serait assurément si notre travail pretendait embrasser résolument tout le champ des rapports entre la guerre et la religion en Grèce à I'epoque classique. Mais tel n'est pas notre propos. Au demeurant, nul ne s'y est encore risqué, tant la tâche a paru sans doute d6mesurée. LRs trois études qui, à notre connaissance, portent ce titre ont en r6alité des objectifs plus modestes que ne le laisse croire leur intitulé : S J. Case, dans un article paru il y a une soixantaine d'années (l)*, nous a livré une série de réflexions genérales qu'elle introduit par deux questions pertinentes : jusqu'à quel point la guerre recherche-t-elle et utilise-telle des sanctions religieuses ? Dans quelle mesure la religion se sert-elle des idéaux et des schémas de la guerre pour donner contenu ou expression à sa propre vie (2) ? Ce sont là de bien fécondes directions de recherches, mais que l'auteur s'est contenté d'effleurer. Au demeurant, SJ. Case ignore la piriode classique et ne s'intéresse au monde grec qu'à partir d'Alexandre. 0. Kern s'en tient, pour sa part, à un examen rapide des rapports entre la guerre et la religion dans le trés court essai qu'il a écrit sur ce thème au début du siècle (3). De son côté, F. Schwenn a rassemble sous un titre prometteur (4) une série de courtes rubriques qui font le point, dans les années vingt, sur quelques problèmes précis (5). Nous nous garderons bien de blâmer la prudence de nos éminents prédécesseurs ; nous sommes trop conscient de la difficulté qu'il y a encore aujourd'hui à établir des certitudes sur les problbmes poses par d'aussi vastes domaines de recherches. il n'est, pour s'en convaincre, que de lire la conclusion nuancée que nous livre sur la religion grecque l'un de ses meilleurs sp6cialistes, M. P. Nilsson, au terme d'une longue et minutieuse enquête (6). C'est pourquoi, sans renoncer à rdpondre en partie aux questions posées par S J. Case, nous nous sommes assigné un objectif plus limité. Nous avons donc situé notre dtude dans le contexte d'une recherche d'ensemble sur la guerre et la religion, recherche que d'autres contributions pourront enrichir ulterieurement (7) ; mais nous avons choisi d'articuler notre travail autour de quelques thèmes assez précis pour cir- conscrire notre enquéte à des dimensions raisonnables (8), assez riches toutefois pour nous per- mettre de poser, à leur propos, quelques questions plus générales. Nous en avons déterminé trois : 1) La guerre paraît d'abord exiger la mise en œuvre d'un certain nombre de rites qui concourent la réalisation de la victoire ou viennent sanctionner celle-ci. Mais qu'entendrons-nous par rites ? Certains auteurs en ont proposé une définition assez générale : ((Les rites, au sens le plus large du mot, sont les actes religieux par lesquels l'homme manifeste ses sentiments envers la 'Voir notes p. 11. 8 R. LONIS divinité)), dit J. Toutain (9). Et cet auteur de nous rappeler que les Anciens cherchaient par les rites à obtenir la faveur des divinités ou à détourner leur colère, à prévoir la volonté divine et à connaître l'avenir, à savoir ce qu'il adviendrait de l'âme après la mort et comment l'on pourrait approcher de la nature divine. il y aurait ainsi trois grandes catégories de rites, nous précise-til :les rites propitiatoires, les rites divinatoires et les rites des mystères. De cette classification qui se veut exhaustive, on ne retiendra guère que les deux premières catégories qui seules concernent notre propos ;m ais on en ajoutera d'autres que nous reconnaîtrons au cours de cette étude comme des rites exaitatoires, des rites d'arbitrage et des rites d'action de grâces. Mais si la définition de Tou- tain cherche à rendre compte de l'objet des rites, elle ne nous éclaire guère, en revanche, sur leurs caractéristiques et d'abord sur ce qui leur vaut précisément cette appellation de rites. L'expression grecque qui correspondrait le mieux à notre expression française héritée eiie- même du latin serait sans doute T& v o p5~0' 1€v~ a ,comme le remarque fort justement J. Rudhart (10). Les comportements que cette expression caractérise, souligne-t-il, se définissent par leur conformité à un usage : «Ce sont des conduites imposées ou définies par des règles tradi- tionnelles~.O n ne saurait mieux dire, si l'on veut mettre l'accent sur l'absence d'improvisation qui préside à ces comportements : ils s'inscrivent dans un contexte d'habitudes et de précédents qui à chaque interrogation fournit, pour ainsi dire d'avance, la réponse appropriée. Mais il faudrait, plus encore que sur l'usage, insister sur la règle ;par quoi le rite se distingue, selon nous, de la simple pratique. Faire un sacrifice, ériger un trophée, consacrer une offrande, pour ne citer que ces exemples, sont autant d'actes que nous appelons rituels en ce qu'ils s'expriment par un certain nombre de gestes et de dits formellement prescrits en la circonstance et dont l'inobservance réduirait ou annulerait la portée. L'enchaînement de ces prescriptions est parfois assez rigoureux pour qu'elles apparaissent comme des recettes. Dès lors, on voit bien que dans le recours à certains rites, notamment les rites propitiatoires et divinatoires, il peut s'agir d'autre chose que de ((manifester ses sentiments envers la divinité» comme le voudrait Toutain. L'on pourrait bien plutôt se demander s'il ne s'agit pas, pour l'essentiel, de mettre en jeu par des méthodes éprouvées toutes les forces qui peuvent donner prise sur l'événement. A la limite, l'attitude de l'homme de guerre qui a recours à certains rites pour s'assurer la victoire relèverait d'une mentalité plus magique que religieuse. il nous faudra alors nous demander si cette mentalité fut répandue tout au long de notre période de rdférence ou si certains accomodements furent pris avec l'observance des rites. L'on aura compris qu'en définitive, ce qui nous intéressera tout particulièrement dans l'étude des rites ainsi mis en jeu, ce sera de chercher à saisir la mentalité des hommes qui s'y conformaient, par l'examen de la manière dont ils s'y conformaient et du crédit qu'ils y attachaient. L problème est d'importance si l'on songe que le recours systématique à des rites, qu'il s'agisse de chasse ou de guerre, s'assortit généralement d'une mentalité spécifique : celle d'une catégorie professionnelle prompte à s'isoler du reste du groupe social pour trouverdans ses propres recettes la solution aux difficultés qu'elle affronte. En d'autres termes, nous aurons à nous demander si l'usage - et l'abus - du recours à certains rites dans la conduite de la guerre ne faisait pas revivre ou survivre une mentalité qui fut celle de la classe des guerriers en un temps où la cité ne s'était pas encore élargie à l'ensemble du démos. On voit par là que le problème qui peut être posé à cette occasion est celui des rapports entre l'armée et la cité. 2) Mais tout n'est pas que recettes dans le rite et tous les rites ne s'accommodent pas d'une présence passive des dieux. La guerre met aussi en œuvre le concours actifdes divinités et celles-ci peuplent, de façon parfois obsédante, l'univers du guerrier. Nous ne nous attacherons pas dans cette étude h dresser le catalogue de leurs interventions, mais bien plutôt à comprendre pourquoi certaines d'entre elles sont plus particulièrement sollicitées. On ne répond que partiellement à la question si l'on se contente, comme c'est généralement le cas, de mettre l'accent sur la «nature guerrière)) de telle ou telle divinité. Certes on peut avoir là une première approche, mais il faut aller plus loin et, h partir de la conception que les Grecs se faisaient de la guerre, s'interroger sur la place que pouvaient occuper certaines divinités dans la formation dd guemer.. Les sollicitations dont elles sont l'objet avant le combat et les hommages qui leur sont rendus après la victoire s'expliquent alors peut-être par l'intime fréquentation qu'entretiennent les guerriers avec ces divi- nités, de la palestre au champ de bataille. N'est-ce pas lh l'occasion de réaffirmer combien le monde des dieux et celui des hommes peuvent être parfois étroitement liés et combien la présence de ceux-la aux côtés de ceux-ci n'est jamais intrusion, mais compagnonnage établi de longue date ? L'on comprendra sans doute mieux ainsi pourquoi la guerre offre décidément peu de prise à ce phénomène de distanciation par rapport à la religion - de «laïcisation», disent certains - qui, à partir d'une certaine époque, semble avoir affecté l'attitude des Grecs dans certains domaines, celui du droit notamment (1 1). 3) Notre enquête nous conduira, dans une troisième direction, à l'examen de Z'idéologie de la victoire à l'époque classique. La problématique n'est pas nouvelle : elle est généralement abordée par les auteurs qui traitent de la royauté hellénistique et s'interrogent sur l'apport proprement grec dans l'idéologie monarchique (12). Elle figure en bonne place dans les ouvrages qui analysent les origines et l'évolution de ce phénomène si caractéristique de l'antiquité gréco-romaine qu'est le charisme des chefs victorieux (13). Dans la plupart de ces travaux, la fin du Ve siècle et le début du Ive sont présentés comme ayant marqué un tournant capital dans la formation de cette idéologie en Grèce. Notre regretté maître A. Aymard avait donné à cette hypothèse une particulière vigueur dans les travaux qu'il consacra au pouvoir royal, il y a une vingtaine d'années (14), mais on la retrouve, sous une forme plus ou moins nuande, dans nombre de travaux récents. Nous voudrions tenter une approche différente de cette délicate question. L'on ne se méfie peut-être pas assez de l'image que les orateurs athéniens du Ive siècle ont voulu nous donner de la cité du Ve siècle :c elle d'une communauté d'hommes soucieuse de ne rien céder des prérogatives du groupe et animée de la conviction que nul, pas même les meilleurs d'entre les citoyens, ne saurait prétendre occuper dans la cité une place hors pair, au sens le plus littéral du terme. Cette vision, les modernes ont été nombreux à la partager. Sans doute parce que les recherches sur la réforme hoplitique ont accrédité l'idée que c'était bien ainsi que les Grecs avaient voulu la polis, h son commencement ; de lh à penser que cet idéal demeura celui de la cité jusqu'aux convulsions qui la secouèrent h la fin du Ve siècle, la tentation était grande ;dans une pareille hypothèse, certaines aspirations au pouvoir personnel apparaissent, à la limite, comme des accidents que la conscience collective s'empresse de désavouer, en faisant rentrer l'impétrant dans le rang. L'erreur a consisté peut-être à croire que l'esprit hoplitique s'opposait par définition à la recherche de l'exploit et de la singularité, alors que toute lapaideia grecque est là pour témoigner du contraire ; il faudra donc réexaminer la notion de combat hoplitique et la notion d'agôn pour 1O R. LONIS comprendre ce que fut chez les Grecs l'idée de victoire. C'est la raison pour laquelle, au seuil même de cette étude, nous avons procédé à l'analyse de ces deux notions qui nous paraissent commander l'ensemble de l'appréciation que nous aurons à porter sur la victoire. L'on ne sera peut-être pas surpris, alors, que dès le début du Ve siècle, commémoration de la victoire et exploitation de la victoire composent un paysage familier dans lequel la tentation de la gloire ne fera pas figure d'accident ni la tentation de la vie divine figure d'hérésie. Le seul pro- blème sera d'expliquer pourquoi cette double tentation ne fut qu'une tentation. Les limites chronologiques que nous avons adoptées s'inscrivent, bien entendu, à l'intérieur de ce qu'il est convenu d'appeler la période classique. Les guerres médiques nous fournissent un terminus post quem qui n'offre guère matière à discussion. L'on ne s'est pas interdit toutefois de prendre quelques exemples dans la décennie qui a immédiatement précédé ce conflit, d'autant qu'il n'y a pas de véritable solution de continuité, sur le plan du comportement des guerriers, entre une période dite archaïque et une période classique. L'armée, on le verra, est un extra- ordinaire conservatoire de conduites archaïsantes. Notre terminus ante quem ne fait guère non plus problème. Que l'on considère que la défaite de Chéronée en 338 marque le glas de l'indépen- dance des cités ou qu'on prolonge la survie de cellesci jusqu'aux soubresauts de la guerre lamiaque en 322, ce qu'on entend souligner, en tout état de cause, c'est le changement apporté par l'intru- sion de la Macédoine sur la scène politique. Pour notre propos, cette intrusion est d'une impor- tance capitale, car elle s'accompagne d'une modification radicale des règles du jeu dans les méthodes de combat et, par voie de conséquence, dans l'idée de victoire. Radicale, mais non pas brutale, ce qui explique que les contemporains aient mis quelque retard à en prendre conscience. Aussi serions-nous tenté de choisir, pour clore cette étude, non une année, mais la frange des années qui s'écoulent entre la prise d'olynthe par Philippe en 348 et l'anéantissement de Thèbes par Alexandre en 334. Pour l'occident grec, les dates retenues sont sensiblement les mêmes, les victoires d'Himère en 480 et de Cumes en 473 nous situant A l'époque de la seconde guerre médique, et la victoire de Timoléon sur le Crimisos en 341 ou 339 (15) nous plaçant à une date proche de Chéronée. Au demeurant, il n'est pas sans intérêt de noter que ce Corinthien, parti de sa cité avec des troupes engagées en Grèce, conduit son expédition selon des méthodes qui ne doivent rien à la singularité sicilienne mais refletent déjà la mutation qui s'opère en Grèce propre. INTRODUCTION 11 NOTES S.J. CASE, Religion and war in the graeco-roman world, in Amer. Journ. of Théol., XLX, 1915, pp. 179- 199. L'auteur pose à vrai due une troisième question, mais elle nous semble bien moins digne d'intérêt : «What interpretation was placed upon war as an actual factor in human experience ?)) O. KERN, Krieg und Kult beiden Hellenen. Halle, 1917 (28 pages). F. SCHWENN, Der Krieg in der griechischenReligion, inAR.W., XX, 1920-21, pp. 299-322. XXI, 1922, pp. 58-71. 1920-21 : 1 : l'épée et le pieu sacré (pp. 299-304) ; II : les sacrifices d'animaux dans Homère et chez les Romains (pp. 304-308) ; 111 : les dieux qui prennent parti à la guerre (pp. 308-382) ; IV : Le Palladium (pp. 31 2-322) - 1922 : V : Le Pyrphoros (pp. 58-62) ;VI : Artémis Agrotéra (pp. 62-67) ;V I1 : Rites puri- ficatoires et apotropaïques (pp. 68-71). M. P. NILSSON, Geschichte der griechischen Religion, 12, Munich, 1955, page 844 : ((Gewiss hahen die Griechen der alten Zeit einen Glauben gehabt, gewiss haben sie sich Vorstellungen von ihrer Religion, von ihrer Gottern, vom Gottlichen gemacht, und einige Dichter haben hohe Gedanken von den Gottern und ihrem Regiment ausgesprochen. Die Frage bleibt aber bestehen, oh die Griechen selhst ihre Anschauungen von den Gottern und der Religion in einem gedanklichen Zusammenhang gebracht haben. Wenn dem nicht so ist, so entsteht die Cefahr, dass die Modernen ihnen eine theologisierende Systematisierung unterschieben, die unseren, nicht ihren Denkgewohnheiten entnommen kt». I Depuis que notre étude a été entreprise, quelques-unes de ces contributions ont commencé à paraître ici et là. C'est ainsi que, dans un récent travail, W. K. PRITCHETT, Ancient Greek military practices, Los Angeles, Part 1, 1971, a consacré quelques chapitres à des usages religieux, mais l'essentiel du travail de cet auteur reste axé sur les usages non religieux. Le très remarquable recueil d'études publié sous la direc- tion de J.-P. VERNANT, Problèmes de la guerre en Grèce ancienne, Paris, 1968, ne comporte malheureu- sement qu'un article sur l'aspect religieux de la question, celui de F. VIAN, Ln fonctionguerrière dans la mythologie grecque, pp. 53-68, mais d'autres études de ce volume font souvent référence à l'arrière-plan religieux de la guerre. C'est dans cette optique qu'a travaillé, sous la diredtion d'A. AYMARD, il y a une quinzaine d'années, A. BOVON, L'idée et la reprdsentation de la victoire en Grèce b l'époque desguerres mddiques, thèse de 3e cycle dact., Paris, 1962. Mais l'auteur consacre, en fait, la première partie de sa thèse à l'analyse de la notion de Barbare (elle en a tué un article qu'on pourra consulter sous le titre : La représentation des guerriers perses et la notion de Barbare dans la première moitié du Ve siècle, in B.C.H., LXXXVII, 1963, op. 579-602) ; la deuxième partie passe en revue les offrandes consacrées après les victoires remportées sur les Perses ; la troisième, avec l'étude de Niké, cerne d'un peu plus près le sujet. On reviendra, à I'occa- sion, Sur ce travail dont certaines mnclusions ont retenu notre attention. J. TOUTAIN, in DicL des Ant.. S.V. Ritus. J. RUDHARDT. Notions fondamentales de la pensée religieuse et actes constitutifs du culte dans la Grèce classique. Genève, 1958, p. 142. Sur ce processus de «laïcisation», cf. par ex. J.-P. VERNANT, Les origines de la pensée grecque, Paris, 1962, pp. 40-60 ;M. DETIENNE, Les maîtresde véritédans la Grècearchaïque, Paris, 1967, pp. 81-103 : Le procès de laïcisation Sur l'évolution du droit, on verra L. GERNET, Droit et prédroit en Grèce ancienne, in LXnnde sociologique, 194849, pp. 21-119 =Anthropologie de la Grèce antique, Paris, 1966, pp. 175-260. Cf. par ex. Ed. WILL, CI. MOSSE, P. GOUKOWSKY, Le Monde grec et l'orient. T. II, Le Ive siecle et l'époque helldnistique, Paris, 1975, pp. 428-441 et plus partic. p. 434. Cf. par ex.. L. CERFAUX et J. TONDRIAU, Le culte des souverains dans la civilisation gréco-romaine, Paris, 1957. pp. 116-121 ; F. TAPGER, Charisma. Studien zur Geschichte desantiken Herrscherkultes, 1, Stuttgart. 1957. pp. 158-168. Cf. les articles réunis aprés sa mort, dans ses ktudes d'Histoire ancienne, Paris, 1967, en partic. : Sur quelques vers d'Euripide qui poussèrent Alexandre au meurtre, pp. 51-72 ; cf. aussi du même auteur, L'Orient et la Crèceantique, Paris, 1953, pp. 396-397. (15) A la date traditionnelle de 341 (cf. 1. BELOCH, Criech. Cesch., 111, 2, p. 383 ; R. HACKFORTH in ambridge Ancient History, VI, p. 295 ; GLOTZCOHEN, Histoiregrecque. III, p. 4151, il faut peut-être préférer 339 (cf. M. SORDI, Timoleonte, Palerme, 1961, pp. 57-61). PROLBGOMÈNES : QUEL COMBAT POUR QUELLE VICTOIRE ?

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