grande loge mixte française

22 Pages·2012·1.03 MB·French

À la gloire du Grand Architecte de l’Univers

Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm
K H A L A M
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BULLETIN TRIMESTRIELr DE LA
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GRANDE LOGE MIXTE FRANÇAISE
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Février 2012 E.V
Numéro

36
2
Exergue

« La préméditation de la mort est préméditaire de la liberté. Qui a appris à mourir, a désapprit
à servir». Michel de Montaigne.

« La façon dont on meurt est souvent un raccourci saisissant de la façon dont on a vécu».
Françoise Hardy.

s
« Il y a du sacré dans les larmes ; ce ne sont pas des marques de faiblesse, ce sont des si-
e
gnes de l’incommensurable chagrin et de l’indicible amour ». it
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Auteur inconnu. r
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Au soir d’une vie ce qui compte ce n’est pas ce que nous aurons faitn mais c’est la manière dont
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nous l’aurons fait ; laquelle manière sera seule évaluée lors de la piesée finale ; et après le Grand
t
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Départ il ne restera de notre œuvre personnelle que ce qui sera eun situation de perdurer sans nous,
c'est-à-dire ce qui aura été évalué par Anubis, sous le contrôle dd’Osiris, comme concourant durable-
o
ment à l’équilibre du Tout. (Pensée tirée des textes des Pyramrides de l’Egypte ancienne).
p
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En paraphrasant Dylan qui nous a dit fort justement quse : « celui qui n’est pas occupé à naître est
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occupé à mourir », on peut dire que celui qui ne se préoccupe pas de naître à lui-même à chaque
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u
instant de sa vie, à travers chacune de ses pensoées et de chacun de ses actes, est condamné à
mourir de son vivant ; et il faut accepter de déplaTire à beaucoup pour naître ainsi à sa propre vie.

-

6
Les grandes douleurs, celles qui souvent 3précèdent la transition pour cet « ailleurs inconnu » qui
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nous attend tous, sont muettes, par pudNeur parfois, mais le plus souvent par incompréhension, par
révolte et par impuissance ; d’où leumr accouplement avec le silence-refuge que d’aucuns, indiffé-
rents ou malentendants, prennent paour une inadaptation sociale.
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Il faut savoir entendre les voixK qui nous arrivent de « derrière les portes » qui séparent le royaume

des morts, c'est-à-dire du m-onde profane qui se croit vivant alors qu’il est déjà mort à l’essentiel, et

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le monde des vivants c'est-à-dire celui de la Réalité en Esprit. Il faut apprendre à rétablir le véritable
M
sens des valeurs couramment admises dans les sociétés profanes qui ont elles mêmes inversé la
F
vérité entre l’ActuaMlité et la Réalité des choses en privilégiant par ignorance la première au détri-
ment de la seconLde ; c’est le propre du Mythe d’Hiram-Abif (dont les mystères sont transmis aux
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Maîtres Maçons lors de leur exaltation) que de nous l’enseigner en rétablissant la Réalité du cycle
de la vie et de la mort ou, plus exactement, en faisant disparaître le despotisme de cette dernière en
l’apprivoisant par l’apprentissage du processus de régénération selon « l’Idéal de Résurrection »
hermétique.

(Les textes ci-dessus qui ne sont pas en italiques sont des réflexions personnelles du directeur de publication du Khalam).
3
Sommaire
Editorial. s 4
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d
Christian Doens et A.M. Dor., Vénérables Maîtres Installés des Respectables Loges :
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« Les Enfants d’Imhotep » et « Isis », Orient de Fort de France, Martinique. t
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« Pourquoi il est préjudiciable……… » 2ème partie. o 6
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Patrick-Gilbert FRANCOZ, Passé Grand Maître Général pour la mixité du Rite Ancien et
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primitif de Memphis-Misraïm. o
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L’Etoile Flamboyante 9
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Ley NGOMA SITA, Compagnon, Respectable Logeu « Le Sanctuaire d’Osiris », Orient de
o
Pointe Noire, Congo Brazzaville. T

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La Coupe de Mémoire 12
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Michèle Agsène Desmoulin, Respecmtable Loge «Philae-Isis», Orient de Paris.
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Huitième Arcane – La Justice.h 15
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Patrick-Gilbert Francoz, MM açon de la Vieille Egypte.
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F
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Nouvelles de l’Obédience, 20
L
G
Sabine Doumens, Président du Souverain Sanctuaire Mixte pour la France et les
pays associés.
Mémoire Vivante. 21
4 éditorial
Le V∴∴∴∴M∴∴∴∴ Christian sence de préparation des fonda- Martiniquais et devenait une réfé-
teurs furent probablement la véri- rence pour la pratique du Rite An-
DOËNS,
table origine des éclatements, cien et Primitif de Memphis- Mi-
Respectable Loge « Les
scissions, essaimages divers qui sraim, dans sa voie mixte.
Enfants d’Imhotep » prévalurent ; le G∴O∴D∴F∴ se Malgré la petitesse des lieux, de
prévalant d’anciennes patentes nombreux visiteurs assistaient
Le V∴∴∴∴M∴∴∴∴ A.-M. DOR∴∴∴∴, qu’il détiendrait, décide d’activer régulièrement à ses travaux.
lui aussi le Rite Ancien et primitif « Nous nous sommes retrouvés
Respectable Loge « Isis
de Memphis-Misraïm à la Martini- jusqu’à 82 personnes dans ce
que et le 10 avril 1982 a lieu l’allu- petit Temple de Chateauboeuf »
mage des feux de la R∴L∴ mas- nous dit le F∴ Eric EMM∴
culine les Disciples d’Horus alors
s
affiliée à la Grande Loge Françai- Le 29 aout 2001e : Arrivée du pré-
se de Memphis-Misraïm. sident du Soiutverain Sanctuaire
d
Puis, Il était une fois…… ; c’est Mixte pour rla France et les pays
e
ainsi que la plupart des contes associést Patrick FRANCOZ et du
n
débutent et c’est ainsi que com- Grandi Maître adjoint Michel MA-

s
mença aussi la belle aventure RINIER à l’aéroport du Lamentin ;
n
Martiniquaise de la Grande Loge leosquels procédèrent à la consé-
i
Mixte Française de Memphis- ctcration du temple de Châteaub-
u
Misraïm au mois de Janvier œuf et à l’installation de la loge
d
2000. o Mont-Moriah selon les rituels an-
r
Trois Mousquetaires, que pnous cestraux du Rite, tout en trans-
e
pourrions appeler « Les 3 Frères mettant aux dirigeants de l’atelier
r
Jean », les frères Jeans -G∴, J.–M. certains des dépots initiatiques
Loin des pyramides d’Egypte, lovée Mav∴ et J.-C. CA∴t, efurent à l’ori- devant leur permettre de poursui-
u
dans un écrin d’eau transparente, gine de l’implantaotion de la Gran- vre valablement le développe-
entre La mer des Caraïbes et l’o- de Loge Mixte FTrançaise de Mem- ment du Rite dans sa plus au-

céan Atlantique, doucement ba- phis- Misraï m-. thentique tradition selon les fon-
6
layée par les alizés et choyée quoti- Ils se réu3nissaient au Temple de dements posés par Jean Bricaud
diennement par les caresses du Saint-E°sprit où ils ont initié plu- et Constant Chevillon dont ils sont
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soleil, se trouve la belle Ile de La sieu rs membres puis, les outils en les légitimes détenteurs.
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Martinique, appelée MADININA, mains, ils commencèrent avec Nous passerons les moments de
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l’île aux fleurs. lardeur l’installation d’un Temple turbulence pour faire un saut de
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Forte de 400.000 âmes, dont envhi- dans le quartier de Châteaubœuf puce et arriver à la création, en
ron 4.000 Francs-Maçons qui Kse à Fort de France. Et c’est ainsi 2003, de la R∴L∴ « Les Enfants

côtoient régulièrement au se i-n des que fut posée la première pierre d’Imhotep » en remplacement de
M
nombreuses loges existantes prati- Martiniquaise de notre Obédien- Mont-Moriah dont l’égrégore avait
M
quant tous les rites connus et ap- ce. La Loge s’appelait Mont- été modifié en raison du compor-
F
partenant à de multMiples obédien- Moriah. Elle comptait 16 mem- tement de certains de ses mem-
ces. Le Rite AnciLen et Primitif de bres, lorsqu’elle fut installée, puis bres.
MEMPHIS-MISRGAIM y est très pré- ses effectifs doublèrent rapide-
sent même s’il est venu tardivement ment. Le travail sérieux de cet Atelier
en cette terre d’accueil. D’autres FF∴ du Grand Orient, est reconnu de tous et de nom-
Ainsi, en 1979 : création d’un trian- vinrent au début prêter main forte breux visiteurs assistent régulière-
gle pratiquant le Rite Ancien et Pri- à ces 3 frères, dont les frères Ca- ment aux tenues ; l’engagement
mitif de Memphis-Misraïm, par trois mille CAT∴, ETI∴ MOD∴ MAR∴ de tous les FF∴ et SS∴ compo-
frères soucieux de l’implanter ce en S T E A G A ∴ . L e sant cet atelier est sans faille et
Martinique. Il y eut beaucoup de « bébé » grandissait à vue d’œil, rapidement un essaimage est ren-
détracteurs à cette époque et cette fort de l’excellent niveau des tra- du nécessaire, d’où la naissance
initiative n’a pas été accueillie favo- vaux qui y étaient pratiqués. Au fil d’une nouvelle Loge, «Le NIL »
rablement par l’ensemble de la des réceptions, Initiations et affi- en 2005 qui a été dissoute le 17
communauté maçonnique tant cet liations de SS∴ et de FF∴, la Loge février 2007 par décret magistral
inconnu dérangeait alors. s’était installée confortablement du Souverain Sanctuaire Mixte
Cette hostilité d’origine comme l’ab- dans le paysage maçonnique pour la France et les pays asso-
5

ciés ; dissolution qui fut immédia- nées en années signe de la bonne rement de tous ceux et celles qui
tement suivie par la naissance représentation de l’Obédience sur pratiquent le Rite de Memphis-
d’un nouveau Triangle « ISIS » le département de la Martinique et Misraïm, en dehors de toutes
dont la 1ère Tenue a eu lieu le 18 ses ateliers sont souvent invités considérations d’ordre administra-
novembre 2007, depuis transfor- par les différentes Obédiences tif ou obédientiel.
mé en Loge dont l’essor fut rendu car, la plupart des FF∴ et SS∴ pré- Ce court et simple historique nous
possible en raison du dévoue- sents en Martinique, de tous rites montre qu’après la pluie vient tou-
ment constant à son profit de tous jours le beau temps et que malgré
les membres de la Respectable les scissions, éclatements et dissi-
Loge « Les Enfants d’Imhotep », dences, la fraternité maçonnique a
en particulier de ses Vénérables su prédominer entre tous les frè-
Maîtres successifs. res et sœurs motivé par la possibi-
s
lité de pratiquer uene Maçonnerie à
t
Les représentants du Souverain la fois articudléie sur la Tradition
Sanctuaire Mixte et de la Grande ancestrale ert sur l’humanisme mo-
e
Loge Mixte Française de Mem- derne, dnatns le respect de nos dif-
phis- Misraïm : Patrick FRAN- et obédiences, se connaissent et férente is Obédiences, assurant
s
COZ, Monique FRANCOZ, Jean- se reconnaissent pour tels, sans aujonurd’hui à notre Grande Loge
o
Francois CHAUSSY sont venus autre considération que l’initiation Mixte Française de Memphis-
i
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en délégation du 29 décembre maçonnique, appliquant en cela cMisraïm, toute sa place au sein
u
2004 au 9 janvier 2005 pour jeter les fondamentaux posés en ledur de la Franc Maçonnerie Martini-
les bases de la nouvelle organisa- sagesse par les auteurs des Coons- quaise. Tout cela est le résultat du
r
tion de la Maçonnerie mixte de titutions d’Anderson. p travail incessant fourni par els
e
Memphis- Misraïm alors rendue r sœurs et frères, tous grades

nécessaire par les différents évè- Par ailleurs, une belle œsuvre Mar- confondus, des deux ateliers, et
e
nements survenus au sein des tiniquaise réunit touts les FF∴ et en particulier du respect de leurs
u
loges et triangles alors en fonc- SS∴ de la Martinoique, nous vou- serments de Fidélité et de Persé-
T
tionnements. lons parler du « geste d’entraide », vérances par leurs membres fon-

-
Depuis, nous recevons régulière- qui est une association qui a été dateurs encore très présents et
6
ment la visite de délégations de la crée dans3 le but d’aider financière- actifs au sein de la Voie Mixte
Grande Loge et du Souverain ment eNt °moralement les familles, Française de Memphis-Misraïm
Sanctuaire, composées des lors du passage à l’Orient Eternel sans lesquels rien de cette mer-
m
T∴S∴S Sabine DOUMENS, le d’un F∴ ou d’une S∴ membre de veilleuse aventure ne serait arri-
a
T∴S∴F∴ Patrick FRANCOZ, la S∴ lcette association. A chaque dé- vée.
a
S∴ Monique FRANCOZ, le subli-h cès, une participation financière
K
me frère Emile DIMATTEO, le est demandée à tous les membres Et pour terminer, l’ensemble des

passé T∴R∴G∴M∴ Patricia M -ON- en vue de financer les frais d’ob- SS∴ et FF∴ de la R∴L∴ Les EN-
M
DINI, T∴R∴G∴M∴ Jean-Pierre sèques. La plupart des membres FANTS D’IMHOTEP et d’ISIS pré-
M
FIRMIN, et le R∴F∴ Paul GU- des deux Ateliers adhérents à cet- sentent à tous les lecteurs du
F
GLIELMI, afin de pMrocéder aux te association d’entraide Martini- KHALAM leurs meilleurs vœux
transmissions et aLux installations quaise. pour l’année 2012 et nous savons
G
d’ateliers de perfection rendues La Loge des Disciples d’Horus, bien faire vieillir le rhum………
nécessaires par le développe- affiliée au G.O.D.F., a pour projet alors, notre vœux le plus cher, est
ment des loges existantes. de réunir au cours de l’année que la F∴M∴ MARTINIQUAISE
Les locaux qui abritaient le Tem- 2012 tous les ateliers de l’Ile prati- remporte le premier prix de Frater-
ple de Châteaubœuf devenant quant le Rite de Memphis- nité sous le label A.O.C : Amour,
trop exigus, les deux ateliers, ont Misraïm, lors d’une tenue commu- Ouverture, Charité.
fait le choix de travailler depuis le ne et exceptionnelle. Ce projet, s’il Nous avons dit :
mois de septembre 2007 au Tem- se réalise, marquera un grand Le V∴M∴ Christian DOËNS, Res-
ple Gilbert DELAINE à Ducos. pas, dans le paysage Maçonnique pectable Loge « Les Enfants d’Im-
De nombreux FF∴ et SS∴ visitent Martiniquais. En effet, ceci permet- hotep »
régulièrement nos deux ateliers tra de resserrer et consolider les Le V∴M∴ A.-M. DOR∴, Respecta-
et nous assistent lors des récep- liens qui existent déjà entre la ble Loge « Isis »
tions et cérémonies particulières. grande majorité des Francs-
Nous avons dit,
Les effectifs augmentent d’an- Maçons Martiniquais et particuliè-
***
6
Pourquoi il est préjudiciable….. (suite),
Patrick Gilbert FRANCOZ Pourquoi il est préjudiciable aux 1960 et 1963, « suprême conseil »
33-90-66-96 s œ urs et frères Francs Maçons particulier dont il a toujours
de se référer, au plan initiatique, conservé à titre personnel la direc-
Passé grand Maitre Géné-
à la filiation personnelle de Ro- tion et la gestion ; accélérant mê-
ral pour la mixite du Rite
bert Ambelain et de ses épigo- me ces délivrances désordonnées
Ancien et Primitif de Mem-
nes multiples, dont Gérard Klop- de patentes après son éviction
phis Misraïm
pel, s’agissant du Rite Ancien et forcée par ses pairs du Souverain
Primitif de Memphis-Misraïm. Sanctuaire de Memphis-Misraïm
s
en 1986. e
t
Cette contribution au rétablisse- i
d
ment de la réalité historique et ini- Ces patenteers multiples et non ré-
t
tatique du Rite Ancien et Primitif de pertoriéens en détail qu’il dissémina
i
Memphis-Misraïm est la suite de y coms pris pour Misraïm seul alors
n
celle publiée dans le numéro 35 quo’il avait antérieurement écrit et
i
d’octobre 2011 du bulletin Khalam. ctdémontré que cela était historique-
u ment et initiatiquement parfaite-
d
Comme précédemment indiqoué, ment impossible depuis la Grande
elle doit permettre aux généprartions
Maîtrise mondiale fédératrice de
e
furtures de Francs maçons de dé-
r Garibaldi en1881, contribuent au-

terminer quelles sont lses authenti-
e jourd’hui grandement à la totale
ques filiations dontu tdépend la Ma- confusion qui prévaut dans les re-
o
çonnerie Egyptienne et quelle est
T vendications de chacun de leurs
la validité des légitimes transmis-
- titulaires, réels ou supposés..

sions des d6épôts dont se prévalent
3

ceux q°ui prétendent l’incar- Lorsque, pour assoir son emprise
N
ner, étant par ailleurs précisé qu’il sur l’ensemble des Francs Maçons
m
ne s’agit pas ici de porter un quel- de tradition Egyptienne Robert
a
alconque jugement sur des individus Ambelain (imité ensuite par Gé-
h
K dont la respectabilité humaine ne rard Kloppel alors que cet épigone
- saurait être discutée, mais de révé- ci avait largment contribué à l’évic-

M
ler des comportements et des ac- tion en 1986 de son maître à pen-
M
tes qui furent (et restent par effets ser) a repris à son compte cette
F
M induits) préjudiciables à l’initiation infantile notion de Grande Hiéro-
L égyptienne de tradition. phanie inventée par les Belges
G
Rombault et Malinger pour concur-
Il n’est peut-être pas inutile de pré-
rencer le légitime Souverain Sanc-
ciser que ces communications ne
tuaire de Lyon et dénoncer de ma-
concernent que le Rite Ancien et
nière fort argumentée par Cons-
Primitif de Memphis-Misraïm et au-
tant Chevillon et Charles-Henry
cunement les rites aussi bizarres Dupont, il ne s’est semble-t-il pas
que folkloriques pour lesquels Ro-
rendu compte qu’il se trouvait de
bert Ambelain s’est mis à délivrer
facto en contradiction frontale
des patentes dans le cadre de son
avec les arcanes du grade oh !

« Suprême Conseil personnel des
combien important de Kaddosh,
Rites Confédérés » créé sui gene- transmis en 30ème degré selon le
ris par lui seul et pour lui seul entre
rituel spécifique à la maçonnerie
7

égyptienne puisque, par cette fonc- fort argumentée en vertu de la tes, ne savaient pas que la bran-
tion à la fois temporelle et préten- conception impersonnelle, virtuelle, che martiniste à laquelle se ratta-
dument spirituelle, il prétendait ré- intemporelle, uniquement spirituel- chait l’Ordre Martinisme Initiatique
unir sur sa tête à la fois la tiare pa- le, de Hiérophanie posée claire- créé pour la circonstance et dirigé
pale et la couronne impériale, sym- ment par Victor Emile Michelet, par des proches de Robert Ambe-
boles exécrés par les Francs Ma- Charles Barlet, François Jollivet lain (ainsi que le temple mystique
çons du Rite Ancien et Primitif de Castellot, notamment. Au regard du régime écossais rectifié qui le
Memphis-Misraïm ; de ce qui constitue l’essence mê- chapeautait et le système Cohen
s
me d’un Rite que l’on prétend in- dans son ensemeble) sont complè-
t
il n’avait pas non plus compris que i
carner, cela constitue tout de mê- tement et irrdémédiablement pol-
pouvoir et autorité ne font pas bon me beaucoup d’erreurs, d’incom- lués puisque'irls sont souchés sur un
t
ménage dans l’initiatique ; il ne se n
préhensions, d’ommissions volon- égrégore relevant du côté obscure
i
rendait pas compte, aussi, qu’il se s
taires ou implicites, voire de mani- de La Force en comportant dans
n
trouvait en opposition frontale avec pulations impardonnables. leuors filiations respectives au
i
les arcanes secrets du Rite trans- t
cmoins un officier S.S. et au moins
u
mis aux Patriarches-Sublimes Maî- Par ailleurs, pour justifier son sys-
d deux affidés du régime de vichy
tres du Grand Œuvre dans le cadre tème propre et créer l’égrégoore
r ardents collaborateurs avec les
p
de l’Arcana Arcanorum, arcanes spécifique à sa fumeuse « grande
e nazis.
selon lesquels les systèmes spiri- hiérophanie », Robert Amrbelain se

s
tuels authentiques ne souffrent référa dans la plus gerande confu- Donc, ceux qui s’en prévalent au-
t
d’aucune fonction personnelle de sion à des choses uqui n’ont rien a jourd’hui, même sans le savoir,
o
pouvoir mais qu’ils relèvent unique- voir avec la TFranc Maçonnerie transmettent de manière complè-

ment de l’autorité collégiale de puisque G. K-loppel a reconnu pu- tement irresponsable aux sœurs et

6
pairs légitimés par leurs sembla- bliquemen3t alors que nous le pres- frères sincères qui postulent ces
°
bles dans le cadre de cénacles sions Nde questions sur ce sujet voies là, à leur insu, la filiation
constitués à cet effet selon les prin- avecm le Grand Maître de l’Obédien- obscure afférente. Libre à chacun
cipes initiatiques intangibles de cea masculine que R. Ambelain y de l’assumer, encore faut-il le faire
l
a
l’impersonnalité et du silence. avait inclus des éléments très dis- en conscience tout en le sachant.
h
K parates, d’alchimie opérative, d’as-
De surcroît, par cette transp o-s ition trologie, de kabbale, d’ordre inté- Il n’est plus à démontrer (cf. l’ou-
M
puérile du sacerdoce papal en vrage « Les Nouveaux Compa-
rieur du Régime Ecossais Rectifié,
M
Franc Maçonnerie, il s’inscrivait en gnons de la hiérophanie » déjà
F de martinisme, d’élus cohen, de
opposition totale (aloMrs qu’il en re- cité) que Robert Ambelain partici-
golden dawn (j’en oublie très pro-
vendiquât par ailleLurs sans droit ni pa parallèlement activement à la
G bablement car cette rencontre date
titre la filiation puisqu’ils la lui refu- fondation et au fonctionnement de
de 2000 et je m’en excuse par
sèrent explicitement s’agissant de l’orgnisation occulte dénommée :
avance).
Constant Chevillon) aux principes « le grand lunaire » de Jules Bou-
fondamentaux posés par les fonda- Or beaucoup de ceux qui ont eu cher (dont il était par ailleurs le
teurs réels du Rite Ancien et Primi- comme moi durant un temps l’obli- parrain) laquelle organisation se
tif de Memphis-Misraïm que furent gation d’évoluer dans ce fatras qui revendiquait expressément lucifé-
les membres discrets et compé- n’avait plus grand-chose à voir rienne, et qu’il créa lui-même avec
tents du Souverain Sanctuaire de avec la Franc Maçonnerie, et qui une partie de ses proches (que
Lyon ; opposition claire et sans ap- étaient quasiment contraints pour l’on retrouvait aussi dans son sys-
pel à cette « grande hiérophanie « faire carrière » au sein de cette tème maçonnique dit de Memphis-
personnelle » traduite dans leur voie maçonnique sui generis créée Misraïm) l’A.R.O.T. à laquelle cer-
célèbre communication de 1936, en 1963 de se faire initier martinis- tains de ces épigones actuels se
8
réfèrent encore sans rien y com- Cette question peut être jumelée ce masculine considérait alors
prendre si l’on se reporte à leurs avec celle de savoir si les condi- comme dissidente ou dérangean-
naïves citations, en y faisant ex- tions de ce détournement obscure te.
pressément référence dans leurs n’ont pas été réunies dès l’origine,
De la même manière, et là encore
rituels de circonstance (cf. les ri- à l’insu de beaucoup de ceux qui
chacun fera le tri avant qu’il soit
tuels prétendument de Memphis- les postulèrent ensuite, pour faire
besoin, le cas échéant, d’apporter
Misraïm publiés aux « Editions de cette voie maçonnique là une
les précisons utiles, les archives
Maçonniques » en 2010). composante de ce que l’auteur
en ma possession démontrent que
cite comme : « Des ordres initiati-
Or ces deux organisations oc- certains membres des Souverains
ques éminemment sérieux et im-
cultes (en ce que leurs membres Sanctuaires nationaux et interna-
portants, comme le fut l’Ordre du s
étaient sélectionnés intuitu perso- tional sévissant jeusqu’en en 1998
Temple à ses débuts, et qui peu- t
i
nae par Jules Boucher et/ou Ro- au titre de lad filiation directe de
vent être la proie des fils des té-
r
bert Ambelain selon des critères 1963 avante leur autodestruction en
nèbres lorsque ceux-ci décident t
n
étrangers, voire opposés aux qua- autant de particules malfaisantes,
de les investir » ; et je prends la i

lités requises pour devenir Franc se résvélèrent comme des mem-
liberté d’ajouter que cela est pos- n
Maçon) avaient pour unique finali- breos éminents de « La nouvelle
sible lorsque le mental déviant ou i
t
té de permettre la mise en œuvre cacropole » de triste et sombre ré-
dégénérescent des dirigeants deu
collective de rituels théurgiques, d putation. Pour, l’instant, cela peut
tels ordres constitue un terreau
o
de malédiction principalement, fertile à ces adombrement dpur côté paraître suffisant pour expliquer le
dont certains sont parvenus jus- e parti pris personnel qui est le mien
obscure de La Force.
r
qu’à moi en leur version alors utili- en rédigeant ces lignes.
s
e
sée, et cela à des fins politicien- Je laisse à chacun le soin d’ap-
t
u
nes pour contrer l’action publique porter sa réponsoe au regard du
T
de certains dirigeants jugés malfai- bazar infâme dans lequel se trou-
***
-
sants par leurs membres tels, par vent les ins tances et les structu-
6
exemple, De Gaulle et Nacer. res qui se3 réclament de Memphis-
°
MisraïNm aujourd’hui ; précision
En m’appuyant sur ces faits irréfu- appmo rtée que, sans donner de
tables ainsi que sur la démonstra- a
précision particulière, pour l’ins-
l
a
tion faite dans le remarquable ou-
h tant, laissant aux personnalités
vrage de Guillaume DelaKa-
concernées le soin de se recon-
ge : « De Thot-Hermès à laM T-r adi- naître en tant que de besoin, qu’il
tion primordiale » (chapitre XIII
M m’arrivât alors que j’étais Grand
pages, 193 et suivanteFs) la ques- Maître régulièrement élu en
M
tion reste posée aujourd’hui, s’a-
convent de la Grande Loge Mixte
L
gissant de la vGoie maçonnique Française du Rite Ancien et Primi-
créée concomitamment par les
tif de Memphis-Misraïm de refuser
mêmes en 1963 sous couvert de
de participer à des cérémonies
Memphis-Misraïm, de savoir si
« spéciales » alors organisées
cette voie maçonnique là ne res-
par l’obédience masculine du rite
sortie pas à ces « loges noires »
se réclamant de la filiation de Ro-
évoquées par G. Delaage, dans
bert Ambelain, au cours desquel-
lesquelles, je cite : « Les métho-
les il s’agissait de mettre en œu-
des employées sont exactement
vre un rituel spécifique de mort
celles du magicien blanc, mais
(en ma possession) pour « tuer
tournées vers des entités maléfi-
collectivement » une loge que le
ques ».
Grand Collège de cette Obédien-
9
L’ETOILE FLAMBOYANTE
Ley NGOMA SITA, étoiles dans le ciel – mais aussi A cet égard, Pierre Dangle précise
celles retournées dans le ciel. que l’étoile des Sages est la porte
Compagnon, Respecta- Dans la tradition juive, à chaque de l’orient éternel, ou brille la lu-
étoile est associé un ange gar- mière la plus secrète de l’ensei-
ble Loge « Le Sanctuaire
dien, alors que dans le livre de gnement de la tradition égyptien-
d’Osiris », Orient de Daniel (Ancien Testament), l’étoile ne. « Connaitre le secret de l’étoi-
représente la vie éternelle des le, c’est connaitre le secret de la
Pointe Noire, Congo
âmes des justes. tradition, autrement dit son ensei-
Brazzaville. gnement ». L’étoile est l’origine et
De nombreuses civilisations le le terme du chemin. Elle nous invi-
confirment : des descendants des te vers elle, à nouss mettre en mar-
Mayas du Guatemala, descen- che en suivant lees traces de ceux
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dants des Incas (Pérou) ….Pour qui nous ont pdriécédés.
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les Aztèques, les étoiles sont les Ainsi l’étoilee met-elle bien en évi-
âmes des héros morts au combat dence len tdouble jeu existant entre
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L’étoile flamboyante qui se trouve et celles des victimes des sacrifi- le ciesl et la terre. Jeu double car
dans le Temple est la norme de la ces. En chine, ou chaque être les rnapports entre le ciel et la terre
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multiplicité, mais en retrouve en possède son étoile qui l’attend siont réciproques. L’étoile suggère
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elle l’unité perceptible à travers la après la mort, les étoile filantes cque le temps terrestre est d’essen-
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multiplicité de la création. sont annonciatrices de décès odu ce céleste. Ainsi elle nous permet
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de naissance. Chez les Bambraras, de rechercher ce qui, dans la vie
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L’étoile contient, en effet, en sa elles sont le double céleste de tou- terrestre est d’ordre éternel.
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géométrie, le principe de crois- tes les espèces créées. r

s
sance harmonique. En passant e Si une construction de l’étoile est
par le pentagramme, on fait croi- On rencontre en Eugtypte des étoi- possible, sa « vision », acte attri-
tre et décroitre l’étoile à l’infini en les à cinq brancohes en relation bué au Compagnon, est la cons-
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maintenant les mêmes rapports avec le flamb oiement et avec le cience des correspondances à
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harmoniques. grade de c6o mpagnon, mais aussi établir entre le ciel et la terre. Ce
des étoile3s à sept ou à neuf bran- n’est donc pas un hasard si l’Etoile
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Trop souvent à notre sens, la re- ches. ENn particulier la déesse Sé- flamboyante est en relation avec
cherche maçonnique est souvent chamt qui incarne la connaissance, le grade de Compagnon. « Dans
cantonnée dans ce symbole, vi- east, la plupart du temps, couron- la tradition occidentale, poursuit
sion qui a conduit les Francs- alnée d’une étoile à sept branches, Pierre Dangle, la première étoile
maçons à y voir, au pire, une ex-h préfigurant les sept arts libéraux formulée par le Trait est l’étoile à
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périence incommunicable, au de l’initiation féminine. Le Cinq, cinq branches. Après le triangle et
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mieux, une allégorie de ce M qu’un Sept et Neuf sont des Nombres le carré, apparait le pentagone,
homme initié devrait idéMalement clés sur le chemin de la connais- première figure qui donne nais-
devenir : une étoile rayFonnante. sance dont l’étoile manifeste le sance à une autre figure, l’étoile,
M rayonnement. par prolongement de ses cotés en
S‘il est probable qLue l‘apparition En Egypte ancienne, l’étoile à cinq une sorte de bourgeonnement. De
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de l’Etoile flamboyante dans les branches inscrit dans un cercle est la réunion des sommets de l’étoile
Loges maçonniques date du l’hiéroglyphe désignant la douat. nait un nouveau pentagone, ho-
XVIIIe siècle, il est certain que les Le cercle est matrice ; il délimite le mologue au premier, qui à son
Francs-maçons ne faisait là que milieu de gestation des étoiles, le tour, engendre une nouvelle étoile.
reprendre un symbole dont la pré- milieu d’engendrement de la vie Par rapport à la stabilité du carré,
sence est avérée, depuis la plus cosmique. La douat, située au- l’étoile manifeste la croissance
haute antiquité, dans de nom- delà de notre ciel, au-delà de no- infinie ou, à l’inverse, le rappro-
breuses traditions. tre espace et de notre temps, est chement) l’infini du point de l’origi-
le lieu dans lequel, Pharaon est ne.
Dans la tradition chrétienne, l’étoi- mis au monde. « Ainsi l’étoile révèle t- elle la quin-
le représente les âmes qui vien- Parmi les divers sens de la racine tessence des alchimistes, l’union
dront s’incarner – l’Eternel annon- hiéroglyphique Séba qui signifie des quatre éléments à travers un
ce à Abraham que sa descendan- étoile, on trouve ceux de « porte » cinquième qui les rassemble pour
ce sera aussi nombreuses que les et d’ « enseignement ». en faire une unité. »
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L’étoile relie les mondes ; elle est l’aventure que l’étoile relie le Temple pour féconder l’espace où
à la fois dans le carré long argent Compagnon à la source principiel- elle répand son flamboiement. En
et dans le carré long doré, l’union le et qu’elle est une belle évoca- effet, la rosée de l’étoile féconde,
de l’or et de l’argent évoquant l’u- tion du chemin de Compagnon. transforme les êtres de voyage en
nion du roi et de la reine. Le nom- Thot et Khnoum sont les divini- êtres d’accomplissement, ouvre
bre cinq, qui rayonne en l’étoile, tés égyptiennes protectrices du leurs sens, éveille leur sensibilité
n’était-il pas le nombre nuptial Compagnon. Le Compagnon est vraie et transforme la géométrie
chez les pythagoriciens ? un juste équilibre de Thot et de analytique en géométrie sacrée.
Khnoum. Le Compagnon doit
L’étoile est porteuse du fixe par le faire que se rencontre en lui Thot Voir une étoile n’est pas seule-
double carré, ou carré long argen- et Khnoum. Au garde de Compa- ment la regarder, mais lui apporter
té, et du volatil par le carré long gnon se joue ainsi toute l’initia- une nourriture, car si l’Etoile flam-
s
doré. Ainsi « voir » l’Etoile flam- tion. A cet égard, relevons que le boyante est immeuable, celle de la
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boyante, c’est comprendre que terme hiéroglyphique pour le mot Loge doit êtrdei nourrie pour que
toute création doit incorporer une Compagnon est jrj, ce qui signi- son intensitré soit forte. L’étoile
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part d’éternité qui donne à l’œuvre fie : « ce qui est en rapport flamboien tparce qu’elle est feu, et
un caractère d’intemporalité. avec… » ce feu idoit être nourri de la force
s
du Cnompagnon.
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L’étoile porte en son centre le Les bas-reliefs des monuments Parmi les objets de connaissance
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gamma, symbole des deux che- de l’Egypte ancienne montrent les cde la tradition hindouiste, Alain
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mins. La lettre grecque gamma oiseaux rekhyt, les adorateurs dde Daniélou cite l’étoile Târa, qui
correspond à un hiéroglyphe l’étoile. Des bras humains soor- nous apparait évocatrice de la
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égyptien, sekhenet, signifiant tants de ces ailes sont en popsition puissance du Compagnon,
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« pilier du ciel ». La forme de four- de vénération devant urne étoile « première localisation cosmique à

che de cette lettre indique la fonc- représentée par ces axses. Le rek- partir de laquelle le monde se dé-
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tion de ce pilier qui consiste à la hyt est posé sur tune corbeille veloppe. Elle représente la puis-
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treille de la vigne, et le mat trans- symbolisant l’eonsemble des sance transcendante de l’espace,
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versal du pavillon d’Anubis, cet connaissances. Le mot rekhyt est corollaire de la puissance trans-

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édifice léger constitué de bois et la dénomina tion d’une classe d’ê- cendante du temps.
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de toile à l’intérieur duquel se cé- tres, les 3« connaissants de la lu-
lébraient les rituels de passage mière N»°. L’étoile est le « compagnon du
dans l’autre monde. On peut rapprocher cette repré- Verbe ». Ainsi éclaire-t- elle le
m
Les deux chemins ont pour fonc- sentation du grade de compa- chemin du Verbe, spécifique de
a
tion de hisser le Compagnon vers lgnon, et l’on voit que le chemin, à grade de Compagnon ; ainsi pro-
a
cette qualité de « pilier du ciel »h ce degré de l’initiation, passe par duit –t- elle cette lumière qui nour-
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qui est l’air lumineux séparant le la vénération de l’étoile, qui est rit les feux de l’œuvre, et le flam-

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ciel de la terre, afin de relie r ces une forme de communion dans sa boiement de l’étoile apparait t-il
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derniers par la création. lumière. comme la marque d’une participa-
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Les deux chemins, révélés par Etre bienfaisant, le rekhyt indique tion à la vie céleste, qui est offran-
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l’Etoile flamboyante,M ne doivent l’aboutissement d’une voie opéra- de, par la formulation du Verbe.
pas être dissociéLs car ils sont tive parcourue dès l’apprentissa- C’est bien sur le chemin que sont
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complémentaires. Selon la Kabba- ge ou l’on fait face à l’exigence de conquises des qualités majeures
le, ils sont la Rigueur d’un coté, la « ne pas gaspiller les richesses chez le Compagnon.
générosité de l’autre. de la conscience » comme le dit L’étoile puise sa force dans le non
J’ai trouvé extraordinaire que le un texte ; cette voie s’achève au -manifesté, dans l’abstrait au-delà
nombre PI = 3,14 si fondamental grade de Compagnon. de l’espace et du temps, dans le
soit, dans la Kabbale, la valeur Si une chambre du Trait se définit feu résultant d’un combat entre la
numérique du nom de Dieu, Chad- comme ayant vu la nature royale, lumière et les ténèbres. C’est par
dai. Ce nom de Dieu enseigne le grade de Compagnon, consiste la formulation de l’abstrait que l’é-
précisément que pour avancer à passer le temps qu’il faudra toile sera dévoilée, et son flam-
dans l’existence, il faut se situer pour voir l’Etoile flamboyante boiement réalisé. Ainsi l’Etoile
entre la stricte rigueur de la Loi et dans sa totalité, conquérir sa flamboyante, étoile des Sages, est
la générosité de l’aventure. puissance, entrer dans sa magie. - elle le destin du Compagnon aux
C’est parce que son flamboiement grandes enjambées, traverseur
relève à la fois de la rigueur et de Cette étoile est présente dans le des mondes, faisant sienne la