o UniversitédeParisIII o ! - o o GRAMMAIRE o POURL~NSaGNEMENT/ o APPRENTISSAGE DU FLE 1 1 . o o Aveclacollaborationde 1 SabineDupré laTour UniversitédeParisIII o 1 1 u u u 'f1:JLlt1QE4 +- ..e. G6V G17'1-N o V u ""Didier/ HATI ER o Du même auteur: SOMMAffiE UneApproche:~thnographiquede la communication, collection LAL. Crédif o Hatler/Dîdier, 1988. ,.UneIntroductionà l'ethnographiede lacommunication, Didier, 1992. Préface , , ; .,' 5 o , Avant-propos :......................................................................................... 7 1 Dt;>sSIER 1 :laprésentation. Il 1. Les présentateurs Il o 2.La focalisation 15 DOSSIER 2 : lapersonne 19 o 1.Les pronoms personnels -sujets. du verbe............................................... 19 , 2. Les pronoms personnels de forme tonique 26 -l 1 3. Les deux premières personnes •compléments "du verbe 30 ,1 4. Les pronoms de troisième personne. compléments" du verbe............... 34 o DOSSIER 3 : ractualisation dunomcommun 43 1~ Le nom commun et sesactualisateurs ~-., 43 o 2. L'article défini................................................................................................ 44 3. L'article indéfini........................... 47 4. L'article zéro ,............................................... 49 « 5. La désignation et la dépendance, le démonstratifet le possessif............ 52 o 6. La quantification. 60 DOSSIER4 : l'affirmationetlanégation , 69 1. L'affirmation et la négation absolue : 69 o 2. L'affirmation et la négation relative............................................................. 74 3. L'affirmation/négation et les indéfmis......................................................... 76 4. L'affirmation etla négation exclusives 81 o DOSSIER5 :l'interrogationetlaforme interrogative -a--- 83 1. L'interrogation totale et l'interrogation partielle 83 ..Lephotocoplllage,c'estl'usageabusifetcollectifdelapholocoplesansautorisationdesauteursetdesédi .,, 2. L'interrogation indirecte et le discours indirect 91 o teurs. 3. La polysémie du verbe ..demander " :................................................ 96 Largementrépandudansresétabnseementsd'enseignement.lephotocoplllagemenacel'avenirdulivre,car IlmetendangersonéqulHbreéconomique.Ilprivelesauteursd'uneJusterémunération. Endehorsdej'usageprivéducopiste,toutereproductiontotaleoupartIelledecetouvrageestInterdite." DOSSIER 6.: laqualification : 99 o 1. L'opération de qualification 99 2. La détermination du nom par le complément du nom 100 ..laloidu 11mars1957n'autorisant,auterme desalinéas2et3del'article41,d'unepart, quelescopies 3. La détermination du nom par l'adjectifqualificatif 101 oureproductionsstrictementréservéesà J'usageprivéducopisteetnondestinées àuneutilisation coüec tjve»et,d'autrepart,quelesanalysesetlescourtescitationsdansunbutd'exempleetd'illustration,..toute 4. La qualification par un deuxième nom 116 o représentation oureproductionintégrale,oupartielle,faitesansleconsentementdel'auteuroudesesayants 5..La détermination par les relatives : 120 droit ou ayantscause, est illIcite...(alinéa1-de l'article40)_..Cette représentation ou reproduction, par quelqueprocédéquecesoIt,constitueraitdoncunecontrefaçonsanctionnéeparlesarticles425etsuivants duCode pénal... DOSSIER7:lasituationdans I'espace 127 1. La localisation dans l'espace 127 o Cl LeseditionsDidier,Paris,1996 ISBN2-278-04567-9 ImpriméenFrance 2. Quelques verbes de déplacement dans l'espace : 135 3 Il u DOSSIER8:lasituationdans letempsetlaviSionduprocès : 141 o PRÉFACE 1.Les indicateurs de temps liés à l'énonciation 141 2. Les indicateurs temporels non liés à l'énonciation 146 3. Lesautres marqueurs temporels 154, 4. Lès modes et les temps du verbe , 166 On dit en'français que ..les grands esprits se rencontrent..lorsque deux idées 5. Lesvaleurs et emplois des temps de l'indicatif : 173 ou formes de pensée émanant chacune d'individus différents sesont dévelop 6. Les valeurs et emplois des autres modes 185 pées parallèlement, indépendamment l'une de l'autre, et viennent à se 7. Leverbe et ses modificateurs 194 rejoindre. Cette expression signalerait donc.la trace'du hasard, cette ..coïnci Cl 8. Quelques pistes utiles pourl'explication de la morphologie dence de deux logiques.., comme l'a si bien défini Roland Barthes. U des temps et des modes du verbe ,_ 199 Évidemment, on peut tout de suite ajouter qu'en matière de pensée, le hasard DOSSIER9 :argum.entationetopérations logiques 209 pur n'existe pas. Ces idées, ces formes de pensée ne sortent jamais du néant. o 1. Lesopérations logiques et les traces argumentatives 209 Elles circulentdansla société commeundéjàditquinecesse de seredire, bien 2. L'explication cause/conséquence (pourquoi ?) 210 quequelquepeutransformé.Etc'estcettesuccessiondetransformationsquifinit 3. L'explication téléologique (pour quoi faire ?) 219 parcréer,àla longue, denouvellesidéeset denouvellesformes depensée. . o 4. L'opposition etla concession 220 5. Les traces argumentatives et les mots du discours 244 Ainsi en est-il de la penséescientifique et de la pensée éducative: des théori ciens, des méthodologues, des praticiens connaissent de façon détaillée le micro-domaine dans lequel ils travaillent, en ignorent d'autres, mais en même DOSSIER10: l'actanceetles rôles actanclels 231 o 1. Une première approche sémantique du procès: être, faire et causer 231 temps, ils sont traversés par le savoir de leur discipline, qui ne cesse de cir 2. Une seconde approche sémantique du procès :états, actions, . culer parmi eux. Cela produitdu même coup unphénomène étrange, celui de la propriété et du partage du savoir, qui fait qu'il esttoujours difficile de déter faits ou constats 235 miner à qui appartiennent les idées, qui en est le promoteur, qui le récupéra 3. Les rôles actanciels :agent, patient, victime, instrument du procès 237 o 4. La nominalisation .' 241 teur, quile recréateur; Voilà, en tout cas, commentse produisent des filiations, des communautés des pensée, dont il est plus intéressant d'essayer de repérer 5. Lesverbes factitifs 243 les fondements que de démêler l'écheveau de leurs origines. o Références bibliographiques 249 C'est dans cette perspective que je placerai cette Grammairepourl'enseigne Glossaire.............•.............................................................~ 252 ment/apprentissageduFIEde Geneviève-Dominique de Salins, dans une filia tion oùse trouve ma propre Grammairedusensetde l'expression, filiation qui Liste des contenus par dossier :..•.......................................... 262 se définit essentiellement partrois caractéristiques : il Index alphabétique " ; 265 - unmouvementde pensée qui doit traiterles faits de langue comme le résul u tat d'intentions de communication. Décrire ces faits delangue exige alors de partirdes notions de sens qui les originentetde mettre en regardles formes qui permettentde les exprimer; u - une méthodologie particulière qui doit aboutir à catégoriser ces notions ,i d'une manière propre, différente de celle que suivent les grammaires mor , . phologiques. On peut qualifier ce nouveau genre de grammaire de séman- ! tique j . o - un type d'explication qui doit être adéquat à ce nouveau genre de descrip tion car expliquerles phénomènes de sens n'est pas du même ordre qu'ex pliquer ceux de la forme. u Lagrammaire deGeneviève-Dominique deSalinsrépondà ces caractéristiques et, en cela, on peut dire qu'elle s'inscrit dans cette tentative moderne de faire aborder l'apprentissage des langues par ce qui en constitue le soubassement u sémantique et donc culturel, car la culture, ça n'est jamais que des formes au service du sens. . 4 5 o Mais encore fallait-il une qualité supplémentaire à cette nouvelle organisation AVANT-PROPOS o grammaticale: qu'ellesoftaccessibleauxenseignantsqui. plongésdans la pra tique de l'enseignement, n'ont guère le loisirde suivre l'ense~b~e de.l~ pro duction scientifique de chaque domaine particulier. Cette qualité est .ICI pré Cette Grammairepourl'enseignement/apprentissageduFLEs'adresseauxétudiants sente par le type ct'explication qui a été choisi, et le fait que ces explications en formation dans les programmes de,didactique du français langue étrangère. o reposent sur des exemples d'erreurs que commettent fréquemment les ap?re nants. Cette grammaire joue bien le rôle que lui attribue son auteur, celui de Elle intéressera également les enseignants. novices ..et, pourquoi pas, les ensei transition entre grammaires savantes et grammaires appliquées. gnants plus. chevronnés ..qui pourront y confronter.leur propre expérience de o l'explication grammaticale. Puissent les enseignants en comprendre l'enjeu. Patrick CHARAUDEAU Entre les grammaires savantes d'une part, et les grammaires pour l'apprentissage d'autre part, il nous a semblé qu'il manquait un chaînon, une ..grammaire-tran o sition..en quelque sorte : 1. elle préparerait le futur enseignant, en lui proposant des explications termino logiques indispensables, à la lecture d'ouvrages de grammaire plus savants: 2. elle lui offrirait aussi une réflexion sur des questions d'ordre sémantique, o morphologique et syntactique spécifiques à l'enseignement du français langue étrangère; 3. elle lui présenterait enfin des exemples d'erreurs commises par les apprenants etproposerait des activités pédagogiques qui peuvent faciliter l'acquisition et l'ap o propriation correctes du système grammatical. En somme, elle serait..formatrice ..: c'est-à-dire qu'elle chercherait à renforcer les •savoirs..en matière degrammaire, tout en offrantdes. savoir-faire..utiles à l'en seignementdu FLE. o Ce sont les trois objectifs que s'estfixés cette grammaire. Pour atteindre ces objectifs, ila fallu choisiret combinerplusieurs paramètres : 1. des paramètres d'ordre ethna-sociolinguistique; o 2. des paramètres d'ordre grammatico-Iingulstlque; 3. des paramètres d'ordre.méthodologique; 4. des paramètres d'ordre didactique. o • Lefacteuretbno-sociqlinguistiqueestprimordialpourl'enseignementdela gram maire du français langue étrangère car tout groupe linguistique voit, découpe et analyse la réalité à travers sa langue en général, et la grammaire de sa langue en particulier. Si l'on veutexpliquer, parexemple, la portée. communicative ..de la voixpassive, de la nomtnahsauon, de J'actualisation, de la qualification ou les différences ..socioculturelles .. entre code oral et code écrit (et bien sûr entre les registres de langue qui S'appliquentà ces codes), il est indispensable de poser un regard o ethnographique sur nos manières de communiquer en français. Dans cette .grarnmaire, l'accent est donc mis sur l'étude du langage ordinaire écrit et oral, base de tout apprentissage dela communicationen français. o • Le facteurgrammatico-linguistiqueest plus difficile à cerner. Eneffet,les pointsdevuethéoriquesdesdifférenteslinguistiquesnerépondentpas .nécessairement aux besoins d'apprenants étrangers venant des quatre coins du monde." o Mais il estunethéorie linguistique qui.subsumeles descriptionsgrammaticales for- 7 6 o melles pour atteindre le plus directement possible le sensvéhiculé par l'ensemble o des langues, que celles-cisoient à'tons, agglutinantes ou analytiques. tissage qu'il faut avoir recours aux catégories notionnellesde la sémantique, pour éviterune fossilisation rédhibitoire des erreurs. Cette linguistiquenousimporteparsonapprochesémantiquedelagrammaire. Elle Pourmaîtriserle métierd'enseignantdefrançais langueétrangère,ilfautsavoirsor rechercheles notionsquasiuniversellesqui permettent de regrouperencatégories de sens les diverses formes que la grammaire traditionnelle a pour principe de tir du cadrescolaire de la description grammaticale traditionnelle et se placer aux. séparer. côtés de l'apprenant, en se demandant quelle explication pourrait lui être le plus profitable. Lesopérations conceptuelles qu'elle propose sont suffisamment larges pour facili Sides notionsplus universellespeuventl'aiderà comprendrele fonctionnement de ter, chez toutapprenantétranger, la saisie d'un sensglobalqui s'exprimera pardif férentesformes. certains points grammaticaux, n'aurions-nous pas tort de nous en passer? o Ce mouvement de pensée, qui consiste à aller du sensà laforme(approche 000 • Lefacteurméthodologiqueintervient dans la sélection des points de grammaire rnasiologique), convientparfaitementà l'apprentissage des langues vlvantes. que contiennent les-dîx dossiers. C'estpourquoi, danscettegrammaire, nous avons optépourle point de vue théo Ceux-ciont été conçusen fonction des exigencesdel'enseignement/apprentissage rique de la linguistique sémantique et poursa catégorisation et sa description des o propres aux niveaux1 et 2des classes de français langue étrangère. Ils recouvrent notionsgrammaticales. les connaissancesgrammaticalesà acquérirpourqu'unapprenantsoitprêtà sepré senter aux cinq modules du Diplôme d'études de langue française (DELF). Aussi, les dix dossiers proposés ont-ils pour titre une opération conceptuelle très Si l'on observe la progression méthodologique habituelle d'un cours de français générale: laprésentation, lapersonne. l'actualisationdu nometsa quaruificauon; o langue étrangère, on constate que les enseignants ontpresque toujours les mêmes l'affinnationetlanégation. laqualification, lasituationdansl'espace,.lasituation difficultés à expliquer certaines structures de notre langue (il est/c'est, le/un/du, dans le temps. l'argumentation et les opérations logiques. l'actance et "tes"rôles le/en, le/lui, passé composé/imparfait, etc.). actanciels. Ces structures apparaissent dès les premiers mois de tout enseignement! appren Ilnefaut pas fuir devantcette terminologie, mêmesi elle semblepeu habituelle et o tissage du français. donc déroutanteau prime abord. Si l'enseignant, malgré sa bonne volonté, n'est pas.consclent des difficultés d'ap Le sémanrisme esttrès certainement le moyen le plus facile pouraiderles appre prentissage que peuvent soulever ces structures, il risque soit de les ignorer, soit nants à comprendre le système grammatical d'unelangue étrangère, puisqu'il pro de passertrop superficiellementsur les explications nécessaires. . pose des nouonsd'ordre universel. o Ilnousa doncsemblé utiledeconfronterd'abordles futurs enseignants à une ana Un apprenantcomprendra mieux à quoi serventles articlesdéfiniset indéfinis, les lyse comparative de ces structures grammaticales, puis de leur présenter des spé démonstratifsou les quantificateurset quelle en est la valeur d'emploi si, au lieu cimens d'erreurs que commettront vraisemblablement leurs élèves, pour leur pro de les séparerarbitrairement, on les regroupait pour lui montrer de quelle notion poser, enfin, des exemples d'activités pédagogiques facilitant une bonne généraledépendenttous ces mots grammaticaux. o appropriation. Bntre «un pain>, ollepatn-, •ce pain », "'son pain..et "'du pain-, il faut que l'ap prenant comprenne que dans tous ces exemples, il s'agit avant tout d'une même '. Lefacteurdidactiques'impose defait, dansla mesure oùnosoptions pourune opérationd'actualisationdu nom (sa mise en service, en quelque sorte). approche comrnumicatiue de l'enseignement des langues se sont affirmées année La sélection entre l'un ou l'autre des mots grammaticaux, déterminant. pain -, est après année, depuis 1983, comme le démontre la copublication de cahiers d'exer o ensuite liée à la', vision. que choisit d'en donner le locuteur dans un contexte cices de grammaire (PremiersExercicesdegrammaire, Hatier/Didier, 1983 ;Nou donné (unité comptable, valeur anaphorique ou déictique, relation d'appartenan veauxExercicesdegrammaire, HatierlDidier, 1985; Exercicesdegrammairepour ce, quantité non comptable ou massive). leperfectionnement, Hatler/Didier; 1988?PremiersExercicesdegrammaire-Junior, Un apprenant saisira plus facilement les différences entre les constructions "'il . Hatier/Didier, 1991). [1 est/c'est.sionles luiexplique enfonction dela notionde qualificationoudepré Lacopublicationdela méthodedefrançaislangueétrangèreLibreÉchange(niveaux sentation. 1, 2, 3, Ratier/Didier, 1991-1993)n'a fait que renforcercetancrage didactique. u Il en sera de même pour les valeurs des temps, et notamment pour l'opposition C'est pourquoi, dans les parties pédagogiques de cette grammaire, le lecteur ne cruciale entre l'imparfait (accomplissement) et le passé composé (accompli). sera pas'étonné de trouver des analyses et des recommandations qui vont systé o Nul doute que tous les apprenants étrangers ytrouveraientleurcompte, si l'ensei matiquement dans le sens d'une approche communicative de l'enseignement/ gnant essayaitd'expliquerla grammaire d'unpoint de vue sémantique. apprentissage des langues. Dans leurs explications, des enseignants continuent de se raccrocher le plus sou ventauxformes etaux catégories grammaticales traditionnelles qu'ils ontapprises [1 à J'école primaire. Comment s'organise chacun des dix dossiers de la Grammairepour l'enseigne u Ce bastionscolairen'estpas en soi à critiquer, il pourra même être très utile pour ment/apprentissageduFLE? Chaque dossierétudie une opérationconceptuelle : la présentation, l'actualisation, le perfectionnement en français langue étrangère, mais l'expérience prouve qu'il. la situation dans le temps, etc. n'aide que très rarement les débutants à comprendre le fonctionnement grammati u cal de la langue qu'ils s'efforcent d'apprendre. Or. c'est dès le début de l'appren- De ce fait. certains points de grammaire. habituellement séparés, peuventse trou verréunis parce 9u'ils participent de la même opération conceptuelle. 8 9 • D Ainsi, les participiales à valeurtemporellesontétudiéesdans le dossier8 (La situa o tion dansle temps..), mais dans le dossier 9 (Opérations logiques et traces argu- meruatues), on trouvera les participiales à valeurcausale. Les relatives déterminatives concernent la qualification du nom. Elles sont donc étudiéesdans le dossier6 (La qualification), cependantles relativesréapparaissent o dans le dossier 7 (La situation dans l'espace) et dans le dossier 8, à propos du mode subjonctif. Lorsquecelaest nécessaire pour rendre compte d'une opération conceptuelle, les 1. Les présentateurs éléments morphosyntaxiques qui la concernentse trouvent rapprochés, mais des o CE QU'IL FAUT SAVOIR renvois (dossier 8, 4, p. 167) permettent de savoir dans quel autre dossier ils sont susceptibles de réapparaître, cette fois avec une valeursémantique autre. • Pour présenter, pour désigner ou pour identifier quelque chose ou quel qu'un, on utilise un présentateur : Un dossierpeut comporterplusieurs parties. Ellessont numérotées et titrées. o C'est le laboratoire de Marie Bali. Chaque partie contient au moins : ee sont les collègues d'Anne Rivière. 1. Une rubrique intitulée Cequ'üfaucsaootrr C'est est suivi d'un nom au singulier, cesont, d'un nom au pluriel. il s'agit d'articles essentiels consacrés à la description et à l'analyse des points de grammaire :leurs sens, leurs valeurs, leurs emplois, leurs formes. • À l'oral, et en registre de langue familier, l'opposition singulier/pluriel peut o Ces articles sont indiqués par un carré noir(.). parfois s'effacer : . Des corollaires sont souvent nécessaires pour chaque article. Ils sont signalés par ·C'est tes parents au téléphone. une puce (.). 2. Une rubriqueÀproposdusavoir-faire.- • Dans la conversation face à face, le présentateurest le plus souvent accom o ces articles à visée didactique sontprécédés d'un triangle ()l--). pagné d'un mouvement du menton en avantet/ou d'un geste du doigt en direction de la personne ou de l'objet que l'on désigne. Dans le texte des articles, les termes qui relèvent de la linguistique donnent lieu à • Après les présentateurs, c'est/ce sont, on emploie le pronom personnel à uneexplication.Toutefois,ilnousa sembléprudentdeles regrouperdansunglos saire en fm de volume. la forme tonique : D - Qui a téléphoné à Marie Bali? Les motsen gras sont soit des mots-clés, soit des exemples. - C'estmot les mots soulignés désignent le plus souvent des notions ou concepts séman- tiques, ils sont expliqués dans le texte. . _ Quivous a invité à cette fête, c'estelle ou lui? o Lestermes en italiquesontsoit desstructuresgrammaticales, soitdesmots.surles - C'est elle. quels l'auteur met l'emphase. • Avec les pronoms personnels, nous etvous, onemploiele présentateursin Les erreurs répertoriées sont toujours précédées d'un astérisque (.). gulier : o - C'est vous? - Oui, c'estnous. Dans la Grammairepour l'enseignement/apprentissage du FLE, la description et l'analysesont constammentmises enperspectiveparlesouci deformation qui ins • Leverbe êtrede c'estse conjugue à tous les temps~ pire cet ouvrage à orientation didactique. C'étaitun très beau concert. o Tout enseignant de français qui a le privilège de travailler avec des apprenants Ce sera une grande joie de vous revoir. étrangers y trouvera certainement matière à réflexion. Et pourquoi pas matière à C'étaientMonsieur et Madame Bali, les parents de Marie. discussion? L'auteur-tient à marquer ici sa gratitude et sa profonde reconnaissance à Patrick • Il existe deux: autres présentateurs pour identifier quelqu'un ou quelque o Charaudeau et à Janine Courtillon, car leurs grammaires sémantiques ont en effet chose: voici etvoilà. enrichi l'organisation et la pensée de cet ouvrage. Voicivotre passeport, monsieur. Voilà le facteur! n • Voici ou voilà sont utilisés pour : lJ - montrer ou présenter quelqu'un, _ montrer, donner ou tendre un objet à quelqu'un. Voici ou voilà peuvent aussi annoncer l'arrivée de quelqu'un ou de quelque o chose. Il 10 1.Laprésentation • Voici/voilà sont indifférenciés en nombre : nn'ya pas dix chimistes dans ce laboratoire. o Voilà les collègues d'Anne Rivière. nn'ya pas dedictionnaires sur le bureau de Pierre. Tiens !VoilàMarie BoIL n n'ya pas d'eau dans ce vase. • Avec un pronom de reprise COD, on a :le voilà, lavoilà, les voilà, • Notez, pour les quantités, 'la"forme négative absolue iln'ya pas de t. - Où est Marie Boli ? nn'ya pas defleurs dans ce vase. n U. 1 - La voilà. n n'ya pas d'eau non plus. - Vous avez l'adresse de"Pierre ? • Le pronom complémentde reprise d'une quantité est en : - Oui, lavoici. - Est-ce qu'il y a des fleurs? ~ Dans un discours, voici introduit un élément, voilà annonce une conclu - Non, iln'yena pas. sion: - IlYa de l'eau dans ce vase? Voici ce que disent les journaux :orages surtoute la France. - Oui, ily ena. lifera mauvais toutl'été, voilà mon opinion. [1 • Àl'oral, de registre familier, ily a peutse prononcer [jal : lw, )' • Pourindiquerla présence(l'existence) d'unequantitédénombrableou non [jadyvêl - Il Ya du vin. dénombrable pans un lieu précis, on utilise le présentateur fi y a, invariable [japadol - Il n'y a pas d'eau. en genre et en nombre: [jana] - Il Yen a. Dans ce laboratoire, ily a dixchimistes. UanapaJ - Iln'yen a pas. Sur le bureau de Pierre, ily a un ou deux dictionnaires. • L'expressioniln'ya qu'à, suivie de l'infmitif, sertà exprimerun ordre atté Est-ce qu'ily a de l'eau dans ce vase? nué, à donnerun conseil ou à faire une proposition : o • Leverbe avoirde ily a se conjugue à tous les temps: _ Marie Boli nous invite, ce soir. Mals moi j'ai du travail. Autrefois, dans ce laboratoire, ily avait cinq employés. _nn'ya qu'à refuser, On ira la voir une autre fois. Ce soir, ily aura un concert à Notre-Dame. - Le petit est fiévreux. o - nn'ya qu'àappeler le médecin. • Les présentateurs fi est et fi existe. - Il fait froid dans la maison,·ce soir. n est, Invariable en genre et en nombre, présente l'heure: - nn'ya qu'à faire du feu dans la cheminée ! Quelle heure est-fi? o nest midi. nest tôt ! L'expressioniln'ya qu'àse prononce [jakal à l'oral de registre familier. Ilest quatorze heures. nestvingt-trois heures. nest tard! • Les présentateurs c'est, ily a et la forme interrogative: • Ce présentateurestaussiutilisé, enregistrede langue soutenu, comme équi- 1. - QU'est-ce que c'est? valent de Ily a - C'est un prélude de Schubert. s s : • nest des gens pour qui la vie est un long fleuve tranquille. - Qu'est-cequec'est? - Cesont les œuvres picturales de Marie Bali ! • À l'imparfait, ilétait, signale, le plus souvent, l'ouverture d'un conte: n Uétaitunefois, un enfantsipetitqu'on l'appelaitle petitPoucet. - Qui est-ce ? 1U! nétaitune bergère... _ Au milieu de la photo, c'est Marie Boli, à sa gauche et à sa droite, cesont ses employés. • Le présentateur ilexiste, invariable en genre et en nombre, est utilisé, en On notera l'importance de la différenciation sémantique, selon queton inter registre de langue soutenu, comme équivalentde •il Ya ~ : roge surun animé (quiest-ce ?) ou sur un inanimé (qu'est-cequec'est?). n existe un lien de parenté entre ces deux individus. On remarquera également que la forme de la question reste toujours au sin- n existe trois principes essentiels... ·gulier. Cependant, dans la réponse, distinction est faite entre C7'est (singulier) Autrefois, ilexistaitun droitd'aînesse... et cesont (pluriel): o • Les présentateurs c'est etily a à la forme négative: 2. -- QnUy'est-ce qu'fiy a danscetteboîte ? ce n'estpas le laboratoire de Marie Boli. a une bague en or et des bracelets pakistanais. Ce nesontpas les collègues d'Anne Rivière. Pourinterrogersurl'existence d'unêtreou d'êtresdansun lieu précis, la ques Cen'estpas de l'eau. tion comporte nécessairement un.complément circonsta~ielde lieu. Sans 12 13 ~ o J 1.Laprésentation complément circonstancieldé lieu, l'interrogationporte, non pas surl'existen 3. C'est(où c'estun pronom démonstratifneutre; de reprise ou un déictique) ce d'êtres en un lieu, mais sur un type d'événementsurvenu: o est suivi d'un adjectifau neutre (= la forme de l'adjectifau masculin) : .- 'Qu'est-cequ'ily a ? - ny 1 - Il est ingénieurPC'estintéressant! a que j'ai perdu mon passeport! - Comment trouvez-vous la tour Eiffel? Qu'est-cequ'ily a ? équivaut alors à Qu'est-ce qui est arrivé? ou Quese passe-t-il? - C'estpeau1C'estmerveilleux1 o Dans la réponse, ily a que n'est pas obligatoire. • La 2e et la 3estructures participentde la qualification et non pas de la pré La présence de ily a que dans une réponse a un effet dramatique. sentation. • Pour une plus ample discussion sur l'interrogation, se reporter au dossier S, Pourune plusample discussionsurce sujet, se reporterau dossier6, 3, p. lOS. o p.83. ~ Lesprésentateursc'est/cesontsonttrès utilespourl'acquisitiond'unvoca bulaire courant et pour l'appropriation des différentes formes des pronoms personnels toniques. n À PROPOS DU SAVOIR-FAIRE ....Le présentateur il y a demande l'emploi correct des articles indéfinis .... Les présentateurs s'étudient, en début d'apprentissage, pour apprendre à (un/une/des) et des partitifs(du/de la/de 1'). L'apprentissage en sera compli LJ désigner en français les êtres et les choses. qué par le fait que les étudiants mélangent, dans les premiers temps, tous les Les apprenants peuvent confondre c'est et ce n'est pas et opter pour une o déterminants (définis, partitifs, Indéfinis, démonstratifs, etc.). structure intermédiaire du type "ce et "ce ne pas (qu'ils prononcent. cé _ Le meilleur moyen de les aiderà mettre en ordre ces différents systèmes d'ac et· cé ne pas .). tualisation du nom est de les leur faire pratiquer en contexte, et si possible de L'effacement de la copule est peut être da à un calque sur la langue mater nelle (arabophones). façonludique(lachanson, parexemple, est une activitéparticulièrementmoti o vante). L'erreur peut aussi avoir pour origine une confusion entre le dérnonstratïf •ce/cette -et le présentateur..c'est _. • L'enseignant n'hésitera pas à employer les ..formes parlées familières ..des Mais le plus souvent, l'erreurprovient d'une non-discrimination auditive entre présentateurs, même s'il estimequ'elles sontgrammaticalementin;,0n:-ec~es(~e [el et [a], d'autant plus que les apprenants entendent dire presqu'aussi fré qui, d'ailleurs, n'est pas le cas en code oral 1). En revan~he, à 1ecnt, il veil o quemment•c'est pas -que ..ce n'est pas _. lera à ce que ces formes soient utilisées de façon normatrve. ~ L'erreur la plus fréquemment rencontrée, tant à l'écrit qu'à l'oral, provient de la confusion entre c'est (présentateur), il/elleest(pronoms de reprise) et o 2. La focalisation c'est, où le pronom démonstratifneutre c' renvoie à une situation ou à toute une idée déjà exprimée : CE QU'IL FAUT SAVOIR 'Mon numéro de téléphone, il est le 69-40-52-75. o "Ilest mon frère, c'est.ingénieur. • Lesprésentateurs entrentdans des structuressyntactiques propres à mettre "Elle est ma femme. enévidence un mot sur lequel on veut insister : ·1Isétaient les meilleurs jours de ma vie. C'estMarie Boli quiles a invités. "Elleest une chanteuse et elle se lève à midi. C'est lui qui me l'a dit. "C'est mexicaine. C'est à Marie Boli que je désire parler. o "Jecrois qu'ilsera une autre choseque jeferai le mardi (le stage). C'est à Paris qu'il est né. . "Nous parlons seulementen français, il est très fatigant. C'est de son accident que nous parlons. L'enseignant soulignera bien les différences d'emploi de ces trois structures C'est de celaqu'il faut se méfier. grammaticales : n Les structuresC'est..•qui/ C'est..•quemettenten valeurle motqu'elles enca LJ 1. C'est (présentateur) est suivi d'un nom actualisé : drent. C'est mon frère. À l'oral, il y a également l'intonation du mot mis en focalisation qui laisse o entendre que c'estbien de ce mot-là qu'il s'agit, et non pas d'autre chose: 2. li/elleest (pronom de reprise ou pronom déictique, cf. dossier 2, pp. 24 C'est de l'argent qu'il me faut! 2S) est suivi d'un adjectifou d'un nom à valeur adjectivale (ce nom n'estpas actuahsëy : (Et non pas des conseils, ni de la pitié !) Son frère? je crois qu'ilestingénieur. Ce mot est prononcé avec une différence de hauteur musicale très caractéris o tique et porte l'accent tonique (emphase). 14 15 1 , , J.Laprésentation • Dans le langage ordinaire. la focalisation est tr,èsfréquente et elle peutaussi À PROPOS DU SAVOIR-PAIRE u se réaliser grâce à d'autres présentateurs: .....La mise en focalisation présente une difficulté essentielle, lors de l'appren Ily a ton pète qui t'appelle. ny tissage. D'une part, Us'agît de distinguer correctement les oppositions.entre a ce voyage que tu dois faire. ny qui et que, selon leur fonction grammaticale, d'autre pair, la préposition, a une chose que je voulais signaler. quand il y en a une, doit être déplacée en amont : i,], J'aimon père quiest à l'hôpital. J'ai besoin d'argent. J'ail'électricien que je dois payer. l..J C'est d'argent que j'ai besoin. Dans ces exemples, on constate que l'effet de sens produit n'est pas exacte Elle parle à Pierre. l' ment le même que celui décrit dans le paragraphe précédent. C'està Pierre qu'elle parle. l, 1' li s'agit plutôt d'uneprésentationoralede l'ensemble de l'énoncé. u Ce type de focalisation du langage ordinaire aide à mettre l'emphase sur • Lesapprenants étrangersetcertainsnatifs confondentsouventdeuxtypesde phrases: l'ensemble du message: Ily a ton père quit'appelle. C'est le musicien dont je t'ai parlé. (le voilà) et: ..Ton père ..et ..t'appelle • sont ainsi porteurs d'un accent tonique. ce qui C'est du musicien qu'elle t'a parlé. (et non pas de l'électricien) frappe plus nettement l'attention du destinataire. D'ailleurs, certains Français, par un effet d'hypercorrection, peuvent dire et Dans ce sens, la focalisation du langage ordinaire-peutêtre considéréecomme écrire incorrectement : [1 une stratégiecommunicative, pour se faire mieux entendre (aux deux sens "C'est dumusicien dontelle t'a parlé. , , du mot O. '-' • L'enseignant doit donc éviter de confondre une simple présentation avec c'est, et la structure de focalisation C'est... que/qui : o • La focalisationpeut être annoncée de la façon suivante : Tiens! C'est l'électricien qui a travaillé pourmoi. (présentation) Cequ'il me faut, c'est de l'argent. C'estl'électricienquiatravailléchezmoi. (etnonpasle plombier) Cequi me gêne, c'estque.jedois payerl'électricien. D'une manière générale, on se souviendra que c'estl'information nouvelle (le o Ce que je n'aime pas chez lui, c'estson égoïsme. propos) qui estmis en focalisation, et que cetteStructuresyntactique exige un Les structures Ce qui..•c'est/Ce que... c'estconstituent une double focalisa effet prosodique très caractéristique (emphase). tion. Le locuteur met en exergue le thème et le propos de son énoncé: • La structure de mise en focalisation d'un complémentde Heu, detem.ps ou - Qu'est-ce que vous aimeriez faire? d'un autre complément prépositionnel: o - Moi, ceque j'aimerais faire, c'est prendre des vacances. C'est à Paris qu'elle habite. D'unpoint devue desstratégies communicatives, onpeut dire que cettestruc C'est dans trois jours qu'elle part. ture produit un effet d'attente: l'information nouvelle n'arrive qu'à la fin de C'est de Pierre qu'elle parle. l'énoncé. n fait apparaître un ..que ., conjonction de subordination, qui n'a pas de fonc tion par rapport au verbe et qu'il faut donc éviter de confondre avec un pro- w! 1 • L'insistance peut se manifester par une structure de reprise, en fin de nom relatif. " En revanche, c'est bien le pronom relatifCOD qui se manifeste dans: phrase: - Qu'est-ce que vous aimeriezfaire? C'estMarie que je connais."(et non pas Pierre) - Prendre des vacances, c'estce que j'aimeraisfaire. où ..que. a une fonction COD par rapport au verbe. - QU'est-ce qui se passe? • Pour aider à l'acquisltion des structures de focalisation, il est utile de faire - On m'a volé mon sac, voilàce quise passe ! des exercices detransformation, du type question/réponse: Les Structuresc'estceque/c'estcequi,voilàceque/voilacequipermettent - Les voisins ont sonné ? d'insister ou de mettre en focalisation, ..parricochet ". - Non, c'estlefacteur qui a sonné. - Tu as payé le plombier? o • En résumé, trois procédés servent à la mise en focalisation. - Non, c'estl'entrepreneurque j'ai payé. À partir de la phrase de base ..il me faut de l'argent",on peut avoir : On n'oubliera pas de signaleraux apprenants la valeurd'emphase ou de mise 1. C'est de l'argent qu'il me faut. en évidence de ces structures. Aussi sera-t-il nécessaire de réaliser ces exer "2.Cequ'il me faut, c'estde l'argent. cices de transformationà l'oral, pourque l'intonationd'insistancesoitbienres- 3. De l'argent, voilàcequ'il me faut ! pectée. " Il u 16 17 Iul i .·..t1~;·:..:;'::.::. ~,,«tl.~i~i~ii~:~";"',nne 0 o ;i&,;~t~It~~,i{\;, o "if' ' 1. Les pronoms personnels o sujets» du verbe « CE QU'IL FAUT SAVOIR o • Les deux personnes de l'interaction verbale: je/vous(ou tu). - Je désigne le locuteur, la personne qui parle, la 1re personne: Je suis fonctionnaire. J'habite à,Paris. o Je suis mariée et j'ai deux enfants. • Notez que le e de jes'efface devant une voyelle (a, el i, 0, u) ou devant un h ..muet. ' v o - Vous/tu désigne l'interlocuteur, la personne à qui l'on-parle, la Zepersonne: Vous êtes fonctionnaire? Tu n'es pas français? Vous habitez à Paris? Tu habites à Paris? Vous êtes mariée ? Tu as des enfants ? o Vous avez des enfants? Tu es mariée? • Vous est la forme d'adresse dite de politesse. On l'emploie dans tous les contacts quotidiens, commerciaux, administratifs, socioprofessionnels, c'est-à o dire avec des personnes qu'on ne connaît pas très bien et envers qui on doit faire preuve de déférence. • Tu est la forme d'adresse familière utilisée dans les contacts amicaux ou o familiaux. Lesjeunesse disenttu entre eux, qu'ils se connaissent bien ou non. Surcertainslieuxde travail, il est fréquent que les gens qui travaillentensemble se litaient. •Je/vous/tu sont indifférenciés en genre (masculin et féminin), ce qui n'est n pas le cas dans t«lutesles langues (l'arabe et le japonais, par exemple). LJ • La personne ou la chose dontparlent les personnes en interaction, la 3<:per o sonne, ilet elle : ilhabite à Nice. 1Elle habite à Nice. n est pharmacien, Elle a deux enfants. Ilvotera ..oui -. Elle a gagné deux millions au loto. o •n estla forme utilisée pour représenterle masculin singulier(un homme, un animal ou un objet du'genre masculin), o • Elle représente le féminin singulier(une femme, unanimal ou une chose du genre féminin). 19