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Grand Larousse de la langue française. Tom 6 (PSO-SUR) PDF

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II psoriasique [psrjazik] adj. (de psoria- de Charon, d’Héraclès, dans la mythologie pso sis ; 1932, Larousse). Relatif au psoriasis. grecque. (Syn. PSYCHOPOMPE.) psoriasis [psrjazis] n. m. (gr. psôria- psychalgie [psikali] n. f. (de psych[o]- et sis, éruption galeuse, de psôriân, avoir la de -algie, du gr. algos, souffrance ; 1951, gale, dér. de psôra, gale [v. PSORA] ; 1822, Piéron). Douleur dont la cause organique Nouveau Dictionnaire de médecine). n’est pas connue et à laquelle on attribue psoas [psas] n. m. (du gr. psoa, n. f., Affection cutanée, caractérisée essentiel- une origine psychique. muscles lombaires, reins ; 1732, Trévoux). lement par l’apparition de squames blan- Nom de deux muscles pairs, situés dans psychamine [psikamin] n. f. (de psych[o]- châtres ou nacrées, sèches, qui recouvrent le bassin, au-devant de la partie lombaire et de amine ; 1963, Larousse). Psychamines des surfaces rouges, luisantes, configurées de la colonne vertébrale : le grand psoas, toniques ou amines psychotoniques, ou en placards. qui s’étend de la face latérale des cinq ver- amines de réveil, substances synthétiques tèbres lombaires au petit trochanter, et le psoriasistique [psrjazistik] adj. et n. ayant une action tonique sur le psychisme, petit psoas, qui naît de la première vertèbre (de psoriasis ; av. 1905, A. Allais). Se dit due à la présence, dans leur molécule, des lombaire et se termine au bord supérieur d’une personne atteinte de psoriasis (peu fonctions alcool et phénol, et qui sont uti- du pubis. usité) :Lecteurs eczémateux, psoriasistiques lisées en thérapeutique. ou atteints de [...] fâcheuses dermatoses psychanalyse [psikanaliz] n. f. (adap- psoïtis [psitis] n. m. (dér. savant du gr. (Allais). tation de l’allem. Psychoanalyse, psycha- psoa, muscles lombaires [v. PSOAS] ; 1875, psorique [psrik] adj. (lat. psoricus, bon nalyse [fin du s.], de psycho- [du gr. Larousse, art. psoïte [var. psoïte, n. f., 1869, XIXe pour la gale, gr. psôrikos, qui concerne la psukhê, v.PSYCH(O)-] et de Analyse, analyse Littré]). Inflammation des psoas. gale ou les éruptions galeuses, utile contre [empr. du franç. analyse] ; 1914, Régis et psophomètre [psfomtr] n. m. (du gr. la gale, de psôra [v. PSORA] ; 1761, Levret Hesnard, au sens 1 ; sens 2, 1947, A. Lalande psophos, bruit, son inarticulé, et de -mètre, [200], au sens 1 ;sens 2, 1765, Encyclopédie). [« méthode... interprétant la vie psychique gr. metron, mesure ; 1963, Larousse). 1. Relatif à la psora, à la gale : Éruption avec des catégories différentes... », 1962, Appareil utilisé dans les télécommunica- psorique. Virus psorique. 2. Se dit d’un Robert] ; sens 3, 1935, Freud [psychana- tions pour mesurer les tensions électriques remède qu’on emploie pour soigner, pour lyse didactique, contrôlée, sauvage, 1968, qui produisent des bruits parasites sur les guérir la psora, la gale :Liniment psorique. Larousse] ; sens 4, 1951, Piéron ; sens 5, lignes. 1938, Bachelard). 1. Technique d’investi- pst interj. et n. m. V. PSITT. gation psychologique due à S. Freud, qui psophométrie [psfometri] n. f. (du P.S.V. [pesve] n. m. (1963, Larousse). vise à ramener àla conscience du sujet, par gr. psophos [v. l’art. précéd.] et de -métrie, En aéronautique, abrév. de PILOTAGE SANS la méthode dite « de l’association libre des du gr. metron, mesure ; 1963, Larousse). VISIBILITÉ. idées »(expression par l’analysé, sans choix Technique de la mesure des bruits. ni exclusion, de toutes les pensées qui lui psych(o)- [psik(o)], premier élément, psophométrique [psfometrik] adj. (de viennent à l’esprit), les éléments psychiques tiré du gr. psukhê, souffle, âme, âme d’un refoulés dans l’inconscient. 2. Méthode psophométrie ; 1963, Larousse). Relatif àla mort (v. PSYCHÉ 2), et qui entre dans la de traitement des états névrotiques repo- psophométrie. composition de nombreux mots savants. sant sur cette investigation et sur l’inter- psoque [psk] n. m. (du gr. psôkhein, psychagogie [psikagi] n. f. (gr. prétation des « résistances » (oppositions broyer, émietter, l’insecte ayant la réputa- psukhagôgia, évocation des âmes des morts, du sujet à l’élucidation des complexes ou tion de ronger le bois ; 1827, Acad.). Petit de psukhagôgos [v. PSYCHAGOGUE] ; 1611, des sentiments refoulés) et du « transfert » insecte névroptère, vif et agile, à la tête A. Duchesne [p. 568], au sens de « divina- (report sur la personne du psychanalyste vésiculeuse, aux longues antennes, aux tion par les esprits » ; sens 1, 1797, Gattel ; de sentiments correspondant à des situa- ailes amples, qui vit, en sociétés nom- sens 2, 1869, Littré ;sens 3, 1904, Larousse ; tions vécues, dans le passé, par le sujet) :La breuses, sur les troncs d’arbres, les vieux sens 4, 1951, G. Palmade, p. 83). 1. Dans psychanalyse lui avait révélé son mal sans murs, sous les écorces, les pierres, etc., et l’Antiquité, évocation magique des ombres l’en guérir (Montherlant). Par extens. se nourrit de moisissures : Le psoque est des morts. 2. Cérémonie religieuse qui Méthode de psychothérapie appliquant les ordinairement appelé « pou de bois ». avait pour fin d’apaiser les ombres des principes de la méthode de Freud, mais morts. 3. Fonction du psychagogue, ou interprétant la vie psychique avec des psora [psra] ou psore [psr] n. f. (lat. conducteur des âmes. 4. Application de catégories différentes (psychologie indi- psora, gale, gr. psôra, gale [maladie de la règles et d’instructions d’ordre psycho- viduelle d’Adler, psychologie analytique peau], lèpre des arbres ; 1538, Canappe logique à la conduite et à la direction de de Jung...). 3. Cure, examen, interpré- [psora], et 1572, J.Des Moulins, 182 [psore], soi-même. tation par la méthode psychanalytique : aux sens 1-2). 1. Nom générique des érup- Subir une psychanalyse. Soumettre à une tions cutanées caractérisées par des pus- psychagogique [psikagik] adj. (de psy- psychanalyse. Je suis fou, je sais bien que chagogie ; 1803, Boiste, au sens 1 ; sens 2, tules ou des vésicules. 2. Syn. de GALE. je suis fou. Même si on m’ordonnait une 1904, Larousse). 1. Qui serapporte àl’évo- psychanalyse à Paris, à présent il est trop psorentérie [psrteri] n. f. (de psore cation des âmes des morts ou aux rites tard (Montherlant). Psychanalyse ou et du gr. enteron, intestin ; 1869, Littré). visant à les apaiser. 2. Qui se rapporte analyse didactique, psychanalyse per- Lésion de la muqueuse intestinale, carac- à la psychagogie, ou conduite des âmes. sonnelle du candidat à la profession de térisée par de petites saillies arrondies ou psychagogue [psikagg] n. (gr. psychanalyste. Psychanalyse contrôlée, des vésicules, dues à la tuméfaction des psukhagôgos, qui ramène les ombres des psychanalyse d’un patient conduite par follicules clos de l’intestin :La psorentérie Enfers, qui évoque les ombres, de psukhê un psychanalyste non encore éprouvé s’observe dans la fièvre typhoïde, le choléra, [v. PSYCH(O)-]et de agein, conduire, mener ; et dont il doit rendre compte régulière- la dysenterie. 1813, Gattel, au sens 1 ; sens 2, 1875, ment à un psychanalyste expérimenté. psoriasiforme [psrjazifrm] adj. (de Larousse). 1. Dans l’Antiquité, magicien Psychanalyse sauvage, interprétation psoriasi[s] et de forme ; 1932, Larousse). ou prêtre qui faisait profession d’évoquer donnée par un praticien insuffisamment En pathologie, se dit d’une affection qui les ombres des morts. 2. « Conducteur formé ou s’appuyant sur des notions mal ressemble au psoriasis. des âmes », surnom d’Hermès, d’Apollon, comprises ou erronées, ou par un analyste 4649 GRAND LAROUSSEDE LA LANGUE FRANÇAISE qui, pour des raisons personnelles ou adj. et n. (1951, Piéron). Qui est atteint psychiatriser [psikjatrize] v. tr. (dér. tenant à son attitude, néglige partiellement de psychasthénie. savant de psychiatrique ; 1975, Larousse). les données dont il dispose. 4. Théorie Interpréter un fait en termes de psychiatrie. 1. psyché [psie] n. f. (emploi comme psychologique découlant des données de n. commun de Psyché, n. d’une jeune fille psychique [psiik] adj. (gr. psukhikos, la méthode psychanalytique, qui prétend d’une merveilleuse beauté qui, d’après qui concerne le souffle, la vie, l’âme, de fournir une explication des fonctions psy- la légende, fut aimée par Éros, dieu de psukhê [v. PSYCHÉ 2], d’où le n. m. pl. du chiques et du comportement de l’homme l’Amour, lat. Psych, gr. Psukhê [emploi bas lat. ecclés. psychici, matérialistes ;1557, normal ou pathologique : Ça lui semblait comme n. pr. de psukhê, v. l’art. suiv.], la Dupuyherbault [200], au sens de «matéria- même un travail passionnant de repenser femme qui se voit dans un grand miroir liste » ;1721, Trévoux, dans la loc. fluide psy- la psychanalyse classique à la lumière du s’y trouvant belle comme Psyché ; 1812, chique, « fluide animal, vital » ;sens actuel marxisme (Beauvoir). 5. Application de Mozin). Grand miroir enfermé dans un [sous l’influence de psyché 2], 1842, Acad.). la théorie psychanalytique à l’étude d’une châssis monté sur pivots, ce qui permet Qui concerne l’esprit, l’activité mentale, question ou d’une notion dans le domaine d’en modifier àvolonté l’inclinaison et de les facultés mentales : Il s’intéresse aux des sciences humaines : La psychanalyse s’y regarder en pied. phénomènes psychiques. États psychiques. d’une oeuvre littéraire. La Psychanalyse La nature exacte des liens qui unissent le 2. psyché [psie] ou psychè [psi] n. f. du feu (ouvrage de G. Bachelard). Celui-ci trouble psychique au trouble viscéral n’a pu (gr. psukhê, souffle, âme [par opposition au avait [...] des prétentions à la psychanalyse encore être reconnue (J. Bernard). corps] ;1842, Acad., au sens 1 [« ensemble (L. Daudet). n. m. (1949, Sartre). Le domaine de l’acti- du psychisme conscient et inconscient », • REM. On a dit initialement PSYCHOANA- vité mentale. 1962, Robert] ; sens 2, 1972, Dict. français LYSE(allem. Psychoanalyse [v. ci-dessus] ; de médecine et de biologie). 1. Dans la ter- psychisme [psiism] n. m. (de psychique ; 1947, A. Lalande). Auj., aux sens 1-3, on minologie de certains psychologues, l’âme 1819, Boiste, au sens de « système maté- dit aussi ANALYSE. en tant que principe de la vie et principe rialiste qui suppose l’âme faite d’un fluide psychanalysé, e [psikanalize] adj. et n. de la pensée. Spécialem. Ensemble du spécial » ; sens 1, 1906, Grasset ; sens 2, (part. passé de psychanalyser ; 1970, Robert). psychisme conscient et inconscient. 2. En 1962, Robert ; sens 3, 1963, Larousse). médecine, le psychisme considéré sous Se dit d’une personne qui subit ou a subi 1. Ensemble des faits psychiques, des faits l’aspect organique, physiologique. une cure, un traitement psychanalytique. qui appartiennent à l’activité mentale et psychanalyser [psikanalize] v. tr. (de psychédélique [psikedelik] adj. (angl. qu’étudie la psychologie. (V. art. spécial.) 2. Ensemble de faits psychiques consi- psychedelic, mêmes sens, du gr. psukhê, âme psychanalyse ; v. 1935, au sens 1 ; sens 2, [v. l’art. précéd.], et dêlos, visible, mani- dérés comme appartenant à une catégorie 1947, Sartre). 1. Soumettre quelqu’un àun donnée :Le psychisme supérieur existe aussi feste, proprem. « qui manifeste la psyché » ; examen ou à un traitement psychanaly- 3 avr. 1967, l’Express, au sens 2 ; sens 1, chez les animaux (Boll). 3. Ensemble des tique : Sefaire psychanalyser. 2. Étudier, 1968, Larousse). 1. Sedit de l’état spécifique caractères psychiques propres à un indi- analyser selon les principes de la méthode résultant de l’absorption d’hallucinogènes, vidu : Diverses maladies, parfois graves, psychanalytique :Psychanalyser une oeuvre comme le L.S.D. 2. Qui s’inspire des peuvent être provoquées par les émotions, littéraire. représentations, des images, des visions peuvent être les conséquences de change- psychanalyste [psikanalist] n. (de psy- propres à l’état psychédélique : Spectacle, ment du psychisme (J. Bernard). chanalyse ; v. 1935, au sens 1 ;sens 2, 1950, musique psychédélique. d’après Foulquié, 1962). 1. Médecin qui adj. et n. m. (1968, Larousse). Se dit GRAMMAIRE ET LINGUISTIQUE traite sespatients par la psychanalyse :[Le] des hallucinogènes qui produisent l’état Marolles, psychanalyste déjà célèbre... Dr psychédélique. PSYCHISME ET LANGAGE (Maurois). 2. Par extens. Psychologue psychédélisme [psikedelism] n. m. (de habilité à pratiquer la psychanalyse et plus COMPARAISON DES STRUCTURES psychédélique ; 17 juill. 1967, l’Express). État généralement la psychothérapie à base de rêve éveillé provoqué par l’usage d’hal- analytique. Les rapports de la pensée avec le langage lucinogènes comme le L.S.D. ont été au centre des préoccupations de la • REM. On dit aussi ANALYSTE. psychiatre [psikjatr] n. (de psych- et de plupart des grammairiens et philosophes psychanalytique [psikanalitik] adj. (dér. depuis les Grecs (v. LINGUISTIQUE, art. -iatre, gr. iatros, médecin, dér. de iâsthai, savant de psychanalyse ; 1932, C. G. Jung, soigner, guérir ; 1802, Laveaux). Médecin spécial). Les « modistes » du Moyen Âge au sens 1 ; sens 2, 1962, Robert). 1. Qui spécialiste des maladies mentales : Le étudiaient les rapports entre la pensée et le est propre à la psychanalyse : La méthode célèbre psychiatre diagnostiqua de l’hy- latin, modèle de toute langue ; les formes psychanalytique. La technique psychana- perémotivité, il prononça le mot « para- du latin (classes de mots et constructions) lytique. 2. Qui est fondé sur la psycha- noïa », mais pour le rejeter, et ne prononça n’étaient que des « modes de significa- nalyse :Cure, traitement psychanalytique. pas le mot « neurasthénie » mais « asthé- tion » appliqués à une « chose » qui pou- Interprétation psychanalytique d’un rêve. nie nerveuse », qui est beaucoup mieux vait être identique sous plusieurs formes psychasthénie [psikasteni] n. f. (de (Montherlant). linguistiques (dolor/doleo). Au XVIIe s., Arnauld et Lancelot concevaient une psych- et de asthénie ; 1903, Pierre Janet). psychiatrie [psikjatri] n. f. (de psy- « grammaire générale » dont le modèle Type de névrose décrit par P.Janet, carac- chiatre ; 1842, Acad.). Partie de la médecine s’appliquait, avec quelques variations, térisé par l’anxiété, le doute, l’indécision, qui concerne l’étude et le traitement des aux différentes langues, comme le grec, l’aspiration à la perfection avec un senti- maladies mentales. le latin, l’hébreu, le français ; cette gram- ment d’impuissance, des inhibitions, une psychiatrique [psikjatrik] adj. (de psy- maire montrait comment les langues tra- fatigabilité rapide, etc., et qui constitue le chiatrie ; 1842, Acad. [hôpital psychiatrique, duisent les « opérations de notre esprit » : substratum de la plupart des obsessions. 1954, Paul Bernard]). Qui appartient ou concevoir, juger, raisonner ; la première psychasthénique [psikastenik] adj. (de se rapporte à la psychiatrie : Traitement opération s’effectuait à partir des choses psychasthénie ; 1903, Pierre Janet). Qui se psychiatrique. Hôpital psychiatrique, (ou substances) et de leurs manières (ou rapporte à la psychasthénie : État, syn- établissement où l’on traite les maladies accidents). La comparaison d’un plus drome psychasthénique. mentales. grand nombre de langues a conduit les 4650

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